Blabla de l'auteur :
Alors voilà, ça fois des mois que ce chapitre est en attente, et le voici enfin posté. J'ai condensé toutes les idées qui me restaient pour en faire cet ultime chapitre et j'espère qu'il va vous plaire.
Au fait comme n'accepte pas les différentes polices, le passage où James, Lily, Sirius, Rémus et Peter discute sur un morceau de parchemin, n'est plus aussi compréhensible au niveau des écritures. (Lily est en italique, James en grs, Sirius en gras et italique, Rémus en normal et Petre en souligné). si jamais vous voulez lire l'originale, envoyez-moi un mail et je vous l'enverrai.
Bon, c'est pour une fois un blabla très court, mais je pense que cela suffira.
Merci à tous pour vos reviews tout au long des chapitres, ça m'a fait vraiment plaisir.
Bonne lecture !
UN AVENIR BIEN SOMBRE :
- alors, Potter ? Avez-vous réfléchis plus sérieusement à votre avenir ? demanda le professeur McGonagall.
- Heu… et bien tout dépend de ce que vous entendez par plus sérieusement… hésita-t-il.
- vous vous souvenez de ce que vous m'avez répondu l'année dernière ?
- heu… ha ! je vois ce que vous voulez dire par plus sérieusement, se souvint James.
- Alors ? vous avez d'autres ambitions que d'écrire un livre recensant toutes les farces et idioties inimaginables ?
- Heu… le titre c'était « farces et facéties », pas « idioties », Professeur…
- Potter, soupira la jeune enseignante, pourriez-vous être sérieux l'espace d'un misérable quart d'heure ? je dois voir tous les Gryffondors de septième année aujourd'hui !
- Et bien… je pensais que je pourrais peut-être devenir Auror.
- Alors pourquoi avoir pris la Divination ? s'exaspéra McGonagall.
- Heu…
- Très bien, disparaissez.
James sortit du bureau du professeur, soulagé. Bon, elle n'avait pas eu l'occasion de dire si elle trouvait ce choix judicieux ou non, mais suite à la perspective d'avenir qu'il avait avancé l'année précédente, c'était elle-même qui lui avait suggéré ce choix de carrière.
« Alice Dubois ! »
Une jeune fille s'avança vers la porte et pénétra à son tour dans l'antre du professeur de métamorphose.
Une dizaine d'élèves fut appelée de la même manière, à sa suite.
- ils font ça en dépit du bon sens cette année, fit remarquer Rémus, qui attendait dans le couloir avec ses amis.
- Pourquoi dis-tu ça ? s'étonna Peter.
- Enfin ! tu vois bien que la liste ne suit aucun ordre ! James est le dernier de nous quatre dans la liste alphabétique, et il est passé dans les premiers.
- Peut-être qu'ils font passer les cas les plus désespérés avant ?
- Impossible. Sirius n'a pas encore été appelé.
- Eh !
- Sirius, ne joue pas les faux modestes, lui dit James.
« Rémus Lupin ! »
Le jeune homme soupira et se dirigea vers le bureau.
- bonjour Lupin. Asseyez-vous.
- Bonjour Professeur.
- Avez-vous une idée de ce que vous voulez faire plus tard ? interrogea McGonagall.
- J'envisageais, enfin peut-être, de devenir professeur.
- Vraiment ? c'est une très bonne idée ! et quelle matière voudriez-vous enseigner ?
- Et bien… l'idéal serait évidement défense contre les forces du mal, mais Sortilèges me plairait aussi beaucoup.
- Je pense que l'un comme l'autre pourrait vous correspondre, mais le problème est que vous êtes encore un peu jeune pour devenir professeur. Vous manquerez d'expérience. Pensez-vous à quelque chose d'autre en attendant ?
- Heu… j'avoue que je n'avais pas vu ça sous cet angle… chercheur en lycanthropie peut-être ? blagua-t-il.
McGonagall lui sourit.
- si vous voulez bien, j'aimerais en reparler avec vous plus tard. Votre cas nous prendra certainement plus de temps que les autres, j'en ai bien peur.
- D'accord. Au revoir, Professeur.
A peine il eut refermé la porte derrière lui qu'il entendit :
« Sirius Black ! »
- alors le dragon en herbe a été gentil ? questionna Sirius en passant à côté de son ami.
