Hello !

Merci de suivre cette traduction, visiblement elle vous plaît et cela me fait super plaisir :)

Bonne lecture pour ce chapitre !

Rien ne m'appartient comme d'habitude, ni l'univers d'Harry Potter, ni l'histoire.


Partie I: Nicolas

Chapitre deux: Une chose belle et terrible

Deuxième année

"Bonne nuit Harry!" s'exclama Ron avec un énorme sourire sur son visage, ravi d'avoir pu sauver Ginny et d'avoir revu Hermione et Hagrid. La célébration avait duré toute la nuit, et, alors qu'il n'était pas loin de 5 heures du matin, ce ne fut pas une surprise pour Harry que son meilleur ami se mette à ronfler à la seconde même où sa tête toucha l'oreiller.

Même si son lit doux et chaud le tentait fortement, Harry savait qu'il ne pouvait pas encore s'endormir, et il se leva à contrecœur, sortant du dortoir er emportant un parchemin et une plume avec lui.

"Bonjour, Hedwige," roucoula-t-il à sa chouette, la caressant doucement et lui offrant une tranche de bacon pour s'excuser de l'avoir réveillée si tôt "Je suis vraiment désolé, mais j'ai besoin que tu envoies une lettre pour moi. C'est très important, sinon je ne t'aurais pas réveillé à cette heure. "

Elle lui adressa un hululement compréhensif et Harry se dit pour la millième fois que sa chouette était vraiment intelligente parce qu'elle comprenait toujours tout ce qu'il disait.

Hedwige se percha confortablement sur son épaule alors qu'il s'installait au petit bureau de la volière, qui avait été installé là pour le confort des élèves, et commença à écrire.

Nicolas,

Bonjour, c'est Harry Potter. Je vous écris à cause de notre conversation de l'année dernière sur la façon dont Voldemort aurait pu devenir immortel. Je pense avoir trouvé la preuve de votre théorie, mais vous connaissez le sujet mieux que moi, alors j'ai pensé que je devrais vous demander ce que vous en pensez.

Harry grimaça en relisant son paragraphe, mais puisque Nicolas lui avait souligné combien il était important de garder secrètes les informations sur les horcruxes, il se dit qu'il fallait mieux qu'il reste très vague. Nicolas comprendrait certainement à quoi Harry faisait référence.

Cette année, un peu après la rentrée, des élèves ont été retrouvés pétrifiés. Quelqu'un avait également écrit sur l'un des couloirs "La Chambre des Secrets a été ouverte, ennemis de l'héritier, prenez garde"en lettres de sang.

A un moment donné, j'ai trouvé un journal qu'une personne avait essayé de jeter dans les toilettes et je l'ai pris. Plus tard, de l'encre s'est étalée sur tous mes manuels scolaires, mais il n'y en avait pas dans le journal. Comme je trouvais cela très bizarre, j'ai décidé d'écrire sur l'une des pages.

Arrivé à ce point précis, Harry essaya d'écrire le plus de détails possible. Ignorant quels passages seraient les plus importants pour Nicolas, Harry raconta en détails tout ce qu'il s'était passé depuis la trouvaille du fameux journal : sa conversation avec Tom Jedusor, la plongée dans ses souvenirs, les autres agressions...

Pas plus tard que la nuit dernière, la sœur de mon meilleur ami Ron a disparu, elle a été emmenée dans la Chambre des secrets. Il y avait aussi une inscription sur les murs qui disait que son squelette reposerait dans la chambre pour toujours. En menant des recherches et avec l'aide de mes amis, j'ai réussi à trouver la mystérieuse Chambre des secrets (dans les toilettes des filles au deuxième étage !) Et comme je parlais le fourchelang, j'ai pu y entrer.

Là encore, Harry se sentit obligé d'écrire minutieusement ce qu'il s'était passé. Il prit un soin particulier à décrire l'apparence de Tom, sa transparence au début, puis la façon dont il se solidifiait et prenait vie à chaque minute. Il ajouta même un paragraphe pour décrire les cheveux de Tom et la couleur de ses yeux, juste au cas où ce serait important. Il rapporta ensuite les paroles de Tom, spéculant sur ce qu'il avait voulu dire quand il s'était fait appeler un "souvenir", et termina en décrivant son combat avec le basilic et la destruction du journal.

Quoi qu'il en soit ,conclue-t-il, puisque vous connaissez les différents types d'artefacts dont nous avons discuté à l'époque, j'ai me suis dit que je pourrais vous en parler, pensez-vous que cela pourrait être ce genre d'objet ?

Cordialement,

Harry

Il relut attentivement sa lettre et fut surpris de constater qu'il avait écrit presque deux rouleaux de parchemin puis il les enroula soigneusement, nota l'adresse que Nicolas lui avait donnée l'année dernière, et les confia à Hedwige.

