Tatatam…
Et voici enfin le chapitre 5 des aventures de nos Maraudeurs préférés !
Je m'excuse humblement pour le temps que j'ai mis pour publier ce chapitre, mais disons qu'un chapitre par semaine était une cadence de plus en plus difficile à tenir, surtout sans vrai trame pour l'histoire.
Je reviens donc avec un nouveau chapitre, peut-être un peu moins structuré, plus sombre aussi (j'air l'impression que cela sera de plus en plus sombre de toute façon ;)
Voilà, j'espère sincèrement que vous me direz ce que vous en avez pensé, je suis encore plus ouverte aux critiques car je me rends compte que c'est trèèès difficile de commencer quelque chose sans être tenté de baisser le niveau !
Bonne lecture !
Chapitre 5 : Une semaine dans la vie de Sirius Black (2)
Jeudi 26 septembre
Sirius ouvrit les yeux et les posa sur les chiffres lumineux de son réveil.
6 : 17
Il se redressa. Il n'arriverait pas à dormir davantage cette nuit-là. Trop de choses se bousculaient dans sa tête. Regulus, Adreva, McGonagall… Tous semblaient vouloir lui faire passer une semaine de cauchemar. Il repoussa ses couvertures avant de se lever. Il chancela mais parvint à rester debout. Il n'était jamais bon de se lever trop vite après être sorti du sommeil, c'était ce qu'il avait appris en première année. Il lui fallait toujours un moment de répit entre son réveil et son lever. Mais aussi sûr qu'il détestait les proverbes, il détestait les habitudes, faites pour être rompues.
Il se dirigea donc d'un pas mal assuré vers la salle de bain dont il ressortit glacé mais réveillé. Les autres dormaient toujours. Il descendit ensuite dans la salle commune où il eut la surprise de trouver Remus. Ce dernier se trouvait près de la cheminée, ses yeux perdus dans les flammes dorées. Sirius s'approcha et remarqua immédiatement le teint pâle et les traits tirés de son ami. Celui-ci n'était pas au meilleur de sa forme. Un rapide décompte lui fit remarquer l'évidence. La dernière pleine lune avait eu lieu un peu avant la rentrée, la suivante devait avoir lieu… Cette nuit ? Mais comment n'avait-il pas pu s'en rendre compte ? Comment avait-il pu oublier ?
Il posa sa main sur l'épaule de son ami pour lui faire remarquer sa présence. Celui-ci ne sembla pas surpris, il avait du le sentir dès sa sortie du dortoir. Il se tourna vers Sirius qui lui lança un sourire qu'il voulait joyeux :
« Bonjour Moony, bien dormi ? »
Remus se retourna vers les flammes. Le faux sourire de Sirius disparut presque aussitôt. Il avait déjà remarqué lundi dernier que le loup-garou n'avait pas l'air en bonne santé. Mais c'était encore plus évident à la lumière du feu. Lupin avait les traits du visage creusés par un sommeil troublé, c'était clairement visible.
« Pas vraiment. » Répondit-il. « Et toi Sirius, pas de sortie cette nuit ? »
« Nan. Celle de la nuit dernière m'a suffit. J'ai assez de questions à me poser pour ne pas avoir envie d'en rajouter d'autres. »
Sirius avait dit ça d'un ton badin tout en prenant soin de ne pas regarder son ami. Assis à côté de lui de si bon matin, il se sentait prêt à tout lui dire, à arrêter de lui mentir. Mais maintenant qu'ils s'étaient fait cette stupide promesse, il ne pouvait pas décider de la rompre comme ça. Remus semblait lui perdu dans les flammes. Il maintint cependant la conversation, par politesse :
« Moi aussi je trouve ça bizarre. Mais bon, nous avons toute l'année pour savoir à quoi cela rime ! »
La note positive de la dernière phrase du Gryffondor n'échappa pas à Sirius. Elle sonnait faux. Mais Remus ne semblait pas vouloir entamer une conversation négative avec son ami si tôt le matin.
« Tu as sans doute raison. »
Sirius s'installa à côté de Remus dans le canapé. Il hésita quelques secondes. Remus n'avait pas l'air bien, et pas seulement à cause de la pleine lune, c'était évident. Mais il n'avait pas le droit d'en parler. Il avait empêcher James de tout raconter la semaine précédente, et celle d'avant aussi, ce n'était pas à lui de trahir ce secret.
« Tu… tu as l'air fatigué… C'est la pleine lune qui approche ? » Tenta-t-il prudemment.
Remus acquiesça. Sa mâchoire se crispa alors qu'il regardait toujours aussi fixement le feu. Cela n'échappa pas à Sirius. Il se contrôlait avec peine. Sirius baissa les yeux vers le feu à son tour. Oui, il se sentait coupable. Coupable de cacher quelque chose à Remus. Coupable de ne pas être à la hauteur. Lupin était si attentif à eux. C'était lui le grand frère, le protecteur. Et maintenant que lui aussi semblait avoir besoin d'aide, il ne pouvait rien faire.
