Quand Imagination devient Réelle.

Chapitre 11 : Quand les vampires débarquent à Poudlard.

Harry fut réveiller tôt le lendemain matin, par Remus. Enfin, Remus était venu voir comment aller le brunet Harry, sentant quelqu'un qui se rapprochait de lui, sursauta. La scène avec Lynara puis Lucius qui a faillit le violer étaient toujours à l'esprit d'Harry et le amenait lentement mais sûrement vers la folie douce.

« Bonjour, ça va ? » demanda doucement Remus. Il ne voulait pas réveiller les autres du groupe.

« Qu'est ce que je fais ici ? Enfin, comment je me suis retrouvé ici ? Je suis quasiment sûr de n'être pas revenu ici ! »Dit Harry, perplexe.

« Normal, c'est Blaise et moi qui t'avons ramener ! Euh… Harry… Je peux te poser une question ? »Demanda Remus en s'asseyant sur le lit, mal à l'aise.

« Bien sûr ! » dit Harry en souriant bien qu'il soit un peu angoissé. Il se demandait si Remus savait quelques choses à propos de Lucius et de sa proposition.

« Je sais ce qui c'est passé hier, même si je ne sais pas qui est derrière tout ça ! Je l'ai vu dans tes yeux. Tu veux en parler ? » se lança Remus.

La réaction d'Harry fut très rapide : il blême brusquement et eut un frisson.

« Je… Je… Non ça va aller ! » répondit un trop sèchement Harry. Voyant le visage de Remus se fermer, il reprit plus doucement « Non, vraiment, je vais bien. Un peu fatigué, mais ça va aller »

Remus hocha la tête puis sortit. Harry s'empressa de vêtir des vêtements de sport et alla se défouler dans la salle d'entraînement. Rapidement, Remus vint le rejoindre. Au début, seulement pour regarder mais Harry lui lança un défi qu'en bon maraudeur, il s'empressa de relever. Il devait réussir à mettre Harry à terre et avait le droit de se servir de tous les moyens mis à sa disposition, sauf sa baguette. Il pouvait même blesser Harry car il avait dans cette salle un sort qui empêchait les blessures de devenir mortels

Un combat de titan commença. Mais Harry gardait l'avantage sur Remus grâce à son agilité qu'il avait grâce et à son animagus et ses gènes d'anges. Puis Remus mis la vitesse supérieur et les coups furent de plus en plus difficiles à éviter. Les autres, attirés par le bruit, furent surpris par la beauté et la brutalité qui ressortaient du combat. On aurait dit une danse, macabre mais une danse quand même, rythmée sur le bruit des épées qui s'entrechoquaient. Remus fut le premier à céder. Il était en sueur et haletait difficilement à cause d'un sacré point de côté. Harry transpirait aussi mais beaucoup moins que Remus. Le plus bizarre chez Harry étaient ses yeux : ils étaient mordorés comme ceux des chats mais gardaient leur teinte verte. Il avait, de plus, laissé ses ailes sortir et celles-ci avaient pris une couleur noire brillant. On aurait dit de la fourrure.

« Harry, qu'est-il arrivé à tes ailes ? Et tu vus tes yeux ? »

Le combattant les regarda l'air perdu jusqu'à ce que Remus éclate de rire. Tous le regardèrent comme si il avait perdu la tête. Mais pourquoi rit-il ainsi ? Il n'y a rien de marrant.

« Bravo, tu viens de passer le premier stade de la métamorphose humaine. »

Harry le regarda quelque instant puis son visage s'éclaira et il se mit aussi à rire.

3 mais ils ont perdu la tête ? » murmura Blaise

Lily réfléchit quelques instants car cette situation lui rappelait étrangement une scène avec les maraudeurs.

Flash-back

James était rentré dans la salle commune très tard le soir alors qu'il n'avait été présent qu'en matinée. Lily qui n'arrivait pas à dormir était assis devant le feu. Elle voulut l'engueuler pour avoir sécher les cours mais les cornes qu'il avait sur la tête la surprit tellement qu'elle en oublia ce qu'elle devait dire. Sirius et Peter entrèrent après lui, mort de rire.

« C'est ça riez ! On verra bien quand ce se sera votre tour. » nargua James, apparemment de mauvaise humour.

« Mais c'est aussi mon tour Jamesie : regarde ! »

Sirius sortit de son pantalon, une queue, un très longue queue de chien avec les poils noirs.