"Ce n'est pas trop lourd, j'espère ?"s'inquiéta-t-il, ne lui ayant jamais donné de lettre aussi longue à porter auparavant, mais sa chouette hulula de façon rassurante et s'envola facilement dans le ciel.

Harry la regarda voler un moment jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un point dans le ciel, avant de rejoindre son dortoir.

OoOoOoO

Troisième année

Nicolas Flamel répondit à la lettre d'Harry vers la fin du mois de juillet. Quelques jours après que Harry eût envoyé sa lettre, Hedwige était revenue avec une note de Nicolas Flamel qui disait qu'il devait réfléchir aux informations qu'Harry lui avait données, et qu'il allait consulter quelques livres avant de lui donner son opinion.

Alors, quand un mystérieux hibou de couleur fauve atterrit dans la chambre d'Harry deux nuits avant son anniversaire, Harry bondit de son lit, plein d'anticipation nerveuse, déchirant presque la lettre tellement il était pressé de la lire, et ignorant les hululements indignés du hibou.

Cher Harry,

Tout d'abord, j'applaudis la façon dont tu as parlé des horcruxes dans la lettre. Les chances que mon courrier soit intercepté sont minimes, mais on n'est jamais trop prudent. Cette lettre est rédigée de manière à ce que toi seul puisse la lire. Pour ton confort, j'ai joint un morceau de parchemin avec des instructions sur l'exécution du sort afin que tu n'aies plus à recourir à des sous-entendus la prochaine fois que tu auras quelque chose d'important à dire.

Quant au journal, il me semble qu'il s'agit bien d'un horcruxe. Je ne connais aucun autre artefact magique qui puisse faire preuve de ce genre d'indépendance de pensée que tu as décrit, et je ne connais aucun autre objet magique qui soit capable de posséder quelqu'un. Tu as tout à fait raison de penser que la magie de l'âme était impliquée, et je pense que tes conclusions sur le journal étaient correctes. Tu as eu beaucoup de chance d'utiliser le crochet du basilic, car son venin est l'une des rares substances au monde à pouvoir détruire un horcruxe. Si tu l'avais simplement poignardé avec l'épée, cela aurait été complètement inefficace.

Ce qui m'inquiète, c'est le fait que Lord Voldemort ait voulu que le journal soit utilisé comme un objet pour rouvrir la Chambre des Secrets. Traditionnellement, un horcruxe est soit gardé très près de son créateur, soit caché sous de nombreuses protections, en sécurité dans un endroit où le propriétaire puisse être sûr qu'il ne sera pas facilement détruit. Le fait que le journal était non seulement censé tomber entre les mains d'un inconnu, mais qu'en plus il devait être utilisé à proximité constante du venin d'un basilic, une position très vulnérable en effet, semble suggérer que Tom Jedusor n'était pas particulièrement inquiet par la perspective que son horcruxe soit détruit.

Maintenant, ce n'est que de la spéculation, mais si Voldemort n'était pas si inquiet que son lien avec l'immortalité soit rompu, c'est sans doute qu'il avait plus d'une corde à son arc. Il est rare que quelqu'un crée plus d'un horcruxe, mais cela expliquerait certainement beaucoup de choses sur la façon dont Lord Voldemort a agi pendant la guerre – il était complètement fou et horriblement cruel. S'il a en effet créé plus d'un horcruxe, cela complique évidemment beaucoup ta situation, et je suis sincèrement désolé de t'accabler de toutes ces informations, mais comme tu le sais déjà, je pense que tu as le droit de savoir.

De plus, ta capacité à parler le fourchelang m'intrigue. J'ai quelques soupçons à ce sujet, mais je ne voudrais pas t'inquiéter davantage, donc je ne t'en dirai pas plus sur le sujet pour l'instant. S'il te plaît, pourrais-tu m'en dire plus sur ton don de fourchelang? Je te remercie.

Je te souhaite un agréable été, Harry, bonne chance dans tous tes efforts.

Nicolas.

OoOoOoOoO

Quatrième année

Assis dans la Grande Salle, Harry sentit son cœur bondir d'espoir en voyant le hibou vaguement familier tourner au-dessus de sa tête avant d'atterrir sur son assiette remplie de bacon. Cette fois, il prit soin de caresser le hibou et de lui offrir un morceau de bacon avant de déchirer avec empressement l'enveloppe, sentant, pour la première fois depuis Halloween, son humeur s'alléger un peu.

Harry,

En réponse à ta question - oui, il y a quelques sorts qui peuvent causer des dommages à un dragon, mais honnêtement - ils sont tous extrêmement difficiles et compliqués et peuvent très vite mal tourner. Mon conseil est le suivant: ne te concentre pas sur les sorts, car il y a peu de chance qu'ils puissent t'aider. Ce que la plupart des sorciers oublient, étant trop dépendants de la magie, c'est que si la plupart des sorts magiques n'affectent pas les dragons, la plupart des objets physiques, eux, peuvent leur faire du mal. A ta place, j'essaierais de faire léviter un rocher et de le briser sur la tête du dragon afin de l'assommer. Alternativement, si tu refuses de leur faire du mal, utilise la formule « Incarcerem », que tu appris au cours de la première année, puis métamorphose rapidement les cordes en métal, afin d'éviter que le dragon ne les brise. C'est plus compliqué mais moins violent.

