V. cherche F désespérément.

Spoiler : n'a pas changé…de 1 à 5 .

Disclaimer : L'eau bout à 100° celsius, JK Rowling s'est fait plein de gallions avec son idée du monde enchanté de Harry Potter…. Et moi, j'ai même pas inventé le fil à couper le beurre. Tout le monde le sait ! Pourquoi perdre son temps à le répéter ?

Rating : pas de changement : T

Vous m'avez gâtée ! Plein de reviews comme je les aime ! J'ai placé les RAR en fin de chapitre pour ceux qui veulent lire vite. Je sais que vous avez un peu plus attendu ce chapitre et pour cause… Rentrée des classes…. Vous en avez entendu parler ? Au début, retour de speedy Dumby !

Avant de commencer, la traditionnelle citation : « …son teint est d'une blancheur éblouissante, son nez un peu aquilin, ses yeux d'un noir d'ébène et d'une ardeur !… Oh ! mon ami, il n'est pas possible de tenir à ces yeux-là… Tu n'imagines point toutes les sottises qu'ils m'ont fait faire… » et pourtant, non, il ne s'agit pas d'une description de Severus Rogue… mais d'un extrait de La philosophie dans le boudoir toujours du Marquis de Sade. N'en eussiez-vous pensé autant pour Sev' ?

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7- Voldy and tea.


« Je ne vous espérais pas en aussi bonne compagnie, mon cher professeur, s'étonna Dumbledore en voyant entrer Harry, Ron et Hermione accompagnés des professeurs Mac Gonagall et Rogue. Mais passons tout de suite aux choses sérieuses. Avez-vous pensé à moi, professeur Rogue ? »

Ce dernier se retint de répondre qu'il avait eu d'autres sujets de réjouissance cette nuit, et de préoccupation ce jour. Penser à Dumbledore n'avait pas été sa priorité ! Mais il se contint et resta impassible en lui tendant le fameux sac de chez Honeydukes contenant les boules de gomme sorciers. A la différence des chewing-gums moldus, la Gomme magique soufflée prenait des formes diverses comme dragon, troll, licorne et autres animaux fabuleux. Cependant si l'on soufflait trop , la forme éclatait en poussant le cri de la créature représentée, ultime plaisir du consommateur. L'usage était unique.

Le directeur n'en offrit pas, contrairement à ses habitudes. La discussion aurait été réduite par la mastication de la confiserie. Après avoir posé un regard serein quoiqu'amusé autour de lui, Dumbledore reprit l'initiative de la parole.

– Pourquoi désirez-vous convier ces élèves à notre entretien professeur Rogue ?

- Telle n'est pas mon intention, mais je dois porter à votre connaissance des éléments nouveaux et… compromettants. Vous connaissiez mes obligations cet après-midi. Or, en sortant du lieu concerné j'ai vu Melle Granger le quitter juste après moi alors que je ne l' avais pas aperçu à l'intérieur. Elle affichait une expression de triomphe qui m'a interloqué. Je l'ai donc suivi jusque dans l'école où je l'ai entendu avoué ses méfaits à ses deux complices, acheva Rogue comme si les mots sifflaient entre ses dents. Ses mâchoires étaient crispées, sa tension extrême. Comment expliquer clairement la situation à Albus sans dévoiler son secret davantage.

Le directeur comprit immédiatement le dilemme de du sombre enseignant. Il se caressa la barbe en regagnant son bureau, songeur. Il prit le temps de s'asseoir confortablement dans son fauteuil directorial, regarda à nouveau toutes les personnes présentes une à une, lentement, avec insistance. Enfin, il reprit la parole.

« Jeunes gens, ce que vous venez de faire est plus grave que vous ne pouviez l'imaginer. Votre curiosité naturelle conduit un membre de l'Ordre dans un grave danger, mortel peut-être. Je souhaite, continua-t-il en s'appesantissant sur chacun des mots pour qu'ils comprennent que le souhait, dans ce cas, était un ordre, que vous regagniez vos dortoirs. Vous y passerez la soirée sans sortir et vous ne raconterez ce qui vient de se passer SOUS AUCUN PRETEXTE. Nous en reparlerons ensemble demain. Mais tout de suite, j'ai des problèmes urgents à régler. »

En entendant « grand danger, mortel peut-être », tous s'étaient figés, adultes et jeunes. Ces derniers étaient de loin les plus surpris et sortirent à contre cœur. Cent questions affluaient à leur esprit, même à celui de Ron. Ils auraient tant aimer interroger le directeur malgré la présence réfrigérante de leur professeur de potions… La culpabilité les rongeait déjà. La nuit serait longue pour eux.

