Bon, voici la suite de mon magnifique prélude ; D ... appréciez !

RETOUR VERS POUDLARD :

« Alors il leva sa baguette magique vers celui qu'il haïssait et s'écria : ENDOLORIS !

James Potter se réveilla en sursaut. »

Où était-il ? Le jour qui commençait à filtrer à travers les rideaux de sa chambre redessina peu à peu les contours de sa… ouf ! de sa chambre.

Il se mit alors à penser à son rêve. Que voulait-il dire ? Certainement qu'il voulait devenir attrapeur professionnel, mais en aucun cas avoir des groupies collées à ses basques…

Quelle était la suite de son rêve déjà ? Il n'arrivait pas à se souvenir et se mit donc à penser à autre chose.

Il savait qu'il avait quelque chose de très important à faire aujourd'hui mais quoi ?

Oh merde ! La rentrée ! Quelle heure était-il ? Il allait encore être en retard. Cela faisait déjà cinq ans qu'il manquait de rater le Poudlard Express.

Il posa un pied par terre et trouva le sol de sa chambre étrangement mou et irrégulier. Il tâtonna du pied quelques instants avant de se souvenir que Sirius Black, son meilleur ami, dormait sur un matelas à côté de son lit, comme tous les étés depuis maintenant deux ans.

Alors il l'enjamba et commença à le secouer fortement en hurlant son nom pour le réveiller :

SIRIUS ! SIRIUS ! Sirius, nom de Dieu lève-toi sac-à-puces il est déjà 10heures !

Mais celui-ci continuait à dormir profondément.

PATMOL REVEILLE-TOI BORDEL ! Si tu ne te lèves pas maintenant on va vraiment louper le train cette fois-ci… ENERVATUM !

James avait brandi sa baguette et jeter un sortilège à son ami dans l'espoir de le réveiller enfin. Il faut croire que ce fut efficace car Sirius ouvrit les yeux instantanément.

tout va bien les garçons ? J'ai entendu du bruit alors je suis montée voir ce qui se pass… QUOI ? VOUS ETES ENCORE AU LIT ? MAIS VOUS VOULEZ DEFINITIVEMENT RATER VOTRE TRAIN OU QUOI ?

mais… tenta James

DEPECHEZ-VOUS-DE-VOUS-PREPARER-OU-CA-VA-BARDER !

Et la porte se referma sur la colère de madame Potter.

pourquoi tu ne m'as pas réveillé avant Cornedrue ?

pour la bonne et simple raison que je viens juste de me réveiller moi-même, mon cher Patmol.

Mais pourquoi tu ne t'es pas réveillé avant ? demanda-t-il incrédule.

James soupira d'exaspération et se dirigea (très) rapidement vers la salle de bain, sachant parfaitement que si jamais Sirius y arrivait avant lui, il lui faudrait attendre au moins une demi-heure pour pouvoir en disposer. Une classe comme la mienne ça s'entretient, disait-il souvent pour se défendre…

À 11 heures moins 5, les deux amis franchirent la barrière du quai 9 ¾. Une fois encore, ils avaient failli rater le train qui, chaque année, conduisait tous les élèves à la célèbre école de sorcellerie. Celui-ci commença à siffler le départ et les deux adolescents se hâtèrent de monter à bord. James était dans un tel état d'excitation et de nervosité, qu'il avait déjà manqué de tuer trois élèves en faisant léviter sa valise le long du couloir. Il regardait sans cesse dans toutes les directions, comme pour chercher quelqu'un. Après avoir été à moitié assommé par la « valise-tueuse » de son ami, Sirius le railla :

Cornedrue, si jamais c'est Lunard et Queudver que tu cherches avec tant d'ardeur, ce dont je me permets de douter fortement, ce n'est plus la peine d'essayer de me tuer, je viens de les trouver !

Mais il ne prit pas la peine de relever le sarcasme et ne parut même pas l'avoir entendu. La porte du compartiment s'ouvrit et ils s'y engouffrèrent avec fracas.