Je suis désolé, mais le Tournoi des Trois Sorciers n'a pas été pratiqué lorsque j'étais à Beauxbâtons, et je n'ai aucune idée du fonctionnement de la Coupe de Feu. La théorie que t'a rapporté ton professeur de Défense contre les Forces du Mal est sans doute plausible. Je vais essayer de t'aider en t'offrant mes conseils chaque fois que je le pourrai.

Bonne chance !

Nicolas.

Harry sourit en pliant la lettre et la rangea dans son sac. Puis il attrapa le regard renfrogné de Ron, et son visage s'affaissa.

La prochaine fois que Harry reçut une lettre de Nicolas, il était allongé dans l'herbe à l'extérieur du grand lac, essayant de profiter de cette belle journée d'été, même si le cœur n'y était pas. Le retour de Voldemort était un poids lourd sur sa poitrine, et même la vue du hibou de Nicolas Flamel ne suffit pas à lui remonter le moral.

Cher Harry,

J'aimerais pouvoir t'apporter de meilleures nouvelles, mais malheureusement, les détails que tu m'as donné sur le rituel confirment la théorie de l'horcruxe. Les désir de Voldemort à aller plus loin que quiconque sur le chemin qui mène à l'immortalité ainsi que l'expression "une ou plusieurs de mes expériences" semblent suggérer plusieurs horcruxes. J'aimerais que ce ne soit pas le cas.

Il semble que Lord Voldemort ait vraiment l'intention de te tuer, il devient donc clair pour moi que tu seras à nouveau forcé de le combattre. Espérons que, le moment venu, il sera redevenu mortel. Je ne sais pas encore comment faire, mais j'effectue pas mal de recherches et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te porter secours.

Écris-moi si tu as besoin de quelque chose. Je serai là.

Nicolas.

Harry caressa lentement le hibou de Flamel. Il ne savait pas s'il devait être réconforté qu'un homme possédant littéralement des siècles d'expérience et de connaissances magiques était de son côté, ou être inquiet à la perspective que même Nicolas était impuissant.

Sortant une plume de son sac, il choisit un espace vide à la fin de la lettre pour écrire sa réponse.

Après avoir réfléchi quelques minutes, il écrivit la seule chose qui lui tenait à cœur.

Nicolas,

Je vous remercie de m'avoir répondu !

Harry.

Il espérait juste que Nicolas comprendrait à quel point cette simple phrase était sincère et pleine de gratitude, se dit-il alors qu'il regardait le hibou fauve devenir une tache brune dans le ciel.

OoOoOoO

Cinquième année

Les mains de Harry tremblaient alors qu'il s'enfermait dans la salle de bain du numéro 12, square Grimmaurd, il sortit une plume et un morceau de parchemin de sa poche, et commença à écrire, se penchant au-dessus du lavabo fissuré et poussiéreux.

Nicolas,

J'ai eu une vision hier soir. J'étais le serpent géant de Voldemort, et j'ai attaqué le père de mon ami Ron au Département des Mystères du Ministère de la Magie. Quand je me suis réveillé, j'étais tellement sûr que la vision était réelle que j'ai couru pour en parler au professeur Dumbledore, qui a envoyé quelqu'un vérifier et Arthur Weasley a bien été attaqué ! Un serpent l'a mordu au Département des Mystères. On l'a emmené à l'hôpital Ste Mangouste et j'ai juste entendu dire qu'il allait bien, mais il a failli mourir et serait certainement mort si je n'avais pas eu cette vision.

Dans mon rêve - j'étais le serpent, et je voulais mordre M. Weasley et goûter son sang, comme si je ressentais les émotions du serpent. Plus tard, quand je regardais Dumbledore, j'étais tout à coup submergé par une haine soudaine pour lui et je voulais le déchirer en lambeaux.

De plus, ce n'est pas la première fois que je ressens ce que Voldemort ressent et j'ai déjà vu à travers ses yeux. C'est arrivé plusieurs fois. J'aurais dû vous le dire plus tôt, mais jusqu'à présent je n'étais pas certain que les visions étaient réelles.

Je ne sais plus quoi penser. Je vous en prie, répondez-moi le plus rapidement possible !

Harry

Il remit la lettre dans son sac et se glissa dans sa chambre et celle de ami était déjà en train de ronfler, et Harry se tourna rapidement vers la cage d'Hedwige, qui devait avoir été amenée durant cette nuit interminable qu'il venait de subir, et sortit rapidement sa chouette.