– Minerva, je souhaiterais également parler seul à seul avec Severus, et je ne dispose que de peu de temps. Une mission l'appelle et ne supporte aucun retard.

- Albus vous m'inquiétez. Que me cachez-vous ?

- Vous savez auprès de qui se rend Severus… Cette fois-ci pour une mission très différente certes. Mais je ne vous cache rien, Minerva, moins que vous-même à mon égard ! lui lança-t-il. Dumbledore avait retrouvé son air malicieux habituel pour poursuivre. De plus, vous avez besoin de sommeil ; la nuit dernière a été très courte. Et tant d'activités physiques… diversifiées sont…. attractives, mais nécessitent un grand repos après. Je vous souhaite une bonne nuit Minerva, acheva-t-il en l'accompagnant, rougissante, vers la porte pour lui signifier son départ.

C'était la journée des surprises ! Dumbledore donnait l'impression de toujours savoir ce qui se passait au sein de son établissement, tous les petits secrets inavoués, les rancœurs, les amourettes et même les liaisons secrètes ! Severus n'aurait pas été étonné d'apprendre qu'Albus avait su dès le déjeuner qui était son amante ; bien avant lui en fait…
Quand il y pensait… Minerva… Qui l'aurait cru ? Pas lui en tout cas… Et voilà donc ce que cachaient ses longues et larges robes sous la cape… héhéhéhéhé !

Mais un petit Hum, hum, discret le réveilla. Ce n'était pas Ombrage pourtant puisqu'il était dans le bureau du directeur. Il pensa rapidement à protéger ses pensées inconvenantes du regard incisif du vieil homme. Il était bien placé pour connaître les compétences de son maître en Légilimencie. Après tout, c'était bien Dumbledore qui l'avait formé, lui et Celui-Qui-Attendait-Sans-Aucun-Doute-Sa-Visite ! Par Merlin ! Comment pouvait-il oublier ce dernier ?

- Et oui. Tom doit vous attendre impatiemment, reprit le vieux magicien en confirmant les craintes de Severus. Mais avant que vous ne le rejoigniez, j'aimerais vous faire part de mes réflexions. Nul doute qu'il ne vous assaille de ses récriminations aux relents d'anti-mites sur ce que vous auriez dû écrire, dû faire, dû dire… Cependant, il vous gardera en vie car il a besoin de vous.

– Vous m'en voyez tout à fait rassuré, articula Severus dont le teint n'avait plus rien à envier à la couleur de ses dents. J'aspire seulement à garder l'unité de mon visage et de mon corps.

– Il est vrai qu'il peut encore servir, vous l'avez démontré cette nuit…

- ALBUS ! Pour l'instant, j'ai d'autres préoccupations.

– Certes, certes. Bon, Tom vous sollicitera pour une nouvelle petite annonce car celle-ci n'a donné aucun résultat ; c'est ce que vous lui assurerez. Il était évident qu'une jeune personne serait difficilement attirée par une petite annonce rédigée dans ces termes. Les jeunes ont d'autres espérances que de fonder rapidement un foyer. Elles aspirent à profiter de la vie, s'amuser, s'encanailler… vous avez bien vu avec Minerva, cela ne lui est pas encore passé. Je vous suggère de garder ce type de regard pour vos élèves, Severus ; Fumseck atteint la fin d'une de ses vies et risquerait de s'embraser si vous le toisiez ainsi !

- Avant que vous ne vous étrangliez une nouvelle fois de rire à mes dépens, j'apprécierais que vous en arriviez à vos conclusions. A moins que vous n'attendiez que je LUI tienne ce discours illuminé.

– Si vous êtes d'un tempérament suicidaire, pourquoi pas ? Mais je vous regretterai Severus, et je ne serai pas le seul…Dolores, Minerva, vous êtes un véritable bourreau des cœurs !

– ALBUS ! . !. !

- Ne vous énervez pas ainsi. J'en arrive au fait.

– Voilà qui va heureusement nous changer…

- Sauf si vous m'interrompez encore.

- …

- Donc, j'étais en train de vous dire que votre petite annonce ne convenait pas une fois de plus.

