Auteur : Keiko (Mais je serais archangel.gaia sur ce site)
Rating : T/M
Spoilers : Un peu (beaucoup) de chaque tome)
Pairings : Beeeeen, vous verrez bien
Genre : Drama, Romance, Aventure…
Disclamer : Tout ce qui appartient à Rowling lui appartient et tout ce qui m'appartient m'appartient surtout les nouveaux persos (pas tous) que j'ai créé et façonné depuis plus de 15 ans maintenant, donc PAS TOUCHE.
Summary :Hermione et Harry ont reçu leur diplôme de fin d'année et discute de faits étranges survenus lors de leur scolarité à Poudlard...
Nemesis and Soul Mates: Heaven strange, Hell welcoming.
Blabla de l'auteur : Je voudrais avant tout remercier mes reviewvers !
Au chap. 1 j'ai : LadySaturne (mon moineau à moua), 666Naku, Gwendalavir, minimala, history et Felly (je t'ai répondu dans les com').
Au chap. 2 j'ai : Minimala (merci beaucoup ma puce), Gwendalavir.
Je tiens à dédicacer ce chapitre à Ertis et Lilician (que vous trouverez dans mes favoris auteurs ou histoire avec, notamment, Ange Jedusor), qui ont les même passions que moi, qui écrivent super bien, des reines dans leur genre quoi ! lol ! Bisous les filles !
Là j'essaie de prendre un rythme plus régulier qui me permettrais de mettre un chapitre tout les 10 jours environs, moins si je peux. Je remercie tout ceux qui me lisent et plus encore ceux qui me laisse un petit mot ! Cela m'encourage beaucoup plus que vous ne croyiez !
PS : Désolé pour ce retard, mais c'est après mon long harcèlement que ma bêta m'a « avoué » qu'elle n'avait guère le temps à me consacrer entre ses recherche de logement à acheter, la fin de son boulot et le rattrapage de tous ses cours par le CNED…. C'est donc moi qui m'y colle ! Soyez indulgent pour les fautes d'orthos !
BONNE LECTURE !
Notes :
(1) Dans ce monde alternatif, Lord Voldemort n'est jamais tombé.
(2) Lucius Malefoy n'est jamais allé en prison.
(3) Je reprendrai quelques événements et persos se déroulant dans tous les tomes sortis.
(4) « G » Gallion.
(5) Pour les anonymes, laissez-moi une adresse mail pour que je puisse vous répondre ! Merci.
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Chapitre 3 : Une chute mortelle
- Hermione ! Harry ! AH ! Je vous retrouve enfin !
- Salut Ron, dit Harry.
- 'lut … mon … pote, répondit Ron WEASLEY tout en embrassant sa petite amie « miss-je-sais-tout » depuis 3 ans.
- Harry ! Le professeur Dumbledore veut te voir tout de suite dans son bureau. Il paraît que c'est important … mais tu devrais te dépêcher, ça fait 20 minutes que je te cherche partout ! Reprit Ron en lâchant les lèvres de Hermione.
- Ok ! A plus ! Dit Harry en courant à toutes jambes vers la tour de directeur.
- Tu veux toujours entreprendre des études de médicomagie Mione ?
- Oui ! Bien sûr ! J'ai même déjà été accepté par l'école de médicomagie et de pharmacolomagie de Cambrigde avec mention « excellent » et une bourse d'étude de 10 000 G par an !
- Wahouuuuu ! 10 000 G ! Tu fais fortune avant même d'avoir commencé à travailler !
- Ne raconte pas n'importe quoi, Ron. Tout comme les études de médecin moldu, c'est très cher, voir plus si on compte l'achat d'ingrédients pour les potions et tout le matériel nécessaire que je dois acheter. J'espère que Sainte-Mangouste va accepter ma candidature pour mon job à mi-temps…
- Mmmmm… Tu veux faire quoi avec tout cet argent ?
- C'est un secret ! Dit Hermione en rigolant.
- Pfffffff, bouda Ron.
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- Tu as réfléchi à ma proposition ?
