Bonjour à tous, ce chapitre est le dernier ( enfin, normallement). Je préviens, il est assez spécial.

Je tiens à remercier tous ceux qui m'ont suivit dans cette fics et surtout La-shinegami et onarluca dont j'adore leur histoires. gros bisou Lynara. Bonne lecture.

Chapitre 22: On me cache quelque chose!

Voilà maintenant plus de deux heures que je suis dans ma chambre. Pas que je m'en plaigne, elle est magnifique. Tout y est pour rappeler l'art japonais. Le sol est en tatamis, les murs donnent l'impression d'être en papier. Mon lit est assez bas pour être considéré comme un lit japonais bien qu'on ne puisse le ranger. Seulement j'ai un problème. JE N'AI PAS LA SUITE !

Oh, excusez-moi, je vais trop vite. Je me présente Isabelle Malfoy pour vous servir. Bon, normalement c'est Potter-Malfoy mais je trouve que cela ne le fait pas. Et puis Isabelle Potter, ça fait moins classe. Continuons, je suis la fille, comme vous avez dû le deviner, d'Harry Potter et de Draco Malfoy. Imaginez la réputation à Poudlard, soûlant à force ! Physiquement, je suis plutôt banal à par peut-être pour mes cheveux. Ils longs et noires, cependant devant j'ai deux mèches blondes qui encadrent un visage fin. Sinon je suis banale, ni trop mince, ni trop grosse et les yeux verts-gris. Par contre niveau caractère…Pour papa, j'ai un caractère typiquement malfoysien, donc de merde. Pour Daddy, je suis parfaite, avec, je cite, un petit côté casse-cou qui fait tout mon charme. Voilà vous savez à peu près tout de moi à par mon âge. J'ai 17 les 14 février. (Cadeau de Daddy à papa, imaginez sa tête !). C'est-à-dire aujourd'hui. Je suis majeure dans le monde magique, je suis majeure dans le monde magique ; lalalalaalala (chanson d'aribo c'est bo la vie)

Hum, bon revenons à mon problème. Comme cadeau, ma marraine, Lynara, m'a offert un cahier, ou plutôt un bloc de dessin. J'avoue, au départ, je n'ai pas sauté de joie puis en feuilletant les pages, j'ai vu s'étaler sous mes yeux curieux comme pas deux la vie de mes parents, TOUTE la vie de mes parents (berk, j'avais pas besoin de ça !)Seulement voilà. IL N'Y A PAS LA FIN ! Sniff. Et donc je râle, je tempête, je fulmine sous le regard ébahis de mes parents qui ne comprennent rien (je suis sortie de ma chambre, suivez un peu !). Mais je ne suis pas folle, je veux la suite. 'T' à l'heure !

Pour ceux qui n'ont pas compris, j'ai pris la poudre de cheminette et hop ! Direction le manoir de ma marraine. En temps normal, je ne l'aurais pas fait mais je veux absolument la suite même s'il y a un risque. Et puis, à 17 ans, on sait se défendre contre les vampires. Bon, elle est où ? Le manoir est lugubre, j'ai due atterrir dans la partie non habitée et avec mon sens de la l'orientation, je ne suis pas dans la merde ! Un bruit me fait sursauter. Mamaan, au secours, je ne veux pas être mordue ! Stop ! On respire, c'est peut-être un rat ? Non, pas un rat ! Je n'aime pas les rats ! Une souris, c'est une adorable petite souris toute blanche. Je respire un grand coup avant de continuer à avancer. Ce couloir est silencieux, cela me fait froid dans le dos. Tiens de la lumière ! Je me rapproche de la source. C'est une porte entrebâillée. Je me penche pour regarder, mais une main se plaque sur ma bouche et me tire en arrière. Cette main est froide et dure. Un frisson parcoure mon dos. Je connais ce sentiment, j'ai peur et en même temps, j'aime cette sensation ! Papa, au secours, je ne suis pas normale ! Ouin, je vais me mettre à pleurer.

« Alors princesse, on se balade ? » me chuchota le vampire.

Oh, le salopard, je vais le tuer. Me faire une peur pareille ! Je le léche la main et comme d'habitude, cela le fait glousser. Il me lâche et je me retourne. On est dans son salon. Il est magnifique. De lourdes tentures en velours rouges pendent le long des murs, créant une atmosphère intime. Les fauteuils, assez bas entourent la cheminée qui est éteinte. Il me tourne le dos et je me permets de m'asseoir dans un fauteuil rouge. Il n'a pas changé depuis ces deux dernières années, la peau un peu plus blanche, peut-être. Il se rapproche de moi et me tends un verre de whisky et un verre de sang pour lui.