– Pas besoin de répéter. J'avais compris dès la première fois.

– Et comme une nouvelle sera exigée, j'en ai préparée une à cette intention. Je souhaite que quelqu'un en particulier y réponde pour contrôler enfin la situation.

– Quand vous avez cette lueur dans les yeux, Monsieur le directeur, je crains le pire. Qu'avez-vous maniga…. prévu ?

- Je ne puis guère vous en dire plus pour l'instant car je n'ai pas encore contacté la personne en question. Mais voici le texte que j'ai prévu. Mon cher Severus, ce message est confidentiel. et vous apportera des précisions sur votre mission. Vous le lirez et l'apprendrez. Il s'autodétruira dans les dix secondes. Comme d'habitude, si Voldemort vous questionne, vous nierez que j'ai eu connaissance de vos agissements. Bonne chance professeur Rogue, termina Dumbledore alors qu'il avait le plus grand mal à s'empêcher de s'esclaffer.

– Albus ! Quand cesserez-vous de regarder cette stupide invention moldu le soir, en suçant des tonnes de sucreries ! Une boîte à images ! Si vous, vous avez autant de cheveux blancs que le personnage que j'ai aperçu l'autre soir, je n'ai pas l'intention de jouer aux James, qu'il soit Potter ou Bond !

- Et pourtant vous aimez le whisky écossais comme lui et vous finissez vous aussi au lit avec une femme…

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Bougre de crétin, d'imbécile de vieux sénile sorcier azimuté de la cafetière ! C'est moi qui boit et c'est lui qui débloque ! J'ai cru qu'il allait encore une fois me harceler sur ma condition capillaire. Et bien non ! Pas un mot !
Non, toutes ses allusions se sont situées en dessous de la ceinture ! C'est pas possible ! Il est en manque ou quoi ? … euh, mon p'tit Sev', tu f'rais mieux de réfléchir avant de sortir ce genre de réflexion… car, si tu te souviens de ta propre quasi absence d'expériences, il pourrait te retourner le compliment. Si encore il avait été occupé à enfourner un de ses fichus bonbons, j'aurai peut-être un peu moins entendu de débilités profondes dignes d'un séjour longue durée à Sainte-Mangouste. Sa dernière folie… la boîte à images ! Et dire que j'ai étudié ça quand j'étais élève… matière instaurée sur l'iniatiative on se demande de qui !… l'étude des Moldus ! Quelle plaisanterie ! Mais où sont donc passés les sorciers lucides ! A croire que l'on souhaite singer les Moldus dans leur débilité.
Zen mon p'tit Sev', tu as besoin de tout ton calme pour affronter Celui-Qui-Ne-Rigole-Pas-Avec-La-Ponctualité-Surtout-Celle-Des-Autres-Parce-Que-Lui-Il-S'en-Fout . Il doit être d'une humeur massacrante…
AAAAAAHHHHHH !. !. ! Mon bras !. !. !. ! J'arrive Maître ! … Foutu boulot !

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J'ai failli attendre, Mangemort !… Et tu as failli mourir… Souviens-t'en. A moins que tu aies un goût très prononcé en faveur des Doloris pour ton usage personnel.

– Oui, Maître, parvint difficilement à articuler Rogue. Quand il eut fini de se tordre de douleur, il réussit à se remettre sur ses genoux. Mais il prenait encore appui sur ses mains pour ne pas s'écrouler. Sa tête pendait lamentablement entre ses épaules agitées par ses efforts pour contrôler son souffle saccadé. Ses cheveux sombres épars dissimulaient ses grimaces de souffrance et son regard haineux à Voldemort. C'était sans aucun doute préférable. Le Seigneur des Ténèbres aurait poursuivi le Doloris jusqu'au respect et à la soumission…surtout de soumission. Ou la mort.

Le Mangemort se força à calmer sa respiration, ses tremblements, puis, lentement, se releva. Il se tint à nouveau debout face à son Lord, tête basse, ses mains s'agrippant l'une l'autre dans son dos. L'envie de sauter à la gorge de la face de gargouille trônant devant lui était tangible, presque intenable. Il mobilisait toute sa force mentale pour y résister. Sa baguette était là, à portée de main dans sa poche dépassant légèrement. Quel plaisir ce serait de renvoyer ses sorts à cette loque. Et pourquoi ne pas lui griller son serpent chéri, le Naguini ? Ça pourrait même être bon à déguster… semblable à l'anguille grillée… avec une bonne sauce d'accompagnement et une bière…. Le bruyant gargouillement provenant de son estomac lui rappela sa faim. L'enchaînement des évènements l'avait privé de deux repas dans la journée. Rassurant. Son estomac ne semblait pas atteint pas la douleur, ou s'en remettait très vite.

