Titre : De retour pour sauver le monde !
Auteur : Chidori
E-mail : A voir sur mon profil!
Genre : aventure, shonen ai, OOC, suspense, POV Heero
Couple : 1&2
Source : Gundam Wing
Disclamer : Ben, malheureusement pour moi les personnages ne m'appartiennent pas, je les emprunte seulement pour mon plaisir personnel.
Chapitre2
Je me réveille en pensant que tout ce qui vient de se passer n'a été qu'un rêve. Mais, le décor qui m'entoure et la douleur présente à le base de ma nuque me confirme bien que tout ceci n'est autre que la réalité. Cruel réalité d'ailleurs ! Voilà que je retrouve à peine Duo que celui-ci m'assomme avant de disparaître à nouveau. D'ailleurs comment a-t-il bien pu faire avec sa moto gisant toujours sur le bas-côté ? Mais, bien que j'aimerais analyser plus longuement cet étrange comportement de sa part, je n'en ai malheureusement pas le temps. En effet, une mission de la plus haute importance m'a été confiée par le professeur J et j'ai assez perdu de temps comme ça. Je sors donc mon portable afin de rappeler mon chauffeur.
Une fois arrivé à destination, je me dirige vers l'immeuble de la compagnie J&G cité dans le mail envoyé par J. Le bâtiment est vraiment immense et je me demande bien pourquoi J n'a pas choisi un endroit plus discret pour abriter son laboratoire. Et pourquoi ce nom de société ? N'importe qui pourrait comprendre. Ma foi, je pense qu'il devait avoir une bonne raison. Après tout, c'est bien lui qui m'a appris l'art de l'infiltration et de la discrétion. Je décide donc de cesser mes questions sur le pourquoi du comment et pénètre à l'intérieur du bâtiment.
Sans me préoccuper de la demoiselle qui me reluque derrière son bureau d'accueil et, qui n'a qu'une envie c'est que je lui demande des renseignements, je prend l'ascenseur. Et, lorsque les portes se referment, je presse le bouton qui bloque l'ascenseur, puis à l'aide des touches qui mènent aux différents étages, je tape le code me permettant d'accéder au sous-sol. Après une dizaine de minutes et une descente qui me semble interminable, les portes s'ouvrent enfin sur un couloir plongé dans l'obscurité.
Cette absence de luminosité me met immédiatement en alerte. Je sors une lampe de poche que je porte toujours sur moi au cas où. Puis-je m'avance prudemment dans cette semi-obscurité tout en sortant mon revolver. Mais je n'aurai pas le loisir de m'en servir car, à peine ai-je eu le temps de faire quelques pas, que je sens une lame se presser contre ma carotide, m'obligeant ainsi à lâcher mon arme et ma lampe de poche avant de lever mes bras en l'air.
"En voilà un bon garçon ! Tu m'as l'air plutôt intelligent. On va voir si ce que je pense va se confirmer car, vois-tu, je ne sais pas encore si je vais te garder en vie. Cela va dépendre des réponses que tu vas me donner. Pour commencer, tu vas me dire qui tu es et ce que tu viens faire ici ?"
Lorsque j'entends cette voix qui fait parcourir des milliers de frissons à travers mon corps, je sais parfaitement à qui j'ai à faire. Je suis tellement sous le choc que je tarde à répondre à ses questions. Du coup il presse davantage sa lame sur mon cou.
"Dépêches-toi de répondre, je ne suis pas très patient. Donc je ne compte pas passer la nuit ici alors réponds ! Qui es-tu et que viens tu faire ici ?"
Je réussi enfin à me reprendre afin de répondre.
"Duo, c'est moi !"
"Hee-chan, mais que viens-tu faire ici ?"
Avant de lui répondre, je me baisse et récupère mon arme que je range soigneusement dans son étui, situé à l'arrière de mon pantalon, ainsi que ma lampe avec laquelle je l'éclaire.
"J m'a contacté car il avait besoin de mon aide et je crois qu'il n'avait pas tort. Et toi, je peux savoir ce que tu viens faire ici ?"
"Bon ben vu les conséquences, je crois que ce n'est plus la peine que je garde le secret."
"Le secret ? Quel secret ?"
Il se met à se tortiller légèrement, signe chez lui de nervosité. Ce secret est-il donc si inavouable ?
"Eh bien, tu sais qu'après la guerre j'ai disparu."
Sans blague, j'ai même remué ciel et terre pour te retrouver. On était tous fous d'inquiétude.
