Chapitre 7: Pillage & marché, le dernier vol des brigants
Plusieurs années avaient passées. Jaken
et Lunch étaient devenus très proches, les meilleurs
amis. Ils étaient riches mais ils continuaient de voler et
piller les villages, au grand désespoir des villageois qui se
ruinaient déjà à engager des chasseurs de
primes. Même après tant d'années, personne
n'avait réussi à découvrir leur repaire, ou
encore qui étaient ces hors-la-loi.
Au fil des années,
les villages s'appauvrissaient de plus en plus en il fallut bien vite
que le petit groupe de bandits attaque les châteaux pour
pouvoir continuer à avoir des richesses. Un jours où
ils revenaient d'un autre pillage de village, ils prirent un temps de
relaxation dans leur repaire. Ils avaient eu une journée
vraiment épuisante.
Lunch: Jaken, je crois que bientôt
il faudra envisager d'arrêter nos pillages. Nous sommes plus
que riches et les villages que nous avions l'habitude d'aller voler
sont devenus plus que pauvres.
Jaken: Je suis d'accord avec vous,
Madame Lunch.
Lunch: Je comptais faire un dernier pillage avant de
me retirer. Tu es avec moi?
Jaken: Je suis votre humble serviteur,
Madame. Tant que vous ne m'avez pas laissé partir, je ne peux
que vous suivre.
Lunch: Très bien. Il y a un château
que nous n'avons pas encore été voler.
Jaken: Il
s'agit d'un gigantesque château, Madame! Nous ne pourrons pas
réussir seuls.
Lunch: Que proposes-tu dans ce cas?
Jaken:
Je propose de trouver d'autres bandits et de faire une alliance
temporaire avec eux.
Lunch: J'aime bien ton idée! Cependant
qu'est-ce qui nous dit qu'ils ne nous tournerons pas le dos pour nous
piller après?
Jaken: Nous n'avons pas besoin de leur dire
que nous sommes sur-richissimes.
Lunch: Ou encore de leur dire
l'endroit de notre repaire. Par où commençons-nous?
Jaken:
Il faudrait sortir de la région d'abord, qu'en pensez-vous,
Madame?
Lunch: Il est vrai que nous avons prit en charge qu'un
large péripètre, pas le pays en entier. Tu es brillant,
Jaken!
Jaken: Je vous remercie, Madame.
Ils sortirent donc et,
après avoir camouflé leur repaire, ils entreprirent un
long voyage jusqu'aux terres où ils n'avaient pas pillé
auparavant. Après plusieurs jours de marche, ils arrivèrent
sur le territoire d'une autre bande. Le paysage était assez
hostile et ils savaient qu'ils étaient observés. Ils
entendirent une branche craquer derrière eux et Lunch se
retourna immédiatement, fusil prêt à tirer.
L'homme qui les suivait s'était caché derrière
un arbre.
Lunch: Montre-toi, lâche!
L'inconnu: C'est bon,
je me montre, mais ne tirez pas!
L'homme sortit alors de sa
cachette en ayant les mains bien en évidence. Il s'avança
et il arriva à la hauteur du groupe.
Lunch: Qui
es-tu?
Randok: Mon nom est Randok, mon chef m'a envoyé pour
vous espionner.
Lunch: Fais-tu parti d'une bande de
hors-la-loi?
Randok: Oui, et vous aussi, à ce que je
vois.
Jaken: Ce type a un air louche...
Lunch: Conduit-moi à
ton chef.
Randok: À vos ordres, madame.
Ils suivirent
l'homme à travers la forêt. Celui-ci les mena à
un petit camp où plusieurs autres hommes plus hideux les uns
que les autres s'affairaient au bon fonctionnement du camp. Randok
les fit entrer dans l'une des nombreuses cabanes. Dans cette cabane,
un gros homme était assis avec plusieurs esclaves qui se
pliaient à tous ses caprices, plus par peur que par
plaisir.
Jaken: Madame, je
n'aime pas l'atmosphère ici.
Lunch: Moi
non plus mais tu t'y feras. Maintenant tais-toi!
Jaken:
Oui, Madame.
Ils
arrivèrent devant le gros homme.
Le gros: Qu'est-ce que tu
m'apportes là, Randok? D'autres esclaves?
Jaken et Lunch:
Air de dégoût.
Randok: Non, monsieur Joliâtre.
Ces deux personnes sont de grands bandits de la région
voisine.
Joliâtre: Des confrères bandits,
hein?
Lunch: Ouais, et on est venus te faire une proposition
d'alliance temporaire.
Joliâtre: C'est toi la patronne du
groupe, hein?
Jaken: Madame,
je n'aime vraiment pas cet endroit.
Lunch: Tais-toi,
Jaken!
Joliâtre: Hmmm... Et si tu me parlais plus en
détail de ta proposition, ma jolie.
Lunch: Ravale un
élan de colère. Mon serviteur et moi avions
l'intention de nous retirer de cette vie de pillages que nous menons
depuis plusieurs années. Pour nous retirer, nous avions pensé
faire un grand coup et attaquer l'un des plus importants château
de notre région.
Joliâtre: Laisse-moi deviner. Tu as
besoin de plus d'hommes pour prendre d'assaut la forteresse, c'est
ça?
Lunch: Oui.
Joliâtre: Et qu'est-ce que
j'aurais en retour?
Lunch: 50 du butin.
Joliâtre:
75.
Lunch: 60.
Joliâtre: 70.
Lunch: 65.
Joliâtre:
Hmmm... Marché conclu!
Ils se serrèrent la main pour
conclure l'entente. Ensuite, ils discutèrent d'un plan pour
entrer dans la forteresse et le lendemain, ils se mirent en route.
