Disclaimer : La base de cette histoire ne m'appartient pas. Les personnages, lieux et autres sont la propriété de J.K Rowling je ne fais que gâcher son œuvre en y greffant un scénario de mon invention.
Titre : Cauchemar ?
Auteur : Pirate OfHogwart, toute seule comme une grande
Genre : Romance/Action/Adventure/Drama (mais pas tout au long)
Rating : T, par précaution et pour évocations de scènes pas sympathiques
Avertissement : Cette histoire contiendra des mentions d'homosexualité, si cela vous dérange, il existe un joli bouton précédent dont vous pouvez vous servir.
Synopsis : Capturée par des inconnus, jetée en prison, que lui veulent-ils ? Pourquoi ?
Spoilers : Un peu de spoiler des cinq premiers tomes. Pas du 6ème
Note : Comme vous devez le savoir, fanfiction a interdit les réponses aux reviews dans les chapitres. Pour ceux qui ne sont pas inscrits, faites le, ce n'en sera que plus simple. Sinon, laissez moi votre adresse e-mail, je vous répondrais dès que j'aurais le temps, c'est promis.
Note 2 : Dernier chapitre ! Snif je suis toute émue ...
Je tiens à remercier une certaine demoiselle (LQPC pour ne pas la citer) d'avoir pris la peine de corriger et commenter ce chapitre.
Je profite également de ce petit créneau pour vous inciter à aller lire la fiction de ma chère bêta LQPC (toujours la même héhé), L'Elfe au sang mêlé. Mêlant action, aventure, et même romance, elle ne décevra pas les fans d'un Harry qui acquiert de nouveaux pouvoirs et découvrent d'autres facettes de la magie.
Le lien se trouve dans mes favoris, n'hésitez pas;)
Chapitre final : Fin d'un cauchemar
Rappel du dernier chapitre :
Ron était assis sur son lit, tourné vers la porte, le visage dans les mains. Il releva la tête lorsqu'il entendit la porte s'ouvrir. Son visage creusé et blafard témoignait de la mauvaise nuit qu'il avait sans doute passé. Une barbe apparaissait sur ses joues émaciées et lui donnait vraiment l'air d'un détenu moldu. Mais ses yeux … Ses yeux bleus n'avaient rien perdu de leur superbe et de leur pouvoir hypnotique. Ils semblaient tellement tristes. Surpris aussi. Curieux mélange que celui de l'espoir et du désespoir. Il ne devait pas s'attendre à la revoir de si tôt, à la revoir tout court peut-être même...
« - Bonjour Ronald. » Commença-t-elle
« - Bonjour Hermione. Comment te sens-tu ? » Demanda-t-il
« - On fait aller. Je suis allée voir mes parents cet après-midi. » Continua la jeune femme
« - Ils allaient bien ? »
« - Pas trop mal si on ne prend pas en compte que leur fille avait disparu depuis dix mois. »
« - Bien sûr. »
« - Pourquoi ne m'as-tu rien dit Ron ? Comment as-tu pu nous entraîner là-dedans ? » Questionna-t-elle soudainement
« - Je … j'ai voulu te protéger. » Expliqua Ron
« - Me protéger ! J'étais en sécurité. Jusqu'à ce que tu lui dises où nous habitions. » Reprocha Hermione
« - Je n'ai rien dit ! » Cria Ron, les larmes aux yeux. « Je n'ai rien dit... Voldemort m'a .. suivi pendant que j'étais sous Imperium. Comme si c'était un invité … un putain d'invité. Je suis désolé. Je sais que c'est pitoyable, que je ne mériterais même pas de t'approcher et que cette excuse est sans doute la plus minable de toutes celles que tu as pu entendre, mais je suis désolé. » Murmura le rouquin
« - Ron, si je suis venue, ce n'est pas pour des explications, c'est pour te dire deux choses. En premier lieu, il a été admis que … tu n'étais pas responsable de ce qui était arrivé … tu vois de quel épisode je parle. » Commença-t-elle
« - Oui. Merci de me croire. Je t'aime Hermione. Je n'ai jamais voulu te faire quoi que ce soit. Je t'aime tellement. » Répéta Ron, en pleurant
« - Je voulais également te présenter … Ma fille. Ambre ... » Continua Hermione.
