Encore une fois merci pour vos reviews, le véritable booster de mon clavier ce sont-elles. J'avais prévu de faire une pause sur cette fic le temps de relever un autre défi quand ma boîte aux lettres à dégurgiter toutes ces reviews ; résultat : me revoilà et c'est reparti mon kiki !
Rebecca-Black : toujours fidèle au poste, merci. T'inquiète pas, je continue la fic sur au moins 3 autres rencontres. Mais elles seront plus longues à venir.
Mag : Si tu as besoin d'aide pour écrire le chapitre pas de problème ! Scroutt toujours prêt ! euuhhh , non, ça c'est la réponse d'Hagrid... Mais je t'aide quand tu veux. Ombrage bombe sexuelle ? Je ne l'avais pas exactement vue comme ça et Sev' est d'accord avec moi. Mais il en faut pour tous les goûts ! Par contre je t'interdis d'espérer éviscérer un de mes persos préférés.
Gaeriel Palpatine : Tu fais une entrée en fanfare dans mes reviews, et tu as bien raison. J'aime les champs de maïs même si je ne sais pas si Hagrid a un cousin vert. T'es très gentille de me mettre en alerte, mais c'est pas vrai que Sev' est tout cassé ! Il est juste un peu misogyne, aigri, vieilli… euh… tout simplement il ne m'a pas encore rencontrée.
Lunécume : merci de tes compliments et de ton aide. J'espère bien que tu seras tentée par l'écriture d'un petit chapitre, un slash SS/SB ? Voui, Sev' va bien finir par tester une des candidates … Pour Voldy ! Bien sûr ! C'est qu'il prend sa mission à cœur !
Ayla : j'espère que tu vas continuer à adorer. Promis, je lui ferai pas trop de mal à ton p'tit Sev'.
Elizabeth Moonstone : petite futée...! (même intonation que le chasseur de fauves de Jurassik Park avant qu'il ne se fasse boulotter par un vélociraptor) Ce chapitre t'en apprendra un peu plus.
Et encore et toujours merci, mille zoubis à mes bêta-readeuses du forum le plus tonic du net, j'ai nommé MPHDP et Ayla. Tu fais de nets progrès en orthographe (si, si, je t'assure !) et rien que pour toi, une comme tu les aimes de ton pote :
La moquerie est souvent indigence d'esprit. (La B.) Il ne nous connaissait pas on dirait ! Je te promets que notre p'tit Sev aura des moments de détente.
Disclaimer : rien n'est à moi, je ne possède pas le moindre radis, tout est à la JKR pas très anonyme.(pastiche très bancal d'une vieille chanson)
Rating : bof, on va voir. T pour être tranquille… mais c'est exagéré.
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4- Le plan de bataille d'Hermione.
Dimanche 15 septembre, je me sens seul, debout devant ma fenêtre ouverte en cette fraîche matinée. Dehors, les derniers beaux jours de l'été suspendent dans le ciel azuré, rayons de soleil et parfums de terres embaumées… Humfff ! Tu es lyrique mon p'tit Sev', on dirait. Mais faut peut-être redescendre fissa sur Terre.
Hier, samedi, fiasco intégral du plan foireux de Celui-Qui-Commence-A-Nous-Les–Briser-Menues (1). J'ai toujours pensé que c'était une idée débile. Des petites annonces… Combien de couples sérieux se sont rencontrés grâce à une petite annonce, je vous le demande ! D'accord, Oncle Sinistrus a rencontré Tante Cuckoet par les petites annonces du Chicaneur. Mais j'ai dit couples sérieux ! Peut-on prétendre que deux personnes dont l'occupation principale est la tentative d'homicide sur son conjoint, est un couple sérieux ! Si je me souviens bien, au dernier réveillon du jour de l'An, Oncle Sinistrus avait l'avantage par 15 tentatives à 12. Heureusement, toutes échouées ; à chaque fois, touché mais pas coulé ; et pas uniquement les tentatives de noyade !
