Chapitre 17

Une douce lumière éclaira les lieux. Elle était faible et n'éclairait véritablement qu'une immense vasque. En fait, la lumière semblait venir de cette vasque. Les fondateurs se regroupèrent autour, selon un ordre bien précis. Godric face à Salazar et Helga face à Rowena selon la rose des vents : Sud, nord, ouest et est. Ils touchèrent l'obole et la lumière s'intensifia : 4 symboles s'allumèrent d'une vive lumière bleue : Godric alluma le symbole du feu, Salazar celui de l'eau, Helga celui de la terre et Rowena alluma celui du vent. En fait cette pièce pour pouvoir fonctionner devait réunir les 6 éléments fondamentaux de la magie : L'ombre, la lumière, l'eau, le vent, le feu, et l'air.

Rowena écrivit sur un parchemin puis le jeta dans le liquide qui stagnait dans l'obole. Immédiatement, le morceau prit feu et dés qu'il fut consumé, les fondateurs dirent d'une même voix.

« Thomas Potter, 5 ans ; après la disparition de Lord Voldemort. »


Pendant ce temps-là

Draco monta directement au deuxième étage et retourna dans leur chambre, mais l'endroit était vide. Pourtant, son instinct lui disait qu'Harry était passé très récemment ici. Il alla dans la salle de bain mais elle était vide et l'odeur du brun n'était que celle de ce matin. Un doux sourire de nostalgie éclaira le visage du blond. En fait, son ange était plus un démon au visage angélique qu'autre chose. Il retourna dans la chambre, inquiet de ne pas l'avoir encore retrouver. Il se planta au milieu de la pièce et ferma les yeux. Il se concentra sur l'odeur et essaya de deviner où avait pu bien aller son amant. Mais une brise qui caressait inlassablement sa nuque le déconcentrait énormément. Il se tourna vers la source de la brise et faillit se frapper. Dehors, voilà où était le survivant. Bon sang, à chaque fois qu'il déprime, Harry fuit toute présence humaine et se réfugie dans un endroit où il se sent libre de toute emprise. Draco sortit sur la terrasse et s'accouda à la rambarde. Il regarda le ciel, essayant de voir si il n'y avait pas un ange parmis les nuages mais personnes.

« Tu cherches quelqu'un ? »

Draco sursauta et se retourna mais ne vit personne. Est-ce son esprit qui lui jouait des tours. Il fronça les sourcils.

« Regarde en haut. »

La voix était amusée. Draco fit ce qu'on lui demandait et vit que Harry avait pris refuge sur le toit du manoir.

« Tu descend ? » demanda Draco.

« Non, tu montes ! »

Draco faillit éclater de rire. Lui n'avait pas des ailes pour monter mais il fut trop surpris pour le faire. Une brise beaucoup plus forte le soulevait dans les airs.

« Arrête de t'agiter ! Tu me donnes plus de mal. »

Facile à dire, ce n'est pas lui qui est mort de trouille parce qu'il risque de s'écraser comme une merde sur le sol. C'est soulagement qu'il toucha les tuiles. Il faillit même les embrasser mais il était un Malfoy et un Malfoy ne s'humilie pas surtout en présence de son amoureux. Cependant, Harry semblait avoir compris le soulagement que ressentait le blond car il avait un grand sourire sur les lèvres et il était un brin moqueur. Draco alla s'asseoir derrière le brun qui se faufila pour se mettre entre ses jambes. Draco le prit dans une chaleureuse étreinte.

« Ca va mieux, petit ange ? »

« Oui, et je t'ai déjà dit que je ne suis pas petit. »

« Si tu l'ai ! Mais on ne t'a jamais dit que tout ce qui est petit est mignon ? »

« Non, et je m'en fiche ! »

Draco soupira, désespérant, cette attitude de gamin. Ils restèrent un moment dans un apaisant silence, profitant de la présence de l'un, l'autre, à regarder les nuages.

« Tu as vu ? On dirait loup. »

« Mm, bof, j'aurais plutôt dit un lion ou un truc dans ce goût-là. »

« Peut-être. Et celui-là, tu y vois quoi ? »

« A la tête de Snape dans ses mauvais jours. »

« C'est-à-dire tout le temps. »

Draco pouffa.

