TRADUCTION de "Movie Fic : Danger Zone"
Auteur: Bama PG-13/R
Résumé: Lorsque le reste de l'équipe décline l'invitation, Sheppard et Weir se retrouvent seuls pour regarder un film. Histoire pleine de bons sentiments... Schweir à 200
Dernier chapitre ! Merci de m'avoir accompagnée tout le long de cette histoire avec vos feedbacks ;-)
Si vous avez aimé cette histoire, je vous conseille Transformation du même auteur Bama (sur ce site) C'est une pure merveille. Ok, c'est en anglais, mais je ne me sens pas capable de la traduire, elle est trop... hot... pour que je sache la traduire comme elle le mérite...
Chapitre 4 / 4:
Élisabeth aimait la sensation de son pied frappant le sol à une cadence ininterrompue et le rythme que sa course offrait. Il y avait quelque chose de thérapeutique là-dedans. Elle pouvait se concentrer sur son prochain pas, sur le prochain léger claquement du caoutchouc chaud sur le sol frais, et laisser son esprit s'évader. Elle n'avait pas besoin de penser pour faire ça. Elle pouvait juste se contenter de fixer droit devant elle et faire marcher ses bras et ses jambes et tout oublier. C'était définitivement ce dont elle avait besoin en ce moment. Peut-être pourrait-elle s'épuiser pour avoir un bon sommeil sans rêve.
Et juste oublier...
Alors qu'elle avançait le long de la piste proche des fenêtres qui donnaient sur la cité, elle aperçut l'éclat léger d'un mouvement par-dessus son épaule dans la faible lumière du gymnase. Elle ne tourna pas les yeux jusqu'au virage suivant. Ne voyant personne, elle secoua la tête et continua à courir. Peut-être avait-elle juste imaginé ce mouvement.
Enfoncé dans l'ombre du coin, John regarda ses mouvements gracieux. Elle courrait juste comme elle bougeait. Il sentit son corps répondre devant sa façon de porter ce short ample et ce soutien-gorge de sport. Il ne l'avait jamais vu avec si peu de vêtements, et il devait admettre qu'elle était belle – vraiment belle.
Il regarda et attendit comme une panthère avec sa proie jusqu'à ce qu'elle arrive au coin inférieur avant de sortir de sa cachette pour la rejoindre. S'il s'était attendu à ce qu'elle soit surprise, il fut déçu. Il y eut seulement sur son visage une réaction furtive à sa présence, puis elle masqua même ça et continua à aller droit devant elle en le dépassant.
« Élisabeth ? »
Réalisant qu'elle n'allait pas s'arrêter pour lui, il commença immédiatement à augmenter son rythme pour la rattraper. Après un quart de tour, il en fut finalement capable et se lança dans la course à côté d'elle.
« Je croyais que vous étiez exténuée ? » Il tourna sa tête pour poser la question mais elle continua à regarder droit devant elle.
« J'ai changé d'avis. »
John fronça les sourcils de confusion et lui lança un regard déconcerté.
« Vous avez changé d'avis sur le fait d'être fatiguée ? »
Elle ne s'arrêta pas et lui donna simplement un léger haussement d'épaule. « Je suis une femme – Poursuivez moi en justice. »
Elle ne regarda toujours pas dans sa direction. Qu'est-ce qui pouvait bien ne pas aller chez elle ? Est-ce qu'elle ne se demandait pas pourquoi il l'avait suivi dans ce gymnase sombre et vide à cette heure alors qu'ils avaient tout deux besoin d'être au lit ? Et qu'est-ce que c'était comme réponse, ça ? Elle était une femme ? Et bien bordel, oui, elle l'était. Il ne le savait que trop. C'était exactement ce qu'il avait pensé et l'une des raisons pour laquelle il l'avait pourchassé jusqu'à ce stupide gymnase à minuit.
Il essaya une nouvelle fois.
« Élisabeth... nous devons parler. »
Elle lui accorda un regard rapide puis ramena une fois de plus ses yeux devant elle.
« Je croyais que nous l'avions déjà fait plus tôt. »
« Vraiment parler, Élisabeth. » Cette fois-ci il dit ça comme s'il voulait parler affaire, espérant qu'elle comprendrait combien c'était sérieux.
Elle ne dit rien pendant un long moment et se contenta de continuer sa course. Agacé, John tendit la main vers son bras et l'arrêta. Elle se retourna, ne semblant pas vraiment troublée, pourtant son visage montrait une légère tension.
« Est-ce que quelque chose est arrivé dans la cité d'Atlantis et que je dois savoir ? »
Il laissa échapper un soupir et secoua la tête. « Non, rien de semblable à ça. »
Bordel. Elle faisait semblant de ne pas comprendre. Il pouvait le voir dans ses yeux. Elle savait qu'il n'avait pas fait tout ce chemin pour la chercher juste pour parler de la cité ! Il serra les dents. Elle allait lui parler.