Et quel fiasco ! Un énorme fiasco ! Un fiasco de la taille d'Ombrage, ce n'est pas rien ! Là, mon p'tit Sev', va falloir la jouer fine… Rien n'est plus hargneux qu'un scroutt à pétard femelle agacé, et tu l'as vexée la sale bête. Alors, méfie-toi et creuse-toi les méninges pour trouver une bonne excuse à ton comportement d'hier. Quand la potion est tirée, il faut la boire…
Que l'ampleur de ta félicité t'avait trop impressionnée en découvrant l'objet de ton attente ? Nan ! Elle ne va pas apprécié l'humour ou la grandiloquence…
Que Dumbledore te contrôlait sous Imperium ? Non, laisse ce brave homme en paix, sans lui, tu n'aurais sans doute pas pu profiter d'une douillette nuit dans ton lit bien chaud. Les geôles du domaine de Wiltshire ne sont pas confortables comme tes appartements
Mais quel motif bidon puis-je trouver pour expliquer ma fuite salvatrice ? Quelle maladie contagieuse épouvantable aux yeux de ce crapaud boursouflé aurait pu m'obliger à détaler devant la promesse (le risque plutôt !) de tendres épanchements, de baisers échangés…
Mais oui ! Bon sang, mais c'est bien sûr ! De baisers échangés ! La mononucléose infectieuse dite maladie du baiser ! Un peu de fièvre, beaucoup de fatigue, peu de signes extérieurs, mais une contagion très aisée par la salive, surtout en embrassant quelqu'un…gniark ! Dégoûtant tout ça !
Je suis d'ailleurs étonné que la moitié des 6° et des 7° années ne soient pas atteints.
Avec toutes les obligations qui sont les siennes, elle ne peut se permettre de tomber malade. Quatre inspections la semaine dernière : Filius, Minerva, Sibylle et Wilhemina Gobe-Planche : elle ne chôme pas. Je me demande quand je vais recevoir son fameux petit mot m'avertissant de son arrivée dans mes cachots. Le plus tard sera le mieux ; il me faut le temps de rattraper ce fiasco et de le lui faire oublier. Mais en douceur ! Je ne tiens pas à être victime d'un harcèlement sexuel par ce dragon femelle. Ah ! Les petites maladies moldues ont parfois du bon. Faudra que je passe voir Pomfresh pour crédibiliser un peu tout ça.
En attendant, reste bien au chaud dans tes pénates mon p'tit Sev', commande ton petit déjeuner à un des elfes, laisse ta fenêtre ouverte pour que la chouette puisse livrer la Gazette. Faut vérifier la présence de ta nouvelle petite annonce. Pffff… avec un peu de chance, personne n'y répondra.
Par contre, pas de promenade à l'extérieur malgré le beau temps. Tu trouveras un autre exercice que la marche pour garder en état ton corps svelte et racé. Tu es malade, ne l'oublie pas. Tu as de quoi t'occuper avec la pile de devoirs à corriger qui t'attendent. Et surtout, zen, évite de mettre trop de T aux copies des Gryffondors sinon Minerva va débouler encore une fois comme une furie dans ton bureau pour me demander des explications. Me taxer de « malhonnêteté intellectuelle », moi !
J'ai toujours fait preuve d'une grande mansuétude avec les élèves. Oui, surtout ceux de Serpentards. Mais est-ce ta faute à toi, mon p'tit Sev', s'ils sont particulièrement plus brillants que les autres ?
Ouais… Je sais… Vincent Crabbe et Gregory Goyle… Des exceptions… Il en faut toujours.
C'est comme cette punaise ex-hypertrophiée des incises l'horripilante Miss-Je-Sais-Tout ! Une mémoire d'éléphant, mais à peu près autant de sex-appeal ! Et je ne parle pas de Saint-Potter et de sa belette Weasley (2) ! Toujours en train de faire son intéressant celui-là !
Tiens, justement, commençons par corriger son devoir supplémentaire sur l'utilisation de la Pierre de Lune…
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- Joyeux anniversaire ! s'exclamèrent les jumeaux Weasley.
- Ouais ! Joyeux anniversaire, Hermione ! reprirent Ginny et Neville en l'embrassant chacun sur une de ses joues rosissantes.
- Désolé, Mione, mais tu devras attendre notre prochaine sortie à Pré-au-Lard pour ton cadeau, expliquèrent Ron et Harry.
- Ne vous inquiétez pas pour cela les garçons, mes parents ont pensé à moi et j'ai reçu leur paquet ce matin.
- Que t'ont-ils envoyé pour tes seize ans ? Fred et George se tenaient devant elle, les mains dans le dos. Mauvais signe...
- Quelques livres achetés au Chemin de Traverse. Je crois qu'ils s'inquiètent un peu pour moi...