« Tu crois qu'ils vont bien ? »

« Qui ça ? Nos amis de l'époque de nos parents ou ceux de notre époque ? »

« Les deux. »

« Pour les premiers, on sait ce qui c'est passé pour les autre, je ne sais pas ! »

« Ils me manquent, Dray. »

« Moi aussi mais, on partira vite d'ici. Après ton entraînement. Quand tu seras capable de battre la tête de serpent. »

« C'est-à-dire jamais. »

« Ne, dis pas ça ? Tu es un puissant sorcier et tu es tout à fait capable de le battre. »

« Si tu le dis. »

« Arrête ! Si tu pars comme cela, tu peux sauter du toit pour te tuer, car cela ne changerait rien. » s'énerva Draco.

Harry l'embrassa à la commissure de ses lèvres.

« Pardonne-moi, Dray, je déprime c'est tout. »

« Je le sais et je suis là pour t'aider à récupérer l'étincelle que j'aime tant. »

« Parle moi te toi, de ton enfance. Je veux tout savoir sur toi. » dit doucement Harry

Draco ne répondit pas tout de suite. Il se plongea dans la contemplation des nuages.

« Si tu ne veux pas, ce n'est pas grave ! »

« Hein ? Oh, non, ce n'est pas ça ! Je pensais. » répondit Draco

« Tu connais déjà plus de six ans de ma vie. Le reste est assez vide. Mon père est accro à l'honneur de notre 'sang pur', apparemment pas si pur que ça ! Et celui du nom de Malfoy. Ma mère est froide avec moi et le reste du monde. Elle est hargneuse avec mon père. Elle ne ressemble pas à la femme chaleureuse que j'ai vu là-bas. Donc je n'ai connu que l'indifférence de mes parents et la crainte des autres enfants. »

« Waouh ! Pas joyeux ton enfance. Désolé ! »

« Non, il ne faut pas ! Je me suis promis de donner tout l'amour possible à nos enfants. »

« NOS enfants ? Mais deux hommes ne peuvent avoir des enfants ensemble ! » s'exclama Harry

Draco éclata de rire. Cela vexa Harry qui se mit à bouder. Il se leva et se balada sur le toit. Le blond cessa rapidement de rire et rejoignit le brun.

« Désolé, j'avais oublié ! Les maternités masculines ne sont pas impossible mais sont plutôt rare. Cependant comme je suis veela, j'ai plus de chance d'être en enceinte. »

« Et tu veux des enfants…avec moi ? » demanda Harry

Draco acquiesça et l'embrassa sur la bouche, tendrement. Harry, ivre de plaisir, l'enlaça et décolla. Il alla aussi haut qu'il pu. Draco était blanc de peur et pratiquait la prise du koala sur Harry avec succès. Puis, doucement, l'ange descendit et atterrit sur le toit. Rapidement, le blond s'écarta d'Harry. Ses jambes étant en coton, il tomba sur les fesses. Harry avait un sourire exastique.

« Harry, t'es fou ? » demanda Harry quand il eut récupère sa voix.

« Non, heureux. Pourquoi ? »

Harry flottait encore sur son nuage. Dray ne pu s'énerver contre lui. Il avait l'air si heureux. Mais, il ne pu s'empêcher de le taquiner.

« Tu veux qu'on s'y mette tout de suite ? »

Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'Harry lui saute dessus. Le brun lui captura les lèvres avec avidité et essaya de le déshabiller. Draco le repoussa vivement. Harry, surpris, le regarda. Il avait les cheveux désordonnés, les lèvres rouge d'avoir embrasser et la chemise à moitié défait. Il était tout simplement sexy.

« Pourquoi ? »

« Pas sur le toit et pas comme ça ! » dit Draco doucement mais fermement.

« Désolé, mais savoir que tu veux des enfants avec MOI ! C'est… »

Draco, ravi de la réaction de son aimé, l'enlaça tendrement. Harry les fit redescendre sur leur terrasse. Ils reprirent mais plus doucement. Harry, avec son amant accroché à lui, alla le déposer sur le lit. Sans quitter ses lèvres, il lui enleva sa chemise, ses doigts effleurant sa peau à chaque fois. Draco avait l'impression que ce touché, si léger, laissait des traînés de feu. Cette sensation s'accentua quand la bouche de son amant se posa sur sa clavicule.

Harry s'attarda sur son cou, lui faisant une tâche rouge. Dray haletait. Il était perdu parmis toutes ces émotions : la chaleur, le plaisir, la douceur de la peau d'Harry sous ses doigts.

Puis, avec une lenteur calculée, Harry descendit vers ses mamelons. Draco haletait sous cette douce torture. Cependant il y avait un bémol : il voulait pourvoir toucher Harry comme il le voulait mais le brun était beaucoup trop habillé.