"J'ai besoin de toi pour faire parvenir cette lettre à Nicolas aussi vite que possible, tu comprends ?" lui chuchota-t-il doucement, pour ne pas réveiller Ron.

Elle hulula doucement et mordilla une mèche de ses cheveux pour montrer qu'elle avait compris, avant de s'envoler par la fenêtre.

Harry fut réveillé une courte heure plus tard par un léger tapotement à la fenêtre. Sortant lentement du lit, Harry grogna et ouvrit la fenêtre au hibou fauve qui attendait dehors. Il jeta un regard envieux à Ron qui ronflait paisiblement et lut le morceau de parchemin que lui avait remis le hibou.

Nous devons parler face à face. Le parchemin est un portoloin et peut être activé grâce à un petit coup de baguette. Viens me voir dès que tu auras lu ce mot. C'est urgent !

Harry regarda Ron endormi, méditant sur ce qu'il devait faire. Le reste de la famille était également restée debout toute la nuit à attendre des nouvelles de M. Weasley. Ils ne seraient probablement pas levés avant plusieurs heures.

Il enfila rapidement sa robe de sorcier, espérant qu'elle couvrirait son pantalon de pyjama, et tapota avec hésitation le parchemin avec sa baguette.

Il sentit sa main coller au parchemin avant d'avoir l'impression que quelque chose le tirait par son nombril, puis le monde fut englouti dans un tourbillon de couleurs.

Une fois que son environnement eût repris une apparence normale, Harry regarda autour de lui avec attention. Il se trouvait dans un hall d'entrée, il y avait une grande porte en acajou derrière lui, et juste à côté, des porte-manteaux sur lesquels étaient accrochées des capes colorées. Face à lui, il pouvait voir une grande salle, peinte en bleu clair, avec des tapisseries pendues le long des murs, à l'intérieur un hibou couleur neige somnolait doucement sur un perchoir.

Des pas résonnèrent tout à coup derrière lui, Harry se retourna et se retrouva face à une grande femme aux cheveux courts et aux traits bizarrement floutés. Son mari, Nicolas Flamel, possédait également cette étrange particularité.

"Tu dois être Harry!" dit-elle en lui souriant agréablement. "Nicolas m'a souvent parlé de toi" Elle avait ajouté ces mots avec une certaine tendresse dans la voix "et j'ai aussi lu tes lettres, j'ai presque l'impression de déjà te connaître." Elle lui prit la main. "C'est un plaisir de te rencontrer."

Harry lui sourit poliment. "Je suppose que vous êtes Pernelle ?" demanda-t-il.

"Tout à fait" répondit-elle. "Nicolas ne va pas tarder à arriver ."

Juste au moment où elle prononçait ces mots, une silhouette sombre émergea d'une porte au bout du couloir, et Harry reconnut Nicolas, bien qu'il ne l'ait vu qu'une fois il y a plus de quatre ans. Une rencontre qu'il n'était pas prêt d'oublier. L'alchimiste s'était fait pousser une barbiche depuis la dernière fois et Harry trouva que cela lui allait plutôt bien.

"Harry !" s'exclama-t-il, d'une voix affectueuse, comme s'il saluait un vieil ami. Harry sourit en retour. Il avait également senti que sa relation avec Nicolas s'était réchauffée au fil de leur correspondance, mais la familiarité de Nicolas le perturbait toujours. Lors de leur première rencontre, il n'avait pas su comment gérer ça, et aujourd'hui encore, Harry se sentait assez mal à l'aise en regardant Nicolas s'approcher.

Soudain, il s'arrêta, scruta longuement Harry en fronçant les sourcils. "Tu as l'air différent de la dernière fois que nous nous sommes vus."

"Cela fait presque quatre ans" lui rappela Harry "J'ai eu plusieurs poussées de croissance depuis."

"Mon dieu, vraiment ?" lâcha Nicolas, choqué. "Le temps passe vraiment à un rythme vertigineux !" Il regarda Harry de haut en bas. "Je dois dire, Harry, que la puberté a plutôt bien fonctionné pour toi. Tu étais une si petite chose la première fois que nous nous sommes rencontrés, j'étais un peu inquiet pour toi. Je suis ravi de voir que tu as bien grandi."

Harry se sentit rougir et essaya désespérément de reprendre contenance.

" Alors, pourquoi m'avez vous demandé de venir ici ?" demanda-t-il au couple. "Vous m'avez dit que c'était urgent."

Pernelle se détourna brusquement de lui, et le visage de Nicolas se crispa. "J'avais presque oublié. Viens avec moi dans le salon, on sera mieux là-bas pour discuter"

Avec une sensation grandissante d'appréhension, Harry suivit Nicolas et Pernelle le long d'un couloir lumineux, entra par une grande porte en bois de chêne pour arriver dans une pièce bien éclairée et tapissée d'étagères où deux canapés avaient été posés ainsi qu'une petite table entre les deux.