- Pourquoi en herbe ? se moqua Rémus. Aujourd'hui, elle a troqué ses écailles contre de la laine… profite-en !
« Sirius Black ! »
- oui, oui, j'arrive, grogna-t-il. Elle a dit quoi pour toi ? ils t'accepteront à Poudlard, tu penses ?
- elle a dit que je serais encore trop jeune, et elle veut que je revienne la voir un peu plus tard…
« SIRIUS BLACK ! »
- bon, j'y vais avant qu'elle ne rechausse ses écailles !
Enfin, il entra.
- même pour ça, vous êtes en retard ! mais que va-t-on faire de vous ? s'écria McGonagall.
- Et bien je me disais que je pourrais faire…
- Laissez-moi deviner… vous voulez faire Auror ?
- Heu… comment vous savez ?
- Quand vous m'aviez annoncé vouloir écrire un manuel, Potter m'avait dit la même chose. Et étrangement, le livre en question avait le même titre. Aujourd'hui, Potter m'a informé qu'il comptait devenir Auror. J'en déduis que vous avez encore une fois eut la même idée…
- Vous auriez dû faire Divination, plutôt que Métamorphose.
- Ne vous moquez pas ou je vous flanque une retenue !
- Bien, Professeur. Mais… vous pensez que cette idée qu'on a eu… c'est une bonne idée ? demanda Sirius avec espoir.
McGonagall lui lança un regard impénétrable et froid, derrière sa monture en écaille, puis sourit, amusée :
- Evidement que oui… !
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Pendant le cours de Sortilèges, le professeur Flitwick avait autorisé ses élèves à s'asseoir aux places de leur choix. Il avait finalement regretté, en réalisant combien ils devenaient inattentifs et s'était empressé de séparer les principaux perturbateurs.
James se retrouvait donc assis à côté d'un Pouffsouffle dont il ne s'était jamais aperçut de l'existence. Il déchira un bout de parchemin et griffonna quelques mots dessus, avant de l'ensorceler. Il le lança vers Lily Evans, qui se trouvait à l'autre bout de la classe.
Sirius, qui avait vu que son ami écrivait un mot, s'attendait à ce qu'il lui soit destiné. Quand il croisa le regard de James, il plissa les yeux d'un air qu'il voulait meurtrier.
Le parchemin ensorcelé atterrit en douceur sur la table à laquelle était assise Lily. Elle l'ouvrit et la curiosité de son petit ami la fit sourire. Elle trempa sa plume dans l'encre et répondit.
Qu'as-tu dis à McGonagall ? Que je veux devenir Auror.
James ouvrit des yeux ronds et s'empressa de lui répondre.
Tu es complètement folle ! C'est beaucoup trop dangereux ! Je t'interdis formellement de faire Auror !
C'est pourtant ce que Sirius et toi voulez faire ! Et tu ne pourras pas m'en empêcher…
Si je peux me permettre de donner mon avis, Evans a raison : elle fait ce qu'elle veut. Maintenant, si tu pouvais vouloir autre chose, ça nous arrangerait. Merci d'avance.
Sirius ! C'est une conversation privée !
Plus maintenant
Mais pourquoi vous ne voulez pas que je devienne Auror ? C'est ridicule !
Parce que nous avons pour ambition de devenir les plus grands Aurors de tous les temps. Et que si tu es là, ça ne sera pas possible.
Je le prends comme un compliment
Tu ne devrais pas ; ce n'en est pas un. Ça veut juste dire que si tu es là, James passera ses journées collé à toi et que je ne verrai jamais mon meilleur ami ! Ensuite, je serai obligé de lui faire la gueule et lui, par fierté, refuseras de me faire des excuses. Et nous verrons nos rêves de gloire réduits à néant, avec notre amitié en prime ! Alors, James s'en voudra toute sa vie et ne pourra jamais se pardonner de m'avoir perdu. Et moi je m'en voudrai de ne pas avoir été plus indulgent et je ne pourrai pas me pardonner d'avoir perdu son amitié. On finira nos jours à se morfondre. C'est ça que tu veux ? Ruiner nos vies à jamais ?
Je peux en placer une ?
Sirius, tu es sûr que tu n'exagères pas un chouilla ?
J'aime beaucoup ton écriture Rémus ! C'est plus soigné que celle de Black…
Merci Lily (encore heureux que ce soit plus soigné que Sirius ! le seul qui fasse pire c'est Peter)
Comment ça ? Je suis désolé, je suis très soigné !