« Harry ! Déshabille-toi, je veux te toucher ! »

Le jeune se redressa et commença à enlever ses vêtements langoureusement. Cette vision exista tellement Draco qu'il ne pu s'empêcher de toucher la proéminence de son pantalon. Mais Harry, en boxer, l'arrêta en amenant ses mains sur sa poitrine.

« Ne sois pas aussi pressé, mon joli. On a tout notre temps ! »

Il repris sa délicieuse torture. Dray ondulait des hanches, il en voulait plus. Avec ses mains, il appuya doucement sur la tête du brun pour le faire descendre. Harry sourit et descendit jusqu'au nombril où il s'arrêta. Il releva la tête et plongea son regard dans celui, assombris par le désir, de Dray. Avec sa langue, il imita l'acte. Cette vision fut si intense que le blond faillit jouir sur le coup. Les mains d'Harry descendirent plus bas enlevant le pantalon par la même occasion.

« Harry… » haleta Draco

Le jeune homme comprit le message et descendit. Son visage s'arrêta devant le tissu tendu du boxer du serpentard. Tendrement, il embrassa cette bosse. Ce geste fit frémir Draco de plaisir.

« Harry » s'impatienta Draco, sa voix allant dans les aigus.

Il en voulait plus, il n'en pouvait plus. Harry, dans le même état que lui, lui enleva son boxer libérant sa douloureuse érection. Harry l'admira. Son souffle chaud plongea son amant dans un monde régit par le plaisir et la luxure. Le brun embrassa la hampe sur toute sa longueur avant de la prendre brusquement en bouche. Draco arrêta de respirer sous le choc. Pendant ce merveilleux traitement, Harry commença à le préparer. Ce mouvement de va et vient en lui, lui donnait des frissons de pur plaisir. Il avait des étoiles devant les yeux. C'est extraordinaire comme sensation.


(Si vous trouvez que la fin est rapide, c'est normal. J'ai vraiment du mal pour écrire ces scènes. Selon une copine, je suis trop brusque. Dites-moi ce que vous en pensez !)

Harry regarda son ange dormir. Il était si mignon ! Certes, il avait un sacré caractère mais Harry aussi, même si il était plus conciliant. Mais le brun l'aimait, et ça, personne ne pourrait lui enlevé. Il se demanda comme réagiront ses meilleurs amis. Mal, selon lui.

« Les enfants ? Vous êtes là ? C'est l'heure du dîner ! » dit une voix derrière la porte.

« Oui, on arrive ! » hurla Harry, réveillant ainsi le blond.

Il sortit du lit pour aller prendre une douche, laissant Draco se prélasser dans l'immense lit.

Harry portait une tunique japonaise : un haut à longues manches en lin noir et un large pantalon blanc. Draco avait choisi un pull, près du corps, bleu chiné et un jean (un des objets moldus qu'Harry lui avait montré). Le ton bleu-gris de sa tenue mettait en valeur l'étrange couleur de ses yeux.

Quand ils entrèrent dans la cuisine, ils furent surpris de ne voir que Salazard.

« Où sont les autres ? » demanda Harry en mettant la table pour trois personnes.

« Ils avaient une course à faire à Pourdlard ! Je vous ai fait des pâtes. Ma spécialité car la seule que je sais cuisiner. »

Le repas se déroula rapidement comme le rangement : un coup de baguette et la cuisine fut nickel crome. Aucune trace de la bataille d'eau qu'avait commencé Harry. La seule trace fut leur vêtement mouillé. Mais là aussi, un coup de baguette permit de tout régler.

« Bon, on y va ! Suivez le guide. » dit Sal' en sortant de la cuisine.

Ils descendirent au sous-sol.

« La plupart des pièces vous est interdite. Les seules pièces accessibles sont le laboratoire où vous viendrez chaque matin pendant deux heures. »

Harry eut une grimace significative. L'art tordu des potions ne lui plaisait vraiment pas.

« Qui sera le professeur ? » demanda Draco, émerveillé par l'immensité du lieu.

« Moi, bien sûr ! L'autre pièce sert pour la méditation et fut est ouverte tout le temps. On l'emploi surtout pour rétablir notre source interne de magie. Pratique pour la magie sans baguette. »

Sal' ouvrit la porte sur un magnifique paysage d'un forêt vierge. L'atmosphère était agréable et on entendait au loin le ruissellement d'une cascade. Harry n'avait qu'une seule envie : s'enfermer dedans pour le reste de la journée et se ressourcer.