Il tapota l'épaule du loup-garou dans un geste qui se voulait amical et spontané :
« Tu viens petit-déjeuner ? Je crois que la salle principale est ouverte maintenant. »
« D'accord, je te suis. » Répondit d'un ton neutre Remus.
Sirius était paisiblement installé dans le canapé. Enfin, paisiblement… Recroquevillé dans un coin, il lisait un livre de cape et d'épée moldu. La journée de cours venait juste de s'achever et il profitait d'un instant de détente amplement mérité selon lui. James, Peter et Remus faisaient eux leurs devoir, tranquillement installés à une table non loin de lui. De temps à autres, Sirius relevait les yeux dans leur direction et lançait une grimace à James dans le but de le déconcentrer. Mais ce dernier semblait tenir bon en lui grimaçant en retour avant de retourner à son travail.
Vers sept heures moins le quart, Remus se leva brusquement. Il ramassa rapidement ses affaires en lançant quelques mots embrouillés puis parti ranger le tout dans le dortoir. Sirius se leva et alla directement s'asseoir à coté de James :
« Putain, ça fait vraiment chier qu'on puisse pas aller avec lui ce soir. Je crois que cela lui aurait vraiment fait beaucoup de bien. »
James hocha vivement la tête :
« Il n'a vraiment pas l'air dans son assiette en ce moment ce brave Moony. J'espère que… que ça n'est pas que de notre faute… »
Sirius eut un mouvement de la main agacé avant de replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille droite. Bien sûr que c'était de leur faute, mais il n'allait pas donner de remords à James à cause de cela. Il s'était donné une ligne de conduite, ils allaient tous la tenir :
« Nan… Je pense qu'il y a une fille là-dessous. »
« Tu crois ? » Demanda avidement Peter en se tournant vers lui.
« Mais oui ! A son âge avec les hormones qui le travaillent et tout et tout, ça ne peut être qu'une fille pour le mettre dans cet état. »
Peter eut une moue pensive, comme si cette idée le plongeait dans une intense réflexion. Puis il se redressa, l'air parfaitement convaincu :
« Mais oui, maintenant que tu m'y fais penser, ça colle parfaitement ! »
Puis il se replongea dans une rêverie méditative sur la difficile condition des adolescents poudlardiens. James lui lança un regard navré avant de regarder Sirius. Il n'était pas dupe lui des remarques stupides de son ami. Mais, même si Black s'en doutait fortement, il fit mine de ne pas avoir vu le visage contrarié de son meilleur ami.
Remus finit par redescendre. Il lança un regard gêné dans la direction de ses amis :
« Je… Je vais faire une petite ronde, ne m'attendez pas pour manger surtout… »
« Tu veux que je t'accompagne ? » Proposa James en se levant à moitié.
« Non. » Répondit immédiatement Remus en coupant le jeune homme dans son élan. « Je ne veux pas que tu sois en retard à ton entraînement de quidditch par ma faute ! Bon, à tout à l'heure ! »
Sirius salua son ami d'un signe de la main et le regarda pousser le tableau puis disparaître de la salle commune. James se rassit, l'air visiblement agacé. Il ne tarda d'ailleurs pas à fermer brusquement ses livres :
« Bon ben comme l'a dit Moony, le quidditch n'attend pas ! »
« Tu ne manges pas avec nous ? » Demanda Peter en relevant le nez de son livre de potions.
« Non. Je n'ai pas très faim. Au pire je passerai aux cuisines en rentrant. » Dit-il en lançant un clin d'œil à ses deux amis, avant de rajouter à l'oreiller de Sirius : « La cape d'invisibilité est dans ma malle. »
Sirius acquiesça en silence alors que James se redressait déjà et partait chercher ses affaires de quidditch. Il dévala les escaliers dans l'autres sens quelques secondes plus tard, finissant d'enfiler son costume tout en tenant son balai comme il le pouvait :
« A tout à l'heure ! » Cria-t-il en sortant.
Sirius eut un sourire. Puis il se tourna vers Peter :
« Bon… ben à nous de jouer ! »
L'endroit que les deux garçons avaient choisi pour leurs entraînements était le fauconnier. Il avait en effet constaté que passé une certaine heure, plus personne ne venait dans cet endroit froid et plutôt exposé aux courant d'air. De plus c'était plutôt grand et il était plus facile de filer par la deuxième entrée que de la salle sur demande par exemple, qui ne possédait qu'une seule sortie. Et la Forêt Interdite toute proche leur assurait un refuge idéal en cas de gros problème.
C'était donc dans cet endroit isolé que Sirius tentait depuis bientôt un mois d'enseigner à Peter comment devenir un animagus. La tâche était ardue et mettait les nerfs du Gryffondor à vif. N'étant d'ordinaire pas très patient, Sirius passait le plus clair de son temps à hurler sur Peter et son incapacité à enregistrer une technique selon lui très simple. Ce jour-là, cela faisait la troisième fois déjà qu'il s'emportait en à peine une demi-heure.