– J'entends que je ne suis pas le seul que tu négliges… Ou étais-tu tellement pressé de venir que tu n'as pas pris le temps de te nourrir ?

- Oui Maître. Tête toujours inclinée en signe de respect, Rogue n'osait en dire davantage. Seul Salazar savait comment ses paroles pourraient être interprétées !

– Donc cette petite annonce était encore un échec. Sais-tu que j'ai été très patient avec toi jusqu'à présent. Mais ma mansuétude a des limites. J'attends, je veux, j'exige des résultats ! M'entends-tu Severus ? J'exige. Et je ne tolèrerais pas une troisième déconvenue. Grâce à Moi, je peux compter sur le dévouement de quelques Mangemorts plus empressés que toi. Narcissa a eu l'heureuse initiative de suivre un groupe d'élèves venus comploter à la Tête de Sanglier. Principalement une certaine Hermione Granger dont j'ai entendu parler plusieurs fois par ce cher Lucius. Elle paraissait attendre quelque chose ou quelqu'un chez Gaichiffon… Ne trouves-tu pas la coïncidence remarquable ?

Le frisson glacé qui traversa Rogue de part en part passa lui aussi inaperçu. Etait-il dû à l'apparition et au rôle joué par Narcissa ou plutôt à l'angoisse de la découverte de la vérité sur le rôle de cette horripilante Miss-Je-Sais-Tout ? La peur laissa rapidement place à la colère. Il fulminait ! Une élève, et pas n'importe laquelle, cette élève-ci, une des plus haïes après Potter-Responsable-De-Tous-Ses-Malheurs ! Il risquait de mourir à cause d'elle ! Il préférait encore être tué dans d'atroces souffrances par l'explosion du chaudron de ce dégénéré de Londubat. Si on peut dire. Il se promit de lui faire payer au centuple s'il survivait à cet entretien.

C'était sans aucun doute cette pensée haineuse, sa tête se relevant fièrement et son regard venimeux qui en découla, qui plurent à Voldemort.

– Je vois que tu apprécies tout particulièrement cette jeune fille. Je n'en suis pas étonné : une sang de bourbe ! Par chance pour toi, Narcissa m'a appris qu'elle s'était cachée à ton arrivée et que tu ne l'avais pas remarquée. J'avais cru un court instant que tu cherchais à me tromper. Ts ts ts ts ts, tu n'es guère vigilant. Baisserais-tu ta garde ? Aurais-tu besoin de quelques entraînements de chasse aux Moldus pour retrouver tes anciens réflexes ?

- Ce ne sera pas nécessaire, Maître.

– Bien, bien. Mais je crois que tu seras plus attentif à me servir si tu es accompagné et surveillé de près.

– J'en serai honorée, Maître. Vous pouvez compter sur moi, s'empressa d'intervenir Narcissa Malfoy. La crainte et le respect qu'elle portait au Seigneur des Ténèbres confinait à la terreur contrairement à sa soeur qui était tout à fait sa place à Azkaban.

– Ma chère, un peu de retenue je vous prie. Je ne doute ni de votre sincérité, ni de votre empressement contrairement à d'autres…

Les quelques secondes de suspens glacèrent Rogue d'inquiétude tandis qu'elles réconfortèrent la mère de Draco.

–Non, je doute surtout de votre férocité. Vous êtes trop timorée, ma chère. Je songeais plutôt à Lucius, votre cher mari.

Une amère grimace déforma les traits réguliers de la sorcière. Le dépit et la crainte s'affrontaient en elle et aucun des deux ne prenait le pas sur l'autre. D'un simple geste de la main, Voldemort la congédia à son grand soulagement.

Ce dernier n'avait pas quitté des yeux Rogue. Il se désintéressait complètement d'elle. Le professeur des potions muselait son regard, ses pensées. Ne rien montrer en dehors de son calme presque inexistant, et de son dévouement disparu depuis des années. Il y parvint malgré tout. Le Mage Noir relâcha son regard et caressa à nouveau son reptile préféré.