Oui mais c'est moche ! Et Mumus, je te signale que j'écris très bien ! Toi en revanche, tu écris comme une fille. Moi, rien qu'à l'écriture, on voit que je suis un mec, un vrai !
Ouais, là y'a pas de doute…
Quelqu'un d'autre veut dire quelque chose ? Non ? Tant mieux parce que J'étais EN TRAIN DE PARLER À MA COPINE !
James, mon pote, faut que tu changes ta plume, elle est morte : ça fait des tâches quand tu écris…
J'abandonne... Lily dis quelque chose je t'en supplie !
Tu es trop mignon…
Bon, moi je retourne au cours, ce n'est pas que je m'ennuie, non, mais je suis sûr de bien écrire, alors cette passionnante conversation ne me concerne en rien.
Ouais, retourne écouter le cours… en bon petit préfet !
Comment suis-je censée le prendre ?
Oups ! Navré Evans.
Si monsieur Sirius Black voulait bien avoir l'amabilité de nous laisser discuter tranquillement…
Tu vois ? Elle commence déjà à nous séparer !
Sirius, maintenant ça suffit ! Je te préviens je ne te laisse pas dormir dans le dortoir ce soir !
Ouuuuhh je tremble de peur ! C'est bon j'ai compris… je vais aller pervertir Mumus à l'inattention…
Enfin seuls…
Oui. James, pour reprendre là où nous en étions, depuis que je sais que cette profession existe, j'ai pour ambition de devenir Auror. Ce n'est pas toi qui me feras changé d'avis.
Soit. Je sais que tu es très têtue. Mais tu as bien pris en compte tous les risques ? Je ne veux pas avoir constamment peur qu'un de ces bouffons de mangemorts te tombe dessus !
Ce que tu ne comprends pas, c'est que les mangemorts s'attaquent essentiellement à des gens comme moi. Je veux les envoyer à Azkaban avant qu'ils ne m'aient.
Avec les yeux que tu as, qui pourrait vouloir te faire du mal ?
C'est gentil, mais je doute que ce soit mes yeux qui arrivent à stopper quoi que se soit… excepté tes conneries… on en reparle ce soir, tu veux bien ?
Parce que tu veux vraiment parler ce soir ?
Pourquoi ? Tu pensais à quoi ?
Bin je connais deux ou trois passages tranquilles... Au pire je peux toujours virer les autres du dortoir...
Dans tes rêves !
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« Messieurs Sirius Black et James Potter sont priés de se rendre instamment dans le bureau du professeur McGonagall ! »
- qu'est-ce que vous avez rien fait ? Soupira Larian.
- mais rien ! répondirent-ils d'une même voix.
- Oh mais si ! se souvint James. Ce serait pas à cause des plants de granulus qu'on a piétiné ?
- Non, ça c'était la colle d'avant-hier…
- Non, franchement, je ne vois pas…
- Oh ! Hedun ! on a oublié de le faire sortir du placard dans lequel on l'a enfermé la semaine dernière !
- Tout va bien alors… s'ils nous appellent pour ça, c'est qu'il l'ont retrouvé !
Rémus secoua la tête, visiblement désespéré.
- vous n'avez vraiment que ça à faire ? vous n'en avez pas marre de passer vos soirées en heures de colle ?
- et bien figure-toi, mon cher Rémus, que nous avons pour but d'être à la fin de cette année, les élèves ayant donné le plus de fil à retordre aux professeurs de cette école.
- Ah bon ? s'étonna Lily. Vous ne vouliez pas devenir les plus grands Aurors de tous les temps ?
- Oui, ça aussi.
« Messieurs Sirius Black et James Potter sont priés de se dépêcher ! »
- on ferait peut-être mieux d'y aller, remarqua Sirius.
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- asseyez-vous, leur ordonna sèchement le Professeur McGonagall.
Sirius et James s'assirent en silence, puis s'aperçurent avec surprise que le professeur Slughorn était également présent.
- messieurs, je vous annonce qu'un certain nombre d'ingrédients de potion ont été dérobés dans le bureau du professeur Slughorn. Seriez-vous au courant ?
Ah non, ça n'était pour Dehun, pensa James.
- non, professeur, désolé, répondit Sirius.