Pernelle s'éclaircit la gorge maladroitement. "Il vaut mieux que je vous laisse. Je suppose que tu préférerais discuter tranquillement avec mon mari, Harry. Ça a été un plaisir de te rencontrer et j'aurai préféré que ce soit dans des circonstances plus agréables. " Elle prit doucement la main de Harry dans la sienne et la serra. "Bonne chance."

Harry se sentait vraiment malade d'inquiétude maintenant, se demandant pourquoi il était traité comme un patient en phase terminale.

Il regarda Pernelle se tourner vers son mari et lui donner un chaste baiser. «Viens me voir quand tu aurais terminé, chéri. »

Harry les regarda attentivement. Lorsque Pernelle se pencha pour embrasser Nicolas, il eut un peu peur d'assister à une séance de bécotage embarrassante, comme on aurait pu s'y attendre de la part d'un couple dont l'amour était si profond qu'il les avait maintenus immortels pendant six siècles. Mais, il n'y eut pas de bécotage. Au lieu de cela, Pernelle prit les mains de Nicolas dans les siennes et les tint quelques secondes, le regardant dans les yeux en souriant. Un large sourire se dessina sur le visage de Nicolas en réponse, et il parut presque insupportablement heureux. Harry détourna les yeux, embarrassé.

Quand ils se séparèrent et que Pernelle quitta la pièce, Nicolas fit signe à Harry de s'asseoir sur l'un des canapés.

"Ta lettre me suggère que tu sais déjà ce que je vais te dire et que tu préfères attendre que je te confirme tes soupçons."

Harry baissa les yeux.

"J'ai commencé à avoir des soupçons quand tu m'as écrit après avoir découvert la Chambre des Secrets. Le fourchelang est, à ma connaissance, une capacité génétique et tes parents n'avaient pas cette capacité, les chances que l'un d'entre eux ait eu ce don et l'ait tenu secret est minuscule, nous pouvons donc supposé que le fourchelang t'a été transférée via Voldemort. Dans ce cas là, il est possible qu'il existe une connexion magique entre toi et Voldemort, bien que nous ne sachions pas encore quelle en est la nature exact. "

"Notre indice suivant est cette vision que tu as reçu, tu as vu à travers les yeux d'un serpent. Puisque ta connexion est avec Voldemort et non avec le serpent, cet incident est assez curieux. Peut-être que Voldemort possédait le serpent ? Je suis convaincu que Lord Voldemort a déjà possédé de petits animaux alors qu'il était sous sa forme spectrale après avoir essayé de te tuer, mais pour autant que je sache, cela devrait être impossible maintenant qu'il est à nouveau en possession de son corps. Une fois connecté à un corps, une âme ne peut pas simplement entrer dans un autre être vivant. De nos jours, l'acte actuellement associé à la possession n'est pas réellement une possession, c'est davantage une attaque légilimentique puissante. Une attaque comme celle-ci n'est pas possible à effectuer sur un animal, en raison des différences de cerveau et de pensée. Par conséquent, nous pouvons établir que Voldemort ne possédait pas le serpent. "

"Donc nous devons encore une fois revenir sur ce point - comment as-tu pu voir à travers les yeux de ce serpent, alors que tu es lié à Voldemort ? Il n'y a qu'une seule affirmation à cette question: le Serpent est un horcruxe. Est-ce que tu me suis ?" "

Harry hocha la tête.

"Maintenant, revenons à ton lien avec Lord Voldemort. Je pense que tu es connecté à sa conscience comme l'on montré tes expériences, le ressenti de ses émotions et le fait que tu aies vu des choses à travers ses yeux. Mais Voldemort n'était pas présent quand le serpent a attaqué le père de ton ami. Il n'en avait peut-être même pas conscience. Donc la connexion n'est pas une connexion de l'esprit, c'est une connexion de l'âme. Tu vois où je veux en venir ? "

Cette idée, Harry l'avait déjà eu auparavant, mais il l'avait toujours rejetée, cela lui semblait à chaque fois ridicule, impossible. "Si Voldemort faisait de moi son horcruxe, pourquoi essaierait-il de me tuer ?"

"Je ne pense pas que tu sois un horcruxe, Harry." Harry soupira de soulagement, et sentit sa nausée et sa peur reculer légèrement, avant qu'elles ne reviennent à grand pas lorsque Nicolas prononça ces mots : "Un soulcrux est le terme que nous utilisons quand deux âmes fusionnent naturellement, un horcruxe est le terme que nous utilisons quand la séparation de l'âme du corps se fait par des moyens artificiels – par un rituel si tu préfères. Quels mots utilisons-nous lorsqu'une âme s'attache accidentellement à quelque chose en dehors du corps ? Je l'ignore. Je doute qu'il y ait même un nom pour ça, mais néanmoins, cela semble être ce qui s'est passé."

