TRADUCTION de "Movie Fic : Danger Zone"

Auteur: Bama PG-13/R

Résumé: Lorsque le reste de l'équipe décline l'invitation, Sheppard et Weir se retrouvent seuls pour regarder un film. Histoire pleine de bons sentiments... Schweir à 200

Allez, c'est promis, vous ne regarderez plus jamais Top Gun de la même façon...

(juste une petite incohérence, je n'ai absolument pas compris comment on passait de la tisane à la bière... désolée pour la probable erreur de traduction - je suis ouverte à toute suggestion)

Chapitre 1 / 4:

« Où sont les autres ? » Élisabeth entra dans la salle de repos, tenant à la main sa chère tisane glacée.

John pencha sa tête en arrière sur le canapé et se tourna pour lui adresser un grand sourire innocent alors qu'elle se tenait debout derrière le divan.

« Et bien... Votre hypothèse sera probablement aussi bonne que la mienne pour savoir quel labo Rodney comptait utiliser ce soir et Carson a décliné l'invitation lorsque Cadman lui a rendu visite un peu plus tôt. »

Élisabeth leva les sourcils sur ce point là et le sourire de John s'intensifia. Il haussa les épaules.

« Vous m'avez posé la question, il voulait un peu de temps en privé avec elle. »

John laissa ses sourcils s'agiter de façon suggestive alors qu'il appréciait l'air menaçant et prévisible qu'il allait obtenir. Elle ne le déçut pas.

Elle fit le tour pour poser sa tisane sur la table de verre sur laquelle les jambes de John reposaient nonchalamment.

Elle fixa ses chaussures de façon insistante, mais s'il nota la réprimande, il l'ignora.

« Et qu'en est-il de... » commença-t-elle mais il l'interrompit avant qu'elle ne puisse poser la question.

« Et bien, Teyla et Ronon sont partis sur le continent et... quelque chose à propos de trouver l'un des spécialistes athosiens pour leur faire faire une sorte d'arme. »

Élisabeth hocha la tête alors qu'elle se laissait tomber à côté de lui.

« Ces deux-là ont passé beaucoup de temps ensemble récemment . »

John hocha la tête alors qu'il tendait la main pour récupérer la télécommande du grand écran.

« Oui, j'ai essayé de ne pas remarquer les regards qu'il lance constamment à Teyla. Si vous voulez mon avis, c'est plutôt pathétique d'agir comme ça pour un homme adulte. »

Élisabeth le regarda et sourit bêtement.

« Je suis persuadée que Teyla lui fera savoir d'une quelconque manière s'il l'importune. »

John grogna. « Oui, je suppose qu'elle le ferait. »

Élisabeth allongea le bras pour prendre sa bière et prit une bonne gorgée substantielle. Passant légèrement sa langue sur ses lèvres, elle s'installa dans le confort du canapé et reposa sa tête en arrière.

« Alors c'est juste vous et moi ce soir ? »

John lui adressa un autre bref sourire.

« Qu'avez-vous en tête, Dr Weir ? » Il inclina son épaule vers elle jusqu'à ce qu'elle heurte doucement la sienne.

Élisabeth savait qu'il la taquinait et haïssait le léger frisson que lui procurait cette moquerie totalement suggestive. Maudit soient ses réactions envers lui quelques fois ! Pourquoi devait-il être si drôle et si dragueur ? » Elle était consciente de ne pas le prendre sérieusement mais elle avait eu une longue journée et lorsqu'elle était fatiguée, son immunité concernant ses charmes partait en fumée. Bordel, et si elle pouvait ne pas sentir son after-shave maintenant.

« Regardons ce film, John. »

Il sourit alors qu'il s'éloignait d'elle et plaçait sa tête sur l'arrière du canapé dans une position relaxante. Il appuya sur la télécommande et l'écran devant eux devint noir.

Soudainement, il fit claquer ses doigts et se leva d'un bond. Élisabeth le regarda alors qu'il franchissait la pièce et éteignait les lumières. Exceptée la petite lueur de la lumière de secours, la pièce était plongée dans le noir.

Elle l'entendit revenir vers le canapé.

« Aïe ! » Il trébucha légèrement et tomba sur le canapé. Elle sentit subitement son poids sur son corps.

« Oh ! » C'était elle qui avait crié de surprise devant ce contact soudain.

Pendant juste un instant, ils restèrent immobiles alors que la surprise du contact poitrine contre poitrine dans l'obscurité s'enregistrait à eux.

John redressa sa tête et s'aida de ses avants-bras pour se donner la force de s'éloigner d'elle.

« Désolé. » marmonna-t-il alors qu'il s'éloignait et s'asseyait à côté d'elle.