« Putain Peter c'est pourtant simple non ! Je te demande juste de visualiser précisément ce qu'est un chat. Tu sais ce qu'est un chat au moins ? Tu sais un de ses trucs poilus qui passent leur temps à miauler et à courir après les souris ! C'est pas compliquer non ! »
« Mais je sais ce qu'est un chat Sirius ! » Pleurnichait Peter en se tassant sur lui-même. « Je n'arrive pas à m'imaginer en chat, c'est tout ! »
Son petit corps grassouillet fut secoué de sanglots. Sirius eut un grognement méprisant avant de taper violemment du pied dans une poutre. Merlin ça faisait mal ! Mais ça avait au moins le don de l'empêcher de frapper Peter. A l'origine, Peter devait se changer en hibou. Selon James, qui avait lu tout un tas de livre sur les animagi, l'animal du sorcier se trouvait naturellement. James avait tout de suite su qu'il était un cerf. Selon lui, c'était instinctif, la première image qu'il avait eue de lui en animal était un animal à ramures, ce qui était parfait pour contrôler un loup-garou, tout comme un gros chien, qui ressemblait par sa taille à un loup. Sirius devait aussi reconnaître qu'il n'avait pas eu de mal à visualiser un magnifique chien noir. C'était Peter qui avait posé problème. Car ils s'étaient vite aperçus que le hibou n'allait pas, cela ne leur était d'aucune utilité et la personnalité du Gryffondor ne cadrait pas avec le majestueux volatile. Puis il y avait eu le renard, lui aussi très vite abandonné, puis l'écureuil et là le chat. Peter persistait dans l'image d'un petit animal plutôt rusé. Sirius avait envie de s'arracher les cheveux.
« Ecoutes Peter, si tu n'arrives pas à t'imaginer en chat, c'est que le chat n'est pas le bon animal. C'est aussi simple que ça. Tant que tu n'as pas trouvé le bon tu n'y arriveras pas, point final. Et pour ça je ne peux plus rien faire. »
Peter renifla et se moucha bruyamment. Sirius eut un soupir. Parfois son ami l'agaçait au plus au point, et l'instant d'après il était prêt à se laisser attendrir. Il allait avoir un mouvement amical et parfaitement inattendu lorsqu'un bruit attira son attention. C'était un léger son venant de l'extérieur. Depuis qu'il arrivait à se transformer en animagus, il devait reconnaître que son ouïe et son odorat s'étaient considérablement améliorés. Pas au point d'être tout le temps ceux d'un chien, mais il lui semblait parfois qu'il pouvait percevoir les battements de coeur de ses camarades. Il perçut comme une agitation au dehors. Il se tourna vers Peter et lui jeta la cape d'invisibilité :
« On en a fini pour ce soir. »
Il s'avança vers la porte sous les yeux médusés de Peter :
« Mais où vas-tu ? Tu ne rentres pas avec moi ? »
Le ton de Pettigrow était celui d'un petit garçon déçu. Sirius eut un grognement avant de répondre, d'un ton suffisant :
« Ecoutes, ce qui se passe dehors n'est pas normal, mon instinct me le dit. Alors tu vas rentrer au château parce que si ça tourne mal, je peux me transformer en chien mais pas toi, ok ? »
Peter le regarda avec des yeux ronds mais Sirius ne s'attarda pas. Il était quasiment sûr que ce qu'il entendait était le bruit d'une conversation plutôt animée. Mais il n'arrivait pas à entendre qui pouvait bien parler aussi vivement et ce un soir près de la Forêt Interdite. D'un bond, il fut en bas des marches menant au pigeonnier. Dans la pénombre, il distingua deux ombres se dirigeant vers la forêt en contrebas. Elles eurent rapidement disparues dans l'ombre des arbres. Il ne prit pas de temps pour réfléchir sur la conduite à tenir. Il sortit vivement sa baguette et ferma les yeux. Quelques secondes plus tard il dévalait à quatre pattes la descente menant à la Forêt Interdite.
Etre un chien était quelque chose d'assez grisant. La sensation de liberté que donnait le premier pas dans l'herbe était merveilleuse. Sentir toutes les odeurs affluer, les sons, même les plus diffus, résonner avec netteté, même la vue était différente. Au début l'adaptation avait été difficile. Il lui avait fallu plusieurs transformations pour apprécier parfaitement l'étendue de ses nouveaux sens.
Mais à cet instant, il ne songeait qu'à une seule chose : pister les deux promeneurs. Il n'eut pas de mal à les retrouver, car ils ne faisaient rien pour se cacher. Par contre ils avançaient assez vite, il dut donc courir à leur suite entre les arbres. L'obscurité ne le gênait pas trop car sa vue défaillante était compensée par son flair et son ouïe affûtée. Il entendit bientôt deux voix parler avec animation, presque une dispute dont seuls les éclats de voix lui revenaient aux oreilles. Il s'arrêta, à l'affût. Ils étaient tout proche, quelques pas, mais sa vue lui empêchait de distinguer leurs visages. Il s'approcha doucement puis se tapit dans l'ombre, prêt à écouter ce qu'il avait à entendre.
