Quand Imagination devient Réelle.
Chapitre 9 : avancée et traumatisme.
Quand Harry ouvrit les yeux, il fut, quelque instants, un peu déphasé mais très vite il se rendu compte qu'il était à l'infirmerie, une fois encore… pensa-t-il. Vraiment il me vaudrait un abonnement avec par x nombre de visite un cadeau : une peluche gratuite par exemple.
Il se redressa en secouant la tête. Non, mais vraiment, l'idiotie, ça s'arrange pas avec le temps loin de là. Il vu qu'il avait encore Severus dans le lit en face de lui. Bien, au moins, il n'est pas tout seul. Severus remua puis ouvrit les yeux. Il eu comme Harry un moment d'absence assez court.
« Bonjour, ça va mieux ? » demanda Harry avec un sourire.
« Salut, oui ça va mieux mais pourquoi t'es là toi ?
« L'habitude : je me suis évanouit. Trop de magie en une fois mais vaut dire que ça en valait la peine » répondit Harry avec un sourire narquois digne de Draco.
« Que s'est-il encore passé avec les maraudeurs ?
« Comment tu sais que ce sont les maraudeurs ?
Severus haussa les épaules.
« C'est évident, il n'y a que James et peut-être Draco qui te font perdre ton sang-froid. Mais je suppose que ce n'est pas Draco puisqu'il est là, endormi à tes côtés. » répondit Severus.
Harry regarda autour de lui et aperçu le blond dans un fauteuil, non loin de lui, recouvert d'une couverture.
« Je lui ai mis hier soir, il ne voulait absolument pas quitter votre chevet, monsieur Prince. Bonjour les enfants. » dit madame Pomfresh, faisant sursauter ses deux patients.
Elle déposa trois petit-déjeuners et retourna à son bureau. Harry commença à manger quand Draco se réveilla. Il déposa la fourchette et sourit au veela.
« Bonjour, alors comme ça il paraît que je suis indispensable, qu'on veut même plus me quitter d'une semelle ? Je le savais, je suis trop…
« Fou ! Tu peux te vanter de m'avoir fait une belle peur hier. Qu'est-ce qui t'a pris d'hurler comme un dément ? » coupa Draco qui semblait fâché.
« Oh, calme ! Je ne vois pas… »
C'est alors qu'Harry se souvient de sa rencontre avec la panthère. Elle l'avait pourtant prévenu. Draco attendit la fin de la phrase mais celle-ci ne vint jamais :
« Bon, on peux m'expliquer ce qui s'est passé pendant mon absence. Je sens que ça à l'air très intéressant. » demanda Severus, coupant ainsi un épais silence, lourd de tension.
Les deux garçons se regardèrent quelque instants puis détournèrent le regard. Harry se passa, nerveusement, une main dans les cheveux et commença.
« Voilà, hier, j'ai… sans faire exprès… avoué que… euh…
« T'accouche, oui ou merde ? » finit pas s'impatienter Severus.
« Voilà, je suis fourchelangue et tout le monde le sais. » dit rapidement Harry.
Severus resta stupéfait quelque instant puis hocha la tête, signe qu'il voulait la suite et qu'il interviendrait ensuite.
« Après l'accident, il eu la dispute avec James et j'ai… sous l'effet de la colère… fait exploser pas mal de chose.
« Tu parle, t'a fait explosé toutes les vitres de la grande salle.
Severus ouvrit la bouche et imita jusqu'à que Draco éclata de rire, une truite hors de l'eau.
« Vous êtes vraiment des gars bizarre, dans le futur.
Un sifflement les interrompit
J'ai faim moisssssssss, tu me passssssse un petit morceau ?
Bien sssûr
Harry arracha un morceau assez petit de bacon et souleva sa manche, montrant ainsi à Severus un magnifique serpent vert si foncé qu'on aurait dit qu'il était noir. Harry lui tendit le morceau de viande que le serpent goba tout cru.
Comment tu t'appelles ?
Je n'ai passs de nom !
Que penssses tu de Kaa ?
J'aime bien.