"Il est tout à fait évident pour moi que l'âme de Voldemort était si mutilée que lorsqu'elle a été arrachée de son corps la nuit où tes parents sont morts, elle n'est pas restée entière, mais s'est plutôt éclatée. Elle s'est ensuite attachée au réceptacle le plus proche qu'elle ait pu trouver."

C'est une hypothèse que Harry avait toujours soupçonné, elle avait erré dans son esprit depuis des mois, mais l'entendre dire de vive voix et expliqué était mille fois pire, mille fois plus écœurant.

Il sentit son corps trembler et sa voix trembla aussi quand il demanda "Donc une partie de l'âme de Voldemort est à l'intérieur de moi ?"

"J'ai bien peur que oui." répondit doucement Nicolas, et il avait l'air si accablé par le chagrin, que pour la première fois depuis que Harry l'avait vu, il ressemblait à un vieillard, le vieillard qu'il aurait toujours dû être.

Brusquement, Harry eut un haut-le-cœur, il se pencha et vomit.

"Harry ?" Il entendit la voix inquiète de Nicolas au-dessus de lui, mais tout ce qu'il pouvait entendre était la voix qui hurlait dans sa tête qu'il avait un morceau d'âme à l'intérieur de lui, un morceau d'âme qui appartenait à celui qui avait tué ses parents, qui croupissait en lui, comme un parasite.

"ENLEVEZ-MOI CA !" hurla-t-il"ENLEVEZ-MOI CA !" Il se mit à sangloter, à supplier "Je ne supporte pas de l'avoir en moi ! S'il vous plaît !" Il pencha la tête, couvrant son visage, essayant de cacher désespérément ses pleurs, même si tout son corps trembler.

Harry sentit une main douce sur sa tête, qui tentait de l'apaiser. Lentement, ses sanglots se calmèrent, et il inspira une respiration tremblante, grimaçant au goût âcre dans sa bouche. Il se sentait malade, comme s'il y avait quelque chose de sombre, immense, vicieux qui pourrissait à l'intérieur de lui et souillait son corps.

"Pouvez-vous m'aider ?" demanda-t-il à Nicolas, une fois qu'il eût retrouvé l'usage de la parole.

Nicolas soupira et agita sa baguette. Le mauvais goût dans la bouche d'Harry se dissipa, et les vomissures sur le sol disparurent en même temps.

"Désolé." murmura Harry, la honte lui faisant presque oublier le sentiment d'effroi et d'horreur à la révélation de Nicolas.

"C'est bon, Harry. C'est une réaction plutôt normale compte tenu des nouvelles que tu viens de recevoir. Ce n'est pas ta faute, tu n'as pas à t'en vouloir."

"Tu m'as demandé si je pouvais t'aider. Je connais deux façons de retirer un horcruxe de son réceptacle. La première est la destruction du réceptacle. La deuxième est la guérison de la personne dont l'âme a été déchirée. Dans le cas de Voldemort, je pense que nous pouvons supposer sans problème que les dommages causés à son âme ont été le fruit d'un meurtre ou d'une torture, et donc pour inverser le processus, Voldemort doit ressentir du remords pour les actes qu'il a commis. "

Harry renifla. "Il y a de fortes chances pour que cela ne se produise jamais. Je suis donc condamné. Je vais devoir vivre avec son âme immonde à l'intérieur de moi jusqu'à ce que je meure de ses propres mains "

"Ne dit pas ça, Harry !" rétorqua Nicolas "Tu ne dois pas perdre espoir ! Et tu ne dois pas non plus penser à l'âme de Voldemort comme quelque chose de vil et de dégoûtant, cela ne fera que t'affliger. Rappelle-toi que les actions méprisables de Voldemort ne sont pas le résultat d'une âme perverse et contaminée, mais plutôt d'une âme qui a été endommagée et mutilée. Tom Jedusor aurait pu être un homme bon et gentil sans la création des horcruxes. J'ai vu beaucoup d'hommes bons commettre des actes méprisables sous le coup de la folie à cause d'une âme brisée, surtout au tout début quand les horcruxes étaient courants et que leurs effets commençaient à peine à se manifester. "

"De plus, tu sembles oublier que le monde sorcier a détruit tous les livres qui mentionnaient la création des horcruxes. Tous les livres, lettres, parchemins, guides. De toute évidence, il est impossible de garantir qu'il ne reste pas un seul récit écrit, et il est inévitable qu'un tel récit soit un jour découvert par la mauvaise personne, mais tu dois te rappeler que les connaissances de Tom Jedusor sur les horcruxes n'étaient pas aussi étendues que les tiennes. Il est fort probable que lorsque Tom Jedusor a créé un horcruxe pour la première fois, il n'avait aucune idée des conséquences qui en découleraient. Peut-être que s'il avait su ce que cela causerait, il n'en aurait jamais créé un. Il est fort possible que ce soit une erreur très tragique qui soit survenue à un homme bon qui avait simplement peur de la mort. "

"Aussi réconfortante que soit cette pensée," fit Harry. "Il est aussi tout à fait possible que Voldemort savait exactement ce qu'il faisait en créant un horcruxe, et il l'a fait quand même parce qu'il était déjà un monstre avant même de mutiler son âme."