– Qu'as-tu prévu cette fois, demanda-t-il négligemment à son serviteur.

– J'ai analysé la situation, expliqua Rogue d'un ton professionnel, et j'en ai conclu que, pour attirer une sorcière de choix, je devais éveiller l'intérêt de ses sentiments et non de son intelligence.

– Crois-tu qu'une sotte créature gouvernée par ses sens puisse me satisfaire et convenir à l'éducation de mes fils ? Ce défaut me répugne. Je ne puis envisager de m'y résoudre. Trouve autre chose… et vite !

- Permettez-moi, Maître, avec tout le respect que je vous dois, d'argumenter sur mon choix. Une réflexion irritante lui traversa l'esprit à cet instant. Certes, il devait manifester son allégeance pour survivre, avec des paroles mielleuses comme celles-ci. Mais des témoins tels que l'odieux Black n'auraient pas hésité à ricaner en l'appelant Servilus en entendant ses propos.
Une simple femme ne peut manifester une intelligence aussi brillante que la nôtre… surtout la votre, Maître, se reprit-il rapidement. C'est leur essence même de ne pouvoir raisonner.

– Poursuis, intima Celui-Qui-Ecoutait-Maintenant-Attentivement.

– Si un individu femelle est indispensable pour porter les fruits de votre descendance, sa présence devient superflue, inutile voire dangereuse pour son éducation. Le système britannique traditionnel pallie ce problème. Les fils sont retirés à leur mère dès l'âge de dix ou onze ans pour être placés dans l'internat d'un collège. Ils sont ainsi entourés et éduqués d'esprits uniquement masculins et échappent à l'émasculation de leur intelligence et de leur identité virile, récita Rogue.

– Tu me conseilles d'envoyer mes fils dans un collège ! Auquel penses-tu ? Poudlard ou pire, un de ces immondes élevages en batterie moldus comme Eton ! l'interrompit Voldemort, excédé et menaçant.

– Loin de moi cette idée, Maître. Je suis simplement en train de vous faire part du résultat de mes réflexions et de mes conclusions, s'excusa-t-il.

– Alors, viens-en rapidement à ces dernières, exigea le Maître.

– Certainement, reprit Severus agacé. Cet échange lui en rappelait un autre qui venait juste de s'achever en d'autres lieux. Moins dangereux, mais tout aussi irritant, d'autant plus qu'il devait reconnaître le bien fondé de la plupart des paroles de Dumbledore.
Sans en retenir les applications, j'ai réfléchi que vous pourriez en conserver l'esprit. Ainsi, la femme ne serait utile que pour l'enfantement. Vous pourriez confier à d'autres son éducation dès la naissance.

– Je commence à saisir l'intérêt de ton brillant raisonnement. Tu viens de remonter dans mon estime. Je discerne par contre une difficulté liée à la mise en œuvre de cette théorie, poursuivit-il en tapotant distraitement la tête de son animal de compagnie favori. Ce n'est plus une mais plusieurs personnes que je recherche maintenant.

– Ne pourriez-vous trouver parmi vos fidèles Mangemorts, un serviteur compétent pour l'éducation de votre enfant ?

- Hum… Je n'en connais qu'un seul capable de remplir cette tâche…

– Et… ? se permit d'intervenir Rogue à la suite du silence du Mage Noir. L'amorce du sourire railleur qui déformait ses traits vaguement reptiliens, non seulement n'apportait rien à sa beauté, mais de plus, angoissait passablement son serviteur. Se pourrait-il … ?

- Il a déjà charge d'enseigner, l'informa Celui-Qui-Se-Foutait-De-Lui. Le sifflement émis par Naguini ressemblait presque à un rire. L'animal semblait partager les pensées de son maître, pour ne pas dire une partie de son âme tant ils étaient liés.
Oui, je ne vois que toi pour satisfaire à cette fonction.

– Mes élèves ne portent plus de couches depuis de nombreuses années ! tenta Severus qui ne savait plus que croire ou que craindre.

- Pour un maître des potions, l'extraction des matières d'un nourrisson ne doit poser aucun problème. Tu es habitué à manipuler des matières bien plus dangereuses dans tes préparations ! Et quitter définitivement Poudlard pour devenir le précepteur particulier de mes héritiers sera indispensable.
Mais revenons aux problèmes immédiats : quid de cette petite annonce ?