« - Ta fille ? » Reprit Ron, qui avait compris mais espérait autre chose.
« - Ne rend pas les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà Ronald. Je t'en prie. C'est tout ce dont je suis capable aujourd'hui. » Répondit Hermione, touchée par la peine qui avait marqué le visage du rouquin. Il acquiesça et elle alla ensuite chercher Ambre des bras de Ginny pour revenir devant lui.
Ron se leva, fit deux pas mal assurés vers la jeune femme et observa le bébé qui était dans ses bras. Ou bien était-ce le bébé qui l'observait ?
« - Elle est magnifique. » Souffla-t-il, à mi-voix, ému. « Elle te ressemble. »
« - Ron … » Commença Hermione, voyant qu'il vacillait un peu
« - Mais si. Regarde, c'est ton nez … et ton visage. Et la façon qu'elle a de me regarder … ressemble à celle de Rusard lorsqu'on rentrait avec nos chaussures sales dans le château. » Tenta de plaisanter le rouquin.
« - Ambre réagit en fonction de ce qu'elle sait, et de ce que je ressens. Elle sait que … tu m'as fait du mal. Mais elle sait également que tu m'aimes, et que tu es son père. » Expliqua un peu maladroitement Hermione
« - Comment ? Enfin, je veux dire, comment c'est possible ? » S'intéressa-t-il
« - Légilimencie infantile. »
« - Aussi douée que sa mère. » Fit Ron pour détendre un peu l'atmosphère tendue.
« - Tu sais, même si entre nous, il y a un problème, elle a le droit d'avoir un père. Un père qui l'aime. C'est pour ça que je te la présente. »
« - Et je l'aimerai. Je l'ai tout de suite aimée. »
« - … Tu veux la tenir ? » Proposa Hermione
« - Si elle ne m'envoie pas à l'autre bout du château, je veux bien. » Plaisanta le jeune homme
Ron tendit précautionneusement les bras et posa délicatement ses grandes mains sur la taille du bébé. Ambre fixa son père un long moment mais ne fit aucune démonstration de magie, au grand bonheur du jeune père. Il se contenta de la tenir contre lui quelques minutes avant de la rendre à sa mère.
Ne sachant plus comment prendre congé, elle inventa un prétexte pour s'en aller, en jetant tout de même un regard furtif, presque triste, à l'homme pâle et fatigué avant de tourner le dos et de partir. La confrontation avait été difficile, même si elle ne ressemblait en rien à la fois précédente. Ginny lui accorda une accolade compatissante tandis que Harry avait refermé la porte après être entré. Hermione se mit à pleurer dans les bras de la jeune Weasley ;
« - Ginny, c'est horrible. Je ne sais pas quoi faire ! » Eclata-t-elle
« - Ça s'est mal déroulé ? » Demanda la plus jeune
« - Non … ça c'est bien déroulé… Par Merlin je l'aime … mais je n'arrive même pas à le regarder dans les yeux. »
« - C'est normal. Il te faut du temps pour tout accepter. Comment Ambre a-t-elle réagit ? »
« - Il a pu la prendre dans ses bras. Mais elle semblait prête à hurler au moindre faux-mouvement. » Raconta Hermione
« - Allez viens, je vais te faire voir ta chambre. Enfin, ton appartement. » Dit Ginny pour changer de sujet
« - Quoi ? »
« - Tu ne pensais tout de même pas que Harry allait te laisser ainsi dans un château aussi grand ? Suis moi je te dis. » Ordonna-t-elle
Hermione fit ce que Ginny lui disait. Son appartement était à seulement quelques couloirs de ceux de Ginny et Katy et cela la rassura. La porte d'entrée donnait directement sur le salon, modeste avec une petite cheminée, une table basse et trois fauteuils. Il y avait trois portes. La première, sur la gauche, donnait sur la salle de bain tout équipée ; la seconde sur une petite cuisine avec une table qui pouvait accueillir six personnes. Ma dernière porte était pour la chambre, aussi grande que le salon. Il y avait un grand de bois sombre, avec un couvre-lit bleu roi du plus bel effet. Un berceau ouvragé était également présent, ainsi qu'une coiffeuse et même une table à langer et une armoire. Il faisait déjà nuit, et la lumière de la lune s'infiltrait à travers les rideaux. Pendant la journée, les rayons du soleil caressaient les meubles et réchauffaient agréablement la pièce. Elle s'installa, coucha Ambre et, sans avoir mangé, s'endormit comme une masse sur son lit.
