V cherche F. désespérément

Spoiler : De 1 à 5… Je ne sais pas compter au delà.

Disclaimer : Frontière franco-suisse :
- Vous n'avez rien à déclarer ?
- Si. Je n'ai inventé aucun des personnages ni les lieux. Ils appartiennent tous à la Rowling Corporation.
- Pas de devises ?
- Bin non ! C'est elle qui gagne tout le pognon.

Rating : T … ce chapitre comme le reste de la fic est déconseillé à ceux désirant trouver l'âme sœur de Sev', et sont adeptes des p'tites fleurs bleues !

Encart publicitaire : Je lis beaucoup de fanfics. Et je voudrais profiter de votre attention pour vous encourager à aller lire la fic d'Astorius : Black lignage ; ce n'est pas de la parodie mais un UA avec des personnages poignants, Sirius en tête. Tentez la lecture d'un chapitre, l'auteur se désespère alors que sa fic est super !

Un grand merci à ma bêta-readeuse, Lord Tigrou Snapinette dite Ayla pour les intimes. Certains paragraphes de l'histoire n'existeraient pas sans elle. Nous lui devons, vous comme moi, la première candidate de cette fic, ainsi que le premier OC né d'une de nos nombreuses discussions intellectuelles (hum ! hum !), Madrie d'Esquas. Alors, tâche de ne pas traîner dans tes corrections vu les idées souvent géniales que tu as.
Mais tout de suite ma tite citation !
« Tout le bonheur des hommes est dans l'imagination. » toujours du même auteur, marquis de son état, et je suis bien d'accord avec lui. Pas vous ?

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8- L'animal favori de la nouvelle candidate...
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Un petit déjeuner de plus. Un lundi de plus à Poudlard. Rien ne semblait le différencier des autres. Les quatre tables d'élèves, la table des enseignants, le bourdonnement des conversations ponctuées de quelques bâillements. Bref, tout semblait paisible et calme.

Ce n'était certes pas Harry Potter qui aurait prétendu le contraire. Depuis la réunion à La Tête-De-Sanglier, depuis que Cho l'avait défendu et admiré, Harry n'était redescendu de son petit nuage azuréen, qu'en de rares occasions. Ni l'intervention du professeur Rogue le samedi après la malencontreuse foirade d'Hermione, ni le sermon de Dumbledore le lendemain n'avaient pu altérer sa bonne humeur. Un sourire niais s'accrochait de façon quasi permanente sur son visage, sans apporter une différence remarquable avec son expression habituelle. Les haussements d'épaules résignés de Ron et les regards furieux d'Hermione n'y pouvaient rien changer.

– Coucou ! Harry ! Ici la Terre ! Ton thé est en train de couler sur tes œufs au bacon.

– Quoi ? Comment ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu me parles Ron ?

- Juste tes œufs qui tentent d'apprendre le dos crawlé dans le thé, rien de grave. Continue à rêver si tu veux.

– Excuse-moi, je pensais à autre chose…

- On ne s'en serait pas aperçu tout seul si tu ne l'avais pas précisé ! C'est très aimable à toi, Harry, fulminait Hermione. Mais QUAND vas-tu redescendre sur Terre ! Dans moins d'une heure, nous avons cours d'histoire avec Binns où tu pourras continuer à rêver autant que tu le désires. Par contre, après, cours de potions. Si tu ne te ressaisis pas très vite, Neville aura une sérieuse concurrence pour le record du monde d'explosion de chaudrons en plein cours. Je ne veux même pas envisager ce que Rogue pourrait te dire ou te faire… Et à moi avec ! Il va me croire encore responsable ! Surtout depuis que je sais… que nous savons… Et qu'il sait que nous savons.

Les yeux embrumés d'Harry semblèrent reprendre pieds dans la réalité. Il regarda autour de lui. Souvenirs et soucis lui revinrent en mémoire… Cho et son sourire bien sûr, mais également l'irruption de Rogue samedi, découvrant les manigances d'Hermione, le sermon angoissant du directeur juste après, la nuit de tourments… surtout pour Ron et son amie parce que, lui, il pensait à Cho, ses lèvres, ses…enfin bref, il s'était endormi en rêvant d'elle.

Puis le lendemain, les explications de Dumbledore, incomplètes, amenant plus d'interrogations encore. Il n'en dévoilait jamais plus qu'il ne désirait. Frustrant certes, mais compréhensible. Leur professeur agissait au nom de l'Ordre ; le secret devait être protégé et Rogue avec. Seuls quelques Gryffondors pouvaient partager les confidences : ceux qui connaissaient déjà l'existence de l'Ordre du Phénix.
Hermione avait à nouveau respiré librement en apprenant qu'il n'était pas question de la renvoyer. Elle n'était même pas punie en dehors des points déjà retirés. Après tout, la curiosité était une de ses plus grandes qualités d'élève. C'était elle qui la poussait inlassablement à dévorer tous les livres passant à sa portée. Et aucun professeur, hormis Rogue, ne s'en était plaint jusqu'à présent. Bien au contraire.

– Que veux-tu qu'il te fasse ? lui demandèrent les jumeaux intrigués. Ils n'étaient au courant de rien, le trio les ayant évités le plus possible depuis samedi après-midi. Ils ne s'étaient jamais retrouvés seuls ensemble pour discuter du résultat de l'investigation d'Hermione.

– Vous savez bien qu'il s'en prend toujours à nous, tenta d'éluder Ron, mal à l'aise. Mentir à ses frères, surtout à ces deux-là, difficile … Ils étaient experts en la matière.

– Comme d'habitude mon p'tit Ron, mais que cherches-tu à nous faire croire ?

- Rien… Rien du tout, je vous assure, répondit un peu trop précipitamment Ron. Pourquoi je vous cacherais quelque chose ? Le syndrome du Pinocchio des oreilles repartait de plus belle.

– Nous n'avons jamais suggéré que tu nous cachais quelque chose… Donc, tu ne nous dis pas tout ! En fait, tu nous caches la vérité, avoue ! La logique Weasley n'était compréhensible que par quelques rares élus rouquins.

– Ron, Harry, Hermione, je vous conseille de ne pas jouer au jeu des cachotteries avec nous, insista Ginny. Vous savez très bien que vous pouvez nous faire confiance. Aucun de nous n'a cafté ni sur la réunion de samedi, ni sur ton projet Hermione. D'ailleurs, que s'est–il passé finalement ? Tu n'as rien raconté. Tu n'y es pas allée ?

Trois visages constellés de taches de rousseur se tournèrent avidement vers la jeune préfète qui rosissait.

– C'est à dire que… En fait…. Ça ne s'est pas… Enfin….Peut-être…

– Tu t'es planté, c'est ça ? raccourcirent les jumeaux.

– Non pas du tout, s'offusqua Hermione maintenant aussi rouge que les oreilles de Ron. Tout mon plan a parfaitement fonctionné. Elle remontait crânement son menton tout en les fusillant du regard. Harry leva les yeux au plafond en dodelinant de la tête. Ron se cacha le visage dans les mains. Ils étaient chacun à leur façon, pathétiques. Ginny et ses frères écarquillèrent les mirettes en les regardant alternativement. Ils comprenaient que des événements importants avaient dû se dérouler… mais lesquels ? Finalement, le trio gryffondorien se consulta du regard afin de convenir d'une évidence : ils devaient faire une croix sur la stricte discrétion conseillée par le directeur.

– Tout s'est à peu près passé comme convenue, reprit Harry en insistant sur l' « à peu près », au grand dam d'Hermione qui tentait de battre le record de rougeur de Ron, sauf que quelqu'un a oublié de vérifier si elle n'était pas suivie au retour ! finit-il en louchant en direction de son amie.

- Qui aurait cherché à la filer ? Elle était sans doute la dernière élève à traîner dans Pré-au-Lard, étant donnée l'heure tardive.

– D'accord avec toi Fred, la dernière élève, précisa-t-il. Pas la dernière personne…

- Je reconnais qu'Hermione a une certaine allure, surtout depuis le bal de l'an dernier, et que son air de cocker ahuri peut plaire, poursuivit George en sursaut ; il venait de recevoir le poing du pseudo-cocker sur la pointe de l'épaule. Mais de là à être suivie par un admirateur ! Il y a une ombrage différence.

– Une quoi ? s'exclama la jeune fille.

– Une ombrage différence… une énorme différence si tu préfères, à moins que tu connaisses un animal encore plus gros…

- que le spécimen qui est sensé nous faire cours de défense contre les forces du mal, acheva Fred.

George avait eu des difficultés à finir son explication. Il était trop occupé à s'essuyer le visage et la robe en grommelant contre son plus jeune frère. Ce dernier, en entendant la nouvelle boutade, n'avait pu contenir l'immense explosion de rire qui montait en lui. Jusque là, Ron qui s'esclaffe, rien d'étonnant me direz vous. Certes, sauf qu'à son habitude, Ron était en train d'engouffrer pêle-mêle dans sa bouche toasts, céréales et œufs, le tout arrosé de thé au moment de l'explication. Fred retrouvait d'ailleurs toute la composition de ce petit déjeuner entre son œil gauche et sa bouche, avec une mention spéciale pour le nez.

Il est aisé de deviner que cette projection n'était pas passée inaperçue aux yeux de leurs condisciples. Les éclats de rire des Gryffondors alertèrent les autres tables qui, à la vue de la scène, enchaînèrent. Jusqu'aux Serpentards qui s'écroulaient de rire. L'événement était inhabituel, non par son contenu, mais par sa victime. Que l'un des deux jumeaux Weasley se retrouvent dans cette situation, voilà qui était étonnant, surtout lorsque le responsable n'était autre que Ron.

Cependant, le regard d'Harry s'était tourné instinctivement vers Dumbledore. Ce dernier avait l'air fatigué, épuisé même. Il est vrai que le week-end n'avait pas été de tout repos pour lui et qu'il n'avait certainement pas eu les mêmes sujets de satisfaction qu'Harry. Il mit quelques secondes à sortir de ses réflexions et de ses rêveries sarcastiques ; il semblait contempler le professeur Mac Gonagall avec un grand amusement. L'imperceptible tressautement de ses épaules laissait deviner un fou rire difficilement maîtrisé. Suivant celui du directeur, le regard d'Harry se posa sur son professeur de métamorphoses. Cette dernière le surprit. D'ordinaire, elle se tenait toujours très droite, raide pourrait-on dire, et son visage sévère était posé sur un cou étiré, comme pour pouvoir pivoter dans toutes les directions pour apercevoir les bêtises des élèves : la girouette anti-ânerie était réputée.