Elle se détourna et avança de quelques pas devant lui. « Alors je ne vois pas - »
« Regardez-moi Élisabeth ! » Énervé par son rejet et son empressement à l'éviter, John tendit une fois de plus son bras et la retourna vers lui.
Les yeux d'Élisabeth se posèrent à l'endroit où sa main encerclait son biceps. Après un instant, elle donna un mouvement brusque pour s'éloigner de lui.
« Je suis en train de courir, Colonel, et je vais vous demander de ne plus me gêner ce soir. » Elle bougea rapidement ses jambes et commença à s'éloigner de lui.
Oh. Donc, elle pensait pouvoir le mettre en colère et le provoquer pour qu'il la laisse seule, n'est-ce pas ? Non, cette fois-ci ça n'allait pas marcher, Élisabeth. C'était trop important. S'il voulait y faire face, alors elle le pouvait aussi. Ils étaient dans la même galère.
Déterminé, il lui courut après et sauta devant elle. L'attrapant par les épaules, il la poussa en dehors de la piste et l'appuya contre le mur du gymnase.
Lorsque son dos heurta le mur, il s'arrêta et la regarda. Ses mains étreignirent ses épaules et ses narines s'évasèrent alors qu'il étudiait son visage. Son visage se détournait et ses yeux refusaient de rencontrer les siens.
« Regardez-moi Élisabeth. »
Elle serra les dents et il pouvait dire qu'elle était en colère alors que sa poitrine se soulevait avec effort à chaque inspiration. Lorsqu'elle le regarda, le feu étincelait dans ses yeux.
« Comment osez-vous faire ça ! » Cette déclaration jaillit de sa bouche.
John en eut assez. Il avait essayé d'être gentil, il avait essayé de l'amener à lui montrer un peu de patience et de discuter de choses, et maintenant elle commençait vraiment à l'énerver.
Elle tenta de s'échapper. « Je suis en train de courir, John. »
« Oh non, Élisabeth. » Il attrapa une nouvelle fois son bras et refusa de la laisser partir.
Elle le regarda avec colère, ses yeux crachant des éclairs et du désespoir. « Je ne veux pas parler ! »
John respira par le nez alors qu'il fixait ses beaux yeux.
« Bien. Alors nous n'allons pas parler. »
L'attirant vers elle, il la plaqua contre sa poitrine un peu plus brutalement qu'il ne s'en était pensé capable. Il entendit son hoquet alors qu'elle tombait complètement contre lui. Tendant les deux mains vers son cou, il repoussa ses cheveux et inclina son cou en arrière en direction de son regard.
La sueur au dessus de ses lèvres et sur ses tempes ne fit rien d'autre qu'attirer encore plus ses sens alors qu'il se penchait en avant pour prendre sa bouche avec la sienne.
« John... » Ce fut le dernier son qu'elle émit avant qu'il n'avale son souffle.
Élisabeth se sentit tomber dans un abysse qui la terrifia et l'excita tout à la fois. Sa bouche ardente se plaça sur la sienne et ressembla à tous les fantasmes qu'elle avait pu avoir sur ce que le contact avec cet homme pouvait être. Sa bouche recouvrit complètement la sienne jusqu'à ce qu'elle en désire encore plus. Elle sentit sa main incliner un peu plus sa tête, la forçant à l'inviter un peu plus en elle. Elle ouvrit la bouche pour lui alors que sa langue sonda sa lèvre supérieure, puis sa lèvre inférieure.
Il relâcha sa bouche juste un instant, comme pour arrêter ce contact délicieux et elle en fut ridiculement terrifiée. Elle ne voulait pas que ça se termine là. Ses propres mains, immobiles jusqu'à maintenant, se tendirent pour se poser sur les côtés de sa tête. Ses cheveux ressemblaient à de la soie à travers ses doigts, et ce sentiment lui fit encore plus désirer sa bouche sur la sienne.
« Élisabeth, je... »
Elle attira brutalement sa tête vers elle et sa bouche s'écrasa une fois de plus sur la sienne. Cette fois-ci, il n'hésita plus et sa langue plongea dans la bouche d'Élisabeth. Elle exulta devant ce sentiment. La langue de John frôla les dents supérieures d'Élisabeth puis se retira. Il mordit le coin de ses lèvres avant de s'enfoncer une fois de plus pour finalement s'emmêler intensément avec Élisabeth. Elle ouvrit encore plus la bouche pour lui alors qu'il dansait avec sa langue et se mariait avec elle. Il imitait des ébats amoureux de façon culottée, caressant l'intérieur de sa bouche jusqu'à ce qu'elle suffoque.