- Qu'est-ce qui te fait croire cela ? demandèrent-ils en s'approchant encore davantage pour apercevoir les livres posés sur la table de la salle commune de Gryffondor. Il y en avait trois en fait : « Les forces du mal surpassées », « Sorts et contresorts » de Vindictus Viridian et « Forces obscures comment s'en protéger » par Quentin Jentremble.
- J'ai parlé d'Ombrage à mes parents, et entre elle et Vous-Savez-Qui, ils ne sont pas trop rassurés. Mais Harry, si tu ne nous entraînes pas à la pratique des défenses contre les forces du mal, je ne saurais jamais utiliser ces livres efficacement, termina Hermione. Il faut absolument que nous trouvions un moyen pour organiser ces entraînements.
Tous se retournèrent en même temps vers elle. Comment ? Que venait-elle de dire ? C'était pour tous ses amis aussi étonnant que si le professeur Rogue était rentré soudainement dans la pièce en criant : « J'aime les Gryffondors ! Venez à moi que je vous embrasse !». Hermione osait avouer que les livres n'était pas forcément le remède à tous les maux ! Il allait pleuvoir des limaces à cornes, c'était sûr !
- Mione, tu es bizarre depuis quelques jours, s'inquiéta Ron. Tu n'as presque pas parlé, tu as failli oublier de faire un devoir et hier, en métamorphose, tu n'as pas levé le doigt pour répondre à trois questions dont même moi, je connaissais la réponse. Et là, tu annonces sans qu'on te le demande, que les livres ne vont pas suffire, qu'ils ne vont pas tout t'apprendre ! Je me fais du soucis.
Et en effet, elle pouvait observer autour d'elle les regards anxieux de ses amis. Les jumeaux oubliaient même de lui tendre les cadeaux qu'ils gardaient dans derrière leur dos. Juste des Oreilles à Rallonge (« pour espionner, ça peut toujours servir ! ») et une tasse à thé mordeuse (« si jamais Pansy Parkinson voulait que tu lui offres le thé ! »). Ils avaient bien pensé lui offrir une de leur toute nouvelle Boîte à flemme... Mais pas à Hermione, voyons ! Elle, manquer un cours ! Elle qui était la seule à suivre et prendre des notes pendant le cours de Binns, la seule qui avait eu besoin d'un Retourneur de Temps pour suivre tous les cours qu'elle avait choisis ! Mauvaise idée.
- Ne vous affolez donc pas, les rassura-t-elle tandis qu'un grand sourire illuminait son visage. Son regard pétillait de malice. J'ai été accaparée par mes pensées ces derniers temps…
- Par un garçon ? l'interrogea immédiatement Ron. La pointe de ses oreilles commençait à rougir et ses yeux étaient légèrement plus globuleux que d'habitude. La jalousie pointait le bout de son nez aussi visiblement que sur celui de Pinocchio. Hermione ne fut pas la seule à rire de ce spectacle, ce qui ne fit qu'accroître la confusion de Ron.
- Par les inspections des profs sans doute, tenta à son tour Harry. Elle n'y est pas allée avec le dos de la cuillère la grosse Inquisitrice, plutôt avec un pelle à neige. Surtout avec Trelawney !
- C'était facile pour Ombrage de la massacrer. Tout le monde sait que Trelawney est nulle ! Dommage qu'elle ne m'ait pas interrogé sur mon rêve... Noyer Rogue... Quel bonheur !
- Je te prête mon chaudron si tu veux le réaliser, lui proposa Neville. Et je ne tiens pas à ce que tu me le rendes après usage, tu pourras le garder, lui et les restes qui seront dedans. J'en ai un d'avance, maintenant je les achète par trois. C'est plus sûr et moins cher.
- C'est sympa Neville, mais je ne pense pas que cette méthode pédagogique de l'enseignement de la Divination ait été approuvée par le Conseil d'Administration ou par le Ministère !
Moi, dans l'inspection de MacGo, j'ai préféré les petits Hum ! hum ! lorsqu'elle voulait dire quelque chose à Ombrage, cette bonne vieille prof. Quelle répartie ! Je ne vois pas très bien comment vous espérez vous faire une idée de mes méthodes d'enseignement si vous persistez à m'interrompre sans cesse. En règle générale, je ne permets à personne de parler en même temps que moi. Voilà enfin une femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, au moins ! Je n'aime pas les serpillières.