- Etes-vous certain de ce que vous avancer, Black ? parce qu'il se trouve que les ingrédients volés correspondent tout à fait aux genres d'ingrédients que vous auriez pu voler pour préparer une de vos délicieuses mixtures. Vous savez, celles que vous déversez régulièrement dans les couloirs de l'école ?
- Nous sommes désolés de ne pas pouvoir vous renseigner, professeur, déclara James en se retenant à grande peine d'éclater de rire.
- Ecoutez jeunes hommes, vous êtes des élèves excessivement doués, que j'apprécie beaucoup, mais je commence à en avoir assez de vous donner des heures de colle. Que faut-il vous faire pour que vous cessiez vos enfantillages ?
- Peut-être que si vous essayez les colles dans la forêt interdite… tenta Sirius.
- Me prenez-vous donc pour une idiote ? vous pensez vraiment que je ne suis pas au courant que vous pénétrez régulièrement dans la forêt interdite ? vous êtes désespérants… aussi, comme vous ne respectez pas l'autorité des professeurs, et que les punitions n'ont aucun effet sur vous, j'ai décidé de vous donner à présent des devoirs supplémentaires.
La jeune professeur fut ravie de voir les visages des deux garçons se décomposer à l'annonce de la nouvelle.
- et nous allons commencer dès aujourd'hui. Voici donc la liste des devoirs que les différents professeurs vous ont donnés à faire, ajouta-t-elle en leur tentant deux morceaux de parchemins.
- Mais… Professeur ! il y en a cinq ! il n'a même pas été prouvé que nous ayons volé ces ingrédients ! se scandalisa James.
- Et bien nous n'avons qu'à dire que c'est pour les sept dernières années… sur ce, je vous souhaite une bonne soirée, messieurs.
Les deux jeunes hommes se levèrent et se dirigèrent vers la porte. Au moment de la franchir, James se tourna, hésitant vers McGonagall :
- heu… professeur ?
- oui, Potter ?
- nous… nous avons appris qu'un… qu'un élève était…
- oui ? l'encouragea-t-elle.
- Qu'un-élève-était-coincé-dans-un-placard-à-balais-du-troisième-étage-depuis-une-semaine, débita-t-il avant de claquer la porte derrière et de se mettre à courir avec son meilleur ami.
Mais ils ne furent pas assez rapides pour ne pas entendre le cri de colère que poussa le professeur de métamorphose.
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Le reste de l'année passa à la vitesse d'un éclair pour tous les septièmes et cinquièmes années. Les professeurs leur avaient donné plus de devoirs cette année que toutes les autres réunies. Et plusieurs élèves avaient d'ailleurs finis par craquer et avaient été forcés de rester à l'infirmerie pendant une semaine à cause de la trop lourde pression.
L'équipe de Quidditch avait dû réussir à gérer son temps entre les cours, les devoirs, et les entraînements. En effet, excepté Isaan et Fred, tous les membres de l'équipe étaient en septième année et préparaient donc leurs ASPICS. Pour Sirius et James, la gestion de l'emploi du temps était d'autant plus compliqué qu'il leur fallait aussi trouvé du temps pour les heures de colle, les devoirs supplémentaires, les farces et graves entorses au règlement qu'ils s'entêtaient à faire.
Comme le lui avait dit Sir Nicholas, Lily avait bien été invitée à passer Noël chez les Potters. Bien qu'elle ait un peu hésité au départ, elle reconnaissait aujourd'hui que loin de sa sœur, elle avait passé son plus beau Noël. Rémus lui, avait convenu avec McGonagall d'essayer de trouver un travail qui le fasse voyager, afin qu'il apprenne le plus de sorts possibles pour les enseigner à ses futurs élèves.
Mais pour le moment, les maraudeurs et leurs amies sortaient de leur examen de sortilèges avec soulagement :
- enfin ! C'était le dernier ! Se réjouit Sirius.
Vous vous rendez compte ? nous n'aurons plus jamais d'examens dans cette salle, nous ne reverrons plus jamais toutes ces tables alignées en rangs de granulus, nous n'aurons plus aucun cours dans aucune de ces salles de classe…
- Ouais Rémus raison, approuva Zoffanie, c'est génial, ça fait du bien !
- Non, au contraire c'est affreux !
Tous se retournèrent vers lui avec des yeux ronds.