« Ce que vous faites est parfaitement illégal ! Si Dumbledore l'apprend, il… »
« Il quoi, Roy ? Il faudrait déjà qu'il l'apprenne. Et je doute sincèrement qu'une telle chose arrive n'est-ce pas ? »
« Je ne veux pas être mêlé à ça ! Je… »
« Vous y êtes déjà dedans, et jusqu'au cou si je puis me permettre. Alors ravalez immédiatement ce que vous alliez dire. »
L'autre voix se tut, coupée dans son élan, mais Sirius fut certain d'entendre comme du bois brisé. Un coup de pied, sans doute. Malheureusement il n'arrivait pas à distinguer à qui appartenaient ces voix. Son ouïe de chien lui faisait percevoir les sons différemment, bien plus nettement, mais trop pour sa mémoire d'humain. Et puis il y avait cette puce qui lui donnait une envie folle de se gratter, l'empêchant de se concentrer.
Pop
Sirius se retrouva étalé sur le ventre, sans trop se rendre compte de ce qui lui arrivait. Il redressa la tête, le visage maculé de boue. Il pouvait voir les pieds des deux promeneurs sous les basses branches du buisson derrière lequel il se trouvait. Des escarpins de femme et des chaussures d'homme. L'avaient-ils entendu ou vu ? Il retint son souffle. La probabilité de trouver une excuse crédible sur sa présence dans la Forêt interdite à cette heure du soir était nulle. Les deux paires de pieds s'éloignèrent. Il put de nouveau respirer. Il se mit à quatre pattes, puis se leva complètement. La terre tangua sous ses pieds et il dut se raccrocher à un arbre. Il n'avait aucune idée de la direction par où étaient partis les deux inconnus. Et il s'en fichait pas mal. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'était retourner au château pour profiter d'une bonne nuit de sommeil.
Il sortit sa baguette et murmura d'une voix éteinte : « Pointe au Nord ». Il devait aller vers le Nord pour retrouver le château, c'était la seule pensée logique qui tournait dans son esprit. Il se sentait comme vidé par ce qu'il venait d'entendre. Mais qu'avait-il entendu au fait ? Il secoua la tête pour chasser les questions qui lui venaient. Pour le moment, il fallait qu'il retourne au château. Il suivit la direction indiquée par sa baguette. Et quelques minutes plus tard il se retrouvait dans le parc. Il trébucha et se retrouva de nouveau étendu sur le sol. Il se releva et courut comme il put jusqu'au château. Il ouvrit la porte en s'y appuyant de tout son poids. Maintenant, ce qu'il fallait, c'était aller jusqu'au dortoir sans être vu.
Il commença à gravir les escaliers en tentant de faire le moins de bruit possible et sans tomber. Il se sentait faible comme il ne l'avait que rarement été. Comme s'il avait couru trop longtemps jusqu'à présumer de ses forces. Il eut la chance de tenir jusqu'en haut des escaliers. Il tourna ensuite et se trouva dans le couloir qui menait à l'entrée de la tour des Gryffondors. Un bruit de pas lui arracha une grimace, il alla s'aplatir derrière une armure.
Les pas en questions accélérèrent et il vit passer devant lui sans le voir une Lily Evans visiblement très en colère :
« Elle n'a tout de même pas osé… Mais comment a-t-elle pu… C'est impossible de… »
Il ne sut pas ce qui était impossible selon Evans car elle venait de tourner au bout du couloir. Il eut un soupir de soulagement. Il inspira ensuite à fond avant de finir en courant les derniers mètres le séparant de la salle commune.
« Sirius ! »
James lui sauta littéralement dessus dès qu'il eut franchi le seuil de la salle commune. Peter le suivait, visiblement très gêné. Mais il n'eut pas le temps de lui prêter plus d'attention, James passait à l'attaque dans les formes :
« Mais où étais-tu passé ? Peter est revenu sans toi et n'avait aucune idée d'où tu avais bien pu aller ! Alors, racontes ! »
« Demain matin… » Bredouilla Sirius en s'avançant vers les escaliers du dortoir. Mais il s'effondra au sol avant d'avoir poser le pied gauche sur la première marche.
Vendredi 27 septembre
« Mais comment as-tu pu le laisser y aller seul enfin ! Tu as vu dans quel état il s'est mis ! Franchement, Peter ! »
« Mais j'y peux rien, il m'a dit que si ça tournait mal il pouvait se transformer en chien et pas moi ! »
« N'empêche ! » Répliqua James et reprenant sa marche frénétique tout autour de la pièce.
« N'empêche quoi Potter ? » Grommela Sirius.