- Oui. Mais je la refuse toujours. Non pas que cela me déplaise de travailler avec vous et de gagner deux sacs de gallions par mois, mais j'avais déjà d'autres projets en vue.
- … ?
- …
- Si tu ne souhaites pas travailler pour moi, tu peux toujours travailler pour le ministère. Je pourrais glisser ta candidature en haut de la pile pour le poste de Langue-de-plomb, tout comme tes parents, mon garçon.
- Non merci, monsieur le directeur, mais je refuse toujours, dit calmement Harry en se demandant pourquoi le vieux shnock insistait autant, quoiqu'il s'en doutait un peu (beaucoup même).
Flash back
- … Je t'ai fais venir, en ses heures sombres, car il y a quelque chose qu'il faut absolument te dévoiler pour la survie du monde magique, voir de l'humanité toute entière.
Un échiquier.
En effet, ce fut une année bien sombre… Le tournois des trois sorciers avait été restauré, mais les nouvelles règles garantissaient un taux de mortalité presque nul et l'accessibilité ne se faisait qu'à partir de la majorité sorcière fixé à 17 ans.
Malgré cela, Harry s'est retrouvé champion en même temps que Cédric DIGGORY, Fleur DELACOUR et Viktor KRUM. Tout se passa « bien » jusqu'à la dernière épreuve… C'était Harry qui avait remporté l'épreuve après bien des difficultés. Cependant, au moment de la réunion des champions et de la remise des prix, il y avait eu une attaque de Géants. Personne ne savait d'où ils venaient ni comment ils s'y sont pris pour arriver jusque-là incognito, mais le résultat était désastreux…
La majorité des étudiants, toutes écoles confondues, s'étaient réfugiés dans l'endroit le plus proche… à savoir la fameuse « Forêt Interdite ». Avec du recule, Harry était presque persuadé que les Géants, aussi bêtes soient-ils, avaient volontairement dirigé les « victimes » vers l'antre de la mort…
Ce n'est qu'après une terrible lutte acharnée, et les Géants repoussés, que les professeurs se mirent à recenser leurs élèves.
Et ils en manquaient. Beaucoup. Trop.
Par groupe de dix avec un prof en tête, on se mit à rechercher les absents… On a fini par les retrouver dispersés dans la Forêt Interdite.
Et nous étions tous d'accord sur le fait que tout le monde aurait préféré ne jamais les retrouver. Beaucoup en ont été malade, et d'autre en on gardé des séquelles : Ils ne peuvent plus supporter le sang ou de manger de la viande… même cuite à point. Serpentards compris.
Les corps des disparus jonchaient le sol de la forêt. Ils étaient en morceaux, éparpillés, broyés, certaines parties cuisaient dans un reste de petit feu. Mais la plupart des morceaux servaient de festin à la très grande tribu d'Aragog, l'araignée géante vivant au fond de la forêt, qui avait eu le « bon goût » de laisser les têtes des victimes pour d'éventuelles funérailles.
C'est à la sortie de la forêt que l'ont les avaient aperçu.
Ces silhouettes noires encapuchonnées qui disparaissaient.
Des mangemorts, dont la vision fut si furtif que beaucoup ont pensés qu'il s'agissait d'une vision (cauchemardesque) collective.
C'est à la suite de ce carnage, que Dumby-fou l'avait convoqué dans son bureau.
- J'aurais dû te le dire dès ton arrivé ici. Mais je ne voulais pas ternir tes horizons déjà perturbés par la mort de ta mère il y a peu…
- J'ai déjà fait mon deuil il y a bien longtemps, coupa Harry d'une voix neutre.
- Hmmmmmm… oui, peut-être, mais…
- Venons-en aux faits ! Monsieur, rajouta Harry toujours impassible.
- Sibylle TRELAWNEY m'a fait une prédiction te concernant Harry, mais il serait plus judicieux que je te le montre directement.
Harry ne disait rien, ne bougeait pas. Il regardait le prof frappadingue sortir sa pensine de la bibliothèque placé derrière son bureau. Dumbledore déposa la pensine sur le bureau, pris un petit flacon en cristal contenant de petits nuages argentés tourbillonnant et versa tout le contenu dans la pensine. Il prit sa baguette magique et tourna un peu les filaments de ses pensées.