Là, point du tout. Nulle raideur, tout était courbe. Sa colonne et son cou paraissaient former un S s'inclinant vers son voisin de table, à la façon d'une chatte qui ronronne et se frotte contre la jambe de son maître. Sa physionomie était souriante, lèvres incurvées légèrement entrouvertes et de nombreuses œillades étaient lancées, toujours en direction de ce voisin, aussi surprenant que cela puisse paraître aux yeux d'Harry, le professeur Rogue. Le sourcil en dessous de la cicatrice se haussa significativement. Pourquoi sa directrice de maison avait-elle se regard énamouré en regardant l'ennemi héréditaire ? D'autant plus qu'il ne paraissait pas la remarquer.

Après celui de Dumbledore, il suivit maintenant le regard du professeur Mac Gonagall… pour s'arrêter sur celui, ô combien ténébreux, du maître des potions le fixant droit dans les yeux, sans ciller. Le temps fut suspendu dans l'esprit du Gryffondor, à ce moment précis. La tension était extrême. Il n'entendait plus aucun des rires ou cris assourdissants qui s'élevaient pourtant autour de lui. Même les mouvements semblaient ralentis ou vacillants. Il lisait dans les éclairs de ce regard qu'il savait qu'il savait. Il avait même l'air de lui répondre : « Je sais que tu sais que je sais… » qu'ils savaient donc, et aucun des deux ne croyait que l'autre ignorait quoique ce fut… Enfin vous voyez…(1)

Pendant ce temps, George avait repris visage humain. Et tandis qu'Harry épiait la table des enseignants, Hermione et Ron avaient poursuivi les explications. Tous les Weasley étaient consternés par le tour que prenaient les évènements. Ce qui s'était annoncé comme une plaisanterie aux dépens d'un professeur haï, se transformait en mission dangereuse contre Celui-Qui-N'arrêterait-Jamais-Ses-Manigances.

C'est le moment que choisirent chouettes et hiboux pour distribuer courrier et journaux comme tous les matins. Mais contrairement aux autres jours, les chouettes se bousculèrent à la table des professeurs. La Gazette des Sorciers avait enregistré en quarante-huit heures, une importante augmentation de ses abonnements sur Poudlard. Les responsables des livraisons envisageaient même d'affréter un escadron de grands-ducs pour livrer de façon groupée tous les quotidiens destinés à ce lieu d'éducation.

Trente secondes après le passage des oiseaux, plus aucun adulte n'était visible, bien que tous présents dans la salle. Un mur de journaux ouverts se dressait entre eux et les élèves. Les Gryffondors ne s'en aperçurent pas tant ils étaient accaparés par leur propre lecture. Qu'est-ce que Dumbledore avait donc bien inventé ? Evidemment, presque tous les rires s'étaient éteints.

V. cherche F
Ténébreux sorc. Cherche JF pour
relations romant, passionn et + si affinités
Répnd. à la G des S par
F cherche V

Le professeur Rogue fut le premier à plier le journal et relever la tête. Il avait l'avantage de connaître déjà le texte par cœur. Il fut suivi de près par le directeur affichant un sourire de contentement ; le vieil homme s'empressa de lui adresser un clin d'œil fort peu discret, comme pour lui confirmer que tout se passait comme prévu. Minerva elle-même surprenait : un doux sourire s'épanouissait sur son visage tourné vers Severus. Mais ses yeux gardaient un regard flou et langoureux Seul un grincement de dents assourdi répondit à leurs intentions.
La quatrième personne à ce petit jeu fut la toute charmante Dolores. Son teint écarlate montrait le grand intérêt qu'elle avait pris à cette lecture. Elle se tourna elle aussi vers Rogue et le fusilla littéralement de ses petits yeux porcins tout en affichant un sourire ressemblant énormément à une envie de vomir. Son journal ne résista pas longtemps au traitement qu'elle exerça sur lui. Heureusement, ce n'était qu'un journal…

Bien qu'ayant éviter au maximum ses coups d'œil incendiaires, Rogue ne put s'empêcher de penser à l'inspection qui devait avoir lieu dans un peu plus de deux heures, son inspection… ou plutôt le règlement de compte de la Grande Inquisitrice. Elle allait s'en donner à cœur joie, la limace baveuse cornue ! Et si le maître des potions était persuadé qu'il n'avait plus rien à prouver sur ses capacités pédagogiques incontestables, il n'avait en aucun cas, envie de tendre la perche à cette caricature d'être femelle pour se faire battre. Surtout devant des élèves, surtout devant des dégénérés de Gryfffondors, surtout devant l'horripilante punaise de Miss Je-Sais-Tout-Foutre-En-l'Air ! Tout en regardant droit devant lui, il se redressa encore davantage, le teint blafard parmi ses habits noirs, s'apprêtant à affronter la tempête assise non loin de lui…..

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.. J'ai résisté, je m'en suis sorti ! On va pouvoir m'appeler moi aussi Celui-Qui-A-Survécu mais à une inspection de Bouse-De-Dragon… ! Survivor is back !

Ce qui n'est guère plus facile que d'affronter le Mage Noir, crois-moi mon p'tit Sev', je sais de quoi je parle.

Tout avait bien commencé. Les élèves, comme d'habitude étaient calmes et attentifs… normal, ils n'ont pas le choix. Le silence régnait pendant qu'ils réalisaient la fin de leur solution de Force commencée au cours précédent. Même ce taré de Londubat n'avait encore rien fait fondre ni exploser : miraculeux, je te dis ! Le seul bruit désagréable venant troubler le bloblottement des bulles bouillonnant dans les chaudrons, ce fut son ridicule Hum ! Hum ! qu'elle faisait en se raclant la gorge. J'ai bien cru qu'elle allait cracher dans la préparation de Parkinson et la lui faire tourner, la Face-De-Gargouille.

Et ces questions insinuantes et détestables ! « Et depuis que vous êtes entré dans cette école, vous avez régulièrement renouvelé votre candidature à ce poste, je crois ? » Bien sûr que je le veux son foutu poste qu'elle n'est même pas capable d'assumer correctement ! Nullissime comme prof ! Jamais vu ça ! Poser son gros derrière dans son fauteuil, ou plutôt coincer son énorme arrière-train dans le pauvre fauteuil qui doit la supporter. Un chausse-pied ou un tire-bouchon doit être nécessaire pour la relever de son siège, à moins que ce dernier ne soit à usage unique… Laisser lire les élèves avant de leur poser quelques vagues questions… PFFUUU ! De la fumisterie tout cela ! Même cette vieille chouette déplumée de Trelawney en fait plus qu'elle. Alors que dire des VRAIS professeurs !

Tu la vois en train d'essayer de donner un de tes cours, un jour où Londubat et son chaudron ont décidé de s'entretuer !

Quoique, y aurait des chances qu'on soit débarrassé d'eux plus rapidement. C'est certainement le résultat recherché par Fudge en la débarquant à Poudlard. Il ne devait plus pouvoir la supporter. Non seulement il la met dans les pattes de Dumbledore, car elle est teigneuse la sale bête, mais du même coup il soulage son Ministère d'un poids important. Un quintal de soucis en moins, c'est appréciable !

Non mais ! Poser de telles questions, tenter de telles insinuations devant les élèves, juste devant le trio fléau de ma tranquillité… « Avez-vous idée de la raison pour laquelle Dumbledore vous a systématiquement refusé cette matière ? » Elle l'a prémédité ! Ce n'est pas possible !

Heureusement que Potter a détourné l'attention et m'a obligé à le punir sévèrement en loupant une fois de plus sa préparation…

C'est ça le double effet Potter : tout de suite, ça te soulage, tu te décontractes en lui parlant sarcastiquement. Et puis, après, tu te détends et tu en souris d'aise en repensant à sa tête d'ahuri . Y a pas à dire, c'est encore mieux que l'effet Londubat…Il dure plus longtemps.

Mais quand je pense que je n'ai rien pu dire ou faire contre l'autre boursouflée du cerveau, Granger-La-Terreur-Du-Trivial-Pursuit, j'en pleurerais ! Et elle n'a même pas été renvoyée ou punie après ce qu'elle m'a honteusement fait ! Quelle sale petite fouineuse ! Au lieu de se poser tant de questions sur qui serait la F de la petite annonce, elle aurait mieux fait d'utiliser davantage ses prétendus brillants neurones pour enquêter sur le V. et ce qu'il pourrait lui faire subir. Si seulement ce rêve pouvait se réaliser, j'en pleurerais !

PPPFFUUUU ! Comme si tu savais encore comment on fait ! Non, positive mon p'tit Sev'. Regarde, avec sa généreuse idée de Décret n°24, Face-De-Crapaud-Vérolée a dissout les équipes de Quidditch ; bien sûr, elle a tout de suite accepté le retour de celle des Serpentards. Mais les Gryffondors attendent encore son bon vouloir, niark, niark, niark ! Sois zen, vois les choses du bon côté.

Du bon côté ? Et lequel s'il te plaît ? Le côté où Celui-Qui-Veut-Diriger-Le-Monde-Selon-Ses-Lubies me transforme en nourrice de futur monstre avec tablier rose, mules et petit chapeau blancs perché sur ma sombre chevelure , tapotant sur le popotin du rejeton en attendant qu'il me vomisse son biberon sur l'épaule ? Ou encore le côté où le vieux qui sucre les fraises, les chocogrenouilles et tout ce qu'il trouve pour se suicider au diabète m'envoie au casse-pipe rencontrer sa dernière trouvaille ? Pourvu que ce ne soit pas une Moldue tout droit sortie de sa dernière lubie, la boîte à images magiques ! A moins que Minerva est réussie à le convaincre de la laisser enfin passer à l'action. Je m'imagine cela d'ici… Amener Mac Go chez les Malfoy pour la présenter au Maître. Autant me lancer l'Avada dans un miroir, ça ira plus vite !

Mais non, voyons, vois les choses du bon côté !. ! Si jamais c'est Minerva, tu la connais depuis tellement longtemps que tu pourrais mettre en avant tous les points positifs ! Et puis, tu l'as déjà testée…hihihi ! Pas de problèmes sur ce plan-là, elle conviendrait au Maître…

Mais ça va pas la tête ! Tu la vois enceinte, toi ! A l'âge qu'elle a ! Bien conservée, certes. Gaillarde, tout à fait. Mais reproductrice, c'est fini ! Ce n'est pas un photocopieur dont il suffit de changer le moteur !
Et puis, tout simplement, elle est beaucoup trop connue. Jamais Celui-Qui-A-Oublié-D'être-Complètement-Débile ne croirait en son changement de camp. Elle ne serait pas la seule à être grillée après… et au sens propre, je le crains…

Non, mon pôv Sev', il va falloir encore faire une fois confiance à ce vieux fou maniaco-capillaire. ..Il t'attend après les cours dans la salle des professeurs. Engagez-vous, engagez-vous qu'il me disait. Vous verrez, l'enseignement mène à tout… Il m'a eu, le bougre.