Une semaine plus tard, Hermione était toujours en France, dans ce qu'elle avait appris être Le Château du Hérisson. (1) Elle n'avait pas revu Ron depuis la nuit où il avait tenu sa fille. Il était en compagnie de Harry la plupart du temps, pour régler de nombreux problèmes administratifs et juridiques, relatifs à sa fausse mort, à son appartenance au corps des mangemorts mais aussi à l'Ordre du Phénix. De son côté, elle avait eu le temps de faire la majorité de ce qu'elle voulait. Luna lui était apparue toujours aussi étrange mais beaucoup moins joyeuse que dans ses souvenirs. Son fils, Dorian Londubat, avait déjà un an. Il n'avait sans doute aucun souvenir de son père mais Hermione n'avait pu s'empêcher de fondre en larmes à la pensée de ce jeune bambin si vite orphelin de père.
Adam se montrait très courtois, attentionné et gentil envers elle. Elle avait surpris, deux jours auparavant, une conversation entre Harry et lui. Le premier avertissait le second du grand danger qu'il encourait si jamais il faisait du mal à la jeune femme. Il lui avait également ordonné de prendre son temps, de ne pas la brusquer. Elle avait alors compris quelque chose, au-delà du fait que Harry souhaitait la caser: aussi gentil, aussi mignon et loyal qu'Adam pouvait être, elle ne voulait pas de lui. Il n'était pas roux, n'avait pas les yeux d'un bleu si profond qu'on pouvait se noyer dedans et sa voix n'était pas plus douce et chaleureuse lorsqu'il s'adressait à elle. Il n'était pas Ronald Weasley. Elle voulait son mari, et ce malgré ce qui avait pu se passer, car il l'avait fait contre son gré.
Cependant, elle n'osait pas aller le voir. Il était toujours « contraint à ne pas quitter le château », dans une autre chambre toutefois que celle où elle l'avait trouvé. Ginny était allée lui parler le lendemain de sa fuite de la salle d'interrogatoire. Il semblerait qu'elle ait renoué avec son frère. Hermione, assise dans un fauteuil de daim rouge, fut tirée de ses souvenirs par une nouvelle pensée qui recouvrit toutes les autres. Son journal. Elle se souvenait l'avoir emmené avec elle, mais dans la précipitation, l'agitation de l'attaque et sa liberté soudaine, elle l'avait complètement oublié.
Elle se leva et se dirigea vers sa chambre. Elle avait entreposé dans une grande armoire les affaires qui lui rappelaient cette horrible période de sa vie. En fouillant un peu, elle mit la main sur un maillot qui lui semblait plus lourd que les autres, anormalement lourd en fait. Jetant le contre-sort approprié, elle fit apparaître, écorné, tâché et rétréci, un carnet marron. Son journal. Après s'être assurée que sa fille dormait et que le sort d'alarme était bien en place, elle se mit en pyjama, le cahier sur sa table de chevet, se promettant de continuer d'y écrire, tout du moins pour l'instant, afin de ne pas oublier ce qui semblait être une étape cruciale de sa vie. Elle s'endormit en pensant à ce qu'elle pourrait déjà y raconter.
30 juin : Il m'a fallu deux jours entiers pour avoir le courage d'ouvrir ce journal. Et encore trois jours pour le relire entièrement. Mais je me sens mieux maintenant que je l'ai fait. Comme si … comme si cette partie de ma vie avait été exorcisée. C'est rapide, c'est vrai. Le mois dernier je croupissait dans une chambre moisie avec un bide énorme et je voulait mourir. Aujourd'hui je suis libre, entourée de gens qui m'aiment, et avec ma fille. En sécurité et en paix.
En parlant des personnes de mon entourage, Adam s'est montré plus entreprenant que d'habitude hier. Cela n'a pas manqué de provoquer une vive réaction de la part de ma douce et tendre fille. Ce petit bout de deux kilos et demi a hurlé tellement fort que j'ai cru qu'on l'avait brûlée au fer rouge. Mais en réalité c'était parce qu'Adam me tenait par la main. Ou en tout cas, avait l'intention de me tenir par la main car il a eu à peine le temps de la frôler. Je crois qu'il a eu très peur.