« Bon les amis, je vous présent Kaa. Mon serpent.
« Kaa, c'est pas le serpent dans le livre de la jungle, le roman de Kipling ? » demanda Draco.
Harry le regarda avec les yeux écarquillé, jamais il n'aurait crû que Draco Malefoy puise avoir une certaine culture moldu, lui qui proclamait haut et fort détester tout ce qui est moldu.
« Ben, quoi ! Il y a un dicton qui dit : 'connais mieux des ennemis que tu ne te connais toi !', mon père a suivit ce dicton à la lettre et je fut donc initier à la culture moldu. Ils ont des choses intéressantes.
Où est Louna ?
Harry réfléchit quelques instants puis se rendu compte que Kaa devait parler du loup blanc qui l'accompagné hier soir.
« Où est la louve blanche ? » demanda-t-il à Draco
« Je… Elle est en-dessous de ma chaise. Madame Pomfresh et moi avons essayé de la virer mais apparemment tant que je suis ici, elle ne veut pas bouger. Je ne comprends pas pourquoi ! »
« C'est normal! Tu es son nouveau maître même si je n'ai pas compris pourquoi, on nous avait envoyé ses deux animaux. Tout ce que je sais c'est que cela vient de Saskia.
« La dryade ? » demanda Severus.
« Oui … ! » Harry ne pu continuer car l'infirmière rentra dans la pièce et leur tendit, au deux malades, des vêtements propres.
« Vous êtes libre. Vous reprenez les cours tous les trois, cette après-midi avec potions. Vos autres professeurs sont prévenus de votre absence. Maintenant dehors et monsieur Prince, essayez de rester dehors au moins une semaine. Sinon je vais vraiment croire que vous m'aimez beaucoup.
« Mais je vous aime beaucoup. Ne comprenez vous pas que je suis fou de vous ? Si bien que je fais exprès de me blesser pour être soigner par vos douces mains.
Les trois jeunes éclatèrent de rire devant une Pomfresh qui face à l'air si sérieux de son patient eu un profond doute. Mais, voyant qu'ils se moquaient d'elle, elle eu un petit sourire
« C'est cela. Si vous m'aimez aussi fort, je vous préviens que la prochaine fois, les potions c'est en suppositoire que je vous les donne.
Harry devient blanc et manqua de s'étouffer en avalant de travers. Les deux autres étaient pliés en quatre. Tel est pris qui croyait prendre. Ils terminèrent rapidement de s'habiller surtout Harry puis se séparèrent à la sortie. Severus alla rejoindre les autres membres du groupe et Draco et Harry sortirent dehors. Draco avait quelque chose d'important à dire à Harry et pour cela voulait lui parler seul à seul.
« Harry, dit-il en s'assoyant devant le lac, voilà, je voulais te voir pour m'excuser, réellement, je veut dire. Termina-t-il rapidement, coupant ainsi la possibilité à Harry de le contredire.
« Jamais je n'aurait du réagir comme cela avec Black. Je sais ce que je dis ne rachètera rien je voulais que tu le sache. Cet après-midi, j'irais m'excuser auprès de lui.
Draco commença à se lever quand une main sur son poignet le coupa dans son élan. Il se tourna et tomba sur un Harry avec un grand sourire. Draco se rassit.
« Je suis content que tu es le courage de reconnaître tes erreurs, signe que tu as grandit. Cela ne veut pas dire que ça redeviendra comme avant mais seulement je veux bien devenir ton ami et peut-être un peu plus par après. Parce que je crois qu'on a mal commencé : on a brûlé beaucoup trop d'étapes. Amis ?
Draco regarda quelques instants la main tendue du survivant puis la serra, un sourire franc et sincère sur le visage. Dans le sous-bois de la forêt interdite, une ombre souffla. Il ne manquerait plus que son information soit erronée. Il laissa les amis en grande conversation et alla dans la salle commune des Serpentards. Il alla s'asseoir devant un ange tyrannique.
« Regulus, qu'as-tu appris de bien, aujourd'hui ? » demanda-t-elle d'une voix froide et traînante.