- cette école ne vous manquera pas ?
- si, un peu, concéda Lily, c'est ici que j'ai passé les meilleures années de ma vie, alors oui, Poudlard me manquera. Mais la vie qui nous attend est tellement plus excitante ! et puis rien ne nous empêche de venir saluer nos anciens professeurs de temps en temps, Dumbledor ne dira jamais non.
Rémus fut forcé d'admettre qu'elle avait raison, et ils reprirent leur chemin vers la salle commune. Sirius prit son ami à part :
- ne t'en fais pas mon vieux, on sera toujours là pour t'aider si t'en a besoin !
- de quoi parles-tu ?
- de la raison pour laquelle tu n'as pas envie de quitter Poudlard…
- et quelle est cette raison, selon toi Sirius ?
- tu n'as pas envie de partir parce que ici, ton secret était protégé, que tu avais un endroit pour te cacher et que tu étais très entouré pour faire face à ton petit problème. Tu as peur parce que tu ne sais pas si tu vas réussir à le gérer hors de l'école. Et c'est pour ça que je te dis que tu pourras toujours compter sur nous pour t'aider.
Rémus regarda Sirius et réalisa qu'il avait raison.
- merci, répondit-il seulement avant de rejoindre les autres.
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Presque tous les élèves étaient en train de déjeuner tranquillement dans la grande Salle, qui avait retrouvé son aspect habituel. C'était l'avant dernier jour, et chacun avait déjà commencé à préparer ses valises, profitant de leur temps libre.
L'équipe de Quidditch de Griffondor fit alors une entrée bruyante. Ils avaient décidé de faire une dernière partie, puisqu'ils ne se reverraient probablement pas avant longtemps. Ils s'assirent à leur table, toujours aussi bruyamment, avant d'apercevoir McGonagall qui les regardait d'un mauvais œil. Cela les fit baisser d'un ton.
- on aura qu'à se donner rendez-vous l'année prochaine pour remettre ça, suggéra Jinn
- c'est vrai que ça risque de me manquer de te mettre une raclée ! je ne sais pas ce qu'il m'a prit quand je t'ai engagé comme batteur, tu étais lamentable ! rigola James.
- Evidement ! Sirius a passé tout le match à envoyer le cognard sur moi plutôt que sur les autres joueurs !
- Peut-être, mais si tu étais aussi bon que tu le prétends, tu n'aurais pas été si déstabilisé et…
- Regardez ! s'écria Peter. Vous avez les deux Serpentards qui viennent d'entrer ? qu'est-ce qui leur est arrivé ?
Les oreilles des deux garçons qui venaient de s'asseoir avaient doublés de volume. En les voyant, Lily éclata de rire et su que son petit ami n'y était pas étranger. Elle se pencha vers Sirius et lui :
- Si vous voulez mon avis, vous allez encore avoir des problèmes…
- Mais non Evans, ça m'étonnerait qu'ils aient été en parler puisqu'ils étaient en faute…
La nuit précédente…
- tais-toi ! Rusard va encore nous repérer si tu continues à chanter comme ça ! Reprocha James à son meilleur ami.
- Mais la vie est belle !dit-il en prononçant le mot de passe qui fit coulisser le panneau.
- N'exagère pas ! ce n'est pas parce que les cours sont bientôt finis qu'il faut que tu chantes aussi fort et aussi faux dans les couloirs de l'école ! il est vingt-trois heures, ont devraient être couché depuis une heure et demi, alors si Rusard ou un prof nous trouve, on est sûr de passer les deux derniers jours en colle !
- Roh ! mais quel rabat-joie tu nous fais ! est-ce que tu sais que…tu as entendu ?
Il s'était soudainement arrêté de parler. James tendait l'oreille, ayant également entendu les chuchotements provenant de derrière un canapé. Ils sortirent leurs baguettes et s'avancèrent doucement vers le canapé en question. Ils entendirent alors clairement :
- tu crois qu'ils sont partis ?
- ben on entend plus rien alors peut-être…
Sirius se pencha alors par-dessus le dossier et y surprit deux Serpentards.
- alors vous vous amusez bien ?
- qu'est-ce que tu fais là, Black ? cracha l'un d'eux.
- Je crois que ce serait plutôt à nous de te poser la question, non ?
- On… nous avons été… invités par des filles ! mentit l'autre.