« Harry ? Ca va ? » demanda Draco en voyant les yeux d'Harry qui ressemblait plus à ceux d'un chat.

Salazar, attiré par la phrase du blond, sursauta. Voilà donc le fameux problème du brun. Des manifestations inattendues de son animagus. Encore un pouvoir à mettre sur sa fiche. Harry cligna des yeux plusieurs fois avant de récupérer ses yeux.

« Hein ? »

« Rien, passons le rez-de-chaussée. Il n'y a que la cuisine, nos bureaux et un salon réservé aux adultes. On va directement au premier. Là où se passeront la plupart de vos cours. »

Ils montèrent silencieusement les marches et entrèrent dans la première pièce à droite qui fut… La bibliothèque. Elle était immense. Il ne semblait pas y avoir de plafond. Le lieu était silencieux, tellement que les garçons chuchotèrent comme s'ils étaient dans une église.

« Putain, un paradis pour Granger ! »

« Pauvre Ron, déjà qu'elle passe le plus claire de son temps dans la bibliothèque de Poudlard. Elle serait ici, on ne pourrait plus l'en sortir. »

« Que chuchotez-vous les enfants ? Ici nous avons la magie curative, là, les romans pour le plaisir. La plupart des livres verts sont sur la magie des plantes utilisé ou non en potion. Les livres noirs sont sur les sorts les plus dangereux. On vous dira lesquels lire et ils seront soumis à un sort qui nous préviendra si ils sont lus. Le reste concerne les sorts les plus basics et les incantations. Passons à la suite. »

La seconde pièce était tapissée de coussins sauf le sol qui était un tatami.

« Cette pièce sert pour les duels magique ou à mains nues. Ici, nul ne peut mourir. On est soigné dès qu'on est blessé mais une blessure est égale à une perte de point. A la fin du duel, le score est marqué sur un tableau. »

L'autre pièce était vide, totalement vide. Il y avait seulement une autre porte.

« La salle de métamorphose et sûrement de transplanage. Vaut voir avec Rowena. »

Ils rentrèrent dans une autre pièce divisée en deux parties. La plus grosse partie était tapissée d'arme en tout genre et surtout des armes blanches. En son centre, 2 mannequins, sûrement animé magiquement. L'autre partie de la pièce était du même acabit que la salle de duel.

« Je suppose que vous avez compris l'utilité de cette pièce. » dit Sal' en ressortant

La dernière pièce était un immense salon avec télé géante et lecteur Dvd, une chaîne hi-fi, un billard et un immense canapé.

« Ceci est votre salon. Nous ne viendrons jamais ici. Nous ne visitons pas le second étage. Il n'y a que nos chambres et nos salles de bain. Suivez-moi. Il reste une chose à vous montrer, ensuite je partirais à Poudlard rejoindre les autres. »

Salazar retourna dans la salle de métamorphose et se dirigea vers la petite porte. Elle les mena à un couloir lugubre.

« Bienvenu dans le couloir aux mille plaisir. » dit-il joyeusement en se retournant vers le couple.

« Il se fout de nous là ? » murmura Harry à Draco qui hocha la tête.

« Il suffit de pensais très fort à un lieu avec ses caractéristiques et le couloir vous prépare la pièce de vos souhaits. Harry essaye ! »

« Heu… »

Il fut interrompu par une brusque luminosité.

« Voilà ta pièce ! Je vous laisse la découvrir. On reviendra sûrement demain matin. Ne nous attendez pas pour aller vous couchez. »

Salazar partit, laissant perplexe, le couple. Harry fut le premier à se diriger vers la pièce. Il poussa un cri de ravissement. Draco le suivit de près. Le paysage était tout simplement splendide. Un ciel étoilé s'étendait au-dessus de leurs têtes. Au milieu, il y avait un futon pour deux personnes et dans le coin gauche, une petite étendue d'eau avec une cascade d'où s'élevait de la vapeur.

« Tu pensais à quoi ? »

« Ce serait bien de dormir sous les étoiles. Non ? » dit innocemment Harry.

Draco se retourna vers lui avec un grand sourire.


Salazar entra dans la pièce.

« C'est bon, ils sont dans le couloir aux mille plaisir. Ils ne nous attendent que pour le petit-déjeuner demain matin. On a du temps devant nous. »

Il se remit avec les autres autour de la vasque. Les recherches reprirent.



Petit sondage : Thomas, vivant ou non ?