« Siri ! » S'exclama James en se précipitant au chevet de son ami, bousculant Peter au passage. « Tu nous as filé une de ses frousses ! »
« C'était pas volontaire. » Répondit Sirius en se redressant. « Il est quelle heure ? »
« Sept heure et demi. » Répondit James en souriant : « On a pas osé te réveiller après ton évanouissement d'hier soir. Heureusement qu'il était tard il n'y avait pas… euh… presque personne dans la salle commune. »
Sirius fronça les sourcils en se redressant un peu plus :
« Qui ? »
James baissa la tête, certain que cela ne ferait pas plaisir à Sirius :
« Anna Clayton. Tu es tombé juste à ses pieds, Siri. »
Le visage du Gryffondor se décomposa :
« Clayton ? »
Ca ne pouvait pas être pire. Il serait tomber devant tous les Gryffondors sauf elle, cela aurait été moins gênant. Il venait de s'évanouir devant la pire des commères de Poudlard. Jeune fille de sixième année qu'il avait ridiculisé publiquement l'année précédente en lui balançant un de ses plus mémorables râteaux. James vit son ami blêmir :
« On… On a fait passé ça pour de l'hypoglycémie. Mais euh… attends-toi à avoir quelques petits regards… Certains Serpentards étaient déjà au courant que tu étais tombé dans les pommes quand on est aller manger tout à l'heure. »
Sirius sembla quelque peu livide à l'idée que son image ait pris un léger coup. Mais il secoua la tête de dédain. Que les Serpentards l'approchent avec cette histoire et ils verraient que Sirius Black était toujours le même. Son regard se posa sur le lit vide de Remus et il préféra parler de quelque chose de plus grave :
« Moony est à l'infirmerie ? »
« Ouais. » Répondit Peter. « Il paraît qu'il a passé une très mauvaise nuit. Pomfresh nous a même interdit d'aller le voir. »
James eut un regard significatif pour Sirius. Remus devait être dans un très sale état pour qu'elle leur ait ainsi interdit formellement d'aller le voir, chose qu'ils faisaient d'habitude sans trop de problèmes.
« On y retourne ce midi. Pomfresh n'arrivera pas résister à nos assauts très longtemps. » Assura James avec un clin d'œil encourageant.
« Tu as faim au fait ? » Demanda-t-il à Sirius en sortant d'on ne sait trop où un sac plein de pommes et de poires et un autres plein de croissants.
Sirius prit un croissant qu'il commença à mâcher lentement, tentant en même temps de se remémorer la soirée de la veille. James scrutait son visage avec attention :
« Maintenant, tu peux peut-être nous raconter ta petite aventure d'hier soir ? Parce que je commence à en avoir marre que tu sois toujours seul aux moments les plus intéressants. »
Sirius eut un sourire :
« Si tu arrêtes le quidditch, promis je t'apprendrais à devenir un héros. »
« Quelqu'un peut-il me décrire la différence fondamentale entre magie blanche et magie noire ? » Demanda calmement le professeur Fawley.
Sirius s'amusait à former de petits ronds de lumière du bout de sa baguette. Avachi sur sa table au de la classe, il devait reconnaître que le cours de DCFM était nettement moins intéressant depuis que Kingley était parti. James avait les yeux perdus dans le vide et la bouche béante, laissant supposer à son ami qu'il dormait les yeux ouverts. Peter était installé de l'autre côté de James et il semblait prendre intérêt à ce que racontait Fawley.
Le regard du jeune garçon dériva des 2 maraudeurs au restant de la classe. Tout le monde semblait prendre des notes avec passion. Snape semblait écrire avec délectation la moindre chose dite par le professeur. Son gros nez luisant frottait sa feuille laissant de grandes traînées d'encre derrière son passage. Il eut un sourire. Discrètement, il déplaça sa baguette de façon à avoir Snape dans sa ligne de mire. C'était une sorte de réflexe chez lui. Il allait mal donc Snape ne pouvait pas aller bien. Il chuchota :
« Nazus Bellogio ! »
Un filet de lumière argenté sortit de sa baguette et alla doucement toucher le dos du Serpentard. Sirius en profita pour ramasser rapidement sa baguette. Il n'eut pas à attendre plus de cinq secondes avant d'entendre un cri de surprise. D'un air satisfait, il donna un coup de coude à James et lui désigna le Serpentard qui se tenait désormais le nez, debout au milieu de la salle. Visiblement il souffrait terriblement car des larmes perlaient aux coins de ses yeux d'ordinaire froids, et tous purent voir, filtrant à travers ses doigts serrant son nez, un espèce de liquide jaunâtre s'apparentant à du pus. James sembla impressionné et observa attentivement les effets du sortilège lancé par Sirius, masquant son fou rire derrière sa main. Peter était lui aussi hilare, ses épaules tressautaient à un rythme effréné face à cet acte gratuit mais de toute façon mérité. Snape méritait toujours ce qu'il lui arrivait. Sirius souriait d'un air satisfait. Son regard erra sur la salle pour voir quel effet son tour produisait sur les élèves présents. La majorité semblait hilare. Black fut satisfait.
Son air satisfait disparut lorsqu'il croisa le regard d'Adreva. Celle-ci le fixait avec le même regard sombre qu'elle avait eu lorsqu'elle avait défendu Snape, alors qu'ils étaient tous les deux sur le toit. Sa première impulsion fut d'intensifier le sortilège. Il voulait que Rogue souffre plus encore, il le méritait. Et puis, sans trop savoir pourquoi et comment, il sortit sa baguette sous sa table, la pointa vers Snivellus et annula le sort. Le Serpentard se retrouva aussitôt libéré de la douleur. Il se redressa et se retrouva le visage maculé de substance jaune au milieu de la salle, sous les rires de ses camarades.