« Oui mais toi au moins tu peux la cacher et elle est moins lourd à porter que moi. Mais comment ils vont pour porter ça »

« Tu parles : je dois éviter toute la population féminine de peur qu'elle ne fasse un compliment et que j'agite la queue comme un bête cabot » répliqua Sirius

A côté de lui, Peter était étalé par terre et se tenait les côtes, tellement il avait du mal à respirer. Lily devait bien se l'avouer qu'elle se retenait avec beaucoup de difficulté de rire et priait le ciel pour qu'ils se dépêchent de monter avant de s'apercevoir de sa présence. Heureusement pour elle, Remus descendit et les entraîna dans leur dortoir, sous prétexte que si quelqu'un descendait, quelque chose risquait de tombé à l'eau.

Fin flash-back

"Dis Remus, qu'est ce qu'il s'était passé avec James...?" demanda-t-elle de plus en plus sûr que ce soir-là avait un rapport à leur hilarité

« Quand ? Si tu penses au soir où James est rentré avec des cornes sur la tête et Sirius une queue de chien. Tu as une excellente mémoire. »

« Alors, tu savais que j'étais là ? Mais pourquoi n'avoir rien dis ? »

« Et toi pourquoi n'avoir rien aux professeurs de la situation bizarre de James et Sirius ? » répondit-il avec un clin d'œil.

« Je…Je ne sais pas ! » dit-elle en rougissant. Pas qu'elle ne savait pas mais c'est qu'elle ne voulait absolument pas le dire.

« Mais, bon sang, on pourrais m'expliquer ! » hurla Draco « Je déteste être ignoré ! » répondit-il aux regards courroucés. Harry évitait de le regarder : son visage lui rappelait beaucoup trop celui de Lucius.

« Te fâche pas, petit dragon ! » plaisanta Remus, à son grand péril « Notre petit Harry, ici présent, vient de passé la seconde étape pour devenir animagus avec brillance. Eh, mais qu'est ce que vous faites ? Ah non pas çaaaa ! »

Les concernés par son 'petit' s'était jeté sur le pauvre loup et le chatouillaient sous l'œil attendri des trois autres. Remus se tordait dans tous les sens et suppliait ses tortionnaires d'arrêter, ce qu'ils firent mais au bout de dix minutes.

« Bon si on allait manger ? Je meurt de faim » dit Harry avec un grand sourire.

Cette séance de rire l'avait aidé un peu à oublier ce qui c'était passé hier. Seulement Draco l'agrippa avant de sortir. Les autres étaient déjà dehors. Il eut le temps de voir une lueur de peur dans les yeux d'Harry. Pourquoi cette lueur ?

« Harry, je crois que nous devons parler de hier ! Pourquoi m'as-tu fuis comme cela ? Ai-je fais quelque chose qu'il ne fallait pas ? »

« Non, ne t'en fais pas. Tu m'as juste fait peur, c'est tout ! »

« Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu es peur de moi ? »

« Je… Je ne veux pas en parler pour le moment. Tu peux comprendre ça ! » répondit sèchement Harry. Il n'aimait pas être mis au pied du mur surtout pour cette histoire. Mais voyant l'air peiné de Draco il se reprit « Je suis désolé mais je n'ai vraiment pas envi d'en parler. On y va ? »

« Oui, va devant, j'oubliait quelque chose, je vous rejoins. » mais le mal était déjà fait.

Harry, ne se doutant de rien, hocha la tête et rejoignit les autres puis ils descendirent vers la grande salle. Draco retourna dans sa chambre et s'affala sur son lit. Ses vêtements d'abord blanc passèrent dans les tons noirs.

Pensés de Draco

Harry a peur de moi mais pourquoi ? Ai-je fais quelque chose de mal hier, sans m'en rendre compte ? Non, il me l'aurait dit ! N'est-ce pas ? Mais oui, c'est un griffondor donc c'est sincère, enfin normalement. Et puis pourquoi Remus m'a retenu avant que je n'essaie de rattraper Harry ? Et ce matin pourquoi me fuyait-il du regard ? Je n'y comprends plus rien et j'ai si mal au cœur. Oh, Harry, reviens moi. Tes lèvres me manque tellement ! Et ton corps. Si tu continues à me fuir comme cela, je crois que je n'y survivrais pas ! Et voilà que je tourne pousouffle maintenant. Maudit gènes de Veela ! Cela me fait dire n'importe quoi pourtant… ….

Aaaaaaaaaaaah !

Cet hurlement était si fort et si aigue que même Draco qui était pourtant profondément plongé dans ses pensées sursauta en l'entendant. Il se leva et alla dans la grande salle en triple vitesse. Dés qu'il fut arriver, il fut happer par quelqu'un et ils remontèrent dans leurs dortoirs. C'était Harry. Draco arriva, complètement crevé. Il faut dire que descendre et monter au pas de courses 36 marches, c'est épuisant.