Et si tu passais d'abord dans tes appartements prendre des munitions ?. ?. ?

Très bonne idée que tu as là, mon p'tit Sev'.

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– Je ne laisserai pas cette… cette… Je ne la laisserai pas m'insulter, monsieur le Directeur ! Je l'ai dit et vous le répète ! Seize ans à enseigner mon art divinatoire ! Seize longues années ! Elle portait encore des couches !

- Sibylle, calmez-vous je vous prie, je suis persuadé que ce n'est pas si grave.

– Seize années de bons et loyaux services, n'est-ce pas monsieur le Directeur, même si peu de personnes y ont prêté attention. De telles insinuations ! Des accusations infondées vous dis-je ! Cette … cette…. Mise à l'épreuve ! Moi !

- Voyons Sibylle, ne vous mettez pas dans cet état. Moi aussi j'ai eu un mauvais rapport d'inspection alors qu'elle n'y connaît rien en métamophoses. Et vous voyez, je suis toujours là bon pied, bon œil…

- Bien sûr Minerva, Sibylle voit tout à fait que vous vous portez comme un charme, et elle n'est pas la seule… quoique pour d'autres raisons, si ma mémoire m'est fidèle… Cependant, il serait préférable pour votre santé et votre haleine que vous posiez cette pipe. Vos dents vont prendre une couleur désagréable, jaunâtre…Guère séduisantes à contempler…Vous savez à quoi et à qui je pense… Et de plus, en lisant le journal en même temps, vous risquez de déclencher un incendie. Très dangereux tout cela. Ne comptez pas trop sur les larmes de la pauvre Sibylle pour le juguler. Meuuuuuuhhh non ! Sibylle ! Arrêtez de tout dramatiser ! Je ne me moque en aucune façon de votre chagrin !. !. ! Dites-lui Minerva, et vous, prenez ce mouchoir et utilisez-le, nom d'une chocogrenouille ! Vous inondez le devant de votre robe.

- Puis-je savoir d'où proviennent les beuglements qui s'entendent depuis le bout du couloir ? Les élèves de première année de basse extraction que je viens de quitter, s'interrogent pour décider s'ils doivent appeler la espéha ou police-secours… Vous devriez leur expliquer, Albus, qu'il y a d'autres méthodes que celles des moldues pour résoudre un problème.

– Ah ! Severus, je n'attendais plus que vous justement. Tenez, venez soutenir cette pauvre Sibylle qui vient de recevoir le compte-rendu de son inspection. Entre inspectés-torturés, vous vous comprenez, vous pourrez vous consoler l'un l'autre… Non Sibylle, non merci, vous pouvez garder le mouchoir ; je n'en aurai plus l'usage.

– Le dossier de la chaise me semble plus approprié que mon épaule, Albus.

– Et plus confortable, c'est certain. Mais poussez-vous Filius, à moins qu'une douche ne vous intéresse. Mon très cher Albus, je vois bien que vous avez réuni les enseignants qui ont subi l'inspection de la Grande Inquisitrice, mais je souhaiterais savoir dans quel but avant d'avoir fini cette pipe.

– Vous me paraissez bien pressée Minerva. Auriez-vous déjà un autre rendez-vous ? Mais non bien sûr, suis-je étourdi. Ce n'est pas vous, ou plutôt pas avec vous cette fois-ci. Dans ce cas, pourquoi parliez-vous donc de pipe ? Etait-ce le tabac qui vous préoccupait ou…

- Albus !. !. !. Veuillez garder vos allusions de potache obsédé pour vos petites réunions personnelles et non professionnelles ! Vous Sibylle, cessez de renifler et utiliser donc ce qui reste de sec du mouchoir pour vous moucher, c'est là son usage premier ! Quant à vous Severus…

- Vous savez que je ne puis plus rien vous refuser, Minerva.

– Si tel est le cas, je vous somme d'effacer cette tentative de sourire niais qui défigure votre rigueur habituelle. Vous semblez singer Albus avec un piètre résultat. Il vous faudrait un peu plus de pratique pour arriver à sa hauteur… et pas uniquement dans ce domaine mon cher, vous pouvez m'en croire.

– Si vous le prétendez. Vous semblez être coutumière des essais comparatifs. Filius souhaiterait sans doute élargir votre… échantillonage. Mais je crains que la nostalgie d'un souvenir par trop ancien dénature la rigueur toute scientifique de cette analyse. Vous devriez remettre à jour certaines données.

– Le rôle de cobaye me convient tout à fait, j'en ai déjà la taille. Mais vous savez ce qui se dit sur les hommes de petite taille… Je suis dans la capacité de vous le confirmer si vous désirer le vérifier.

– Je ne suis pas venue ici pour vous écouter discourir sur les méfaits du tabac et les essais comparatifs des chaudrons ou des baguettes, moi ! Je vis un drame ! Mon troisième œil est troublé ! Mes visions s'estompent ! Comment puis-je continuer dans ces conditions ! Et vous êtes là, avec vos pipes, vos hamsters, votre science. La mienne est totalement perturbée par cette…cette….

– Allez-y un bon coup Sibylle. Lâchez-vous, je suis certaine que cela vous fera le plus grand bien…

- CETTE ENORME FACE DE FESSE DE GOULE MAL LAVEE, CETTE ACROMANTULA SADIQUE, CETTE DIARHEE DE TROLL MAL ESSUYEE, CETTE….

– Par Merlin, je vous remercie Sibylle, je crois que nous avons saisi le sens général de votre descriptif. Mais évitez les postillons la prochaine fois. Les lunettes, vous comprenez, d'autant que je n'ai plus de mouchoir pour les essuyer.. non, non, gardez-le, sincèrement. Si je puis rebondir sur vos paroles, je vais sans doute pouvoir vous expliquer la raison de cette réunion.

- Enfin ! Salazar est parmi nous ! Béni soit son serpent !

- Ne commencez pas à m'interrompre comme vous en avez l'habitude mon cher Severus. Et pensez à respirer avant d'avaler votre salive. Vous éviterez ainsi de prendre une nuance verdâtre. Donc, j'étais parti à vous annoncer la raison de notre présence ici avant d'être interrompu…

- Albus, passez le prologue et venez-en aux faits. Les… préliminaires, dans cette situation, n'ont aucun intérêt.

– Merci de me le rappeler Minerva. Il est vrai que je suis un peu rouillé ces derniers temps et j'avais escompté qu'à votre anniversaire …

- Albus !. !. !

- ALBUS !. !. !

- Hi hi hi hi hi !

- Monsieur le Directeur, par pitié !

- Bon… Notre charmante Grande Inquisitrice a fait part au Ministère de l'incompétence et l'inefficacité de la plupart des enseignants de Poudlard. Elle avait pu l'observer soit disant lors de ses inspections.

– La plupart ? Mais qui trouve donc grâce à ses yeux ?

- Le professeur Gobe-Planche lui a présenté une maîtrise de la pédagogie suffisante.

– Et qu'a-t'elle fait pour bénéficier de tels éloges ? Et pourquoi n'y suis-je pas inclus ? Mon cours de potions était sans faille.

- Si vous laissez de côté de votre mauvaise foi, Severus, vous conviendrez que le professeur Gobe-Planche est un bon enseignant…

- Et qu'en plus elle a le grand mérite de ne pas être Hagrid. N'oubliez pas de mentionner aussi ce fait Albus. Je ne crains qu'elle n'ait un avis défavorables pour les hybrides

– Tout à fait Minerva. Pour vous, Filius, vos capacités émérites font de l'ombre à son incompétence. Quant à vous Severus, vous avez eu la très grande maladresse de la refuser… dans une situation particulière… Pire, vous l'avez humiliée. Et elle en a la preuve imprimée noir sur blanc toutes les semaines. Même si vous aviez eu des qualités de pédagogues exceptionnelles, vous…

- Comment ça « même si « ? . ? J'AI des qualités exceptionnelles de pédagogie ! Je l'ai prouvé. Serais-je dans un autre cas, professeur depuis 14 ans ?

- Sibylle est professeur de divination depuis plus de 15 ans …

- C'est vrai, Monsieur le Directeur, et vous voyez que je n'y aie pas échappé moi-même. Et je ne l'avais pourtant pas humiliée, moi. Monsieur le Directeur… que nous veut ce monstre ?

- Elle a décidé, elle et Cornelius Fudge, dans un superbe élan de générosité, de nous donner un chance de nous parfaire. Nous sommes conviés tous les cinq à une animation pédagogique à Londres, durant laquelle nous bénéficierons des lumières d'un certain Professeur Madrie d'Esquas, spécialiste de pédagogie et motivation en milieu scolaire magique.

– Quelle est cette immonde fumisterie ?

- Je crains qu'il n'y soit question ni de tabac ni d'autres… compétences chère Minerva. Bien que l'intervenant soit de Beaux-Bâtons d'après ce qu'on m'a dit. L'exotisme des Français et ces charmantes Françaises est bien connu.

– Manquait plus qu'un Mangeur de Grenouilles ! Je suis dans l'obligation de décliner l'invitation à une telle supercherie ! A vous entendre déblatérer tous ses mots ronflants, je me croirai à un réunion de businessmen moldus, tous plus boursouflés du cerveau les uns que les autres ! Très peu pour moi !

- Severus, pas plus que Minerva, Sibylle, Filius ou moi-même ne pouvons décliner cette « invitation ». Notre place au sein de cette école y est en jeu. Et Severus, je suis certain que votre force d'âme vous permettre de supporter ces petits désagréments. Endurer un Mangeur de Grenouilles, de la part d'un ancien Mangem….

– Albus !
– ALBUS !

- Monsieur le Directeur !

- Oui ? Sibylle, justement, je souhaiterais que vous vous rendiez à l'infirmerie pour demander à ma chère Pompom mon remède. Voudriez-vous l'accompagner mon cher Filius ? L'infirmerie est éloignée de sa tour et je ne sais si elle en connaît enfin le chemin…

– Etes-vous donc malade ?

- Non, juste fatigué. Merci de votre sollicitude mais je vous prie, hâtez-vous, je crains que le cours de Défense contre les Forces du Mal ne s'achèvent bientôt. Souhaitez-vous en rencontrer l'enseignant ?

- Je vais, je cours, je vole ! Je ne suis déjà plus là… Mon troisième œil montrera la voie !

- Et en chemin… qui risque de s'allonger… nous parlerons de mon pas si petit que ça « hamster » si vous le désirez…

- Nous vous souhaitons à notre tour une bonne soirée Albus, et tâchez de ne pas abuser des sucreries.

– Vos souhaits sont prématurés. Minerva et vous, Severus, restez. Je ne pouvais espérer ni que la crédulité du professeur Trelawney atteindrait les profondeurs recherchées, ni que Filius aurait la capacité de l'imiter. Il me fallait les écarter pour les informations que je dois maintenant vous apporter. Vous avez lu les petites annonces de la Gazette du Sorcier ce matin, je présume.

