Auteur:Aziils

Titre: Moment à Tuer.

Genre:... Euuh.. One-shot.. Et puis.. sais pas.. regarde le plafond

Disclaimer: Get Backers ne m'appartient pas... Personne ne s'en doutait! .'''

Notes... couine:

1). Première fic sur Get Backers... trop stressée

2). Je pensais pas publier cette fanfic, comme toutes celles que j'écris pour le moment.. Mais on m'a dit que c'était bien, alors bon...

Voilà, voilà! .

Moment à Tuer.

Il tient le stylo dans sa main, jusque au-dessus de la feuille. Il va abaisser sa main, la plume va parcourir le papier. Aussi facilement que si elle volait. Oui, ce sera facile, il n'aura pas besoin d'aide. Il enverra ce message sans avoir recours à ses oiseaux, il le peut. Bien sûr.

Pourtant, ca ne vient pas, les lettres se mélangent dans sa tête. Il ne se rappelle pas. Il le voudrait pourtant. Autour de lui, le silence. Pourtant, il rient, tous. Il l'entend très bien. Le bureau, la chaise, le lit, tous.Ils le trouvent ridicule, pitoyable. Il le sait.

Finalement, il se lève et quitte la pièce, sous les moqueries silencieuses. Il descend. Tout en bas. Il prend la porte. Il sort. L'air frais lui fait du bien. Il se calme, peu à peu. Il se rappelle, la tête froide, d'où lui vient cette soudaine envie de délaisser les animaux qui l'avait si bien aidé jusque là.

Les cris. La peur. L'impuissance.

Il n'avait rien put faire. Contre un ennemi, invisible, invinsible. lui-même. Lui et sa violence qui était sortie de son corps à une vitesse incroyable pour prendre le contrôle. Son esprit s'était échappé, comme on entre dans un rêve. Et il avait été spectateur. Pas d'un lui-même violent, mais d'une violence qui lui ressemblait étrangement.Animale.

Et il avait compris.

Les animaux qui l'accompagnaient, ce n'était pas par fidelité. C'était comme suivre le chef d'une meute. Il était comme eux. Les siècles de civilisation l'avaient apparemment laissé derrière et étaient maintenant bien devant. Peut-être trop loin pour qu'il puisse les rattraper, peut-être pas. Mais ca valait le coup qu'il essaye.

Pour lui, pour l'autre, pour eux.

Il court. Il ne s'en était pas rendu compte. Il court vers l'endroit qu'il a feint d'oublier par lachise. Vers l'humiliation, il sait qu'il devra se mettre à genoux. pour se faire pardonner. Vers son avenir, peut-être...

La porte ne lui a jamais parue aussi imposante. Il tent sa main, tremblante, il est tenté de la rabaisser et de fuir. Il résiste, il le regrettera sinon, il le sait. La douce sonnerie retentit. A lui, elle sonne comme une sentence, une touche d'ironie, il est trop tard pour reculer. L'autre ouvre la porte . Tout chez lui est calme, il n'a pas de violence, seulement de la douceur. Peut-être assez pour deux? Sa voix résonne dans sa tête, à lui, elle est trouble, au reste du monde, elle est nerveuse.

-Shido..?

Il ferme les yeux, il respire pronfondément, il se calme.

-Kazuki... Je voudrais m'excus...

Il n'a pas le temps de terminer sa phrase, l'autre lui a sauté dans les bras.

Même si la violence fait partie de lui. Elle s'est cachée pour le moment et c'est ce qui compte.

F-I-N

(C'est nul, non?)