« celui que tu veux est libre de toute attache. Il semblerait qu'il veuille attendre un peu avant de recommencer avec le blondinet. Devenir ami, quelle sottise !
L'ange blond rigola, d'un rire sinistre et glauque. Parfait, tout allait comme il le voulait. Bientôt l'ange brun serait à lui de gré ou de force.
Les deux garçons passèrent l'après-midi à discuter et à essayer de faire comprendre au loup de Draco qu'il devait rester dans l'appartement. Finalement, Draco du abandonner une de ses chemises favorites pour arriver à la calmer.
Quand il se présentèrent devant la salle où avait lieu le cours de potion, les autres dont Severus qui les avait rejoint après avoir pris une douche furent étonnés un Harry hilarant et un Draco grommelant des injures contre un certains loup d'une certaine dryade qui fait…
Le professeur arriva et les firent rentrer. La salle était comme celle de Severus mais en un peu plus claire et moins humide. Le professeur avait bon être le directeur de la maison de Serpentard, il n'avait jamais su supporter l'humidité et la noirceur des donjons. Harry et Draco s'assirent derrière Blaise et Remus (le seul qui avait continué à prendre potion comme cours) au fond de la classe. Narcissa et Lily s'assirent au premier rang comme Severus qui était tout seul mais cela ne semblait pas le déranger et le professeur ne disait rien. Sûrement parce que le niveau en potion de Severus était légèrement supérieur aux autres élèves.
« Bonjour, pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le professeur . La potion que vous allez réaliser, en espérant qu'elle soit réussie est une potion qui calme les personnes ayant des convulsions ou souffrant d'épilepsie. Essayer de la réussir car cette potion sera par la suite redonnée à certains élèves. Donc faites bien attention. Le premier qui fait sauter son chaudron aura une retenue. »
« Il ne nous met pas tout du la pression, non ! » murmura Harry
« On voit d'où Severus a tiré son adoration pour les retenues. » glissa Blaise avec un grand sourire.
« Oh, ça va hein ! C'est pas toi qui s'est tapé le plus de retenues avec lui§ » repris Harry
Draco et Blaise pouffèrent tandis que Remus essayait vainement de comprendre leur discutions. Severus, professeur, jamais de la vie, on aura tout vu…
Le professeur tapa sur le tableau et le début des festivités débuta. Harry n'eut pas à faire grand chose. Draco était vraiment très méticuleux et comme il ne voulait absolument pas que la potion soit un fiasco, il ne laissait à Harry que le découpage et le broyage des ingrédients. Quand Harry eut tout finit, il s'accouda à la table et regarda dans la salle. Remus et Blaise s'en sortaient à peu près et surtout grâce à Remus. Lily et Narcissa, elles arrivaient au bon résultat comme Severus qui avait presque fini. Les autres élèves peinaient énormément. Une fumée noirâtre s'échappait de pas mal de chaudron. Le professeur voyageait dans ses fumées, s'arrêtant parfois pour vérifier l'état et l'avancement des potions ou invectivait les élèves qu'il jugeait incompétents.
Cette inactivité commençait à peser sur le survivant. Il dodelina de la tête et finit par s'endormir sans que Draco s'en aperçoive. Il était dans une grande pièce blanche, avec un lit au milieu blanc aussi. Mais pas entièrement, au milieu de ce lit, il y avait une tâche de couleur rouge. Une sorte d'immense rose inscrit sur l'édredon. Harry se rapprocha du lit et fit une forme. Une jeune fille, nue, griffée de partout, le corps couvert de bleu. Lynara, mais où est-elle ?
« Bonjour, bien dormi ? » dit Harry d'une voix qu'il connaissait que trop bien. Il était dans l'esprit du Lord.
« Tom, qu'attends-tu pour me tuer ? Vas-tu me torturer encore longtemps ? J'en peux plus. Tue-moi s'il te plait ! » pleura Lynara.
Harry tendit la main et caressa la joue de la jeune fille qui frissonna.
« Bientôt c'est pour bientôt, ma petite ! » murmura Harry avant d'embrasser violemment Lynara.