– Non, Albus, je cherchais juste des recettes de pâtisseries au citron, tout en fumant, comme vous avez pu le remarquer. Je ne vois pas en quoi je pourrais m'intéresser à des petites annonces dont ON souhaite TOUT me dissimuler. Je pensais ensuite attaqué les mots-sorciers.

– Ne prenez pas la mouche. Si vous voulez, nous pouvons échanger nos places. J'en serais ravi. Vous-Savez-Qui a une petite tendance à me prendre comme souffre-douleur depuis quelques temps. Sa baguette doit être rouillée ou bien elle le démange. Vous seriez parfaite pour la décoincer. Mais je crains que vous ne soyez plus équipée pour satisfaire à ses exigences.

– Plus équipée ? Qu'est-ce à dire ? Car vous croyez l'être ? Vous ? pour satisfaire aux besoins de qui que ce soit ? Il est sûr que si une femme arrive à vous supporter, vous, elle pourra subir n'importe quoi ou n'importe qui, même LUI ! Après tout, je comprends tout à fait son choix. Il ne pouvait trouver mieux… ou pire ! N'est-ce pas Albus.

– Minerva, vos paroles dépassent vos pensées ; d'autant plus que vos actes ont prouvé un intérêt contraire…

- Grâce ou à cause de l'alcool Albus ! Vous oubliez l'alcool !

- Absolument pas ! Et sans en abuser à ce point, une consommation modérée le week-end ne saurait que vous être bénéfique à tous deux. On dirait que vous avez avalé, l'un comme l'autre, un cintre. Severus, cessez de grincer ainsi des dents. Je vous ai déjà dit que Pompom n'est pas très efficace ni pour, ni des mâchoires. Et gardez vos mains hors de vos poches. Je crains que vous ne vous emmêliez les doigts dans votre baguette…ou braguette si j'en crois votre teint coloré. Et vous, Minerva, votre humeur est plus conviviale voire lutine après une bouteille de Whisky pur feu partagée en bonne compagnie. Il y a longtemps que je n'ai plus dégusté un de vos fameux thé allongé du samedi…
Mais c'est d'un autre point dont nous devons nous entretenir.
La petite annonce… Nous allons devoir en rédiger la réponse.

– Qu'attendions-nous donc alors ? Ah oui ! La fin de vos élucubrations…

- Ne vous cachez pas derrière vos noirs cheveux emmêlés pour grommeler. Vous ressemblez à un élève de première année mal dégrossi. Le catogan est très seyant chez les hommes de votre âge. Avec des cheveux soignés, bien entendu. Qu'en pensez-vous Minerva ?

- Je pense que vous êtes encore en train de digresser du sujet qui nous occupe : Severus et de sa chasse à l'utérus (2), et d'une rédaction de réponse. Qu'attendons-nous pour commencer ? Tout de même pas Ombrage ? Dois-je bourrer et allumer une nouvelle pipe ?

- Certes pas, quoique, si elle m'apportait des Fizwizbiz, je n'aurais rien contre. J'ai oublié de prendre les miens.…Et je n'ai rien non plus contre les pipes, tout dépend desquelles. Mais nous devrons cependant patienter jusqu'à demain pour écrire.

– Et pourquoi donc, qu'est-ce qui nous en empêche ? Je serais curieux de le savoir. J'escomptais connaître le nom de la personne que je dois rencontrer.

– Je ne puis vous satisfaire aujourd'hui. Connaissance et réponse devront attendre 24 heures. Une personne de l'Ordre exige d'être présente pour aller plus avant.

– Rien ne vous empêche de satisfaire ma curiosité. C'est moi qui vais devoir rencontrer cette personne. C'est à moi de connaître les tenants et les aboutissants de cette rencontre. Nom d'un vers à crasse joufflu, c'est moi qui risque ma peau face à Celui-Qui-Joue-Avec-Sa-Baguette… Et personne d'autre… et pas de sous-entendus salaces !

- Vous m'en voyez navré mon cher Severus, mais je ne puis assouvir votre curiosité… ni le reste…

– Je crois que vous pouvez l'être…. En effet, laissez-moi vérifier… C'est exact. Je viens de retrouver par le plus grand des hasards, dans une de mes poches quelques chocoballes… mousse à la fraise entre deux couches de crème, si mon souvenir est bon. Elles m'ont tenté lors de ma dernière visite chez Honeydukes… En avez-vous déjà dégustées, Albus ? C'est fondant sous la langue à un point que vous n'avez pas connu depuis très longtemps.

- Nom d'un p'tit Merlin en culotte de velours ! Ça fait plus de six mois qu'ils étaient en rupture de stock ! Vite Severus, qu'attendez-vous ! Donnez-les moi !

- Je ne saurais Albus… Je ne pourrais le faire avant demain… Et ce n'est pas la peine de rouler ainsi des yeux en passant érotiquement votre langue sur vos lèvres. Je n'ai pas encore viré ma cuti que je sache ! Et ne bavez donc pas autant. Minerva va croire que Parkinson vous agite à nouveau surtout lorsqu'elle remarquera le tremblement de vos mains… Un simple nom, Albus, et je mets fin à votre tourment… un simple nom…C'est si simple un nom… Et cessez de rouler ainsi des yeux ! On dirait Maugrey !

- Ne jooouuuuez –PAS à ce petit jeu , RRRHHHAAA , avec moi ! SEVERUS ! Vous ne l'aurez pas ! Je n'en puis plus ; je suis affamé ! Je me meurs ! Je suis mort ! Je suis enterré… Ne voudriez-vous me ressusciter en m'en donnant une bouchée ? Par pitié !. !. !

- Je vous croirais plus volontiers si vous ne vous traîniez pas à genoux devant moi. Et lâchez donc ma robe ! Vous allez faire de faux plis. Je tiens à garder l'unité et la beauté de mon apparence pour accueillir votre candidate. Et songez que NOUS devons patienter 24 heures, moi, ma beauté et votre gourmandise.

- Severus arrêtez ! Ce que vous faites n'est pas humain ! Il est en manque, ne le voyez-vous donc pas ?

- Ah vous, La-Goule-Dévoreuse-De-B….. de-Manches-à-Balais ! Retournez à votre bouteille et me faites pas chier ! On voit bien que ce n'est pas vous qui vous les coltinez les deux désaxés Entre Papy-Fait-Dans-Les-Sucres-Rapides et J-Avadakedavrise-Tout-Ce-Qui-Bouge, si vous croyez que j'ai le temps de vivre ou même de respirer ! Et c'est ne pas la peine d'espérer m'impressionner avec ce regard flamboyant, plus après l'autre nuit, plus après ce que j'ai aperçu, touché, goûté… !

- Ce n'est… ce n'est pas la peine… Minerva… Je vais résister ! Non… Severus, vous ne m'aurez ni par votre chantage, ni par vos insultes. Je suis fatigué, mais pas à ce point. Je vous attends demain dans mon bureau à 20 H, après le repas. J'espère que vous comprendrez pourquoi je ne puis satisfaire votre curiosité, aussi légitime soit elle, même si les moyens utilisés, eux, le sont moins…..

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..Vingt-quatre ans divisés par deux que je ronge mon frein… Mon poste à moi, DCFM… Bouse-De-Dragon, elle l'a….. même pas juste…

Vingt-quatre heures que je tourne en rond… Mais bon sang pur… C'est qui cette fois la futur copine de L'Assoiffé-De-Sexe-Nouveau ?… Un membre de l'Ordre… Si encore je les connaissais tous, je pourrais trouver…

Mais tu peux faire confiance à Old Dumb mon p'tit Sev' pour te cacher ce qu'il veut…

Vingt-quatre potions loupées… lamentable ! Heureusement que ces soit-disant élèves ne m'ont pas fait ça hier, pendant l'inspection.

Vingt-quatre retenues distribuées aujourd'hui ! Je crois que j'ai battu mon record ! C'est que je suis sensible moi ! Faut pas me chatouiller quand j'ai les nerfs à fleur de peau. Je hais les mardi ! Pas un seul petit Gryffondor sur lequel me passer les nerfs. A croire qu'ils s'étaient tous donnés le mot pour me fuir. J'ai pu me rattraper sur les Serdaigles et les Poufsouffles… Même dû donner une retenue à un Serpentard : Goyle… Pas possible d'être bête à ce point, on dirait son père. Pas possible, le soir de la nuit de noce, ils n'ont pas trouvé le mode d'emploi… Et il cherche encore heureusement… Un dégénéré, ça suffit !

Je ne sais pas si je recevrai la Gazette demain… j'ai passé mes nerfs sur la chouette. Si Hagrid avait été là, il aurait tourné de l'œil ! Je reconnais que l'odeur de plumes grillées ne se marie guère avec les toasts eux aussi grillés au petit déj'. Mais que devais-je faire après qu'elle ait renversé une fois de plus ma tasse de thé sur mon hareng ? Apprendre à ce dernier à nager de ma robe jusqu'à mon assiette ? M'en servir de massue pour l'assommer ? Ou me gausser comme ces stupides Gryffondors ! Qu'ils rient des Weasley de la Terre entière autant qu'ils veulent, il y a la matière. Mais de MOI ! Le Maître des Potions ! Ils ont vu de quelle baguette je me chauffe, non d'un Serpentard ! Rien que d'y repenser, j'ai le chaudron en ébullition !

Zen ! Calme-toi mon p'tit Sev' ! Pense à la tête de Dumby-la-terreur, se traînant par terre pour te supplier de lui donner un chocoballe…gniarf, gniarf, gniarf ! Un à ….. euh…. 327 je crois…. Mais tu vas te refaire ! Pourquoi dois-tu encore en passer par les délires du vieux maboule qui dirige cette école ! Ta pôv maman t'avait dit qu'enseignant n'était pas un carrière intéressante pour toi.

Et qu'aurait-elle voulu que je fasse ? Valet de chambre du psychopathe serpentiphile peut-être ? Ou lèche-bottes au Ministère comme Lucius ? Non, j'aurais voulu être un chercheur, pour pouvoir faire mes préparations, quand la question arrive sur les listes du ministère ou de la fac. Mais comme père a eu la brillante idée de dilapider notre fortune… Pas eu le choix.