Paniqué par la nouvelle perspective envisagée par Voldemort, Rogue dut faire appel à toute sa volonté pour retrouver le fil de ses pensées et les mots de la petite annonce rédigée par Dumbledore. Il se rapprocha de la longue table pour saisir plume et parchemin. Après un court instant de rédaction, il tendit la feuille sur laquelle était écrit :


V. cherche F
Ténébreux sorc. Cherche JF pour
relations romant, passionn et + si affinités
Répnd. à la G des S par
F cherche V

En remarquant la mine réjouie et presque hilare, événement ô combien rare, de Voldemort, Rogue ne put s'empêcher de grincer à nouveau des dents. Il en avait fait de même lorsqu'il avait découvert les termes de cette annonce imaginée par le directeur de Poudlard. Une petite annonce ? Non ! Plutôt une farce cruelle à son égard ! Et dire que les deux hommes dont dépendait sa vie faisaient tout pur le mettre hors de lui. Et pour une fois, ils étaient en accord. Dommage que le dindon de la farce, ce soit lui ! Il préférait cependant que Voldemort se rit de lui. De Doloris à Avada, il n'y avait qu'un pas, et il avait failli le franchir quelques minutes auparavant

- Nous allons attendre les résultats et juger sur « pièce ». Severus, ne me déçois pas. J'aurai des difficultés à trouver une nourrice aussi compétente que toi.

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Mouaif, j'ai bien fait de ne pas prendre la RMC (Retraite Magique Complémentaire) mais la RTL (Retraite des Titulaires Lessivés) ! Si jamais j'y arrive ! Ma vie est un enfer…
Qu'ai-je donc fait pour mériter ça ? D'accord, j'ai grillé quelques Moldus… Mais il y a longtemps. Même Albus ne s'en souviens plus si ça se trouve.

Quand je pense à lui… Dois-je frémir ? Dois-je me réjouir ?

Il est vrai que ses idées, son annonce m'ont tirées d'un mauvais pas. Et hier soir, après que le Maniaque-Du-Doloris m'ait enfin relâché, je n'ai eu qu'à me féliciter de sa présence dans mes appartements. Il m'attendait. Il était inquiet ce vieux schnock. Il avait prévu une potion de sa propre invention, Lonaquavit je crois. J'y ai reconnu de la corne de dragon, du sisymbre et certainement de la queue de rat... il n'a pas pu s'en empêcher, son obsession capillaire encore ; la queue de rat est souveraine pour la pousse des cheveux. Il avait également de la pommade de Biafincendio au cas où le Sombre-Lobotomisé-Par-Un-Serpent ait eu l'idée d'échanger sa baguette contre un lance-flammes et de le tester sur moi.

Remarque, mon p'tit Sev', ainsi il ne t'aurait plus fait de remarques sur ta chevelure d'ébène… Il aurait attendu la repousse !

Mais là, grâce à ses remèdes, pas besoin d'inventer encore une fois des mensonges foireux de chaudrons ensorcelés pour justifier de ton état. Faut toujours que je montre patte blanche avec Pompom. A croire que je me blesse en torturant les élèves ou les autres professeurs ! Si j'étais dans le coma, je suis presque certain qu'elle ne me soignerais pas tant que je ne lui aurai pas expliqué la cause de mon tourment. Avec de telles marques de confiance, elle ne doit pas souvent soigner de maladies vénériennes ! J'imagine les excuses… J'ai été violé par un bataillon d'elfes de maison dressés par Granger… Ou… Le professeur Mac Gonagall a drogué le whisky qu'elle m'avait offert avant de me faire subir les derniers outrages à coups de carottes !

Méfie-toi, mon p'tit Sev', tu as découvert une nouvelle facette de ton vieux prof'. Qui sait si elle n'en serait pas capable… Va falloir avoir une discussion avec elle. Plusieurs points sont à éclaircir, ou…approfondir si tu vois ce que je veux dire… Mais en tout premier lieu, faire le point, en demandant à Dumbledore de lui confisquer sa baguette pour plus de sureté.