- Et tu penses sérieusement que l'on va te croire ? rétorqua James. Aucune Griffondor ne serait aussi stupide.
- Je suppose donc que vous étiez ici pour espionnez quelqu'un ? la question est qui ? nous peut-être… ?
- Peut-être, et alors ?
- Et alors ! ricana Sirius. Nous vous avons facilement repéré, non ? alors peu importe comment vous êtes entré dans notre salle commune, je vous conseille vivement de ne plus jamais y revenir.
Après dix minutes supplémentaires de joutes oratoires, James et Sirius jetèrent les deux intrus dehors. James leur lança un sort qui eut pour effet d'augmenter considérablement la taille de leurs oreilles en leur précisant qu'il leur rendait un grand service : la prochaine fois ils n'auraient pas besoin d'entrer pour les espionner.
Alors qu'ils partaient sans demander leur reste, Sirius leur cria :
- la curiosité et la bêtise ne font pas bon ménage ! vous devriez vous en souvenir !
Dans la Grande salle…
- et vous croyez réellement que vous allez vous en sortir ?
- on n'est pas plus prêt de m'attraper que d'inventer des baguettes automatiques ! assura Sirius.
Tout à coup, tout bruit, toute conversation cessa. En jetant un coup d'œil vers la table des professeurs, ils s'aperçurent que Dumbledor s'était levé.
- désolé d'interrompre votre repas, mais je voudrais que les élèves suivants se rendent immédiatement devant mon bureau : James Potter, Sirius Black, Rémus Lupin et Lily Evans.
Cette dernière, qui avait bien rigolé en voyant le visage de ses amis se décomposer – bien qu'elle n'ait pas comprit pourquoi Rémus avait également été appelé – senti son expression prendre la même teinte blanchâtre en entendant son nom. Ils se levèrent tous les quatre et se marchèrent piteusement à la suite du directeur.
Arrivés devant la statue qui indiquait l'entrée du bureau, Dumbledor se retourna vers eux et demanda à Rémus et Lily de bien vouloir attendre qu'il en ait fini avec leurs amis.
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- tout s'éclaire, déclara Lily.
- De quoi tu parles ?
- Il va engueuler James et Sirius parce qu'ils ont fait les idiots toute l'année et nous féliciter pour notre excellent travail de préfet.
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- Asseyez-vous jeunes hommes, leur intima le professeur Dumbledor.
- Professeur, attaqua Sirius, avant que vous ne disiez quoi que ce soit, je tiens à vous dire que nous sommes jeunes, et que tous les jeunes font des erreurs. Nous avons fait les idiots pendant très longtemps, mais bien que nous trouvions ça très amusant, nous sommes conscients que nous avons parfois un peu dépassé les bornes. Mais aussi, il faut dire que votre règlement comporte des closes particulièrement stupides et…
- Monsieur Black. Je sais très bien tout cela, mais ce n'est pas pour vous punir ou vous faire la morale que je vous ai fait venir dans mon bureau ce midi. Même si vous êtes deux jeunes gens très… vifs, vous restez brillants et avez un potentiel magique très puissant. Vous êtes naturellement doués et je suis persuadé que vous êtes également très intelligents. Aussi, je pense que vous êtes conscients de ce qui se passe à l'extérieur de ces murs et que vous n'y êtes pas insensibles. Il se trouve que le sorcier se faisant appelé Lord Voldemort était élève dans cette école et que je le connais bien. J'ai créé un ordre secret : L'Ordre du Phoenix. Il est composé de la plupart des professeurs de cette école et des sorciers les plus doués que je connaisse. Vous allez quitter cette école et entrer dans la vie réelle. Je sais que vous êtes très impliqués dans la lutte contre la magie noire, bien que d'une façon qui vous ait coûté de nombreuses sanctions. Je vous propose de rejoindre l'Ordre.
- Que… quoi ?
- Oh bien sûr, vous avez entièrement le droit de refuser. Et sachez que si vous ne voulez pas courir de grands dangers en intégrant l'Ordre, parce que ne vous leurrez pas, vous serez en danger et rencontrerez de nombreuses épreuves et difficultés, et bien sachez que j'appuierai tout de même votre candidature comme Aurors.
- Professeur ?
- Oui Potter ?