Mais tu es toujours un chercheur en quelque sorte… Tu cherches à éveiller l'intelligence de tes élèves…

…. Je cherche désespérément une lueur, une étincelle d'intelligence dans une boîte cranière affichant moins de 17 printemps au compteur… Y a plus de quatorze ans que je cherche et je n'ai encore rien trouvé…

Mon p'tit Sev', tu es injuste ! Tu ne penses pas à Miss Granger ! Elle a oublié d'être bête… Tu le sais bien… quand tu le veux…

Laisse tomber ! Elle ne m'intéresse aucunement ! Sale mioche ! Et puis, de toute façon, il n'y a qu'une chose qui m'importe, ou bien deux. D'abord, QUI vais-je rencontrer dans le bureau de Parki Dumby ? Je comprends qu'elle veuille participer à la rédaction de la petite annonce qui la jette en pâture à Sombre-Affreux-En-Mal-D'Utérus. On préfère choisir la sauce avec laquelle on doit être dévoré…

Pourquoi le vieux gâteux n'a rien voulu me dire ? Il semblait même par moment fuir mon regard… Ce n'est pourtant pas son habitude…C'est vrai qu'avec ses airs de Président Directeur Général de Poudlard Asilium…

Et puis, il me faut expérimenter sa nouvelle formule.. Efficacité garantie m'a-t-il assuré… Garanti de me faire encore hiboutonner sur cette histoire moi. Il agit comme s'il désirait lancer sa gamme de produits capillaires ! Marre de servir de cobaye ! J'ai pas signé pour ça, moi !

Mouaif… Tu perdras pas au change mon p'tit Sev' à te présenter à ton avantage auprès de celle que tu devras peut-être amener jusqu'au testage, puisque tu seras surveillé par Lucius… celle avec qui.. . ouaiiihhh… Eh ! Mon p'tit Sev', on dirait que tu serais tenté par un p'tit test avec celle-ci ! Tes pensées et le reste te trahissent !

La ferme !. !. ! Marre des pensées libidineuses ! Avec toutes tes conneries, je vais être en retard pour mon entrevue… Même pas pris le temps de manger.. ..

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.. - Ah ! Vous voyez ! Je vous disais bien qu'il n'est pas dans les habitudes de ce cher Severus d'être en retard. Nous allons pouvoir commencer immédiatement la rédaction de ce texte.

– Albus expliquez-moi ce qu'IL fait ici ?… Et où est-ELLE ?

- Severus, je crois que vous vous méprenez. Qu'aviez-vous imaginé ?

- Bonjour professeur Rogue, moi aussi je suis ravi de vous rencontrer…

- Vous voyez Severus, vous devez vous sentir soulagé de ne pas être seul à affronter toutes ses difficultés. Lorsque Remus a compris la mystification que je mettais en place pour introduire un agent au sein même des appartements de Voldemort, juste le temps de désenvouter les entrées et de détruire les charmes de protection, il a absolument tenu à y participer lui aussi. N'est-ce pas charmant ?

- Vous m'en voyez sidéré de joie. Pardonnez-moi de ne pas applaudir follement, mais j'ai peur que la bestiole ici présente ne le prenne pour une agression et ne me morde. Que vient-il faire ? Ne comptez pas sur moi pour préparer à nouveau de la potion tue-loup. Sa copine n'a qu'à lui inventer une nouvelle utilisation des menottes. Et je vous le redemande, où est la candidate ?

- Mon cher Severus, je comprends !… Pardonnez-moi si je vous ai induit en erreur, ce n'est pas volontaire. Il n'a jamais été prévu que… la candidate allons nous dire, soit présente aujourd'hui. Je saisis maintenant la raison du soin que vous avez apporté depuis hier à votre tenue…sans faux plis comme vous me l'avez judicieusement rappelé, et à votre chevelure… soyeuse? Enfin !. !. ! Bénis soient mes neurones dopés aux sucres rapides ! J'ai trouvé la formule ! Lalalalalèèèèèreeeuuuhhh, j'ai trouvé la formuleeuuhhh ! (Nda : Imaginez Dumby en train de trousser sa robe de sorcier pour entamer une gigue écossaise…)
Avez-vous bien respecté le temps de pause ? Avez-vous eu des difficultés à les rincer ? Le suc de chenille baveuse que j'ai utilisé me paraissait aussi poissant et collant que les chewing-gums moldus. Mais il est très efficace pour retenir également le gras. Et à constater le souple mouvement de vos soyeuses mèches quand vous relevez brusquement la tête à mes propos pour…. mieux m'écouter ou me regarder mon enfant, me prouve que la formule est correcte. Je vais de ce pas mener le brevet au bureau de la Commission des Potions expérimentales. J'en profiterai pour renouveler mon stock de chewing-gums. Je n'ai plus que des paquets au menthol fort, mais plus aucun goût fraise ou citron. Puis-je vous en offrir un au menthol, Severus ?… pour votre haleine…Mais… Vous paraissez furieux ? Après tous les compliments que je viens de vous faire, vous m'étonnez !

- Je vous étonne ! Je vous étonne ! Vous aussi êtes surprenant ! Avez-vous regardé l'air ahuri de Lupin ! Vous devriez utiliser cette stupide boîte moldue pour vous enregistrer et vous réécouter. Vous seriez étonné de l'avancement de votre état.

– Mais… Quel état Severus ?

- Mon cher Albus, je crains que le ton du professeur Rogue ne fasse qu'exprimer son désappointement. Il parlait de l'avancement de la pousse de votre barbe, bien entendu. De quoi aurait-il bien pu être question hormis ceci ?
Comme je vous le disais précédemment, Severus, vous me voyez ravi de participer à cette mission à vos côtés.

– Alors pourquoi faites-vous cette tête là ? On dirait que c'était pleine lune hier soir et que vous n'en êtes toujours pas remis. Votre visage explose littéralement de joie. Ce doit être particulièrement douloureux pour que vous ayez cette mine-là ! Ne retroussez pas vos babines comme si vous tentiez un sourire, j'ai l'impression de voir vos canines pousser à vue d'œil.

- Voyons, voyons messieurs ! Me croyez-vous sénile à ce point pour croire que vos allusions m'échappassent ! Eussiez-vous le quart de mon intelligence que vous vous préoccupâtes davantage de votre mission que de vos querelles intestines. Il est primordial, que dis-je, vital pour l'Ordre, pour vous, Severus et pour… la candidate dirons-nous, que vous cessiez incontinent ce puéril antagonisme ! Au travail mes petits !… J'ai préparé un brouillon.
Nous disions donc, F cherche V désespérément… Je vous propose : « Jeune sorcière de noble lignée souhaite rencontrer V pour approfondir la connaissance de l'autre et plus, si affinités. Samedi 12 octobre chez Fortarôme, chemin de Traverse à 15 H». Ce texte me paraît parfait.

– Je croyais que vous m'aviez convoqué pour la rédaction de la petite annonce et non son audition... Et que vient faire Remus dans cette histoire ? Il vous a tenu la plume dans votre main tremblante ? Il vous aidait à engouffrer vos chocogrenouilles tandis que vos mains étaient occupées, ou bien il vous prémâchait ses infâmes chewing-gums moldus pour préserver votre dentier ?

- Non, Remus souhaitait vous entretenir lui-même d'une précaution qu'il juge indispensable. Il préfère vous suivre tous deux le samedi lors du rendez-vous.

– En bon louloup gentil, sans doute ! As-tu prévu la muselière Remus ? Albus, je n'ai nul besoin d'un animal de compagnie pour me protéger, et vous prierais de ramener à sa niche ce dernier, qu'il tienne compagnie à son compère canin, entre bête, on se comprend.

– Je te sais assez grand garçon pour te défendre seul Severus, ne crains rien. Ce n'est pas pour toi que je serai présent mais pour… elle.

– Elle ! … La candidate ! … Le membre de l'Ordre ! Mais foutremerlin ! Quand allez-vous sortir son nom, à cette inconnue !. !. ! Vous voulez que je sois prêt, que tout se passe dans les meilleurs conditions possibles mais vous me maintenez dans l'ignorance. Vous n'avez pas l'impression qu'il y a un pet foireux de troll dans votre brillant raisonnement !
Et pendant que j'y suis, vous souvenez-vous de l'espion de Voldemort ? Lucius Malfoy himself ! Vous croyez qu'il va attendre stoïquement dans son coin en détournant pudiquement le regard devant ce sympathique et surprenant ménage à trois ?
Y a pas à dire, je vais être bien entouré ! Monsieur le Directeur, pensez à me rappeler à apporter un jeu de cartes, nous serons assez pour un strippok sorcier ! Et pourquoi ne pas inviter directement Qui-Vous-Savez ! Il jugera la pondeuse sur pièce ! Et moi je reste dans mes cachots, paisiblement avec mes chaudrons, mes potions à préparer et mes copies à corriger.
Si vous croyez que je n'ai que ça à faire, me plier dans un sens puis dans l'autre à vos quatre volontés ! Et si je savais encore qui doit partager mon calvaire !

- Severus, Severus, ne vous énervez pas comme cela, c'est mauvais pour votre foie et vous emmêlez vos cheveux… Vous m'y faites pensez, il faut que j'envoie rapidement ce parchemin au ministère pour homologation. Je n'en ai pas pour longtemps. Attendez-moi sagement tous les deux mais donnez-moi vos baguettes avant que je sorte… J'aurai l'esprit plus tranquille…
Merci.
- …

– Tes yeux ne m'impressionne nullement.

– Tes crocs non plus. Si tu espères protéger qui que ce soit et effrayer Lucius ainsi ! Tu te trompes lourdement. Et pour la discrétion, tu repasseras. Dumbledore aurait du mal à trouver quelqu'un de plus connu et de moins discret que toi. Lucius ne connaît pas une douzaine de professeurs s'étant fait virer pour lycanthropie avancée. Ah si ! Pourquoi pas Sirius pendant qu'on y est ! Avec son avis de recherche placardé sur tous les murs du chemin de Traverse, manquerait plus que ça !

- Et crois-tu que je me réjouisse un seul instant de cette situation ?

- As-tu demandé l'avis de ton monstre ou de ton loup ? Il s'esclaffe sans doute en pensant que tu vas suivre à la trace son odeur de femelle.

- GRRRR… Ne joue pas à ce jeu-là, Severus !

- Pourquoi te sens-tu obligé de jouer au preux chevalier pour me seconder auprès de la pauvre candidate qui, de toute façon, risque de se faire trousser, et pas par toi !

- JE NE TE PERMETS PAS DE PARLER AINSI D'ELLE !. !. !
Je n'ai qu'une chose à te dire avant qu'Albus ne revienne : je t'attends demain mercredi dans la Forêt Interdite, première clairière à gauche, vers minuit. Si tu veux en savoir plus, je te conseille fermement de venir.

- ? . ?. ? …

- …

- Ah ! Je vois avec plaisir que vous n'avez pas profité de mon absence pour vous étripez. Vous m'en voyez ravi. Voici vos baguettes. Je pense que les choses sont clairs, n'est-ce pas ?

- Comme de la bouse de dragon une nuit sans lune, monsieur le directeur, mais j'ai fait mon deuil de vos explications et trouverai une autre source, moins alambiquée, j'espère…

- Pourrions-nous revenir sur les termes de l'annonce, Albus, je trouve que certains termes exposent trop… la candidate.