Dumbledore… En plus des remèdes, il avait préparé un bon thé, bien infusé, bien allongé avec une bonne lampée de whisky ! Il doit me croire au même régime que Minerva. Bien accompagné de tranches de pudding aux raisins et abricots secs. Bien sûr, je me suis fait un peu prier pour accepter de lui raconter mon entrevue ; faut dire que son coup du « Ténébreux sorcier cherche jeune femme pour relations romantiques, passionnées et plus ! »… est plus difficile à avaler qu'une potion de Polynectar contenant un poil d'Ombrage !
Ténébreux ! Il n'y a pas plus souriant que moi quand je suis loin des élèves ! Ma grand-mère Pheuquoeube me le disait toujours : « Mon p'tit Sevy, que tu as l'air détendu, souriant ! Que tu es beau quand tu dors ! »

Bon d'accord, mais en fait elle parlait de ton grand-père sur son lit de mort, Severus, dont tu as l'immense honneur de tenir ton ravissant prénom.

Mouais, n'empêche… Et romantique ! Que veut-il que je fasse de ces niaiseries moldues pour midinettes boutonneuses en détresse ?

Remouais, érotique, tu te serais mieux débrouillé… surtout depuis hier soir. Certains cours de révisions peuvent être parfaitement passionnants. Ne t'en fais pas, tu pourras toujours tenter cette nouvelle version grâce à plus si affinités, hé, hé !

Tout dépend de la bécasse qu'il a prévue de m'envoyer. Quoique, ça ne peut pas être pire que Bouse-de-Dragon-Fermentée. Quant à Miss Je-Me-Fous-De-Tout, mieux vaut ne pas en parler…

N'exagère pas mon p'tit Sev'. Souviens-toi de ce que la brave Minerva a prétendu, hier…

Si je n'avais pas le désir de passer la nuit avec elle ? Pour la torturer ? Je paierai , même ! Mais pour la sauter, personne n'est assez riche pour me faire changer d'avis. Je n'ai d'affinités, ni pour les carottes, ni pour les ex-rongeurs ! Une mioche de quatorze ans ! Suis pas pédophile comme le sous-entend Dumbledore.

Pas quatorze ans, Sev', quinze et même seize ans je crois. Ce n'est plus la mioche prétentieuse qui a mis les pieds dans tes cachots il y a cinq ans, le doigt vissé au plafond. Elle a poussé, grandi, pris des formes… Non, ce n'est plus une gamine.

LA FERME ! Plus moyen d'être tranquille tout seul dans son bain avec son p'tit canard jaune en plastique. C'est un monde ça ! Après le week-end infernal que j'ai eu. Résumons :
vendredi : anniversaire arrosé de Minerva : tout bon.
nuit de vendredi à samedi : hum… Je ne peux pas me plaindre…
samedi : GDB et enquête pour rien, rendez-vous bidon, passages de savons de Minerva, Dumbledore et pour finir, l'autre malade qui me torture .
dimanche : après l'arrivée de la Gazette, regards assassins d'Ombrage qui comprend enfin que j'ai autant envie d'elle que de rouler une pelle à Winki dans mon lit et encore, elle n'a pas aperçu le clin d'œil canaille de Minerva ! Bizarrement, cet après-midi, j'ai trouvé un petit mot épinglé sur ma porte, m'informant que je serai inspecté lundi, demain. Je ne savais pas les crapauds rancuniers… Faudra que j'en parle à Londubat…

PPFFFUUU !. !. ! Mon p'tit Sev', lave-toi les cheveux au lieu de dire des trolleries et comme disait la P'tite Rougeole, si je me souviens de mes études moldues: Tomorow is another day !