- Vas-y, Harry. Tu peux te plonger sans risque dans la pensine.
Où on avance les pions de manière habille.
Harry se rapprocha du bureau et plongea sa tête dans la pensine. Il chuta un long moment, d'après lui, avant de se retrouver debout dans une salle mal éclairée, une sorte de bar où des gens étranges s'y trouvaient.
Il reconnu tout de suite la Tête de Sanglier pour y être déjà venu avec Draco, sous une autre apparence, goûter au fameux whisky pur-feu… Vive le Polynectar !
Il jeta un regard circulaire dans la pièce sombre.
Il aperçu une vieille sorcière toute de noir vêtu qui buvait un liquide rouge épais sembla-t-il, il y avait une table rempli de Gobelins qui parlaient à voix basse et qui jetaient des regards suspicieux autour d'eux, et il y avait un… couple (!) mal assorti : l'homme était petit, trapu, les cheveux vert coupés en brosse, des yeux globuleux marron-verdâtre, un nez en forme de champignon et de petites oreilles pointues. Quant à sa compagne, elle était grande et aussi fine qu'un fil de fer, des traits fins et de longs cheveux châtains. Voir une aussi belle femme, faisant des mamours au nain des montagnes dans un endroit malfamé, laissait Harry perplexe.
Il tourna vivement sa tête vers sa droite où on pouvait voir Dumbledore emprunter des escaliers menant vers les chambres à l'étage quand, dans son mouvement de tête, il aperçu l'espace d'un instant une ombre bleue nuit. Il scruta de nouveau la salle mais ne vit rien d'autre que les rayons du soleil dardant sur les vitres tintés bleue nuit situé au dessus du bar, et les clients tout à leur occupation.
Il avait sûrement dû rêver.
Il se retourna vivement et couru rattraper Dumbledore qui entrait dans une des nombreuses chambres vides.
Harry entra directement après Dumbledore et se plaça près de la fenêtre. En face de lui se tenait Sibylle TRELAWNEY, professeur excentrique de divination et Dumby autour d'une petite table branlante.
Pendant dix minutes, il assista à un entretien classique d'embauche quand, soudainement, au moment où Dumby allait refuser sa candidature, TRELAWNEY pris violemment la manche de la robe du directeur et prononça d'une voix rauque et dure la prophétie tant attendu :
- Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche… il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois… et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore… et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit…Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois…
Puis la vision de la pièce se brouilla lentement, avant qu'il ne soit tiré hors de la pensine.
Harry qui, comme tout le monde, conaissait le plus puissant et le plus terrifiant mage noir de tout les temps resta silencieux. Il semblait perdu dans la contemplation de la pensine où les filaments argentés continuaient de tournoyer indéfiniment. Les anciens directeurs attendaient silencieusement dans leur cadre.
- Pourquoi maintenant ? Dit Harry dans un murmure. Pourquoi moi, et pourquoi me le dire seulement aujourd'hui ? Dit Harry plus fort. APRÈS ÇA ! Cria-t-il en montrant la Forêt Interdite par la large fenêtre du bureau de Dumbledore.
- Harry calme-toi, dit doucement Dumbledore. Je ne…
- TAISEZ-VOUS ! TAIS-TOI ? SALE… TYPE ! VOUS AURIEZ PU ME LE DIRE PLUS TÔT ! DÈS MON ARRIVÉE ICI ! VOUS AURIEZ PU ME PREPARER ! ME FORMER ! AU LIEU DE ÇA, VOUS ME MONTREZ CETTE PUTAIN DE PROPHÉTIE DE MERDE À CE MOMENT-LÀ !... Harry avait crié cela d'une traite, presque, en lançant un regard si noir que ROGUE, MALFOY ou Voldemort en aurait été fort jaloux.
Ou malhabile si on se précipite trop vite.