– A quoi songez-vous exactement, Remus ?

- Tout d'abord « noble lignée », n'allez-vous pas trop appâter Vous-Savez-Qui ?

- Mais tel est le but mon cher Remus, et je ne souhaite pas lui laisser la moindre hésitation. Quoi d'autre ?

- Egalement « approfondir la connaissance de l'autre » : je trouve ces termes tendancieux.

– En quoi Remus ? Expliquez-vous davantage. N'écoutez pas les ricanements de Severus, je pourrais vous en apprendre des belles sur ses propres approfondissements de situations, surtout durant les périodes d'anniversaire… Mais nous ne sommes pas là pour cela, pas plus que pour nous gausser, n'est-ce pas Severus ?

- Rrruuummmpppffff, grggreeehhhouiii…

- Expliquer davantage ? Mais en lisant ceci, n'importe quel homme normalement constitué croirait à une invite… d'ordre sexuelle !

- Je suis content de m'apercevoir que vous avez bien compris le sens des mots employés ! Vous n'avez rien perdu de votre perspicacité Remus et je m'en réjouis.

– Mais… mais… mais…

- Tiens après le loup, la petite chèvre… Charmant ! Dommage que le lait n'entre pas dans les ingrédients pour mes potions.

- Severus cessez immédiatement ou je me verrais dans l'obligation de prendre votre baguette en retenue !
Remus ne soyez pas tant inquiet. Rien ne nous permet d'affirmer que Voldemort est un homme normalement constitué… Permettez-moi même d'en douter !

- Et Severus ?

- Qu'allez-vous donc croire, Remus ! Bien que normalement const…. Enfin, bien que normal….. enfin, bien qu'étant un homme, Severus est avant tout un des membres les plus dévoués et fiables de notre Ordre, et vous le savez pertinemment. Il ne profitera pas de la situation. N'est-ce pas Severus ? Rassurez-le.

– Je crains qu'en m'exprimant, mes propos soient mal interprétées. Je préfère m'abstenir. Mais je suis persuadé que votre parole à plus de poids aux yeux de Lupin que tout ce que je pourrais affirmer.

– Certes, certes, vous voilà convaincu, Remus.

– Mouaifffff… Je crois que nous réussirons à trouver un instant pour en reparler, n'est-ce pas Rogue.

– Qui se promènera verra…

- Je ne suis pas sûr de bien vous suivre tous deux, mais nous allons en rester là pour aujourd'hui . ..

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..Et encore un petit déjeuner dans la grande salle de l'école de Poudlard…

Faisons court si vous le voulez bien !

Trio gryffordien : présent + 2 jumeaux rouquins + 1 mignonne petite rousse + 1 ahuri reluquant Hermione tant et plus, tendance baveuse + divers êtres non identifiables.

Table de professeurs : remplie. Que de têtes intéressantes, surtout l'une d'entre elles ! Et les regards, miam, miam … car peu de discutions.

Non. La plus grande partie des chuchotements et des messes-basses provenaient ce mercredi matin, de la table des Gryffondors. Le centre des conciliabules était repérable aux têtes rousses se penchant et s'agitant comme les flammes à l'intérieur des citrouilles pour Halloween. De temps en temps, une figure se retournait en direction de la table professorale pour vérifier s'ils n'étaient pas épiés, puis plongeait à nouveau dans la palpitante conversation.

Mais de quoi pouvaient-ils donc bien parler ? Que complotaient-ils encore, ces larves de doxys tout juste sorties de leur chrysalide… C'était ce que se demandait le sombre Maître des Potions qui les observait discrètement entre deux bouchées.

Et il avait bien raison de se méfier ! S'il avait eu à sa disposition une Oreille-à-Rallonge, marque déposée Weasley, il se serait empressé d'intervenir et de déjouer l'organisation en train de se mettre en place. Pour une fois, il se serait effacé derrière Bouse-de-Dragon avec la plus grande joie, la laissant jouer son rôle préféré de Grande Inquisitrice sadique. Facile et dangereux tout à la fois… Dangereux car se glisser entre elle et un mur laissait toujours courir le risque de se retrouver écraser contre ce dernier en cas de marche arrière du pachyderme.

Bref, il aurait fallu beaucoup d'altruisme ou de sadisme à Severus pour laisser Ombrage intervenir… Mais c'était un prix tellement léger à payer au regard du renvoi possible de l'objet de toutes ses migraines !

Car les troupes de Potter préparaient leur réunion interdite, la réunion de l'Armée de Dumbledore, qui devait avoir lieu pour la première fois ce soir-même. Des regards étaient échangés avec d'autres tables, celles des Serdaigles et des Poufsouffles. Mais toujours avec discrétion. Dumbledore ne semblait ne s'apercevoir de rien…

Rogue pensa que, décidément, ce vieux roublard savait très bien feindre l'ignorance quand il le voulait, et que, foutremerlin, il pourrait exercer cette capacité un peu plus souvent à son avantage, à lui ! Cette simple pensée ramena des éclairs annonciateurs de retenues et punitions.

Plonger dans ses considérations, le professeur ne remarqua qu'à peine l'arrivée du courrier, hélas… Pourquoi hélas, me direz-vous ? La réponse tient en trois courtes lignes :

lâcher de journal en vol plané.
Verre de jus de citrouille
Projections multi-directionnelles.

Rogue se leva d'un seul bond. Il commençait à en avoir par-dessus la perruque de jouer le comique du matin pour une bande d'écervelés ! Il récupéra son journal d'un geste brusque et ample, projetant maintes gouttes orangées sur ses voisins et voisines de tablée. Ignorant superbement leurs cris indignés, il s'apprêtait à quitter la salle d'un pas rageur, quand son regard vit celui de Potter. Ce dernier paraissait en grande conversation muette avec les yeux du directeur… Que pouvaient-ils bien manigancer ces deux-là ?

Sentant le poids du regard de son enseignant le plus détesté, Harry se tourna vers celui-ci…

Encore une fois, le temps était suspendu, et malgré les ricanements des élèves, les gouttes de jus de citrouile dégoulinant sur ses chaussures, les chuchotements provenant de ses confrères s'interrogeant sur son immobilité stupéfixante, ni Severus, ni Harry ne bougèrent ni ne cillèrent.

Menaces, moqueries, interrogations, intimidation passaient entre eux deux. On pouvait presque entendre la plainte mélancolique d'un harmonica. En d'autres lieux et en des temps encore proches, deux baguettes sœurs mais ennemies avaient joué au même jeu que leurs yeux. Un frisson parcourut la colonne d'Harry à se souvenir. Il rompit le contact le premier. Un sourire sarcastique et vainqueur étira lentement les minces lèvres de Rogue. Il redressa fièrement la tête comme s'il venait de remporter une remarquable victoire et sembla prendre toute la tablée à témoin.

Son sourire se figea comme de l'urine de Troll dans le froid arctique, sous les regards soupçonneux du professeur Mac Gonagall, et incendiaires de la charmante Ombrage. Décidément, ce n'était toujours pas son jour… Il choisit de quitter les lieux avant de perdre le peu de dignité qu'il lui restait…. De quoi étaient donc capable ces deux femelles pour le ridiculiser ? Il l'ignorait mais les en savait indubitablement qualifiées dans ce sujet d'étude un peu trop répandu ces derniers temps.

A la table des Gryffondors, l'agitation était passée… Il était urgent de finir de se restaurer, les cours commençaient bientôt et déjà quelques professeurs quittaient la salle pour rejoindre leur classe.

Engouffrant comme à son habitude son petit déjeuner dans l'ordre où il se présentait sous ses doigts voraces, Ron ne loupait pas une miette des paroles d'Hermione. Elle semblait particulièrement en forme ce matin. Les perspectives de l'entraînement clandestin du soir la stimulait.

– Je peux vous certifier que ça ne se passera pas comme ça ! affirma-t-elle à ses deux complices d'un ton péremptoire.

– Bin, si ! Tout est déjà bien organisé grâce à toi Mione, s'étonna Harry.

– Chait chur, chaurait pas chu chaire mieuch moi même, acquiéça Ron la bouche pleine.

– Mais je ne parle pas de ce soir… mais de ce que je viens de lire dans le journal.

- ?. ?. ?

- Tenez. Lisez. Il y a une nouvelle petite annonce… Une autre femme a répondu à Rogue.

Ils parcoururent cette nouvelle petite annonce entre deux coulures de bave weaslienne. Neville retrouva son joli teint de craie de tableau, pas la rouge évidemment, tandis que les jumeaux se frottaient les mains de joie anticipée.

Seule Ginny restait songeuse…

F. cherche V.
Jeune sorcière de nbl. Lignée shaite
rencontrer V pr approfondir connaissance
d l'autre et + si affinités
Sam. 12/10 chez Fortarôme
ch. d Traverse, 15 H

- Mais, Hermione, le rendez-vous doit avoir lieu au Chemin de Traverse cette fois-ci. Nous n'avons aucun moyen de nous y rendre, pas plus toi que les autres.

– Souviens-toi de ce que Dumbledore nous a dit, continua Harry. Le réseau de Cheminette est surveillé. Nous ne pouvons l'emprunter pour nous y rendre. Le risque est trop important. Tu ne veux quand même pas être renvoyée ! Pas plus que moi !

- Tu ne pourrais plus passer tes examens ! s'inquiéta Neville en lui posant sa main sur l'épaule. Il se trouvait bien hardi d'oser cette discrète manœuvre d'approche. Mais la situation lui semblait propice. Un peu de couleurs revinrent sur ses pommettes.

La jeune fille parut surprise durant deux secondes par la familiarité de ce geste, mais s'en désintéressa bien vite, sans repousser la main toutefois.

– Il n'est pas question que je cours le moindre risque de renvoie cette fois. Ne vous faites pas de soucis pour moi. Non. Il est évident qu'aucun d'entre nous ne peut s'y rendre personnellement. C'est pourquoi nous devons demander l'aide de quelqu'un d'extérieur.

– Et à qui penses-tu ? lui chuchota Neville à l'oreille. Cette hardiesse avait été favorisée par George qui venait de le pousser contre Hermione pour ne pas louper une miette des murmures des conspirateurs. Mais il ne s'en plaignit aucunement.

Hermione darda son regard en direction de Harry, et poursuivit d'un ton presque innocent :

- Tu ne nous avais pas dit que ton parrain se morfondait à rester inactif chez lui au lieu d'aider l'Ordre ? Tu dois le contacter à nouveau bientôt. Ne pourrais-tu lui demander de nous rendre ce service ?