"Je sais et cela n'a pas été une mince affaire de te semer à chaque fois puisque tout le monde sait à quel point tu es. . ."
Il s'interrompt brusquement dans sa phrase. On dirait qu'il vient de percuter quelque chose d'important. Qu'est ce qu'il va bien pouvoir me sortir ?
"Attends voir! J'ai rêvé ou tu as dit « on était tous fous d'inquiétude ». Est-ce tu t'es compté dans le lot ?"
"Bien sûr que non imbécile, je n'ai pas le temps pour ce genre de futilité. Je savais très bien que tu t'en sortais tout seul. La guerre était fini et je sais très bien que t'es assez débrouillard pour t'en sortir tout seul."
S'il savait à quel point j'étais inquiet, il me traquerait jusqu'à la fin de ses jours voire des miens avec ses blagues idiotes. J'espère que Quatre saura tenir sa langue s'il jamais ils se revoient un jour.
"Je prend ça pour un compliment. Enfin bref ! ( sorry petite référence à « ma famille d'abord » ) Si j'ai disparu, c'est parce que je me suis mis au service des mads pour des missions secrètes. Je devais donc couper tout contact avec mes anciens camarades de guerre. Ce fut un choix très difficile mais je savais bien qu'après la guerre, vous n'étiez plus obligés de me supporter. J'ai donc préféré partir avant vous. Et puis une partie de moi avait besoin d'action."
Je sais pertinemment de quelle partie de lui il parle. « Shinigami ». Le dieu de la mort indompté de notre Duo internationale. Sa double personnalité toujours assoiffé de sang et jamais rassasié. Mais, même si je comprend ses problèmes avec Shinigami, je suis tout de même en colère par sa première raison évoquée. Et je ne vais pas me priver pour lui dire mon point de vue à ce sujet.
"Tu as eu tort. La preuve, Quatre était mort d'inquiétude. Tu ne te rends pas compte à quel point tu as pu être égoïste. Tout ça par peur d'être rejeté."
"Pffff ! Je t'interdis de me traiter d'égoïste ou de critiquer mon choix qui est parfaitement justifié. Si j'étais resté, Quatre aurait du faire la nounou et sa relation avec Trowa n'aurait jamais pu évoluer dans le bon sens. Wu fei avait déjà envisagé d'aller vivre avec Sally. Et toi… Bon de toute façon je n'ai pas à me justifier et ce qui est fait est fait alors on va arrêter de perdre du temps avec ses histoires et revenir à nos moutons."
Le sujet était clos. Je ne pourrais donc jamais savoir ce qu'il a voulu dire à mon sujet.
"Je disais donc que je faisais des missions secrètes pour le compte des vieux schnocks. Ces missions avait pour but de traquer et d'assassiner des personnes qui s'intéresseraient de près ou de loin aux travaux des mads. Généralement, ces personnes avaient pour intention de reconstruire des robots mobiles en particulier des Gundams. Et alors que j'étais sur ma dernière mission . . ."
Il baisse alors la tête et se met à rougir comme un gamin pris en faute.
"Continues !"
"Ben pour tout te dire, je crois que si on en est là, c'est de ma faute."
"Et qu'est ce qui te fait dire ça ?"
"J'ai raté ma dernière mission. Je n'ai pas réussi à tuer ma dernière cible. Elle s'est enfuie après m'avoir repéré et je l'ai poursuivi à moto. Malheureusement, elle était armée et une de ses balles a fini par se loger dans ma roue et j'ai crevé. C'est là que ton chauffeur s'est arrêté pour me venir en aide."
Il continue de façon précipité son récit alors que je m'apprête à ouvrir la bouche. Il a du se douter que j'allais le rappeler à l'ordre pour m'avoir assommé.
"Quoi qu'il en soit, je me suis douté qu'il devait connaître le lieu du labo des profs alors je me suis hâté de venir ici. Tout au long du chemin je gardais l'espoir que je m'inquiétais pour rien, que ce n'était qu'une fausse alerte mais, arrivé sur les lieux, l'évidence m'a sauté aux yeux."
"Comment ça ? Attends une minute pour répondre! Avant je veux savoir quelque chose. Comment as-tu fais pour arriver ici avant moi ? J'ai vu que tu avais laissé ta moto sur le bas-côté."