« Tiens, on y retourne » dit Harry

« Mais alors pourquoi, est-ce qu'on est remontés, tu peux me dire ? »

« Pour prendre des armes contre les vampires. Les sortilèges ne leur font rien ou presque. »

Harry lui tendit deux épées courtes et avait en main la même dont il s'était servit ce matin. Il avait aussi en miniature, une dizaine de poignard pour Narcissa, un arc et un ballotin de flèche pour Lily et l'épée de Remus.

« Tu n'as rien pris pour Blaise ? » demanda Draco

« Non, les vampires semblent le laisser tranquille. Sûrement ces gènes de vampire. D'ailleurs quand je suis partit, il essayait sans grand succès d'établir un dialogue avec le chef «

Les deux jeunes hommes redescendirent en triple vitesse et foncèrent dans la mêlée. Draco protégea Harry pendant que celui-ci donnait les armes au groupe. Il essaya aussi de repérer Blaise mais celui-ci demeurait introuvable. Le reste de fut plus qu'un ballet dont le décor était rouge, rouge sang. Un ballet sanglant dont les danseurs étaient les combattants et leurs costumes leurs armes. Quand Narcissa et Lily furent à cours de projectiles et que les trois garçons furent complètement à bout de force, arriva le danseur vedette. Lui son costume fut son discours : Blaise avait réussit à convaincre le chef de ce clan de se joindre à eux et ensemble, ils allaient essayer de convaincre les autres clans. Comme quoi, les cours de politique que son père l'avait forcé à prendre avait finalement du bien. Il eut quelque temps pour dire au revoir à ses compagnons.

« Pourquoi, tu pars ? T'es vraiment obligé ? » demanda Draco. Il ne faut pas oublier que Blaise était son meilleur ami.

« Oui, mais tant fait pas, on se retrouvera dans notre époque, je te le promet. »

« Mais si tu n'es pas avec nous lors du départ, tu seras peut-être mort dans notre époque. Reste s'il te plait ! » essaya encore Draco

« Je ne peux pas, et tu oublies qu'un vampire est immortel donc je ne peux pas mourir ! »

« Immortel, mon œil et tous ceux qu'on a tué ! » tenta à nouveau Draco mais une main sur son épaule l'arrêta.

« Laisse-le Draco, il doit aller là où est son destin et puis, j'ai la conviction qu'il sera encore en vie quand on retournera dans notre époque. »

Draco hocha la tête mais ne pu retenir une larme qu'il essuya rageusement tout en pestant contre ses maudits gènes, bien que tous ceux qui le connaissent surent que ce n'était qu'une bonne excuse.

Severus se leva un peu paumé dans le grand lit à baldaquin de sa chambre. Il ne mit pas longtemps avant de se souvenir de sa décision. Il deviendrait mangemort pour sauvé sa fille qu'il connaissait à peine. Son père l'appela en bas, lui disant de se dépêcher sinon, le Lord ne saurait pas content. Severus pour faire enrager son père, plus qu'autre chose, pris tout son temps pour s'habiller. Il mit un soin tout particulier à sa présentation. Il devait faire un bon effet sur le Lord pour pouvoir lui demander une faveur. Il descendit rejoindre son père, lequel lui donna une taloche à l'arrière de la tête. Le geste mis en colère le brun mais il se garda de faire le moindre geste. La vengeance est un plat que se mange froid. Ils partirent tout les deux en transplannant. Prétextant une maladresse de sa part, il fit exprès de marcher avec brutalité sur le pied de son père, ce qui le mis en colère mais une voix sinistre l'arrêta.

« Laisse Snape, laisse. Je suis sûr que tu le méritais. »

Le père de Severus recula et s'agenouilla. Son fils le regarda mais ne fit pas la même chose que lui. Pourquoi devait-il s'agenouiller ? Il n'est pas un petit larbin, une mauviette comme son père. Au contraire, il releva fièrement le menton et ce simple geste le fit paraître encore plus fier.

« Mmm, Je l'aime bien ton petit, Snape. Tu peux en être fier. Par contre, je suis déçu pourquoi ne me l'as-tu pas amené plutôt ? »

« désolé, mon maître mais il ne voulait pas venir avant hier soir. »

« dois-je en déduire que tu n'as aucune autorité sur ton fils ? Je suis vraiment très déçu et je n'aime pas être déçu. Doloris »

Severus vit son père se tordre de douleur sur le sol, sa bouche écumait et ses doigts étaient déformés par la douleur que Severus imagina très forte à peine supportable. En cet instant, il eut un sentiment très brève de compassion pour son géniteur.

L'ombre avança et Severus fut pris d'un haut le cœur qu'il réussit heureusement à cacher.