L'effet papillon

Harry, Ron, Pansy ainsi que toutes les personnes présente dans la salle de bal n'en croyaient pas leurs yeux ! Drago Malefoy et Hermione Granger s'aimaient, un Serpentard et une Gryffondor ! Du jamais vu dans l'histoire de Poudlard !

Les deux amoureux, toujours dans leur petit monde à eux, ne remarquaient pas l'attention dont ils étaient le centre. Puis, peu à peu, le bal reprit, tout le monde se demandant comment le nouveau couple avait pu se former.

-Sortons un peu, dit Hermione après quelques temps. Je voudrais être seule avec toi...

-Je te suis mon ange, lui répondit Drago en souriant.

Et quand il vit où sa douce l'emmenait il sourit encore, la roseraie, il adorait cet endroit, en particulier au printemps, le soir au moment du couché du soleil.

Alors c'était l'explosion des sens ! Les reflets orangés du soleil donnaient une beauté nouvelle et féerique à l'endroit. Les parfums frais des roses, mélangés à ceux plus capiteux des orchidées rendaient l'air étourdissant...

Hermione s'était assise sur un banc et attendait que Drago l'y rejoigne, mais le blond observa sa petite amie un moment avant de la rejoindre. Elle était sublime dans sa robe bordeaux qui la mettait merveilleusement en valeur. Son maquillage très simple, accentuait la douceur de son regard noisette. Sa peau satinée avait l'air aussi douce que la soie, et Drago mourait d'envie de la caresser...

-Il faut qu'on parle, tu ne crois pas ? demanda Hermione sortant Drago de sa douce rêverie.

-De quoi veux-tu parler mon ange ?

-De nous Drago, de ce baiser, de ce qui va se passer entre nous par la suite. Allons-nous reprendre nos bonnes vielles habitudes dés demain ?

Drago eut l'impression de recevoir une gifle monumentale.

-Pourquoi dis-tu cela ? Parce que c'est ce que tu veux ? Et bien moi je ne veux pas de cela ! Je t'aime Hermione, je t'ai fais du mal et je le sais, mais je t'en prie laisse moi une chance de te prouver que je peux être quelqu'un de bien. Laisse-moi t'aimer...

Hermione avait les larmes aux yeux, ce que Drago venait de lui dire l'avait beaucoup touchée, surtout parce qu'elle avait vu dans ses yeux qu'il était sincère.

-Excuse-moi Drago, mais j'avais tellement peur que ce ne soit qu'un jeu pour toi... Moi aussi je t'aime Drago, et tout ce que tu m'as dit avant que l'on se connaisse mieux, je l'ai déjà oublié...

-Merci. Je te promets que jamais plus je ne te ferrais de mal et que je ne laisserais personne t'en faire non plus. Je ne veux que ton bonheur, je t'aime ma princesse.

Ce disant il la prit tendrement dans ces bras et l'embrassa avec toute la douceur et l'amour qu'il pouvait faire passer dans ce baiser.

Tout à coup, le sol sembla trembler sous leurs pieds, et le couple se vit entouré d'un halot lumineux. Drago et Hermione virent se matérialiser devant eux les esprits de Godric Gryffondor et de Salazar Serpentard. Apparemment le séisme agitait toute l'école car les élèves et les professeurs sortaient dans le parc pour se protéger de la destruction éventuelle du château. Un cri retentit, quelqu'un avait vu ce qui se passait à la roseraie, alors tout le monde se précipita vers le couple. Quand toute l'école fut autour du couple et des deux fondateurs de Poudlard, Godric prit la parole :

-Mes enfants, dit-il à Drago et Hermione, nous vous attendions depuis longtemps.

-Et vous arrivez enfin, reprit Salazar. L'union tant attendue de la Lionne et du Serpent. Nos dignes héritiers, unis par l'amour le plus pur et dont la force anéantira à jamais le seigneur ténébreux.

-Mais prenez garde, continua Godric, Il est maintenant au courant de votre union puisque vous vous êtes avoué votre amour. Et il cherchera à vous séparer par tous les moyens.

Hermione était médusée, mais se reprit et dit :

-Comment êtes-vous au courant pour Voldemort ? Quand il est né vous étiez mort depuis plusieurs siècles...

-J'ai le don de divination, dit Salazar, et j'ai vu son ascension et sa chute... Grâce à l'union du Serpent et de la Lionne.

-Vous allez vous découvrir de nouveau pouvoirs, dit Godric, développez-les au maximum. Vous en aurez besoin pour vaincre Voldemort. En se tournant vers Dumbledore il dit : Veilles bien sur eux Albus et aide-les à maîtriser leurs pouvoirs. L'enjeu est énorme.

Puis le halot lumineux et les eux esprits disparurent. Quand la stupéfaxion passa tout le monde rentra dans le château et le bal reprit, sauf pour Drago, Hermione et Dumbledore qui partirent discuter dans le bureau de directeur.

A plusieurs kilomètres de là, dans une maison apparemment abandonnée, un homme vêtu d'une robe noire hurla :

-Qu'ils soient maudits ! Jamais ils ne pourront me vaincre ! Je les écraserai avant ; je viserai leurs faiblesses et je les ruinerai à jamais ! Et plus personne ne pourra jamais se lever contre moi !

A ces mots suivit un éclat de rire glacial.