Dire qu'il fulminait de rage aurait été un pur euphémisme. Comme les « évènements » de tantôt ne suffisaient pas, ce vieux parchemin ambulant en rajoutait une couche. Il avait la subite impression de crouler et d'étouffer sous les responsabilités !... Ceux qui touchaient sa imo-oto (petite sœur) passaient, sans problème… C'était dur, mais il s'en était sorti avec brio et il touchait presque à la fin… Après tout, il n'avait plus dix ans. Il avait presque 15 ans.
Mais là…
Laissant une brèche fatale dans le jeu.
Il avait l'impression de n'être qu'une pièce maîtresse de la machinerie du destin que l'on manipule à sa guise. UN OBJET ! CE PUTAIN DE VIEUX DÉGÉNÉRÉ SHOOTÉ AU BONBON AU CITRON LE VOIT COMME UNE VULGAIRE CHOSE QUE L'ON SORT POUR FAIRE « ÉCHEC ET MAT » !
Fin flash back
- Harry… L'avenir du Monde Sorcier… du Monde tout court, repose sur tes épaules. Toi seul peux le faire ! Reprit Dumbledore en lançant un regard acéré à Harry.
- … Non, vraiment non, dit durement Harry. Je ne vois pas comment quelqu'un comme moi peut réussir à vaincre un sorcier, non… un MAGE NOIR connu pour être le plus puissant existant. Je n'ai pas la force nécessaire pour le vaincre…
- Au contraire, coupa Dumbledore, au contraire ! Tu es bien plus puissant que tu ne l'imagines ! Je peux même, sans te mentir, affirmer que tu es l'un des plus puissants sorciers existants. Tout comme Voldemort. Tout comme moi. Malgrè ton jeune âge. Tu as un potentiel énorme, dont tu ignores totalement. Ainsi que les êtres indésirables d'ailleurs. J'y ai veillé.
- QUOI ! Rugit Harry de plus belle prêt à égorger comme un porc la vieille chose qui, ¾ d'heure auparavant, possédait un peu de respect de sa part. Les tableaux observaient l'échange silencieusement.
- Ne me regarde pas ainsi, dit-il plus froidement. J'ai fait pour le mieux de l'humanité ! Moldu et Sorcière ! Imagine que ce chien galeux de Voldemort était tombé sur la prophétie ! Hein ! Il t'aurait déjà emmené dans un endroit horrible, froid et sale, et t'aurait torturé pour le plaisir de te voir souffrir, ou même pour jouir, tient !...
- ÇA SUFFIT ! ARRETEZ ! Coupa sèchement Harry, dégoûté par les paroles du Directeur. Cela fait longtemps que j'ai décidé de mon avenir, et cela ne regarde que moi. Quant à la prophétie… Il me faudra tuer Voldemort ou être tué par lui. Soit ! Pour cette histoire nous aurons quelques contacts. Je ne tiens pas à dévoiler l'endroit où je logerais pour ne pas être sans cesse importuné par vous, l'Ordre, le Ministère ou les journalistes. Mais je demeurerais à Londres et je vous aiderais à la capture et à l'élimination de Voldemort. Vous me trouvez bon stratège…Soit ! C'est en cela que je vous aiderais. Uniquement. Je ne tiens pas à être trop longtemps en contact avec vous… cracha Harry. Au début, je ne m'intéressais guère à votre personne. Puis j'ai fini par vous apprécier, vous respecter, vous admirer même. Mais depuis ce « jour-là », il ne restait presque plus rien de positif dans la relation de « confiance-amitié-respect » que j'avais permis entre-nous. Aujourd'hui… Aujourd'hui… Il n'y a plus que de l'intérêt, et voir plus, de votre part. Il n'y a plus rien. De mon point de vu.
- Si tu le souhaites mon garçon, dit Dumbledore imperturbable.
- Je ne suis pas « votre garçon », répondit froidement Harry et se précipita comme un ouragan vers la sortie.
Quant à Dumbledore, il demeura sur son siège, immobile et jetant un étrange regard vers la porte que son jeune protégé venait de claquer avec force.
Et son regard glaça d'effroie Fumseck, le choixpeau magique et les anciens directeurs de Poudlard.
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Un secret.
- Dites-le si je dérange, demanda une voix espiègle.
- GINNY ! Dirent deux voix surprises.