Celle-ci se débattit et donnait une puissante gifle au Lord. Il recula un peu et sortit sa baguette. Il lança deux doloris, faisant hurler la jeune fille. La rose sur l'édredon s'agrandit encore un peu et Harry sourit. Il était content. Il ne tuerait la jeune fille que quand l'édredon serait entièrement rouge, mais cela, elle ne le savait pas. Pendant ce temps, il s'amuserait à ses dépens, et puis elle est si délicieuse. Le lord se rapprocha à nouveau d'elle et lui aggripa brusquement les cheveux.
« Tu sais ce qui t'attend, Ma petite Pute ! Tu vas être très gentille et peut-être que je te tuerait à la fois. » lui dit à l'oreille Voldemort ou Harry. Celui ne savait plus très bien. Il savait seulement que ce qui allait suivre n'allait, mais alors vraiment pas, lui plaire.
Voldemort lâcha Lynara et le regarda quelques instants. Harry se demandait pourquoi il ne se passait rien mais comprit quand le regard de Lynara descendit en bas. Le Lord s'était déshabillé et arborait un sexe dur qui pointait vers la jeune fille. Des larmes s'échappèrent des yeux violets de Lynara.
Tom monta sur le lit et se rapprocha, tel un félin, vers sa proie. La jeune fille recula aussi vite qu'elle le pouvait avec ses douleurs. L'homme en eut vite marre et agrippa la cheville de la fille qui donna, de son pied libre, des coups sur la main pour se libérée. Tom, excédé, agrippa l'autre pied et tira dessus. La jeune fille se retrouva dessus son pire cauchemar.
Tom caressa le visage ravagé par les larmes puis l'embrassa avec la violence qui le caractérisait. Quand il se releva, les lèvres de Lynara étaient gonflés, rouge et quelques gouttes de sans perlaient ci et là. Tom les lécha. Le sang de cette fille avait vraiment un goût inimitable. Un vrai appel à la luxure.
N'en pouvant plus d'attendre, il lui écarta brusquement les cuisses et s'enfonça d'un geste violent en elle. Lynara hurla mais son cri semblait encouragé l'homme qui haletait. Il ne mit pas longtemps à jouir mais alors que Lynara passa qu'il en avait fin, il la retourna. Il prit sa ceinture en cuir et fouetta le dos de Lynara, si fort que de nouvelles marques apparurent en rouge sur le dos de la fille. Elle hurlait à s'en déchirer la gorge mais ne pouvais s'en empêcher. Tom ne tarda pas, excité par l'odeur du sang, du sexe et par les cris de Lynara, à avoir une nouvelle érection. Tout en continuant à la fouetter, il la pénétra. Elle eut l'impression d'être écartelée. Toues les douleurs venant de son dos disparurent pour laisser place à cette nouvelle douleur, qui lui parut cent fois plus forte. Là, Tom prit son temps pour jouir.
« Maintenant que tu en as finis avec moi, tues-moi ! » supplia Lynara, sa voix rauque et secoué par des sanglots.
Voldemort eut un sourire ironique et lui caressa la joue
« Non, petite. Jouer avec toi me plait encore donc… Tu ne mourras pas aujourd'hui. »
Lynara s'écroula sur le lit en pleure. Elle avait échappée à son monstre qu'était son père et se retrouvait avec un autre monstre encore plus vils et plus méchant. Elle voulait tant mourir, pourtant le ciel ne semblait pas vouloir lui accorder ce service.
Harry se réveilla tremblant, nauséeux dans la salle de potion. Au dessus de lui, il y avait Draco, Blaise, Remus et le professeur de potion. Soudain, il se rappela de ce qui lui… Non, Voldemort avait fait à la fille de Severus. A cette pensée, il se retourna et vomit. Jamais plus, il ne pourrait regarder Severus en face.
je remercie les personne qui m'ont envoyés des rewiews. Je ne peux pas y répondre ici mais je vous remercie quand même. Gros bisou Lynara
Chapitre suivant, Réaction d'Harry, retenue pour Draco, Blague pour les maraudeur et... suspense