Dedans. Dehors. Dedans. Dehors...
Elle se sentit fondre dans ses bras forts qui la tenait si fermement. Elle voulait ressentir John encore plus... ressentir encore plus de tout ça... parce-que c'était encore mieux que ce qu'elle n'avait jamais osé que ça puisse être. C'était John. C'était elle. Et puis, Mon Dieu, c'était si bon.
Il dut ressentir la même chose car elle se sentit poussée en arrière jusqu'à ce que son dos rencontre le mur, et il pressa son corps contre le sien. Sa bouche chaude était partout. Elle la sentit glisser sur son menton et le pincer si doucement. Il prit ses mains pour tourner gentiment son cou alors que sa bouche traçait un chemin sur le côté. Il laissa une marque à chaque endroit touché par sa bouche, laissant sa peau chaude et mouillée.
« Tu as un goût incroyable. »
Les mots envoyèrent une bouffée de chaleur en elle et elle ferma ses yeux bien fort. Elle pouvait ressentir, elle voulait, elle désirait cet homme. Ses mains languissaient de sentir la peau de John et elle les avança pour caresser la barbe de quelques jours sur sa mâchoire, et la peau incroyablement douce de son cou, juste en dessous de son oreille. Subitement elle voulait désespérément l'embrasser là où il l'embrassait. Déplaçant sa bouche le long de la ligne de sa mâchoire, elle laissa sa langue frotter la barbe et son coeur bondit.
« Ahh... Elis...a...beth... » Sa respiration essoufflée poussa son audace encore plus loin et elle parvint vers la douce région sous son oreille et la pinça gentiment, ses dents mordant doucement la peau délicieuse qu'elle venait de découvrir.
Il grogna presque lorsque ses mains se déplacèrent du cou d'Élisabeth jusqu'à ses côtés. Il étreignit sa taille et caressa la peau nue qui se trouvait exposée là. Elle eut soudainement chaud et son esprit voulait que les mains de John remontent plus haut.
Ne pense pas à ça. Ne pense pas à ça.
Elle se l'ordonnait à elle-même encore et toujours à chaque fois que les mains de John se déplaçaient sur elle. Si elle y pensait, alors ça devrait finir. Et tant qu'à faire, elle ne voulait pas que ça se termine juste maintenant.
Depuis combien de temps avait-elle secrètement désiré ça ? Désiré que cet homme ne touche qu'elle ? Être la seule à mettre le feu en lui ?
La respiration de John exhalait un parfum chaud dans son cou alors que ses mains remontaient doucement.
« Non... ah... non... Oui.. »
Ses requêtes incohérentes tombèrent sur de sourdes oreilles. John était perdu, complètement perdu en elle. Jamais dans sa vie il n'avait eu le besoin de ressentir une femme comme il en avait besoin avec elle. Sa peau ressemblait à du satin sous ses mains, et elle était plus douce qu'il ne l'avait jamais pensé. Il pouvait sentir son odeur, la combinaison de son parfum léger avec la sueur naturelle et cette odeur était uniquement la sienne, et elle allait le rendre fou.
Il savait qu'il devrait s'arrêter et s'éloigner d'elle et faire ce pourquoi il était venu.
Mais elle murmura son nom d'une voix pantelante et il sut qu'il ne pourrait pas. Pas maintenant.
Ramenant ses mais plus haut, il trouva dans ses yeux la même permission que dans les siens. Ils se fixèrent quelques instants qui semblèrent une éternité. Leur respiration était pénible et aucun d'entre eux ne pouvait parler.
Dans l'espace d'une seconde, il sut qu'elle voulait qu'il la touche autant qu'il voulait qu'elle le touche. Sa main recouvra complètement l'un de ses seins, l'englobant entièrement. Les yeux d'Élisabeth se fermèrent avec un soupir devant ce contact et il ressentit l'incroyable et puissant besoin de baisser les yeux et de voir ce que son esprit ne pouvait pas encore complètement saisir.
Sa large main la couvrait et il osa la bouger, suivant ses formes, apprenant son corps et faisant de cette belle partie d'Élisabeth la sienne. Surpris, il vit qu'elle bougeait légèrement sous la pression de sa main. Sous l'étoffe serré de son soutien-gorge noir, son mamelon était dur et tendu et il osa amener ses doigts tout autour... John ferma les yeux un instant, luttant contre lui-même.
Elle suffoqua une nouvelle fois et lorsqu'il leva les yeux, elle était en train de mordre sa lèvre inférieure, dans un désir évident de contact. Il voulait la voir, il désirait voir qu'elle le voulait autant qu'il la voulait.