Tout cela me refait penser à Ron. Je ne sais pas quoi faire. C'est tellement dur … Je l'aime, c'est indéniable. Et il m'aime aussi. Mais à chaque fois que je suis trop proche de lui, je ne peux pas empêcher les images de novembre de venir envahir ma tête ;
Ginny m'a conseillé un psychologue et Harry une Pensine. Je n'ai les moyens ni pour l'un ni pour l'autre, ce qui règle la question. Je suis toujours au château du Hérisson. Ça ressemble tellement à Poudlard.
Et puis, il y a du bonheur ici. Harry se marrie le sept. Sept juillet, c'est vraiment un mariage sorcier. Je crois que ce sera Ginny qui prononcera le discours d'entrée. D'après ce que j'ai compris, le témoin de Harry sera Ange. J'ai toujours cru que ce serait Ron, c'est tellement étrange …
Ginny m'a demandé si je comptais divorcer. Mais aux yeux de la loi je suis veuve. Beaucoup de gens divorcent d'un mort ? Enfin, je suppose qu'il faudrait attendre que les démarches que Ron et Harry ont entreprit soient terminées. Tout ça pour dire que je ne veux pas divorcer. Je veux simplement retrouver mon mari … et la confiance que j'avais en lui.
J'aimerais que tout cela ne soit jamais arrivé. J'aurais voulu que Voldemort soit tué dès le premier combat de Harry en septième année et qu'aujourd'hui nous ayons tous une vie heureuse et paisible. Mais ne rêvons pas, la magie ne fait pas tout.
Hermione referma son carnet et le reposa sur sa table de chevet. Elle se mit en tenue, cala sa tête dans son oreiller et se recouvrit des draps de soie. Elle jeta un dernier regard à son petit bébé dans le berceau à côté d'elle, bébé qui ne dormait pas encore. Elle lui sourit, le sourire d'une mère, et crut voir sa fille lui rendre son sourire. Apaisée, elle ne mit que quelques secondes à s'endormir, d'un sommeil doux et agréable, peuplé de rêves plaisants comme elle n'en avait pas fait depuis longtemps.
Quand le douzième coup de minuit sonna, la fenêtre de la chambre s'ouvrit sous la pression du vent. Tout était calme dans la chambre, pas un bruit ne vint troubler la quiétude des deux dormeuses. Une rafale vint jusqu'au lit et fit s'ouvrir le journal. Les pages défilèrent jusqu'aux derniers mots, jusqu'au vœu de la jeune femme. Le journal se referma brusquement et illumina quelques secondes la pièce avant qu'elle ne soit plongée dans le noir et le silence les plus complets. Hermione se retourna dans son sommeil sans avoir la moindre idée de ce qui venait de se passer, ni de l'incidence que cela aurait sur sa vie.
Hermione se réveilla le lendemain, un peu confuse. En se retournant, elle buta contre une masse. Chaude et vivante. Immédiatement, elle se redressa et sauta hors du lit en poussant un grand cri. Regardant rapidement autour d'elle, elle remarqua qu'elle n'était plus dans sa chambre au château. Mais elle ne s'attarda pas sur la décoration. La masse chaude venait de bouger. Ce qui allait se révéler être un homme s'assit dans le lit en regarda Hermione avec des yeux encore bouffis de sommeil. La jeune femme n'en crut pas ses yeux.
« - Ron ! Qu'est-ce que tu fais ici ! » Cria-t-elle
« - Euh … je dormais jusqu'à ce que tu hurles à en faire peur aux gosses des voisins. » Répondit-il, encore endormi
« - Mais pourquoi dormais tu ICI ? Dan MON lit ! » Continua Hermione, choquée
« - Et bien, jusqu'à présent, ça a toujours été notre lit. Par conséquent, je dors également dedans. » Railla le rouquin, un sourire doux au coin des lèvres
« - Notre lit ? Mais non ! » S'offusqua la jeune femme, regardant tout autour d'elle, effrayée
« - Chérie, tu vas bien ? » Demanda Ron, légèrement inquiet. Il s'avança vers Hermione, mais elle fit un pas en arrière.