Élisabeth était certaine qu'il s'était assis plus près d'elle qu'il ne l'était avant de se lever. Elle en fut vraiment certaine lorsqu'elle sentit sa jambe effleurer la sienne.

Elle s'éclaircit la voix et essaya de s'exprimer d'une manière censée.

« Alors, que regarde-t-on ? »

Elle ne pouvait voir son sourire mais elle pouvait le sentir.

« Oh, j'ai choisi quelque chose dans ma collection privée... »

Il laissa sa voix s'éteindre d'une manière provoquante.

« Si 'Debbie does Dallas' arrive à l'écran, je m'en vais. »

Il gloussa. « Vous pensez que je possède réellement des choses comme ça ? »

Son silence fut sa réponse. Prenant plaisir à l'atmosphère confortable et insouciante entre eux, il se sentit vraiment détendu. C'était agréable d'être là, comme ça, avec elle. Vraiment agréable.

Mais d'où découlait cette idée folle ? John s'éclaircit la voix alors que la musique commençait à se faire entendre dans les hauts-parleurs.

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« Top Gun ? »

Élisabeth lui fit une grimace alors que les premiers accords de la musique commençaient à résonner.

John lui adressa un grand sourire dans l'obscurité vacillante.

« Je vois que vous l'avez reconnu tout de suite. Fan des films de pilotes, n'est-ce pas ? »

Élisabeth poussa un grognement peu distingué. « Plus une fan de Tom Cruise torse nu. »

John lui lança un regard de surprise qu'elle manqua dans la pièce sombre. « Si j'avais su votre faiblesse pour les pilotes à demi-nu, j'aurai perdu mon tee-shirt il y a longtemps. »

Élisabeth porta sa bière à la bouche et refusa de lui donner la satisfaction de le regarder. « J'ai dit que j'étais un fan de Tom Cruise torse nu. J'ai des goûts sélectifs en matière d'hommes torse nu, vous savez. »

John se pencha intentionnellement vers elle, donnant un petit coup d'épaule sur la sienne. « Un de ces jours je devrais vérifier si je réponds à vos standards. »

Élisabeth l'ignora et prit une autre gorgée de sa boisson.

Il soupira de contentement et posa une nouvelle fois sa tête en arrière sur le canapé. Levant ses bras, il les écarta le long du dossier du canapé.

Élisabeth feignit de ne pas remarquer que ses bras se trouvaient en partie derrière ses épaules. Elle savait qu'il était dans une forme rare ce soir et il tentait juste d'obtenir une réaction de sa part. L'homme était trop arrogant et il fallait renverser la situation. Elle leva lentement ses jambes pour les poser sur la table devant eux et croisa ses chevilles à côté des siennes.

« Je suis juste surprise que vous possédiez un film à l'eau de rose comme celui-ci... Vous savez, voir qu'il vient de votre propre collection privée et tout... » Elle tenta de cacher le ton taquin qui se glissait dans sa voix, sans y parvenir complètement.

John mordît à l'hameçon. « Ce n'est pas un film à l'eau de rose. »

« C'en est un. » Elle but une autre gorgée, tout en continuant à regarder l'écran droit devant elle, bien qu'elle ne voyait rien d'autre que la réaction de John du coin de l'oeil.

John tourna la tête et la fixa alors qu'ils ne prêtaient aucune attention au générique d'ouverture du film. « C'est un film d'action, un film sur la camaraderie masculine. » déclara-t-il fermement comme s'il la défiait d'argumenter.

Élisabeth haussa les épaules. « C'est un film à l'eau de rose. L'histoire d'amour y est plus importante que l'action. »

John tendit la main vers le sol à la recherche de sa bière. La prenant brusquement, il tourna le haut et envoya le bouchon à travers la pièce. Il en but une bonne gorgée, puis l'installa entre ses cuisses et s'allongea à nouveau avant de répondre.

« L'histoire d'amour n'est qu'un moyen digne d'apercevoir quelques endroits de peau nue de Kelly McGillis. » Il garda ses yeux rivés sur l'écran.

« C'est une remarque de machiste, Colonel. Je pensais que vous étiez au-dessus de tout ça. » Le ton d'Elisabeth était à la fois offensé et moqueur.