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Rebecca-Black : Et voui ! et bravo ! Promis, je la continue.
Sinwen : J'avoue que j'ai un petit côté sadique et c'est pour ça que j'aime tant Sev'. Mais il était malade de ne pas savoir avec qui il avait fait l'amour, pas de l'avoir fait. Et merci pour ton enthousiasme.
Elizabeth Moonstone : Pourquoi Mac Go beurk ? Ah oui ! tu n'as pas lu le lemon… sinon, tu saurais que c'était loin d'être beurk, enfin, j'espère que j'ai réussi à le prouver dans mon texte.
Tinkerbell Snape : Ravie de te surprendre. En effet, Sev' n'est pas dérangé par sa nuit mais par le fait qu'il ignorait avec qui il l'avait passé. Il déteste Dodo mais pas les autres enseignantes, même s'il les dénigre.
Niark, niark, que je suis contente de t'avoir donnée des frissons de peur !. !. ! Et merci pour tes encouragements.
Maikie : merci ! J'ai essayé de faire jouer à fond l'effet de surprise et je suis heureuse de lire que j'y suis arrivée ! Mais Hermione dans le tome 4 danse avec Krum au bal, il me semble ?
Gaeriel Palpatine : T'incline pas trop, tu vas te casser la figure ! C'est vrai qu'il y en a marre de ce racisme anti-moinsjeuneetpastoutefraîche. Et je le confirme, c'est bien du domaine de la revendication. Ma façon d'écrire est plus liée à des relectures nombreuses et intensives. J'avais en effet de bonnes notes en français et maintenant je suis de l'autre côté du bureau. Vous êtes plusieurs à désirer voir Bella…je ne promets rien mais je garde l'idée dans un coin de mon cerveau à côté du haricot sauteur. Pour l'instant, elle n'est pas encore évadée d'Azkaban. Nous sommes en octobre et elle ne s'évade que le 13 janvier. Patience ! Merci pour tes compliments, mais je ne maîtrise pas tout dans ma fic, loin de là ! … je n'en connais toujours pas la fin !
Aziza : Bienvenue dans mes reviews p'tite nouvelle ! J'adore Roguoninounet ! C'est trop chou. L'idée des petites annonces n'est pas si originale et a déjà été utilisée dans d'autres fics.
Ann O'nyme : Quel joli nom ! merci ! La débilité est un de mes points forts. Et j'espère que tu auras encore plaisir à suivre cette fic.
Guézanne : il est certain que Sev' a manqué beaucoup d'affection. A part Dumbledore, personne d'autre ne lui en montre. Je pense que des personnes comme Mac Go entre autres, souhaiteraient être plus amicales, mais sa misogynie le mène à les repousser. Je le ressens aussi dans ta fic JXC . Il n'est pas misogyne comme là, mais davantage possessif et exclusif.
Il faudra que je découvre les fics de Fenice, une auteuse de plus… la 25° ?
Promis, je ne m'arrête pas avant la fin…et j'ignore toujours comment finir cette fic ! Mais je vais ralentir pour cause de reprise de boulot.
Youpi ! Aïe ! .. explication : en sautant de joie, je me suis cognée la tête contre le plafond. Conclusion : modérer son enthousiasme à l'idée que tu vas participer… ça va être dur (de modérer ! bien sûr !)
Et voui ! Minerva te remercie pour intellectuelle et sensuelle, elle a beaucoup apprécié que quelqu'un ne s'arrête pas aux apparences sans être bourré, et la voit telle qu'elle est. Pour la liaison suivie, j'ai des doutes… Mais parfois mes personnages m'étonnent moi-même. Ça ne t'arrive jamais ?
May-yan : Très paniquante la Sybille ! Je me suis régalée et si j'ai réussi à te faire partager les craintes de Sev', YOUPI ! Je l'imaginais bien, Mione, tout cogitant à l'avance, puis emportée par son impatience d'avoir gagnée malgré sa trouille. Et merci !
La Folleuh : Pouquoi es-tu si michon ? Non ? Alors kalins ?
Désolée, Sev' a refusé de faire lui-même le bisou aux gagnantes. Sûr que Mac Go est très forte ! Merci de partager mon POV sur mon p'tit coup de gueule. Si Hermione était parfaite, ce serait elle l'héroïne.
Lunécume : Excellent ? T'y vas fort ! Autrefois, il y avait une telle mortalité des femmes en couche, que les hommes plus âgés et pas trop fortunés n'avaient guère le choix sur l'âge et l'apparence de la donzelle… Le culte de la jeunesse à tout prix est quelque chose d'assez récent. Pour Corneille d'accord, Ronsard l'avait dit aussi un siècle avant : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie.
Mag : Et voui ! Mac Go, c'est la meilleur de toutes !Je vois que tu as des affinités toutes particulières avec Bibine..tu as raison, elle aurait certainement crié BUT au moment ultime. Et sois contente, tu as retrouvé Speedy Dumby.
Frudule : Merci de t'aventurer en dehors du monde des Fondateurs… faudra que j'aille lire ta one-shot… Voldy était un peu absent ces derniers temps, présent dans ce chapitre, mais devrait revenir en force bientôt…. Mais je n'en dis pas plus. Je ne crois pas que la torture psy soit vraiment le truc de Voldy. Je le pense plus physique, plus primaire

Et encore merci pour toutes vos reviews ! Keske j'ai été gâtée ! . !. ! Pourrie presque !
Zoubis
Z