Sans rompre le contact de leurs yeux, il laissa son pouce tracer un chemin le long de sa joue puis revenir avec une caresse délicate. Leur front se rencontrèrent dans un signe de pur plaisir et de dévastation.
« Dis-moi d'arrêter, Élisabeth... Avant qu'il ne soit trop tard. »
Elle secoua la tête, incapable de parler.
La respiration de John se faisait laborieuse mais il devait savoir. Il voulait sentir ses mains sur elle alors il se plaça à ses côtés et la tint gentiment dans le cercle de ses bras.
Le front de John rencontra celui d'Élisabeth, il posa la question pour laquelle il avait désespérément besoin d'une réponse.
« Quand... Quand nous regardions le film... Tu as dit que Charlie avait ses raisons. Je dois connaître les tiennes. »
Il bougea sa tête juste assez pour pouvoir regarder son visage. « Est-ce que ce sont les mêmes que les tiennes, Élisabeth ? Est-ce que c'est pour ça que c'est comme ça entre nous ? »
Élisabeth voulait cacher son visage loin de lui. Elle voulait se détourner et courir et tout simplement ne pas avoir cette confrontation. Mais les yeux de John l'imploraient, ils la suppliaient et elle n'avait jamais été capable de nier les choses vraiment importantes entre eux, et rien n'avait été plus important entre eux que ceci.
« Oui. »
Il ferma ses yeux un instant. Il sentit des larmes piquer derrière ses paupières et lutta contre elles. Il ne pleurait pas. Jamais. Mais là, Bon Dieu, que venait-elle juste de lui dire ?
C'était presque trop beau pour le croire, trop beau pour le gérer, alors il fit la seule chose qu'il savait faire.
Il ouvrit les yeux et lui sourit.
« Tu sais que tout ça va rapidement nous mener au même endroit que dans le film, n'est-ce pas ? »
Élisabeth déglutit, et tout ce qu'elle put faire fut un signe de tête d'acquiescement. Elle savait. Oh combien elle le savait. Et elle l'appréhendait, mais en même temps elle le désirait si désespérément.
Ils se fixèrent quelques instants, chacun essayant de retrouver un peu de self-contrôle et de digérer la situation.
Finalement, Élisabeth retrouva sa voix. « Je ne peux pas réfléchir. » Elle eut un petit rire étouffé et baissa la tête, repoussant ses cheveux derrière ses oreilles. « Nous devons ralentir un peu. »
John hocha la tête en signe d'accord et rit en embrassant son nez. Il posa une nouvelle fois son front contre le sien. « Bordel, j'avais peur que tu dises ça. »
Ils rirent ensemble un instant. Élisabeth leva la tête et le regarda sérieusement. « Moi non plus je ne le veux pas, mais nous avons beaucoup de choses sur lesquelles nous devons réfléchir. »
John serra les lèvres. « Et parler. »
Élisabeth le fixa. « C'est sérieux, John – pour tous les deux. »
Il hocha la tête gravement. « Je sais. » Sa bouche se transforma en un sourire disproportionné. « Je t'ai dit une fois que je pourrais nous emmener dans toute sorte de problème. »
Elle baissa la tête pour cacher le sourire et rit doucement. Cet homme était si bon pour elle des fois.
Elle sentit son doigt relever son menton pour rencontrer son regard. « Tu sais, j'ai d'autres films... » Il ne termina pas sa phrase, mais sa voix était pleine d'espoir et d'attente.
Élisabeth sourit et John pensa que c'était le plus beau sourire qu'il n'ait jamais vu.
Il lui donna encore plus de courage. « Et mon 'patron' m'a gentiment laissé quartier libre ce week-end... »
Le sourire d'Élisabeth s'agrandit alors qu'elle continuait les taquineries. « Wouah, ce doit être une femme terrible. »
John pencha la tête pour embrasser sa bouche. « Et tu n'as pas tout vu. »
Il se redressa et leva un sourcil en étendant ses bras, paumes vers le haut. « Alors, c'est un rendez-vous ? »
Élisabeth hocha la tête, toujours souriante. « C'est un rendez-vous. »
Il semblait vraiment trop content de lui-même pour sa tranquillité d'esprit et elle poussa gentiment son bras. « Maintenant va-t-en et laisse moi finir mon entraînement. »
John inclina la tête en faisant la moue, une expression avec laquelle elle devenait familière. « Super, tu vas courir pendant que je vais prendre une série de douche froide. »
Elle leva les yeux au ciel avant de retourner sur la piste où elle commença à courir. John se retourna et se dirigea vers la porte.
Mais ils avaient rendez-vous pour un film. Et ils avaient tous deux l'intention de s'y rendre.