Rémus Lupin et Peter Pettigrow, leurs deux meilleurs amis, se levèrent pour les aider à mettre leurs valises dans les soutes à bagages. Tous quatre formaient le groupe des maraudeurs, très célèbres pour leur goût très prononcé en matière de farces, leur manque de respect pour tout ce qui concerne le règlement, mais aussi leurs capacités magiques exceptionnelles. Leur bande était sans nul doute la plus crainte, respectée et admirée de toute l'école, et ce depuis la fin de leur première année.

James ? à quoi penses-tu ? demanda Rémus

Voyons Lunard ! est-ce réellement la peine de poser la question ? à quoi voudrais-tu donc qu'il pense ? lui répondit Sirius, ironique

Il pense à quoi ?

Enfin Peter, es-tu donc si bête ? tu ne le fréquentes pas assez pour savoir que la seule chose qui peut mettre Cornedrue dans un état de léthargie pareil, c'est Evans ? dit-il en reniflant d'un air méprisant

Evans ? où ça ?

En entendant le nom de la jeune fille, James sembla être immédiatement redescendu sur terre. Mais voyant que ses amis se moquaient de lui, il décida de renoncer à se replonger des ses rêveries pour participer à l'élaboration d'un nouveau plan destiné à ridiculiser les Serpentars.

Vous êtes absolument sûres de ne pas l'avoir vu ?

Mais oui ! je t'assure que je ne l'ai vu ni sur le quai ni dans le train, alors arrête de paniquer comme ça Lily…

Tu es certaine Mèl ?

Oh Mèl laisse tomber. De toutes façons elle va encore passer l'année à regarder dans tous les sens pour être sûre de ne pas croiser le chemin de Potter !

Aarrgg ! ne prononce pas son nom Zof ! ça va l'attirer !

Arrête de nous jouer ta parano Lil', ça devient lourd, presque que plus que lui – si je t'assure ! ajouta-t-elle en la voyant ouvrir la bouche pour protester - on ne l'a pas vu sur le quai, ce qui signifie qu'il était en retard et qu'il a dû monter dans un des derniers compartiments. Et puis tu auras bien assez le temps de stresser cette année à cause des ASPICS !

Oui ! vous avez raison ! et puis si on ne l'a pas vu ça veut peut-être dire qu'il à raté le train ! s'exclama-t-elle d'un ton joyeux. Ou mieux encore : il est peut-être mort !

Lily Evans tentait désespérément de se cacher sous son siège, en entendant une bande de garçons particulièrement bruyants passer dans le couloir. Pour peu que ce soit les maraudeurs, elle ne voulait pas être repérée par Potter. Ses deux meilleures amies, Méline Shift et Zoffanie Lorans, avaient bien tenté, en quatrième année, de la raisonner mais rien ne pouvait effacer la haine qu'elle ressentait pour ce crétin prétentieux et arrogant comme pas deux ! Si en fait il y en avait bien un deuxième identique : Black. Quel abruti celui-là aussi ! Les deux réunis étaient presque aussi désagréables que des Serpentards… Potter la harcelait depuis leur troisième année d'études, prétendant être amoureux d'elle. Ce qui ne l'avait pas empêché de sortir avec d'autres filles ; mais elle devait admettre pour sa défense qu'une fois qu'elle lui avait dit sa façon de penser, il avait cesser de sortir avec d'autres élèves de l'école, pour consacrer entièrement son temps libre à tenter, en vain, de la séduire, au grand damne de Black… et d'elle-même ! Elle avait encore une fois perdu une occasion de se taire.

Cependant, elle trouvait que depuis l'année dernière, il devenait beaucoup plus supportable, ce qui le rendait encore plus exaspérant ! Elle était bien consciente qu'il faisait tout ce qu'il pouvait pour s'attirer un regard bienveillant de sa part, mais c'était plus fort qu'elle : sa simple présence suffisait à la mettre hors d'elle. Si seulement elle pouvait avoir un petit copain pour lui éviter de penser à lui sans cesse, mais non ! Parce que s'il était de notoriété publique qu'elle haïssait James, tout le monde savait également que ce dernier était fou amoureux d'elle ; par conséquent, aucun garçon ne voulait se risquer à effectuer une tentative d'approche « rapprochée », sous peine de subir les foudres de Potter…

Lily grogna un « espèce de crétin fini » à peine audible puis se remit à écouter ses amies qui parlaient avidement des sélections pour les nouveaux joueurs de quidditch, et commença à s'habiller.