« - Je vais très bien ! Ne me touche pas ! Et je ne suis pas ta chérie ! Comment oses-tu ? » S'énerva-t-elle
« - Je ne comprend pas bien. Qu'est-ce que je suis supposé avoir encore fait ? » Maugréa Ron, en faisant une petite moue que Hermione trouva adorable, mais elle se reprit
« - Tu oses le demander ? Ron, tu n'avais pas le droit ! Si Harry arrive, il va te tuer ! » S'exclama-t-elle en espérant que ce serait suffisant pour qu'il s'en aille
« - Harry ? Mais que vient-il faire là-dedans ? Il est en voyage de noces pour trois mois dans les archipels. » Répondit-il
« - Pardon ? » Demanda-t-elle, soudainement perdue
« - Tu as l'air complètement paumée toi. » Confia Ron, en la voyant la bouche entrouverte et les sourcils froncés.
« - Mais … mais … Ginny … le château … les mangemorts … les Griffons ! » Balbutia Hermione, prête à pleurer de confusion
« - Je ne comprend pas un traître mot de ce que tu me racontes. Mais je pense savoir pourquoi tu les racontes. Je t'avais dit de ne pas accepter ce thé. J'ai bien vu Fred y verser quelque chose hier soir. Tu as sûrement fait un cauchemar. » La rassura Ron de sa voix la plus douce possible
« - … Tu crois ? C'était si … réel. » Déclama Hermione, confuse. Elle s'assit sur le lit et Ron vint l'entourer de ses bras. La jeune femme se tendit un peu, puis accepta l'étreinte.
« - Il avait l'air horrible ce cauchemar. » Murmura-t-il à son oreille
« - Oui, extrêmement. J'ai encore du mal à démêler ce qui est réel de ce qui ne l'est pas. » Avoua Hermione, tremblante.
« - Et bien … Tu es Hermione Weasley. Nous sommes mariés depuis maintenant trois ans. Notre merveilleuse petite fille s'appelle … » Commença à raconter le jeune homme
« - … Ambre » Coupa-t-elle
« - Exactement. Elle a un an et demi. Nous vivons en campagne, dans une jolie maison avec un grand terrain. Tu tiens une boutique de livres et de potions, je gère un magasin de jouets pour enfants et je suis également joueur de Quiddich à mes heures perdues. » Relata-t-il
« - Et … la guerre ? » Demanda-t-elle
« - Elle est finie depuis longtemps. Il n'y a pas eu beaucoup de pertes … Je vais d'ailleurs arranger ça ... je suis maudit d'avoir un frère comme ça ; mais je suis sûr qu'il y a quelque chose à faire. Quand je pense qu'il a osé faire ça alors que tu es enceinte ! » Grogna Ron en haussant la voix à la fin de sa phrase
« - Enceinte ? » S'étonna Hermione
« - Bon, d'accord, juste depuis deux jours. Tu as raison, il vaut mieux assurer tout ça. » Sourit Ron, en s'allongeant sur Hermione et en lui soufflant dans le cou.
Le sourire malicieux de Ron fit rire Hermione. Un premier baiser la fit taire et un second la laissa impatiente. Peu à peu, les traces de son cauchemar s'effacèrent de son esprit, remplacées par les pensées et le désir que Ron faisait naître en elle.
Toutefois, en regardant bien, au fond du grenier, sous des couches et des couches de poussière et d'objets inutiles, on aurait pu trouver un cahier, d'aspect peu engageant. Un cahier marron, tâché, écorné et rapiécé. Et si une âme curieuse l'avait ouvert à ce moment précis, elle aurait vu des lignes entières d'encre rouge s'effacer peu à peu, comme par magie, pour laisser le papier vierge.
THE END !
Alors, verdict final ?
Je remercie tous mes lecteurs d'avoir suivi cette histoire,
Et je tiens à leur dire que je suis vraiment heureuse d'avoir pu compter sur eux pour me soutenir.
Alors je suis là à quémander une dernière review …
A vot' bon cœur m'sieurs dames ; lol
Si jamais vous désirez un épilogue, prévenez-moi et je verrai ce que je peux faire. Ce n'est pas forcément évident mais je prendrai en compte le nombre de demandes et ce qu'elles contiennent, et surtout ma disponibilité, ne m'en veuillez pas trop !).
Pour vous servir,
Pirate OfHogwart