- De NOUS rendre ? s'emporta le jeune sorcier balafré abasourdi par l'idée de son amie, ce ne serait pas plutôt de TE rendre ce service ? Tu ne veux pas courir de risque de renvoi, mais le sort de Sirius semble moins te préoccuper. Son renvoi à lui, serait plus définitif : Azkaban et le baiser d'un Détraqueur…
Le pire que tu aies subi la dernière fois, c'est une remontée de baguettes de Dumbledore. Même pas le baiser de Rogue ! Et pourtant, il y a de quoi frémir… (nda : je suis tout à fait d'accord pour une fois avec HP, mais je ne crois pas que nous pensions aux mêmes frissons…)

- Et pendant que tu y es Harry, tu devrais placarder l'information sur tous les murs de l'école… des fois que quelqu'un ne soit pas encore au courant, l'interrompit Fred. Tu ne serais pas déjà sur un balai, tu pourrais commenter le prochain match de Quidditch sans avoir recours au sortilège d'Amplificatum. Modère ton niveau sonore ou laisse-nous le temps de nous éloigner avant le fiasco.

– Excusez-moi. Mais Hermione, te rends-tu comptes de ce que tu demandes ?

- Oui, je sais Harry, répondit-elle piteusement. Tu sais aussi bien que moi combien Sirius se plaint d'être inutile. Et puis, si c'est Patmol qui se promène au Chemin de Traverse, personne ne le remarquera. Et d'abord, tu y crois, toi, à l'histoire de Rogue ?

Ce dernier argument porta. Harry gardait toujours une rancœur tenace à l'encontre de son professeur de potions. Et si Dumbledore se trompait ? Si le sinistre espion-double ne dupait pas celui que l'on croyait ? La tentation de prendre Rogue en défaut était trop forte, et il bougonna à sa camarade :

- Je lui demanderai la prochaine fois que je lui parlerai… Mais je ne te promets rien.

– Tout le monde sait qu'il n'a rien à te refuser, railla Fred.

– Et encore moins à Hermione, s'esclaffa George malicieusement en lui envoyant un clin d'œil salace.

Tous éclatèrent de rire les uns après les autres car :

1- La rougeur montait aux joues d'Hermione devant cette allusion ; elle n'était pas indifférente au charme du parrain d'Harry, mais croyait être la seule au courant.

2 – La pâleur de Neville tournait à un joli mais peu discret rouge primaire (comme son esprit) quand il comprit, avec un temps de retard, le pourquoi du teint écarlate de sa camarade et des rires.

3- La nuance carmine toujours aussi spectaculaire des oreilles de Ron. Le train de retard était enfin arrivé en gare, et le rouquin comprenait qu'il était loin d'être le seul à assiéger le cœur ou le corps de la Gryffondor, et sans aucun doute, tout le monde le savait bien avant lui. ..

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..Respire l'air à plein poumons mon p'tit Sev, la nuit est belle, l'air est doux pour ce début octobre, on entend même encore le doux chant vibrant d'un rossignol attardé en ce bel automne…

Tiens, on ne l'entend plus… Un hippogriffe sauvage avait une petite dent creuse. Il ne me collera pas mal au crâne, ce piaf avec son chant débile… Je hais les oiseaux, j'abhorre les chouettes et les hiboux ! Obligé de recevoir la Gazette chaque matin en vol plané, moi ! Il paraît que ces volatiles à cervelles pré-momifiées refusent de me la livrer directement depuis l'autodafé du livreur. Suis obligé de payer un mois d'avance, à Dumbledore qui se charge de le faire suivre. On a aura tout vu ! Après la réunion façon brainstorm overbooké de businessman, le voilà intermédiaire commercial ! Il serait foutu de m'expédier jusqu'à Londres pour que je lui rapporte ses dég#¤£$ceries de pâte à mâcher moldue ! Goût citron ! Il ne lui manquait plus que ça à la panoplie…

S'il continue, il faut que tu fondes le SPPO, le Syndicat des Professeurs de Potions Opprimés ! Tu dois te protéger des délires sucrés de ce vieil obsédé des mandibules !

Et en parlant d'obsédé… Pensons à notre copain Doloris-Mon-Amour ! Même pas foutu d'écrire une annonce correcte. Et en plus, il me reproche les miennes ! Mais quelle idée a pu lui traverser ce qui lui sert de cerveau ! Comme si je n'avais que ça à faire moi ! écrire des annonces débiles ! rencontrer des femelles qui le sont encore plus ! ou qui ne pensent qu'à ça !

Et avec la veine que tu as… Tu vas être obligé de tester la prochaine pour pouvoir l'introduire auprès du Maître.

S'il ne s'agissait que de « l'introduire » comme tu dis, auprès de l'Obsédé-Du-Pouvoir-Et-De-Ses-Idées-Noires, ce n'est pas un problème ! Mais je crains qu'une autre perspective soit obligatoire….Je vais devoir… m'introduire, moi et mon p'tit Paupol. J'espère qu'il a repris des forces. Il devra se montrer à son avantage. Elle va comparer la bougresse ! Et si jamais elle survit à cette lamentable affaire, elle ira tout raconter aux autres membres de l'Ordre ! Je vais devenir la risée du groupe… J'imagine la tête de Black d'ici ! Foutremerlin ! Mais qu'allais-je faire dans cette galère !

Mais mon p'tit Sev', si ça se trouve, elle sera ravie, la petite candidate, de tes prouesses. Regarde Minerva ! Elle ne t'a fait des reproches sur celà… ou si peu… Montre-toi sous ton meilleur jour et fais des étincelles ! Et même Black, le dieu du sexe des midinettes de Poudlard, te regardera avec des yeux d'envie. (3) T'inquiète pas comme ça, tu auras peut-être une excellente surprise, une gironde cette fois, et peu farouche et… un peu la dalle en pente pour faciliter les présentations…

Mouaif… tu as raison après tout. Ce n'est pas le rendez-vous de samedi qui devrait tant m'inquiéter, mais VDM. Mais une telle journée, des émotions, chuis crevé moi ! Je me demande ce qu'elle va accepter de me dire la sale bête qui mord… On va pas y passer la nuit. Il me déballe ce qu'il a sur la panse, non, l'estomac et basta, dodo et bonjour Morphée ! ..

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..– Tu aurais dû donner un lieu de rencontre encore plus profondément reculé ! Je n'ai croisé que deux familles d'araignées géantes anthropophages, et un troupeau de centaures furieux . Et comme ce n'est pas une nuit de pleine lune, difficile de trouver son chemin lorsqu'on est un simple humain dont les yeux n'ont rien de particulier.

– Il vaut mieux pour toi que ce ne soit pas une nuit de pleine lune !

- Crois-tu que j'avais oublié les dernières que nous ayons passées ensemble ? J'ai risqué de mourir sous tes crocs par deux fois ! La première en tant qu'élève et la deuxième en tant que professeur, il y a déjà deux ans.

- Tu connais l'adage : jamais deux sans trois.

– Je ne crois pas en ces trolleries moldues. Evitons le lieu commun, au sens propre comme figuré si tu le veux bien, Lupin. Et même si cela ne te convient pas… d'ailleurs ! Que me veux-tu ?

- Tu sembles bien pressé, Rogue… Un autre rendez-vous sans doute ?

- Ouaih ! Avec Morphée et mon lit. Comme tu vois, une lubrique partie à trois… Comme tu les pratiquais avec tes copains Black et Potter. Et tu peux reprendre tes parties fines au moins avec l'un des deux, maintenant.

– Rogue, je préfèrerais te sauter dessus en d'autres circonstances.

– Bas les pattes, le loup. Je n'ai pas encore viré ma cuti, aux dernières nouvelles je préfère encore les femmes, et je n'ai aucun goût pour la zoophilie, surtout quand le jeu en est mortel.

– Je ne parlais pas de ça, espèce de pervers, mais de te mettre mon poing dans la gueule si tu continues dans ce registre ! Tu as un don particulier, le savais-tu ?

- Si je n'en avais qu'un ! Tu serais surpris par l'étendue de mes comptétences ! Mais laquelle découvres-tu ce soir ? Mon éloquence, ma franchise, ma beauté nocturne….

– Wouarf ! wouarf ! wouarf ! Non, par Merlin ! Non ! Quoique tu viens de me montrer ton deuxième don, celui du ridicule à toute épreuve ! Pour le premier, il s'agissait de ta capacité à faire sortir les personnes les mieux attentionnées du monde de leurs gonds. Rogue… Severus, soyons sérieux… J'ai un service à te demander…

- …

- Bon sang ! Si tu crois que c'est facile à dire ! Aide-moi un peu !

- … Pourquoi le ferais-je ?

- En souvenir du bon vieux temps.

– Ah oui ? Lequel exactement ? Celui où tu regardais amusé, tes amis m'humilier en public ? Ou celui où tu tentais de mettre fin à mes jours à coups de crocs ? J'avoue me sentir un peu perplexe…

- Si tu préfères, au nom de la fraternité de l'Ordre du Phénix.

– La fraternité ! Que de grands mots tu sors lorsqu'ils sont sensés te permettre d'atteindre ton but ! Quelle fraternité pour moi ? Je suis l'agent-double, celui pour qui on ne sait jamais de quel côté il est exactement. Celui que l'on suspecte, celui dont on se méfie. Belle fraternité ma foi ! Trouve des arguments plus convaicants.

– Que veux-tu que je fasses ? Que je me mette à genoux devant toi et devant tous les membres de l'Ordre, et que j'hurle qu'il n'y a pas de meilleur professeur et homme que toi ? Demande et je le fais sur l'heure.

– Huuuuummmm… intéressante idée… tâcherais de m'en souvenir à l'occasion. Mais… Non.

– Alors quoi ? Foutremerlin ! . !. !

- Dis-moi d'abord ce que tu attends de moi et je verrais ensuite quel prix je peux en exiger.

– C'est à dire… Je veux… Non, je voudrais…. J'aimerais que….Enfin….

– Accouche ! Tu ne vas pas te remettre à bêler comme hier dans le bureau de Dumbledore ! J'ai autre chose de plus agréable à faire que d'attendre que tu te décides en dansant d'un pied sur l'autre, comme une biquette en train de se trémousser.

– De plus intéressant ! Et quoi par exemple ?

- Par Salazar ! Ne détourne pas la conversation ! On dirait ce vieux gâteux ! Un dans Poudlard à la fois, ça me suffit. Ma résolution de ne plus utiliser de sorts impardonnables risque de s'affaiblir.

- Je … voudrais que…. tu … la candidate… tu …

- Tiens, tiens, tiens, la candidate… Voilà qui devient plus intéressant tout à coup. Et que dois-je faire à la.. candidate ?

– Je veux que tu la laisses tranquille.

– Pourquoi ? Je ne lui ai pourtant rien fait. Je ne l'ai même pas encore rencontrée, je ne sais même pas qui c'est !