Les maraudeurs discutaient avec animation de leur plan quand la porte du compartiment s'ouvrit pour laisser place à la bande de Serpentards. Elle était composée, pour leur plus grand malheur, de Lucius Malefoy, Régulus Black (le frère de Sirius et suiveur de la bande), d'autres abrutis au « sang-pur » et… Severus Rogue. Le plus étonnant était que Sirius n'était pas celui qui le haïssait le plus. Pourtant il était son cousin et donc par conséquent, il aurait dû lui vouer une haine sans fin, comme à tout ce qui se rapporte à sa famille. Mais c'était James qui le supportait le moins ; ces deux-là s'étaient haït à la seconde même où leur regard s'étaient croisé.

oh regardez ! s'écria Sirius, des parasites !

la ferme Black ! tu n'es qu'une larve visqueuse !

oh mais toi aussi tu m'as manqué pendant les vacances Malefoy, ces deux longs mois sans toi ont été d'un ennui mortel : comprend moi, je n'avais personne à martyriser… cependant, je trouve que tu t'es largement ramolli. « larve visqueuse », c'est pas terrible comme entrée en matière !

je n'ai pas le temps de bavarder avec un traître-à-son-sang comme toi et tu m'en vois plus que satisfait. Je suis juste venu te prévenir que tu n'as pas intérêt à nous chercher des noises cette année Black… ça vaut pour vous aussi Potter et Lupin. Je pense que ce n'est pas la peine de te le dire « Petitgros » étant donné que tu ne serais pas capable de lancer un sort correctement même si ta vie en dépendait…

Malefoy si nous devions venir te chercher quelque chose, ce serait plutôt des poux, répliqua calmement Rémus.

Gaffe à toi Lupin, il pourrait bien t'arriver des bricoles si tu continues…

Et ce dernier avertissement, le groupe de « persifleurs », comme les appelait James, s'en retourna dans son compartiment.

ils ont vraiment rien dans le crâne ces Serpentards ! Comme s'ils allaient nous faire peur avec leurs stupides menaces ! rigola Sirius

mouais, bon, si on en revenait à notre stratégie ? suggéra Rémus que ces joutes orales avaient bien du mal à faire rire en ce moment

oui, c'est vrai… donc qu'est-ce qu'on disait déjà ? ah oui ! donc, ce soir on va voir les elfes de maison en cuisines, et on leur demande de mettre du vomitarius dans le petit-déjeuner des Serpentards. Ensuite Peeves devra leur bloquer le passage du couloir nord-est et avec le détour, ils tomberont sur…

Mais James n'eut pas le temps de finir sa phrase car le train commençait déjà à ralentir et aucun d'eux n'avait enfilé sa robe de sorcier, uniforme de rigueur à l'école. Ils se dépêchèrent donc de s'habiller et lorsque le Poudlard Express s'arrêta et les quatre amis s'écrièrent d'une même voix : locomotor barda

Bientôt, tous les élèves furent assis dans les calèches tirées par des sortes de chevaux, mais qui n'étaient visibles uniquement pour ceux avaient vu mourir quelqu'un. Les premières années se dirigèrent alors vers les barques pour la traditionnelle traversée du lac. Avec un peu de chance, personne ne tomberait dedans cette année…

Mais il faut croire que la chance n'était pas au rendez-vous, car lorsque les anciens élèves furent attablés, le groupe de premières années pénétra dans la grande salle, on put remarquer qu'une bonne partie d'entre eux étaient trempés de la tête aux pieds. En passant devant leur table, le professeur McGonagall regarda les maraudeurs avec insistance, d'un œil plus que soupçonneux. Elle ne dit rien, mais il était parfaitement clair qu'elle n'en pensait pas moins… en effet, depuis quelques années, l'une des barques se retournait toute seule durant la traversée de début d'année. Cela n'avait bien entendu jamais été prouvé, mais chacun des professeurs savait pertinemment que les maraudeurs n'y étaient pas pour rien. Mais comme à leur habitude, ceux-ci prenaient un air faussement innocent et outré à chaque fois que quelqu'un leur en parlait.