Le professeur Fawley s'avança d'un air fatigué jusqu'au niveau de Snape. Il eut l'air sincèrement dégoûté de ce qu'il voyait :
« Monsieur Snape, je crois que vous feriez mieux d'aller à l'infirmerie, vous m'avez l'air très enrhumé. De Riego, accompagnez-le. »
Les deux Serpentards sortirent sous les chuchotements et petits rires nerveux des élèves, mais l'incident fut vite oublié. Disons que tous avaient l'habitude de ce genre de farce et que leur effet comique avait tendance à se réduire. Sirius pensa qu'il devrait penser à se renouveler avant de se replonger dans une morne rêverie, d'où Wyles n'était pas absente.
« Sincèrement tu crois que la plaisanterie était vraiment bonne ? Je n'en suis pas si sûr. »
Remus avait les traits tirés et le visage pâle. Son corps était zébré de cicatrices qui disparaissaient lentement grâce aux lotions de l'infirmière. Pour le moment, les longues traces rosées étaient encore bien visibles mais les Maraudeurs étaient trop occupés à papoter et à s'empiffrer de chocogrenouilles pour y prêter attention. Et puis ce passage mensuel à l'infirmerie pour tenir compagnie à Remus était devenu une habitude. Pour le moment, confortablement installé dans son lit, Remus regardait ses amis avec successivement de la jalousie, de l'inquiétude et finalement de l'agacement. On lui avait fait le compte-rendu des aventures de Sirius, sans toutefois mentionner les vraies raisons de sa présence dans le fauconnier –officiellement il envoyait une lettre à sa cousine Nymphadora. Remus fut intrigué. Et puis inévitablement, il fut question de la fameuse plaisanterie de Sirius. Là le loup-garou fut nettement moins enthousiaste :
« Même si Snape est un sale con, il ne mérite pas que tu l'humilie systématiquement. Et puis il risque de vouloir se venger un jour… »
Sirius écarta cette idée d'un mouvement de tête agacé :
« Et bien qu'il se venge ! Ce n'est pas Snivellus qui va me faire craindre les Serpentards. Ce type est une tare, je ne fais juste que le traiter comme il le mérite. »
« Donc c'est toi l'auteur de la plaisanterie de ce matin. »
Les Maraudeurs se tournèrent dans un bel ensemble. La préfète des Gryffondor s'avança l'air hautain, expression que Sirius lui rendit au centuple sans aucune difficulté :
« Qu'est-ce que tu fous là Evans, tu nous espionnes maintenant ? »
La jeune fille haussa les épaules :
« Ne te crois pas si intéressant que ça Black. Tu n'es pas le centre du monde ! » Elle se tourna vers Remus et eut un sourire : « Je venais juste voir comment tu allais. Le professeur McGonagall m'a dit que tu étais souffrant… »
Remus remonta doucement ses couvertures pour masquer une estafilade visible jusqu'au creux de sa gorge. James prit les devants, certain d'éviter une catastrophe :
« Oui, Monsieur a trouvé le moyen de se faire une extinction de voix la veille du premier match de quidditch de l'année. A croire que tu le fais exprès Mo… Remus ! »
Lily arqua ses sourcils dans une expression suspecte :
« Pourtant tu parlais bien il y a encore quelques secondes. »
« Ce cher Lupin a toujours assez de voix pour nous faire la morale, tu le connais. »
Lily Evans n'était pas plus stupide que la moyenne, Lupin n'avait pas d'extinction de voix. De plus, Potter ne l'avait pas encore verbalement agressée, ce qui était assez étrange. Mais sans doute les Maraudeurs ignoraient-ils qu'elle savait pourquoi Remus était à l'infirmerie. Et puis elle se souvint de la conversation qu'elle avait eu avec le loup-garou peu de temps auparavant. Remus se sentait exclu, rejeté, peut-être n'avait-il pas eu envie de leur dire qu'elle savait, et ce depuis six mois.
Black la regardait à travers ses longues mèches de cheveux noirs artistiquement rejeté devant son regard. Il n'aimait pas beaucoup la Gryffondor. Elle était –selon lui- prétentieuse, arrogante, supérieure et incroyablement horripilante. James semblait penser la même chose, tout du moins ne cessait-il de le rabâcher à longueur de journée, mais Sirius n'était pas aveugle et il lui avait sembler capter d'étranges regards depuis l'année dernière, des coups d'œil intéressés de la part de James. Et cette idée lui donnait la nausée. Non pas que la rouquine soit repoussante mais elle était… James pouvait trouver mieux.
« Bon, maintenant que tu as vu qu'il allait bien tu peux partir on t'en prie la porte est là bas au fond sur ta droite merci d'avance. »
Lily lança un regard noir à Sirius :
« Pas la peine Black je n'ai pas l'intention de rester plus longtemps en ta présence. » Elle se tourna vers Remus : « je repasserai plus tard. »
Lupin eut un geste de la main comme pour la retenir mais la jeune fille s'éloignait déjà. Il soupira :
« Black tu n'avais pas à être aussi désagréable avec elle. »
Sirius haussa les épaules.