- Mais que…
- Tu…
- Waaahou !...
Inavouable.
- Mmmmmmrrrhommfff !... RON ! tu m'étouffeheuuuu, dit Ginny dans un éclat de rire cristallin. Lâche-moi grand frère ! Je ne vais pas m'envoler !
- Ginny…, commença Hermione d'une voix chevretante sous le coup de l'émotion, … comprend nous, et surtout Ron, cela fait si longtemps que l'on ne s'est vu !...
- Rhooooooo ! Cela fait seulement deux ans que je suis des cours par correspondance. Et ce n'est pas comme si je ne vous écrivais pas ou que je ne passais pas ma tête par la cheminée !
Un désir.
- Mais quand même Ginevraa ! Cela fait tellement du bien de te revoir en chair et en os, dit Ron en ne relâchant pas sa benjamine. Tu as disparu si soudainement, continua-t-il en la regardant intensément. La jeune fille regardait son frère légèrement étonnée, la bouche entreouverte et ses lèvres pleines formaient un cœur.
Puissant.
Un ange passa.
Honteux.
- Mais tu sais, Ron, je ne suis pas partie sans rien dire. Je vous avais tous prévenu de ma décision et maman vous l'avait dit pendant les vacances… après ça, ajouta-t-elle dans un murmure. Je ne pouvais et voulais plus être physiquement présente à Poudlard.
De plus en plus mal camouflé.
- Ne t'inquiète pas Ginny. Ron ne voulais pas t'accuser de quoique ce soit, lança Hermione en jetant un regard sévère sur son petit ami. Je suis si heureuse de te revoir ! Tu as embellie ! Tu es une femme maintenant, Ron va te pister, sois-en sûr ! Il ne voudra pas que son « innocente » sœur se fasse accoster par le sexe opposé !
De plus en plus impérieux.
- N'IMPORTE QUOI ! Et puis, à 17 ans on n'est pas adulte !
- Si, Ron ! Dans le monde sorcier on l'est ! Dit Hermione en souriant espièglement.
De plus en plus irraisonnable.
- Pas dans le monde moldu ! Il faut avoir 21 ans !
- Pas en Angleterre, Ronnie.
- Mais dans d'autres pays, il faut avoir 21 ans ! Renchérie Ron, alors que Hermione était exaspérée.
- EH ! Je ne suis plus une enfant, moi ! Je sais très bien me prendre en charge. Je sais cuisiner et tenir une maison !
- Tu vois, Ron, ta sœur est prête pour le mariage
De plus en plus dévastateur.
- N'importe quoi ! Ron devenait aussi cramoisi que ses cheveux.
Il jeta un regard scrutateur sur sa sœur. Il était indéniable qu'elle était belle avec ses longs cheveux roux lui arrivant au bas du dos et se balançant au gré du vent. Elle avait un air espiègle qui la rendait adorable. Mais derrière son regard rieur se cachait une volonté de fer et un caractère fort qui, indéniablement, impressionnait et séduisait quiconque le subissait. Pour Ron, la petite dernière des WEASLEY était un vrai bijou d'innocence qu'il fallait préserver et protéger.
- Je ne veux pas que, en grand frère responsable que je suis, n'importe quels goujats se jettent sur elle comme des chiens en chaleur !
Allant jusqu'à la déchéance de l'Être.
- Oh ! Ron. Dit simplement Hermione en secouant la tête.
- Ron. Ne t'inquiète pas. Je suis plus forte que tu ne le crois. Et puis je ne suis pas venu pour avoir des consignes surperprotectrices. Je suis venue pour votre fête de fin d'année. C'est votre dernière journée ici et je voulais aussi en profiter pour avoir un aperçu pour moi-même, vu que je partirais de Poudlard l'année prochaine.
- Pfff !... Tu sais Ginny, c'est vraiment ennuyeux. Il n'y a rien d'intéressant ici, sauf…
- LA NOURRITURE ! Dirent les deux jeunes femmes en cœur.
- Il n'y a pas que la nourriture dans la vie vie ! Bouda Ron.
- A qui le dis-tu ! Répondit joyeusement Ginny.