Nicolas secoua la tête "Je ne pense pas, Harry. Quand le sortilège de la mort a rebondi sur Voldemort, et qu'un morceau d'âme s'est séparé de lui, ce morceau d'âme aurait pu se fixer à n'importe quel objet qui était là dans la pièce avec toi. Tu étais le réceptacle le plus vulnérable et le moins sûr, et pourtant il a choisi de se rattacher à toi, malgré la protection que ta mère t'a donnée, ce qui aurait pu lui nuire considérablement. Il a choisi de se lier au seul être qui avaient des sentiments et connaissait l'amour. De plus, son âme aurait pu facilement tenter de te posséder et de prendre ton corps. Un bébé n'a pas de magie et n'a pas encore la notion d'identité, il ne peut donc pas se protéger de ce genre d'invasion. Si l'âme l'avait voulu, elle aurait pu te posséder, mais cela n'a pas été le cas."

"Je pense que cela prouve que l'âme de Tom Jedusor n'est pas intrinsèquement mauvaise. À mon avis, il ne faut pas que tu vois l'âme qui habite en toi comme un parasite, essaye de voir ça plutôt comme une partie de Voldemort qui a quand même réussi à rester du bon côté malgré toutes les choses horribles que cet homme s'est infligé".

"Le fait qu'il y ait encore du bon dans l'âme de Voldemort même après tout ce temps est de bon augure, cela augmente les chances qu'il ressente du remords et répare son âme. Cela pourrait ne jamais arriver, mais même si c'était le cas, je veux que tu te souviennes que tu ne gardes pas en vie un être dangereux, ça c'est ce que font ses autres horcruxes, toi tu préserves le bien qui reste en lui. N'est-ce pas quelque chose de plus agréable à se dire ?"

En effet, Harry trouva les paroles de Nicolas plutôt réconfortantes. Toute à l'heure, il était dégoûté qu'un morceau d'âme de Voldemort réside dans sa chair, il en avait des haut-le-cœur, à présent il sentait soulagé à l'idée que ce morceau d'âme resterait bon malgré tout.

Mais Harry n'était pas une personne excessivement sentimentale, et il réalisa que si Nicolas avait apaisé sa détresse, il n'avait, néanmoins, toujours pas résolu le véritable problème.

"C'est bien beau tout ça, mais je vois toujours pas comment je vais m'y prendre pour tuer Voldemort. " observa-t-il sombrement.

Nicolas fronça les sourcils "Pourquoi diable serais-tu celui qui doit tuer Voldemort? Harry, on dirait que le fait que tu l'ai affronté de nombreuse fois te donne l'impression que tu es celui qui affrontera Voldemort et le vaincra, mais tu es simplement un garçon de quinze ans avec à peine- "Il s'arrêta pour compter" Cinq ans d'expérience magique. Voldemort est un homme si puissant que même Albus Dumbledore n'a toujours pas réussi à le battre en duel. La première fois, tu as survécu grâce à l'amour de ta mère. Les deux autres fois tu as survécu à cause de la tendance narcissique de Voldemort à se vanter alors qu'il te tient à sa merci. La seule raison pour laquelle tu as dû le combattre est parce que le sacrifice de ta mère l'a conduit tout droit à cette obsession : te tuer".

"Je ne m'attends pas à ce que tu tues Voldemort et toi non plus. Tout ce que j'espère, c'est que la prochaine fois que tu le rencontreras, tu réussiras à t'en tirer indemne. Si jamais tu affrontes à nouveau Voldemort et sens qu'il n'y a aucun espoir de t'échapper, je t'encourage fortement à lui parler du morceau d'âme qui habite en toi, cela le fera hésiter. Il se demandera s'il doit te tuer ou non, et alors tu pourras en profiter pour t'enfuir. Arrête cette guerre entre toi et Voldemort, il y a des personnes bien plus aptes que toi pour le combattre, d'accord ? "

"Je ne peux pas !" protesta Harry "Vous ne comprenez pas, je ne peux pas laisser cette tâche à quelqu'un d'autre, parce que personne d'autre ne peut le faire ! Je ne peux pas m'attendre à ce que les Aurors le fassent, parce qu'ils travaillent pour le Ministère, et le Ministère refuse d'admettre que Voldemort est de retour ! Je ne peux pas laisser ça à Dumbledore, parce que Dumbledore veut que ce soit moi qui le batte, et nous ne savons toujours pas pourquoi ! Si je ne combats pas Voldemort, personne d'autre ne le fera, et il continuera à tuer des Moldus et des Sang-de-Bourbe ou quiconque osera se mettre en travers de son chemin! " Harry s'était mis à crier, ce qui surpris beaucoup Nicolas qui le regarda en silence.