Le Choixpeau magique fut apporté sur le tabouret certainement aussi vieux que lui, ce qui n'était peu dire. Il alors entonna sa chanson. Cette année, il avait choisit d'inciter les élèves à combattre la peur qui régnait au-dehors (provoquée par un mage noir qui montait en puissance) par le rire. Sur ces mots, les quatre amis, se regardèrent d'un air complice qui n'échappa à pas personne, et surtout pas à Lily Evans, qui n'en avait rien perdu. A la fin de la chanson, toute la salle applaudit et la cérémonie de la répartition commença enfin.

Les conversations allaient bon train, mais lorsque Dumbledor se leva, tout le monde se tut.

mes chers élèves, tout d'abord, je vous souhaite la bienvenue pour cette nouvelle année à Poudlard ! Ensuite, je me permettrais d'apprendre aux nouveaux élèves que la forêt interdite est, comme son nom l'indique, interdite d'accès. Il ne serait d'ailleurs pas malvenu que certains de nos plus anciens élèves s'en souviennent également. M. Rusard me signale de vous rappeler que la liste des objets interdits sera dorénavant non seulement exposée dans son bureau, mais également sur les tableaux d'affichage des salles communes. Sur ces précieuses informations, je vais vous laissez savourer les délicieux mets que nos cuisiniers se sont chargé de préparer ! Bon appétit à tous ! s'exclama le directeur.

Lorsqu'il avait parlé de la forêt interdite, les maraudeurs ne furent pas surpris de voir la plupart des regards se tourner vers eux.

Le repas se déroula sans encombre, du moins pour la majorité des élèves, puisque les assiettes de certains Serpentards se mirent à léviter, essayant de les décapiter.

Après ce délicieux repas, tous les élèves se levèrent et les préfets de chaque maison appelèrent les premières années à les suivre jusqu'aux salles communes. Les Poufsouffles se dirigèrent vers la tour est, les Serdaigles vers la tour ouest, les Serpentards vers la tour sud, et enfin les Griffondors vers la tour nord. Lorsque Lily passa à proximité de Rémus, elle lui dit :

- Rémus, je veux que tu m'écoutes attentivement : j'ai surpris votre petit regard quand le choixpeau a parler de s'amuser. Et je tiens à te prévenir – parce que tu as beau être un maraudeur, tu restes le plus supportable des quatre – que j'ai toléré ces stupidités les années passées, bien que tu étais préfet, mais cette année, ça ne passera pas pour la bonne raison que tu es préfet EN CHEF !

Et elle tourna les talons pour retourner appeler les plus jeunes élèves, ceux dont Rémus essayait d'attirer l'attention à coup de : « eh les demies-portions ! C'est par là que ça se passe ! Vous avez comprit bande de nains ? Youhou ! »

Lorsque James et Sirius revinrent des cuisines, Rémus et Petre dormaient déjà depuis deux bonnes heures. Ils étaient tellement fatigués, qu'ils ne prirent pas la peine de se mettre en pyjama et James s'écroula sur son lit, pour sombrer dans un sommeil profond aussitôt.

Dieu que c'était bon d'être de retour, se dit Sirius dans une dernière pensée…

N.A. : vila ça y est ! j'ai fini le premier chapitre.

Je voulai dire merci pour les reviews, ça m'a fait très plaisir et j'espère que vous avez autant aimé la suite ! alors laissez vous com, REVIEWEZ !

Kritari : j'ai suivi ton conseil voila c pa con kan mm cke tu di ! lool !