- Tu n'as pas à avoir honte. C'est pour ces côtés-là qu'on t'aime aussi, constata simplement Hermione qui reçu un languoureux baiser pour ses belles paroles.
- Bon ! Ben, je vais vous laisser vous papouiller baveusement, dit Ginny d'un ton moqueur.
Et à la certitude du concerné.
- Non ! Cria presque Ron en se détachant brusquement de sa petite amie. Tu m'as trop manqué ! On ne s'est pas beaucoup vu ces deux dernières années, et maman qui ne voulait pas révéler l'endroit où elle te cachait ! S'insurgea Ron. Je tiens à profiter de ta présence avant que tu ne disparaisses à nouveau.
Le frère et la sœur WEASLEY se regardaient étrangement.
Puis, finalement, c'est Hermione qui décida de rompre ce silence gêné :
- Je vais vous laisser entre-vous, vous en avez bien besoin. Pendant ce temps-là, je vais rejoindre Lavande et voir si Harry en a fini avec le professeur Dumbledore. Hermione les quitta allègrement.
- …
- …
- Ça te dis une promenade autour du lac ? On pourra se donner tranquillement des nouvelles de chacun, dit doucement Ron.
- Ok ! Je te suis.
Et c'est côte à côte qu'ils partirent rattraper deux ans d'éloignement.
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- Alors !
- Dire qu'il est totalement manipulé serait mentir. Mais il est sûr qu'on ne pourra défaire facilement ses « croyances » avec de belles paroles et nos convictions. Même s'il n'a pas une totale confiance en la personne du Vieux dégénéré !
- Que proposes-tu ?
- Difficile à dire… Soit l'autre croûton citronné fait un méga faux pas, soit il faudra lever le voile sur la supercherie dans lequel il est embarqué. Dans les deux cas, il vaut mieux pour nous jouer cartes sur table. Il n'accorde qu'une confiance limitée aux autres. Et il est trop important pour moi pour que je risque de le perdre !
- Oh ! Tient donc ! Le Grand Draco MALFOY aurait un cœur ! Dit l'interlocuteur d'une voix ironique.
- La ferme ! Un MALFOY n'a pas à montrer en public ses « sentiments » pour ne pas donner des armes supplémentaires à ses ennemies ! Fulmina Draco.
- Tu me donne une arme de choix contre toi, petit dragon, dit son interlocuteur en souriant narquoisement.
- GRRRR !
- Tout doux ! Tout doux, mon garçon ! Je te taquinais. En effet, cette personne ne pouvait s'empêcher d'embêter le jeune homme. Le mettre dans tous ses états était un divertissement d'autant plus appréciable lorsqu'on connaissait le sang-froid légendaire des MALFOY. Sans parler de son affection particulier pour son vis-à-vis. Sinon il ne lui permettrait jamais une telle familiarité.
- T'es trop vieux pour t'amuser à ça, cracha Draco de mauvaise foi.
- Pffff…. Les jeunes de nos jours ! Aucun respect ! Continua tranquillement le mystérieux interlocuteur, sans se soucier de l'insulte que lui balança le jeune homme en colère. Je suis relativement jeune, surtout face à l'autre citron fripé sur pattes ! Tient ! En parlant de lui, tu n'aurais pas remarqué quelque chose ?
- Comment cela ? Dit Draco en reprenant son sérieux et son sang-froid coutumier.
- Je ne sais pas exactement, mais les dernières fois où je l'ai aperçu, il y avait quelque chose de différent. Un petit détail qui me chiffonne depuis.
Il retourna à ses réflexions tandis que Draco ressassait tous les éléments dans sa tête. Puis il s'exclama :
- Oui… Oui ! Maintenant que tu le dis… Il n'a y rien de marquant ou de très précis, mais, comment dire ! J'ai l'impression que Dumby-fou est pluuuus… vigoureux ! Je pense que c'est le mot le plus approprié. Mais le changement est tellement subtil que j'en doute.
- Mmmmm…. Je vais réfléchir à tout cela. En attendant, peux-tu me dire où vie POTTER, histoire de lui rendre une petite visite de courtoisie.