- Parce que tu en connais beaucoup autour de toi, Ron, des femmes ou des filles qui se laissent marcher sur les pieds ? lui demanda Ginny, les poings sur les hanches. Ses yeux étaient prêts à lancer des éclairs. Fred et George regardèrent ailleurs comme s'ils étaient subitement devenus complètement sourds, ou comme si les peintures du plafond avaient été échangées avec celles de la Chapelle Sixtine.
La couleur des oreilles de Ron s'était encore aggravée ; de la pointe un peu rouge, elles étaient devenues entièrement cramoisies.
- Angelina Johnson peut-être, ou Hermione sont des serpillières, c'est bien ça ? Et pourquoi pas Maman ou moi ? poursuivit-elle. Tu en vois beaucoup dans ton entourage ?
Hermione explosa littéralement de rire devant la mine déconfite qu'affichait Ron. Peu d'hommes de la famille avaient le dernier mot en cas de dispute, et tous ceux qui s'étaient rendus au Terrier le savaient parfaitement.
- C'est ça, moquez vous... grogna Ron. J'ai hâte de savoir faire disparaître une souris. Et étape suivante, un chat de ma connaissance, puis quelque chose de plus gros après.
- Ombrage ? proposa Neville en pouffant, tandis qu'Hermione prenait un air indigné.
- Non, faudrait déjà que je me fasse la main sur un éléphant avant d'envisager de la faire disparaître.
- Arrêtez avec toutes vos bêtises. Vous n'y êtes pas du tout, annonça Hermione. Non, en fait, je n'ai pas arrêté de penser à la petite annonce et au professeur Rogue.
- OOOuuuuhhhh ! crièrent Fred et George en hurlant comme des loups, le Grand Professeur de Potions a une admiratrice qui ne pense qu'à lui ! C'est le grand AMOOOUUURRR de sa vie ! Ils se moquaient d'autant plus facilement qu'ils n'étaient pas au courant de cette histoire de petite annonce. Ni Ginny ni Neville non plus d'ailleurs, mais tous furent rapidement informés par les trois amis. Les discussions stériles pour savoir si Rogue en était l'auteur ou pas furent vite abandonnées lorsqu'Hermione reprit la parole.
- Ecoutez tous. Voilà mon plan : j'ai décidé de répondre à cette petite annonce. Je me rendrais au rendez-vous et nous verrons bien qui a raison, déclara-t-elle d'un ton péremptoire, menton levé et fusillant Ron du regard.
- Tu es folle ! Tu ne vas pas proposer un rendez-vous galant au professeur Rogue ! s'effraya Neville. Elle était en train d'incarner ses pires cauchemars.
- Mais qu'est-ce que tu vas lui raconter ? questionna Ron, il va se demander pourquoi tu as répondu à cette fichue annonce ! Et tu crois qu'il va apprécier de se retrouver en face de toi ? Je n'ai pas eu l'impression ce matin qu'il était tellement tenté par ta personne lorsqu'il t'a répondu. « Le passage de vos BUSE va faire de moi un enseignant comblé. Comblé par le départ de certaines têtes ou … de doigts dressés… que je n'aurais plus à les supporter ».
- Il faut savoir ce que tu crois réellement ! s'emporta Hermione. Il n'y a pas cinq minutes, il était absÔlument impossible pour toi que cette annonce vienne de lui. Et maintenant tu me fais tout un jus de citrouille parce que je vais prouver que tu as tort et que j'ai raison !
- Mais non, Mione, tenta Harry pour la calmer, il s'inquiète juste pour toi, comme nous tous. Imagine ce qui se passera si jamais tu as raison…
- Je ferai en sorte qu'il ne sache pas que la réponse venait de moi… Je ne compte pas, moi, me promener à travers Pré-au-Lard avec une garniture de roses sur la tête. Non, je fixerai moi-même la date, l'heure et le lieu de la rencontre pour qu'il n'y ait aucun doute possible, mais de telle façon que je n'ai pas besoin de me présenter en personne. De toute manière, j'ai le temps d'y réfléchir et de la composer cette réponse. La prochaine sortie à Pré-au-Lard n'est pas avant…
- … le cinq octobre, confirmèrent Fred et George, pas avant trois semaines.