"Ben comment te dire ? Ah oui ! Tu sais le Bon Dieu m'a donné une paire de pouces. J'ai donc décidé de m'en servir pour faire du stop. Alors tu t 'attendais pas à ce genre de plan n'est-ce pas ? Tu pensais sans doute que j'avais un hélicoptère à disposition au cas où. Désolé de te décevoir mais non."
"Baka."
"Bon, sinon pour en revenir à ta première question. J'ai donc jeté un coup d'oeil attentif un peu partout. Les laboratoires ainsi que les systèmes informatiques ont été saccagés. Les mads été seuls à travailler ici, il y a beaucoup de traces de sang mais en revanche aucune trace de leurs corps. Je me demande s'il ne s'en sont pas débarrassé."
"Je ne crois pas non. Ils auront besoin d'eux pour reconstruire les Gundams. Même si je ne pense pas qu'ils coopèreront. Quoi que je me méfie du vieux J. Il serait prêt à tout pour sauver sa carcasse. Mouais, ça ne me dit rien qui vaille. Bon on verra ça plus tard. D'abord Duo, j'aimerais savoir si tu savais pour le compte de qui bossaient-ils."
"Non. Ils ne m'en ont jamais parlé. Je pensais qu'ils faisaient simplement joujou dans leur coin."
"Possible mais il ne faut pas écarter l'hypothèse qu'ils offraient leurs services à quelqu'un. Je voudrais également te demander si tu ouïe dire, à tout hasard, d'un des projets sur lequel ils travaillaient."
"Là, je crois que tu rêves mon bichon. Ce n'est pas parce que je faisais des missions pour eux que j'étais rentré dans leurs bonnes grâce, et encore moins celles de J pour qu'ils me fassent partager le fruit de leurs expériences. D'ailleurs je n'avais accès au labo qu'en cas d'extrême urgence, autant dire jamais jusqu'à aujourd'hui."
"Ce n'est pas grave je trouverai bien de quoi il en retourne. J m'a donné quelques indications au cas où."
"Quoi comme indications ?"
"Chut ! Ecoutes !"
Je lui intime le silence car il me semble percevoir un bruit de mécanique rouillée. Il ne fait plus aucun bruit et ce silence absolu me permet de confirmer que mon ouïe ne m'a pas fait défaut. En effet, ce son provient de l'ascenseur qui entame sa descente aux enfers. Un regard vers Duo m'indique qu'il a clairement compris et il se poste à droite de l'ouverture. Quant à moi je me place juste en face des portes, mon revolver levé vers celles-ci. Duo me fait de grands gestes. Je met quelques secondes à comprendre qu'il me fait signe d'éteindre ma lampe. Quel imbécile je fais ! On sent que ça fait bien longtemps que je n'ai plus été sur le terrain.
Je cesse de maudire mon imprudence lorsque j'entends le petit « ding » sonore caractéristique de l'ouverture des portes. La faible lumière de l'ascenseur ayant survécu à la panne du sous-sol me laisse entrevoir un type en costume noir. Décidément les méchants portent toujours la même chose, va savoir pourquoi. Bref, en tout cas il est plutôt baraqué et, un corps à corps avec ce mec, dans l'état de non-entraînement dans lequel je me suis plongé ces dernières années, risque de me faire mal. J'ai pas intérêt à perdre mon arme des mains.
Je le vois qui porte ses mains à l'intérieur de sa veste il en sort un flingue, puis un autre objet assez petit et noir. Je me demande bien ce que c'est. Il lève son arme dans ma direction. Je le laisse faire sans la moindre inquiétude puisqu'il ne peut pas me voir dans le noir. Je reste donc là sans bouger d'un seul millimètre. C'est alors qu'il s'intéresse à son petit objet noir qu'il pointe également vers moi. Et c'est simplement lorsque la lumière qui s'en échappe me brûle les yeux que je comprends de quoi il s'agit. Quel crétin, j'aurai dû penser que lorsque le coupable revient sur les lieux du crime, il les connaît déjà.
Je vois un petit sourire sadique naître sur son visage avant qu'il n'arme son revolver. Je suis perdu, c'est la fin. . .
A SUIVRE
Je sais la suite arrive vachement tard comme d'hab mais si vous êtes si pressé(e) alors envoyez moi un mail car des fois je perds un peu confiance et j'ai du mal à écrire donc n'ayez pas peur de me bouger les fesses merci. Je vais essayer de me dêpecher pour le prochain chapitre et je sais que la saison 2 de colocataire n'a toujours pas été publié mais j'aime bien paufiner. .