- Rien … pour l'instant. Mais je voudrais qu'il en soit ainsi… même après le rendez-vous.

– Sois un peu plus clair, Lupin. Tu es difficile à saisir. Je ne me demande plus pourquoi les élèves ont un niveau si faible en Défense contre les Forces du Mal ! Si tes cours étaient aussi intelligibles que tes explications de ce soir, je ne m'étonne plus de rien. Ainsi …après le rendez-vous…quoi ?

- Je ne veux pas que tu la touches.

– Aaaaaaahhhhhhh ! Je comprends tout ! Notre petit louloup nous fait une crise de jalousie ! J'en rirais si mon envie de bailler n'était pas la plus forte. Tu ne veux pas que le grand Rogue « teste » cette nouvelle candidate pour le Seigneur des Ténèbres ! Mais sais-tu mon paaauuuuuvreeeuuuh Lupin, que je n'ai pas ce choix ! Le Maître n'acceptera jamais de la rencontrer sans un rapport circonstancié particulièrement détaillé de la personne, ainsi que de ses capacités à accepter l'acte de reproduction…
Tu me vois dans la très regrettable obligation, mon très cher Lupin, de ne pouvoir satisfaire à ta demande. J'en suis fort marri.

– GGGRRRRR !. !. ! Je pourrais te croire si tu n'affichais pas ce sourire sarcastique entre deux pouffements ! Permets-moi cependant d'insister. Rappelle-toi que tu peux me demander ce que tu veux. TOUT ce que tu veux.

– C'est vrai… Voilà qui est tentant… Mais comme je ne peux pas te promettre complètement mon renoncement aux délices de la candidate, je serais raisonnable dans mes exigences.

– Comment cela ? Tu ne peux pas me promettre ?

- Voyons, Lupin, je te croyais plus subtil que cela… Ou doté d'une meilleur mémoire. Nous ne serons pas seuls, la…candidate, toi et moi. N'oublie pas le sympathique Lucius Malfoy qui sera là à nous épier. Crois-tu que j'aurais les coudés franches ? Si Dumbledore a été un tant soit peu judicieux dans son choix, et je l'en sais capable. Je ne vois pas comment je pourrais faire croire à Malfoy-Œil-De-Lynx quand il s'agit de femelles, que celle-ci ne pourrait pas convenir… Et pour être franc, il n'est ni dans mon intérêt ni dans mon intention d'échouer une fois de plus. Malgré… Comment disais-tu tout à l'heure ? Jamais deux…

- …sans trois. Mais n'y a t il pas un moyen ? Et que pourrait-il donc t'arriver de si grave si tu échouais dans ta tentative pour Celui-Dont-Il-Ne-Faut-Pas-Prononcer-Le-Nom ?

- Presque rien, … ne pas admirer le prochain levé de soleil… ou de pleine lune, ni les suivants. Tu comprendras donc ma réticence.

– Mais pourtant tu laissais envisager une possibilité …

- Dont je n'ai pas la moindre idée, pour l'instant. Mais je peux solliciter toutes mes brillantes capacités intellectuelles pour l'étude de ce problème et la découverte de sa solution. Ça oui, je peux te le promettre. Mais il y a un prix à tout effort.

– Lequel ?

- Peu de choses en sorte, ma foi…

- Severus ! C'est à ton tour de devenir évasif. Je croyais que tu étais exténué et pressé d'en finir pour pouvoir aller te coucher !

- Tout à fait. J'exige juste une chose.

– Mais quoi, enfin !. !. !. !

- Le nom de la candidate… Mais… pourquoi exploses-tu de rire ainsi ? Qu'ai-je dit de si comique ?

- Toi ! Le grand Severus Rogue dont l'intelligence est si… enfin…. Pas autant que tu le prétends manifestement. Comment as-tu pu ignoré ce qui était évident aux yeux de tous les membres de l'Ordre ? Voyons, Severus, quelle femme peut remplir cette mission sans être reconnue ? Une seule en a les capacités. J'ai de quoi rire en effet ! Mais un marché est un marché et je suis certain que je peux compter sur toi… N'est-ce pas ?

- Me croirais-tu capable de parjure ? Dis-moi son nom, nom d'un chien !

– Non, nom d'un loup. Bin voyons, c'est évident : Nymphadora Tonks.
..

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...
(1) lamentable plagiat de Gaeriel Palpatine. Quelle honte ! Oh oui ! Frappez-moi !
(2) Un mail qui est arrivé fort à propos ! Merci Guezanne !
(3) hé hé hé…. Avis à Luné !

RAR

..Je fais souvent ce rêve étrange et effrayant
Pleins de RAR inconnus et que j'aime et qui m'aiment
Et vous n'êtes chaque fois, ni tout à fait les mêmes
Ni tout à fait d' autres.. Et j'aime vos reviews !

Et j'en attends… Avec impatience. Merci infiniment d'avoir la patience de me suivre et de me lire.
Mille Zoubis à vous tous.

Fanette 31 : Que de compliments ! Et je suis très flattée que tu m'aies placée dans tes auteurs favoris… je vais avoir un problème pour m'acheter des bottes cet hiver… Entre auteuses on se comprend. J'aime bien varier les styles et les situations, c'est moins monotones pour moi aussi. Par rapport à toi, je suis toute jeune dans l'écriture de fics ! Et faudra que je songe à remercier Siryanne une fois de plus.

Violette Silva : Kikou petite nouvelle ! Tu as vu qui Dumby a eu l'idée d'envoyer, quoiqu'il n'y avait pas trop de choix dans les persos connus. Mais il n'est pas question pour elle de faire un enfant à Voldy ! Juste de trouver son repère ; en plus , j'en connais un qui ne serait pas tout à fait d'accord. Pour l'évaluation… hihihihi… faut encore attendre ! Le rituel de MacGo à son anniversaire est de se pinter la tronche en compagnie d'une proie masculine. Donc elle est habituée aux relents alcoolisés.

Ann O'Nyme : Tu es adepte des missions impossibles, puisque c'est ce que tu proposes à Minerva, la pôv ! Je ne la laisserais même pas essayer : un Sev' miso me facilite le travail d'auteuse.

Gaeriel Palpatine : Bon, bin, au revoir ! Je ne suis pas prête de te revoir vu que Sev n'est pas prêt de changer. C'est vrai qu'il est la honte du monde sorcier et c'est pour cela que je me propose de l'héberger dans le monde Moldu… et plus si affinités ! Pour le latex, c'est tout à fait vrai et je vois bien une des candidates lui en expliquer l'utilisation. Merci pour l'idée !

Mag :CHUT ! Yen a qui lisent les revues et ton explication sur mon allusion au tome 6… Faut pas ! Et voui, lemon annoncé dans peu de temps… mais je vais me lancer dans un autre type de lemon hétéro. Je ne t'en dis pas plus, tu liras bientôt. Pour l'inspection, comme JKR l'avait en grande partie écrite, je ne pouvais pas me greffer dessus, sauf sur la fin, et je vous promets un rebondissement par rapport aux inspections ! Je suis d'ailleurs folle, faut que je me calme, j'ai trop d'idées et d'envie… mais toujours pas de fin à l'horizon… Os court !

Lunécume : j'espère que tu avais prévu la couche-culotte pour la lecture de ce nouveau chapitre. Et je ne savais pas qu'il fallait un bassin (d'hôpital) pour vérifier l'efficacité des fics comiques ! Bon à savoir… J'ai toujours pas commencé ton défi mais l'idée devient de plus en plus précise…Mais j'ai de moins en moins le temps !

Elizabeth Moonstone : Meuh non ! Elle ne cherche pas à avoir une relation romantique avec Voldy puisqu'elle est en mission commandée ! N'empêche que, avec Dumby, on peut s'attendre à tout !…

La Folleuh : Dans tes bras je veux bien mais ce n'est guère pratique avec ta camisole ! Pour Mione et Sev et leur perfection, tu as raison : La Folleuh 1 – Zazaone 0 ; la balle au centre.
J'adore les mots inventés … dubiter… ça me fait penser à quelque chose d'autre mais quoi, au juste ? Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus ou, si tu préfères, je l'ai sur le bout de la langue… faut pas me lancer sur les sujets scabreux, voyons ! C'est dangereux pour ma santé mentale ! Pour l'art d'inventer des noms à Voldy, je dois beaucoup à Ayla qui m'en a soufflé l'idée. Mici pour tes vœux, mais je suis déjà en arrêt maladie au bout de dix jours de travail. Ne rêve pas, les médicaments me mettent tellement dans le coltard que je n'arrive qu'à répondre aux revues, pas à écrire…Maintenant c'est fini ! J'ai repris, le boulot et les fics !

Sinwen Periedhel : Alors ! Heureuse ? Désolée d'avoir tardé et tout ira plus vite quand j'aurai fini ces ¤$# fables ! Voili ! Tu sais qui est la tite nouvelle. Il est vrai que Sev en nounou, ce serait l'enfer. Je suis bien sûr ravie que ma tit fic un peu délire te plaise autant. Mais il faut dire : « J'exige des excuses. » Vas-y ! Dis- le à haute voix, c'est un bon exercice articulatoire ….Parce que pour la suite… tu l'as déjà ! T'en fais pas, j'ai les idées pour les 2 ou 3 chapitres suivants qui se mettent en place.

Rebecca-Black : Et voui ! Faut s'attendre à tout avec ce Dumby là ! Il surchauffe sérieusement de la cafetière… Sais-tu que tu es la 69° revue, héhéhéhé !

Guézanne : Mon Dumby aime bien immerger régulièrement Sev' dans des références au monde moldu, et le materner entre autres en s'occupant de son apparence et de ses petites amies. Je le vois bien jouer au parrain ou grand-père gâteau du bébé. Quand on voit ce que Voldemort a fait au dernier bébé qui a croisé son chemin, on peut légitimement s'inquiéter pour ses enfants. Même Sev' ne peut qu'être mieux que lui !

May-yam : Quelques moments dramatiques permettent de relancer la mécanique du comique. J'ai souvent rencontré Sev dans son bain avec un fameux canard jaune à travers les fics, et je ne puis voir l'avatar du MSN sans penser à lui ! Et pourquoi n'écrirais-tu pas le chapitre sur la grossesse possible de Sev' ? Pour l'instant, j'ai tellement d'idées qui partent dans tous les sens, que je ne puis me permettre d'en ajouter une sous peine de finir à l'hôpital spécialisé du coin.. coin…

Ayla : Je suis contente de faire remonter ton taux d'adrénaline dans tes zygomatiques… Et c'est bon aussi pour mon moral aussi de l'écrire, tu le sais. Surtout quand ma bêta-readeuse corrige rapidement… Si tu mets des plombes pour la fin, je me vengerai dans le chapitre 13, celui où tu risqueras beaucoup …. Niark, niark, niark ! Zoubis !