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Dimanche 22 septembre
Ah, une petite semaine tout ce qu'il y a de plus tranquille. Ça fait du bien. La petite annonce est toujours là dans l'édition du dimanche, mais nulle réponse à l'horizon cette semaine et , avec un peu de chance, pas davantage dans les semaines à venir.
Face-De-Crapaud-Vérolée a gobé toutes mes excuses et mes explications mais, par Merlin, elle s'est mis dans la tête que j'aurais eu l'intention de l'embrasser lors de notre rencontre ! Autant embrasser Miss Granger devant la classe complète ou déclarer ma flamme à Sirius Black. Ou encore, d'aller expliquer à Qui-Me-Fiche-La-Paix-Cette-Semaine ce que je pense exactement de son idée géniale bonne à récurer les toilettes des Trolls. Non, la vie est belle et le suicide ne me tente guère.
Mais depuis, elle m'envoie continuellement des œillades, des clins d'œil quand je la rencontre. Et la présence d'élèves ou de collègues ne la freine pas ! Je me moque totalement de ce qu'ils peuvent en penser mais leurs réflexions sont agaçantes. Filius a sous-entendu vendredi soir dans la salle des professeurs que je n'avais pas de soucis à me faire pour mon inspection, que j'avais su me placer, trouver une bonne solution, une solution DE POIDS. Et il insistait lourdement le bougre ! Albus avait la barbe qui tressautait et Minerva se cachait le bas du visage derrière la main quand je suis parti en claquant la porte.
Jusqu'aux élèves qui se mettent à ricaner quand nous la croisons dans les couloirs, en nous regardant alternativement à la dérobé. Nom d'un scroutt à pétard enrhumé ! Je vais y perdre ma crédibilité moi ! Le professeur le plus craint si ce n'est le plus respecté de tout Poudlard ! Si je ne fais rien, mes cours vont ressembler bientôt à la cour des miracles avec les sourires plus idiots les uns que les autres de ces morveux hilares !
Sev', va falloir que tu réagisses si tu veux garder ton aura sur la plèbe !
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- Alors Hermione, tu l'as rédigée ?
- Le devoir pour Binns sur la révolte des Gobelins en 1492 ? Depuis une semaine déjà mon pauvre Harry.
- Mais non ! Je veux parler de la petite annonce !
- Ah ! Elle ! J'ai un peu de mal à me décider pour le lieu. Mais j'ai déjà le début, je pense.
- Alors, ne nous fais pas attendre, montre-la ! s'impatienta Ron.
- Non, pas question, tu attendras qu'elle soit au point… comme pour mes devoirs ! Elle ne lui avait toujours pas pardonné. La rancune est pourtant un vilain défaut entre amis. Elle le comprendrait avec le temps.
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Dimanche 29 septembre
- Severus, je vous félicite pour votre ingéniosité.
- Je vous remercie Albus, mais… Mon ingéniosité ? Quelle ingéniosité ?. ?. ?
- A notre dernier entretien à la suite du rendez-vous avec la délicieuse Dolores Jane, je vous ai conseillé de trouver une excuse plausible pour expliquer votre comportement vis à vis d'elle. Vous ne pouvez vous permettre de vous en faire une ennemie.
- C'est pourtant votre cas Albus.
- Ne vous inquiétez pas pour cela, il me semble vous l'avoir déjà demandé. L'animosité du professeur Ombrage ne peut en aucun cas me nuire gravement, pas plus qu'à l'Ordre. Par contre, vous ne pouvez vous permettre de perdre son appui.
- En quoi m'est-elle indispensable ?
- Severus, voyons, croyez-vous pouvoir vous passer de soutien au Ministère ? Vous y êtes toujours considéré comme un renégat, un ancien Mangemort qui a retourné sa cape au bon moment. Certains ont des doutes. Votre isolement au sein même de l'école ne plaide pas en votre faveur. On se demande ce que peut cacher cette absence de vie privée. Et je ne puis mettre en avant les missions que vous effectuez pour l'Ordre. Ce sont pourtant elles qui occupent une partie de vos loisirs.
Non, une supposée présence féminine à vos côtés éloigne de vous l'idée que Voldemort accapare encore une partie de vos jours ou de vos nuits. Personnellement, j'aurais cependant fixé mon choix sur quelqu'un d'autre…
- Albus !. !. ! Qu'allez-vous imaginer ! Que moi et ce… ce…
- Non, pas CE mais CETTE femme, quoique je ne sois pas allé contrôler par moi-même, mais je pense que vous avez pu le vérifier, cette femme disais-je, vous met à l'abri des soupçons. Et ce qui se passe entre vous ne concerne que les adultes responsables et consentants que vous êtes tous deux.