John émit un son bizarre. « Ne venez-vous pas de dire que vous appréciez un film à cause d'un gars nu, Docteur ? » Il se pencha légèrement vers elle une nouvelle fois. « Vous savez, Docteur Weir, mon respect envers vous a définitivement pris un coup. »

Élisabeth plissa les yeux et grinça des dents. Touché. Elle savait qu'il était un adversaire de taille. Et elle le savait par expérience. John Sheppard était spirituel. Elle aimait vraiment ça chez lui. Elle appréciait lorsqu'il la défiait et la faisait réfléchir – constamment. Elle devait vraiment rester sur ses gardes lorsqu'il était dans les parages, et ça l'excitait à un tel point que sur le moment elle ne voulait jamais chercher pourquoi.

Forçant son esprit à chasser tout çà pour pouvoir apprécier le film, elle soupira et s'appuya contre le dossier. Elle sentit son bras effleurer ses cheveux, et pendant un très court instant, elle se sentit vraiment heureuse qu'ils soient seuls. Son bras ne se trouvait pas exactement autour d'elle mais elle savait qu'il ne se serait jamais senti assez à l'aise pour mettre ses bras comme ça si l'un des membres de l'équipe avait été dans la pièce avec eux.

« Hé! Regardez, c'est Cruise et il a encore sa chemise sur lui. » John pointa l'écran de sa bière d'une main et laissa l'autre derrière elle.

« Fermez là et regardez le film, Colonel... Vous gardez les yeux sur cette femme et laissez moi m'occuper de l'homme. »

John fit un grand sourire. « Avec plaisir. »

Ils restèrent tous les deux silencieux alors que l'homme et la femme se rencontraient pour la première fois.

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« Vous voyez, elle se fait déjà sexy pour lui. »

Élisabeth ne pouvait croire qu'il avait dit ça et elle se tourna vers lui, sincèrement stupéfaite.

« J'espère vraiment que vous plaisantez. Il chantait – mal devrais-je ajouter – pour elle dans un bar. »

John haussa les épaules. « Et vous croyez que ? »

Élisabeth tendit une main vers la table pour récupérer le bol de pop-corns qu'il avait préparé avant qu'elle n'arrive et le posa sur ses genoux.

« Je pourrais difficilement appeler son comportement romantique, John. »

« Elle semble assez séduite. Êtes-vous en train de me dire que vous ne seriez pas séduite par un gars qui chante pour vous, même s'il chante faux ? » Il plongea sa main dans les pop-corns et en ramena une main pleine. Il essaya d'avoir l'air indifférent devant sa réponse mais la vérité était qu'il était très intéressé. Trop intéressé.

« Je suppose que ça dépendrait de l'homme. » Posant ses yeux sur lui, elle lui envoya un étrange demi-sourire.

« Et s'il chante vraiment faux. »

John réprima un sourire derrière sa main remplie de pop-corns et apprécia de la voir prendre du plaisir. Le fait d'être relaxée comme ça lui allait bien. Ca... ca lui ressemblait si peu. Elle avait toujours une telle maîtrise d'elle-même, c'était elle qui commandait, elle était intouchable. Souvent il ne se rappelait plus combien elle pouvait paraître svelte et petite fille et accessible dans ces vêtements décontractés, un sourire sur son visage. Son tee-shirt rose et moulant et son jean's Levi tout aussi serré lui rappelaient les temps passés ; le faisaient se sentir comme un garçon de dix-huit ans amenant la fille la plus populaire et la plus géniale à un premier rendez-vous.

Il ne pouvait imaginer ce qu'Élisabeth dirait s'il lui demandait de sortir avec lui. Bordel, il ne pouvait même pas s'imaginer lui poser la question. Il y avait de grandes chances pour qu'elle lui rit au nez et qu'elle lui fasse un de ses haussements de sourcils qui lui dirait en termes on ne peut plus clairs qu'il était fou.

Il voulait rire de lui-même. C'était une pensée ridicule et il n'avait aucune idée d'où elle venait. Il n'avait certainement plus dix-huit ans et elle était bien loin du type de femme auquel il pensait demander un rendez-vous. Elle était si sérieuse et mature et juste... et bien... elle n'était pas son type. Et puis, il y avait ce petit truc qui faisait qu'ils étaient dans la galaxie de Pégase...

« Dites ce que vous avez à dire sur sa faible pour lui pendant que vous le pouvez Colonel, parce-qu'elle est sur le point de le remettre à sa place. »

Surpris, John tressaillit. Le remettre à sa place ? Ah oui, le film.

Il lui jeta une nouvelle grimace. « Ce n'est pas ce que je me rappelle. »

Les yeux d'Élisabeth étaient collés à l'écran lorsqu'elle parla avec assurance. « Alors vous avez une mémoire courte, ou plutôt sélective. Attendez et vous verrez. »

John regarda pendant un moment la lumière de l'écran jouer sur ses pommettes avant de forcer son attention à revenir sur le film.

NdT : Debbie does Dallas : film porno