- Je pense pouvoir parler en notre nom à tous les deux. Nous vous remercions de votre confiance, et acceptons cette offre. Quoi qu'il se passe, quels que soient les dangers, nous les affronterons.
- Je n'en attendais pas moins de vous jeunes hommes. Encore merci et bravo pour votre courage. N'oubliez pas de m'envoyer vos amis en sortant.
James réalisa alors qu'il comptait leur faire la même demande.
- Professeur Dumbledor ?
- Qu'y a-t-il ?
- Sauf votre respect, je vous interdis de demander à Lily de faire partie de l'Ordre.
- Je comprends, sourit le directeur. Mais mademoiselle Evans est une sorcière exceptionnelle et nous aurons besoin de son aide. De plus, je crois que vous êtes assez bien placé pour savoir que personne n'empêche Lily Evans de faire quelque chose une fois qu'elle l'a décider.
Oui. James le savait, et c'est bien ça qui lui faisait peur.
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Pour leur ultime petit déjeuner à Poudlard, les maraudeurs avaient décidé de se lever tôt. Pour trois d'entre eux, cela n'avait pas été très difficile puisque malgré tous leurs efforts, ils n'avaient pas réussit à fermer l'œil. La proposition de Dumbledor – qu'ils avaient tous acceptée – leur présentait l'avenir sous un autre jour.
Ils rejoignirent les filles qui étaient déjà dans la Grande Salle. Lily et Larian, qui avaient toutes deux dit oui à l'offre du directeur, n'en menaient pas large non plus. Ils s'assirent aux places qu'elles leur avaient réservées et commencèrent à manger en silence, avant de s'apercevoir que les aliments ne passaient pas. Les hiboux fondirent alors sur les tables dans une nuée qu'ils avaient tous conscience de voir pour la dernière fois. Tout le monde ouvrit son courrier et on sentit une vague de terreur se propager parmi les élèves et les professeurs. Tous surent que rien ne serait plus jamais pareil à partir de cet instant, et chacun se tournait vers ses amis et ses condisciples, se demandant s'ils seraient encore vivants, s'il les reverrait à la rentrée prochaine.
En première page de la Gazette du Sorcier, il y avait un article informant du meurtre massif de quatorze sorciers par des Mangemorts. Lord Voldemort avait revendiqué ce massacre, pour une des premières fois depuis le début de son règne de terreur.
James, Sirius, Rémus, Lily et Larian se regardèrent. Ils prirent alors conscience de ce qu'impliquait le fait qu'ils rejoignent l'Ordre du Phoenix. Tous savaient que se serait dur, effrayant, douloureux et éprouvant, mais ils y étaient prêts.
James prit la main de Lily sous la table et la serra très fort. Une larme perla sur la joue de cette dernière. Il l'embrassa, la serra dans ses bras, lui dit qu'il aimait plus que tout et lui promit que tout irait bien, alors qu'il savait très bien que ce n'était pas vrai, comme chacune des personnes présentes dans la salle.
Presque tous les élèves étaient déjà à bord du Poudlard Express. Sur le quai, il ne restait que Sirius et James, qui s'empreignaient avec une nostalgie déjà sensible du souvenir du village de Pré-Au-Lard, de la cabane hurlante et de L'école de magie et de sorcellerie.
- je me suis toujours posé une question, Patmol : pourquoi n'es-tu pas sorti avec Larian ?
- Cornedrue, je te l'ai dit. Ni Larian, ni moi n'en avions envie. Nous sommes très amis, mais rien de plus.
- Si tu le dis, c'est que ça doit être vrai…
Ils restèrent silencieux quelques instants, profitant de leurs dernières minutes de bonheur avant de monter dans le train pour l'enfer.
- James ?
- Sirius ?
- Je suis content que tu sois là. Je t'aime, mon pote.
- Arrête, je vais pleurer, sourit-il avant de le prendre dans ses bras. Je t'aime aussi Sirius.
James monta dans le train en secouant la tête et en soupirant. Sirius, quant à lui, resta encore un moment sur le quai et songea avec ironie que c'était la première fois qu'il arrivait autant en avance à la gare en sept ans. Et que c'était la dernière.
Il repensa alors à ce que lui avait dit Dumbledor ; des heures sombres s'annonçaient et, bientôt, ils devraient tous choisir entre le bien et la facilité. En montant à son tour à bord du train, il fut fier d'avoir choisi le bien.