- Mais il ne se passe absolument RIEN !
- Ts, ts, ts,.. C'est fort regrettable pour vous, comme pour elle. Vous seriez plus détendu, plus enjoué, plus souriant sans aucun doute ; cela vous ferait le plus grand bien. Quant à elle, son esprit et le reste seraient détournés de l'idée de me surveiller inlassablement. Mais il y a d'autres charmantes personnes dans cette école, en dehors des élèves bien entendu. Severus, si vous me permettez cette remarque, je ne souhaite pas que vous regardiez dans cette direction. Ancien Mangemort, c'est admis, vampire possible, pourquoi pas ? Nous avons déjà eu un loup-garou comme enseignant… Mais pédophile en puissance, ce n'est pas possible. Personne ne l'acceptera.
- Mais que suggérez-vous donc ! Je suis très bien comme je suis, et là où je suis ! Si j'ai besoin de quelqu'un pour partager mes pulsions, je pense être assez grand pour trouver seul ! Quant aux pulsions elles-mêmes, je sais parfaitement les refréner !
- Ts ts ts ts ts ts … N'attendez pas de moi que je vous approuve. Apportez quelques améliorations à votre apparence vestimentaire. Le noir est un peu passé de mode depuis l'année dernière. Tentez les nuances aubergines, elles devraient convenir à votre teint et à votre chevelure. Et accordez-moi l'immense plaisir de prendre enfin soin de vos cheveux !
- Ah ! Je me demandais justement à quel moment vous remettriez mes cheveux sur le tapis !
- Si vous n'en prenez pas davantage soin, ils vont tous rapidement chuter, l'âge aidant. Et nous les retrouveront rapidement sur le tapis, justement ! D'autant plus que vous avez tendance à vous les arracher quand vous ne les coupez pas tout simplement en quatre. Et vous privez les éléments féminins de notre équipe d'un homme envoûtant.
- Envoûtant ? Réellement ? En êtes-vous bien sûr ?
- Certain. Mais vous ne faites guère d'efforts pour le prouver, je le sais bien. Mais dans quelques jours, vous aurez la possibilité de vérifier mes propos si vous le souhaitez. Un petit vin d'honneur est prévu vendredi soir pour fêter l'anniversaire de Minerva. Quelque chose de tout simple, une collation dans la salle des professeurs. J'espère que vous vous joindrez à nous.
- Le sage quelquefois évite le monde de peur d'être ennuyé(3)… Mais… Sans doute. Mais quel âge atteint-elle maintenant ? Il me semble qu'elle a fait son temps…
- Severus ! Vous êtes désolant !….
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- Ron, Harry, Ginny, je peux vous annoncer que je viens d'envoyer ma réponse à la petite annonce….
- Alors ! Dis nous vite ! trépignait Ron.
- Eh bien, samedi prochain à Pré-au-Lard.
- Ça, nous le savions déjà ! Mais quand exactement et où ?
- Après la réunion organisée à La Tête de Sanglier, j'ai indiqué dix-sept heures pour avoir le temps ; le lieu : chez Gaichiffon, bien sûr ! dévoila Hermione d'un air très satisfait d'elle-même.
Ron garda la bouche ouverte pendant qu'Harry articulait le seul mot qui lui venait à l'esprit : pourquoi ?
- Oh lala ! On voit bien que vous êtes des garçons !…
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Pôv' petits lecteurs vilainement traités par ces auteuses sans scrupule ! Et pourtant, je vous dis les mots cruels……… à suivre ……
et sans aucune hésitation, assouplissement du poignet et craquages de doigts dans la foulée, et une, et deux, on appuie sur le petit bouton mauve reviewwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww.
(1) Merci Ayla, tu m'as ouvert d'autres horizons pour nommer No Name.
(2) Vive la VO ! Les Britanniques n'apprécient pas particulièrement les belettes et être nommé ainsi est une insulte. Weasel Weasley… c'est quand même mieux à prononcer ! ( ouizeul ouizlai : bonjour la phonétique !)
(3) retour du pote d'Ayla : La Bruyère… Promis, c'est la dernière fois que je l'utilise, ou… l'avant dernière.