« Je suis sérieux Sirius, Lily est une fille que tu trouverais adorable si tu prenais le temps de lui parler ! »
« Arrêtes Moony, on sait tous que… que… »
Remus ouvrit de grands yeux surpris, tout comme James qui se tourna vers Sirius l'air intrigué. Peter se dandinait d'un pied sur l'autre. Remus articula difficilement :
« Que quoi Black ? Vas-y, expliques ! »
« Tu as très bien compris. » Sirius se leva, très raide. « Je vous retrouve plus tard. »
Il laissa là ses trois amis, plus perplexes que jamais.
Samedi 28 septembre
« GRYFFONDOR ! GRYFFONDOR ! »
Sirius leva les bras au ciel en saluant James qui venait de passer en trombe devant la tribune des Gryffondors.
« 40 à 20 ! Le match est très serré ! On dirait presque que les deux équipes cherchent à se neutraliser pour laisser tout le boulot à leurs attrapeurs ! » Commentait d'une voix neutre Janine Speary, élève de septième année à Serdaigle. « Mais voici que James Potter plonge droit vers le sol ! Aurait-il vu le Vif d'Or ? »
Le public retint son souffle alors que James venait de s'élancer à une vitesse folle vers le sol. Peter bondissait sur place en poussant de petits cris :
« Il va s'écraser ! Il va s'écraser ! »
Remus était lui toujours assis, trop faible pour se laisser aller à de tels débordements d'émotions. Il se contentait de fixer son ami avec attention tout en crispant les mains sur la rambarde. Sirius aurait juré qu'il murmurait quelque chose. Il eut un léger sourire mais ne s'attarda pas, regardant avec admiration James redresser son balai au dernier instant, alors qu'il semblait prêt à se ficher dans le sol. L'autre attrapeur réussit fort heureusement à redresser son balai à temps, mais seulement parce qu'il était assez loin derrière James.
« POTTER ! POTTER ! » Scandait les Gryffondors.
Sirius eut une moue sceptique mais dut reconnaître que James était un virtuose sur son balai. Son ami s'envola d'ailleurs et redescendit en triomphe, le Vif d'Or entre les doigts. Sirius crut devenir sourd alors que les Gryffondors se mettaient tous à hurler de joie. Par prudence et par peur de mourir écrasé par la masse de ses congénères, il préféra attendre un peu que tous soient descendus crier leur joie sur le terrain pour prendre le chemin des escaliers. James savourait sa victoire, entouré par une masse d'admirateurs. Il eut un geste de la main dans la direction de son meilleur ami, mais il y avait trop de monde entre eux deux pour qu'ils puissent se rejoindre. Sirius eut alors un geste pour lui dire qu'il se verrait une fois la folie passée. James eut l'air un peu déçu mais les autres joueurs de l'équipe venaient de l'entourer et ils se mirent tous à sauter sur place.
« Ca te dit qu'on organise une petite fête pour le héros ? » Glissa une voix juste derrière lui.
Remus le regardait avec un sourire en coin. Leur héros semblait en prise avec Lockwood et Roberty, ses deux plus ferventes supportrices. Sirius eut lui aussi un sourire. Son regard dériva ensuite vers Remus. Il ne s'était pas excusé et ne contait pas le faire. Mais tout semblait oublié car pour une fois, leur dispute n'avait rien à voir avec Dumbledore ou les Serpentards. Lily Evans ne semblait pas être une entrave à leur amitié.
« Pourquoi pas Moony ? »
Dimanche 29 septembre
James s'affala dans un canapé :
« Je n'en peux plus ! »
Sirius le rejoignit et se vautra à son tour, sur son ami, ce qui arracha un grognement à James, qui n'eut pas la force pour autant de chasser Sirius. Remus les regarda d'un air goguenard :
« Fatigués ? »
Sirius hocha négativement la tête. Peter était discrètement allongé dans le fauteuil le plus près de la fenêtre. Un léger ronflement leur parvenait parfois, laissant supposer qu'il avait déjà sombré dans le sommeil. D'autres Gryffondors étaient eux aussi restés. Sirius vit avec agacement que Lily Evans semblait en proie à un fou rire en compagnie d'une autre fille de cinquième année, Jessica Alberson. Mais il ravala son mépris pour ce soir là, ils étaient tous de trop bonne humeur pour se laisser aller à se disputer.
« Une dernière bièraubeurre ? »
Moony s'installa par terre, adossé au canapé de ses amis. Il tendit deux bièraubeurres aux deux maraudeurs qui les acceptèrent sans broncher. James se cala sur un coude, repoussant ainsi légèrement une de ses jambes vers le vide :
« On est pas bien là franchement ? J'aimerai que ce genre de moment dure toujours. »
Sirius eut un grognement s'apparentant à un rire rauque :
« Et nous vivrons bientôt tous dans un monde parfait et Voldemort viendra nous vendre de la limonade glacée l'été. »
James fronça les sourcils :
« T'es pas drôle Siri. »
« Je sais bien Jamy. »
Remus étouffa un rire en faisant mine de boire de sa bièraubeurre. James rougit vivement :
« Ne m'appelle plus comme ça s'il te plait, c'est terriblement mauvais pour mon image de marque. »
L'image d'Elinor Roberty lui courant après en hurlant 'Jamy attends moi !' venait de surgir dans l'esprit de tous, avec plus ou moins de joie.