- Non !
- Non quoi.
- … Que veut le maître à son sujet ? Dit Draco en jetant un regard interrogateur vers son interlocuteur.
- Le maître ne lui veut rien, c'est moi qui veux lui parler. Histoire d'établir un premier contacte.
- Vraiment ?
- Oui.
- Dommage pour tes bonnes intentions, mais personne ne sait où vie Harry.
- Comment ça personne ? ne vis-t-il pas chez ses moldus ? Il vit Draco grimacer de dégoût à cette évocation.
- Oui et non. Oui, parce qu'officiellement il vit là-bas. Non, parce que de son propre semi aveux et par mon intelligence supérieur, (les lèvres de son interlocuteur s'étirèrent en un sourire malicieux), j'ai compris que ce n'était pas vraiment le cas. Surtout avec ses moldus dégénérés ! Mais ce n'est pas très clair. Il est bien trop évasif sur ces sujets-là.
- Ceux qui touche sa vie privée ?
- Oui. C'est devenu une seconde nature chez lui.
- Je vois.
L'homme mystérieux, les yeux dans le vague, se leva de son siège confortable pour se diriger vers la baie vitrée de la pièce. Il tourna le dos au jeune Draco qui ne pu voir les expressions défilants sur le visage de son vieil ami. Il reprit d'une voix sûr et ferme :
- Draco. Il me faut absolument un premier contact, positif, avec lui ! « Si la montagne ne peut aller à Mahomet, alors c'est Mahomet qui doit aller à la montagne ». Arrange-moi une rencontre avec lui. Dans un endroit à la fois discret, mais qui le mettra aussi à l'aise. Tout comme toi, je ne peux me permettre de l'avoir contre moi.
- Difficile d'être contre toi ! S'exclama Draco. Seul ton sale caractère obscurci la beauté fatale que tu es ! Pouffa-t-il tout en s'enfuyant face à son interlocuteur qui le poursuivait.
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Il était debout sur une petite falaise qui surplombait le lac. Les mains sur les hanches, face au lac dont la surface était frappé par un rayon de soleil faisant miroiter l'eau de milles feux tel un diamant, ses quelques mèches rebelles flottaient autour de sa tête à chaque brise d'été qui soufflait vers lui. Il jeta un regard panoramique sur le paysage qui s'emblait s'étirer à l'infini, quelque soit la direction où son regard se portait. Il était entouré de collines plus ou moins hautes et de montagnes aux sommets enneigés, sans oublier les forêts qui maculaient le paysage de différents tons de verts.
Il respira un grand bol d'air. Une fois. Puis deux. Il se sentait détendu et en harmonie avec mère Nature.
Un bruit.
Il tourna brusquement la tête.
Trop tard.
On l'avait poussé et il n'avait pas vu le visage de son agresseur. Il allait s'écraser au pied de la falaise là où les vagues frappaient avec force la paroi rocheuse de la falaise.
Au bord de la falaise, l'agresseur souria dès qu'il avait vu le corps s'enfoncer dans les eaux pas si profonde que ça. Il souria encore plus dès que la pensée d'un corps empalés sur les roches aiguisées au fond de l'eau. Cet excès de zèle le mis en appétit (sexuel, évidemment).
Il ne resta pas pour vérifier le décès de sa némésis. Au contraire ! Si sa némésis survivait, cette « expérience » servira à merveille les dessins de son amant et de son maître !
Fin du chapitre 3
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Ginny : je fais enfin une apparition ! Wooupi !
Keiko : (goûte façon manga)
Ginny : Mais je sens que je ne devrais pas trop me réjouir, moi.
Keiko : (sourire sadique)
Tout les persos : Glurps ! Maman ! On a peur !
Keiko : Mouuuhahahahaha ! A la prochaine mes chatons !
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Aujourd'hui, allez dans mes favoris auteurs pour lire les fics de AAINTS, AD vs AV et de JWULEE (elles sont top ses fics !).
A LA PROCHAINE !
Le lundi 13 février 2006, 18h44.
13 pages word, time new roman en 14 et 12.
Posté le mercredi 29 mars 2006, 16h16.