Pendant de très longues minutes, il resta assis sans dire un mot, fixant simplement Harry jusqu'à ce qu'il murmure cette unique phrase :

"J'ai été hypocrite, Harry."

"Pourquoi ?" demanda Harry, perplexe "Que voulez-vous dire ?"

Nicolas soupira. "Depuis que je t'ai rencontré et que j'ai découvert toutes ces épreuves que tu as traversé, je me suis régulièrement demandé : 'Pourquoi Harry devrait-il être celui qui doit tuer Voldemort ?' Je me suis dit : "Ce n'est qu'un enfant, pourquoi n'est-ce pas à quelqu'un d'autre de remplir cette mission ? Pourquoi faut-il que cela tombe sur les épaules de ce jeune garçon ?" J'espérais toujours que ce soit un adulte qui s'en chargerait, mais pendant tout ce temps, il ne m'est jamais venu à l'esprit que c'était à moi d'assumer cette responsabilité. "

"Eh bien," se redressa-t-il, un feu brillant dans ses yeux "Si je veux t'aider, si je veux t'épargner le fardeau d'avoir à affronter Voldemort seul, alors il est temps pour moi de faire quelque chose. Je suis qualifié pour combattre Voldemort, je suis capable de le vaincre, je ne suis peut-être pas aussi puissant que lui, mais j'ai des centaines d'années d'expérience magique de mon côté, et cela fait très longtemps que j'ai été vaincu en duel. Et même s'il est plus fort que moi, je suis la meilleure personne qui puisse le combattre car je ne mourrai pas. "

Harry le regarda, bouche bée.

"Je sais que je suis plus un savant qu'un homme d'action", poursuivit Nicolas "J'aime vivre tranquillement aux côtés de ma charmante épouse, je ne suis pas du genre à prendre des initiatives, c'est probablement pour cela que je n'ai pas agi auparavant. Je n'ai même pas pensé à intervenir jusqu'à présent. Mais j'ai promis de t'aider, Harry, et je tiendrai parole. "

"Euh… merci" articula maladroitement Harry "Cela signifie beaucoup pour moi que vous soyez prêt à risque votre vie. Mais le problème c'est que Voldemort est immortel, vous ne pourrez pas le tuer"

"Je n'ai pas l'intention de le tuer." répondit facilement Nicolas "Je vais le neutraliser puis le remettre au Ministère pour qu'il soit envoyé à Azkaban. Je suis prêt à parier que d'ici un mois il sera suffisamment désespéré pour révéler l'emplacement de tous ses horcruxes. Tu vivras ensuite une vie normale, et quand tu mourras, espérons-le dans de nombreuses années, Voldemort mourra à son tour. "

"C'est parfait." dit faiblement Harry. Ce qu'il voulait vraiment dire, c'était plutôt: «Cela semble trop beau pour être vrai».

Nicolas haussa les épaules. "Beaucoup de choses pourraient mal tourner avec ce plan, mais nous les traiterons au fur et à mesure. Pour l'instant, j'espère avoir soulagé ta détresse et t'avoir aidé à te soulager un peu de ce poids ?"

Harry hocha la tête, toujours sans voix.

"Parfait !" s'écria Nicolas "Dans ce cas, je t'invite à oublier tes soucis durant un moment et à rejoindre Pernelle et moi pour le petit déjeuner." Il hésita "A moins que tu ne préfères rentrer ?"

Harry secoua la tête - après avoir attendu toute la nuit des nouvelles sur l'état de santé de M. Weasley, tout le monde était épuisé, et il paria que les autres dormiraient encore plusieurs heures. Même si quelqu'un se réveillait, il serait probablement trop préoccupé pour remarquer qu'il était parti. Et Harry se sentait encore trop secoué par toutes ces révélations pour s'endormir et faire comme si rien n'avait changé.

"Je vais vous rejoindre, si ça ne vous dérange pas ? "

Nicolas sourit. "Bien sûr que cela ne nous dérange pas, Pernelle sera tout simplement ravie. Elle a lu toutes les lettres que tu m'as envoyées, et t'adore, elle t'adorait même avant qu'elle ne fasse ta connaissance. Viens donc avec nous."

Harry baissa la tête en souriant et se leva pour emboîter le pas à Nicolas.


Voilà, voilà, j'espère que vous avez aimé ?

Des idées pour la suite ?

Voldemort et Nicolas Flamel vont-ils se battre ? Qui l'emportera sur l'autre ? Et comment Voldemort va-t-il réagir si Harry lui dit qu'il a une partie de son âme en lui ?

Que de questions, que de questions...