« Heureusement que personne leur a permit d'entrer dans la salle commune, les deux Poufsoufles ne t'auraient pas lâcher ce soir. »
« Oui, j'ai échappé belle. »
« Jusqu'au prochain match James, jusqu'au prochain match ! »
Ne pouvant rester davantage avachi sur James, Sirius se leva et s'approcha de la fenêtre. Il passa à côté de Peter qui dormait paisiblement mais ne s'arrêta pas. Il passait assez de temps avec lui en ce moment. Il pouvait même dire qu'il arrivait à saturation. Mais il ne savait pas pourquoi, par instants il sentait un élan de sympathie pour le grassouillet jeune garçon. Sensation qu'il aurait le temps de tester lors de leur prochain entraînement qui devait avoir lieu le lendemain soir.
Le maraudeur observa pensivement par la fenêtre le parc de Poudlard totalement désert, éclairé par la seule lune et les lumières du château. Il eut un soupir pensif.
« Si tu continue comme ça Siri, je vais finir par croire que tu es amoureux. »
James s'installa sur le rebord de la fenêtre en lançant un regard sérieux à son meilleur ami. Sirius eut une moue méprisante :
« Comment ça ? Moi Sirius, descendant de l'illustre famille Black, éprouver de l'amour ? Mais tu délires mon pauvre James ! »
James eut un léger sourire qui dénotait tout de même d'un certain sérieux, malgré l'heure avancée :
« En tout cas je vais finir par croire que tu es irrémédiablement humain. »
« Sirius, humain ? Mais tu plaisantes James ! Pourquoi pas amoureux tant que tu y es ! »
Remus venait de les rejoindre. Sirius eut un léger rire, rire qui ressemblait de plus en plus à un aboiement selon Remus.
« C'est justement ce que j'étais en train de me demander. Sirius amoureux ? Reste à trouver l'heureuse élue ! » James avait pris un ton un peu moins sérieux, mais Sirius fut certain que, comme toujours avec James, derrière l'humour se trouvait une vraie réflexion.
« James, tu as des idées de plus en plus malsaines. » Continua Remus, en riant franchement ce coup ci.
Il fut rejoint par James, puis par Sirius, dans une moindre mesure. Il était certain d'avoir vu quelqu'un s'aventurer dans le parc. Une silhouette aux longs cheveux noirs. Il était presque aussi sûr qu'il s'agissait d'Adreva Wyles.
Alors ? Ca vous a plut ? J'espère que oui ! Sinon, j'essaierai de me rattraper sur le prochain chapitre ! En attendant, je réponds à vos reviews :
Enora : Ma fidèle lectrice ! J'espère que ce chapitre t'a autant plut que les autres ! Merci de ton soutien et de… euh tes critiques ! M'enfin je suis sûre que tu finiras bien par trouver un truc qui cloche là dedans ! Sisi, en cherchant bien… Pas trop tout de même ! Je ne vais pas me plaindre, si ça te plait tant mieux, moi ça me va tout à fait ! Encore merci pour tes reviews et ton soutien constant qui fait vraiment plaisir ! Promis juré je vais aller voir la suite de ta fic (j'ai vu qu'elle était arrivée, miam !) dès que j'aurais publié ce chapitre !
Royal-de-luxe : Alors comme tu pourras le constater, j'ai essayé de faire des efforts au niveau de l'orthographe, mais je pense que c'est pas gagné ! Je lance donc un appel si quelqu'un se sent motivé pour être mon bêta ! Sinon, pour les surnoms, j'ai décidé de tous les garder en VO, surtout pour la suite avec l'apparition prochaine de Padfoot et Prongs… J'espère que cela ne perturbera pas trop les lecteurs parce que la VO est peu utilisée (ce qui est dommage, Prongs c'est plus joli que Cornedrue selon moi). Merci pour ton commentaire en tout cas, tu constateras que cela ne me froisse pas et me fais au contraire plaisir et progresser !
Ladybird : Lol ! C'est vrai que McGo sur un balai ça m'a aussi beaucoup fait rire ! Mais disons que l'image d'un espèce de bout de tissus écossais sur un balai, j'ai trouvé ça tordant et je me suis dit que ça pourrait être sympa ! Merci pour ta review en tout cas ! Je me dépêche pour le chapitre 6 mais disons que j'ai pas mal de boulot (cours) en ce moment et que j'ai plusieurs autres fics sur le feu !
Jenny : Et donc ici deuxième chapitre POV Sirius ! Peut-être un troisième voire plus avant la fin de la fic ! J'adore Siri (regard ému), Rogue aussi même si pour le moment on ne le voit pas des masses. Mais bon, je ne pense pas lui donner un grand rôle dans cette fic, mais un rôle tout de même ;) Quant à Adreva… Je dois reconnaître que je suis assez fière de ce personnage. Et ce qu'elle est ? Tu n'as pas une petite idée ? Toute petite ? Je lance le défi : qui saura me dire en premier ce qu'est Adreva ?
Merci pour ton soutien et ta review !