« Comment va ma princesse favorite ? » demande-t-il d'un air taquin.

Je souris et lui répond d'une voix claire. » Je vais bien mais tu m'as fait peur ! »

« Tu m'en vois désolé, ma princesse, mais qu'est-ce que tu fais là ? Tu voulais peut-être me voir ? »

Je rigole avant de secouer la tête. Il est toujours aussi débile et pourtant c'est un côté si mignon. Il me regarda avant de me sourire.

« Je suis venue voir ma marraine. Et arrête de m'appeler Princesse, on dirais que j'ai six ans ! » Râlais-je pour la forme.

Il me sourit de plus belle et moi, comme une idiote, je rougis. Je ne comprends pas, non, en faite j'essaye de nier les réactions de mon corps et de mon cœur.

« Tu seras toujours ma princesse, à moins que tu préfère mon poussin ? » demande-t-il narquoisement.

« Non, merci ! » je grommelle, il est fourbe et moi trop pousouffle à mon goût. Il se rapproche de moi et j'ai peur : je tremble, j'ai des frissons.

« Tu lui voulais quoi à ta marraine ? » Il est si proche de moi que je peux sentir son souffle chaud, en paradoxe avec sa peau glacée.

« Je..je voulais savoir la suite de l'histoire de mes parents. Elle s'arrête après leur évanouissement. »

« Je te la raconte si tu veux. »

Je le regardai avec espoir et m'installe mieux. Il me sourit, sûrement dû à mon empressement.

« Je ne connais pas tout, je te raconte ce que je sais et ai vu. «

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Flash-back : pov vampire

Après qu'Harry fut conduit à l'infirmerie, Blaise nous ordonna d'aider les vivants à remettre de l'ordre dans leur école. Nous dûment répertorié les mangemorts morts et les entasser dans le parc. L'odeur de sang, écoeurante pour les vivants, mit nos nerfs à rudes épreuves. Certes nous avions bu mais c'était comme étaler de la nourriture devant un affamé. Heureusement, Blaise nous permit de mordre les mangemorts gravement blessé ou de partir nous restaurer mais on devait revenir ensuite. Les vivants s'occupèrent des vivants des deux camps. Les vaincus furent jugés et beaucoup reçurent le baiser final. Quel gâchis ! Les vivants de l'autre camps firent des fêtes dans tout leur pays, oubliant l'homme et son aimé qui dormaient dans une sinistre infirmerie.

Ils étaient magnifiques, Harry avec ses cheveux noirs et Draco avec ses cheveux blond formaient une sorte de ying yang. Ils réussirent rien qu'avec leur présence à calmer les nerfs éprouvés des blessés que cette sombre bataille avait faite. Je fus assigné à leur garde et cela ne me dérangea pas. La magie qui émanait d'Harry répondait à celle de Draco et apaisait ma faim. Je pus rester à leur côté pendant six jours avec seul leur magie et le sommeil comme nourriture. J'étais alors un jeune vampire et je ne pouvais rester plus de deux jours sans boire. A la fin du sixième jour, alors que je me réveillais de mon sommeil, je sentis que leur magie s'était estompée par contre, il régnait dans cette pièce vide d'autre personne, une chaleur presque bestiale. Le lit où Draco avait dormit était entouré d'un mur opaque ne me laissant aucun doute sur leur activité. Je quittais la salle, leur laissant un peu plus d'intimité et allias prévenir Blaise qu'ils étaient réveillé.

J'allai ensuite me restaurer. Quand je revins dans la salle, il y avait Blaise et ta marraine devant tes parents nus et rouges de honte. A mon arrivé, Blaise se retourna et me sourit. Son air ne m'annonça rien de bon, mais je ne su dire si c'est pour moi ou pour le couple. D'ailleurs, je ne sais toujours pas pourquoi. Il me nomma garde-malade pendant 1 mois, je devais les suivre ne les quittant que la nuit pour aller manger. Cela ne me dérangeait pas outre mesure mais aux grommellements de tes parents, ils n'avaient vraiment pas envie. J'essayai d'engager la conversation mais le regard d'Harry m'en dissuada automatiquement.

Je décidais de m'éclipser et de m'arranger pour refiler mon boulot à un autre mais bizarrement personne ne voulut. Allez comprendre pourquoi. Je leur laissai une heure avant de les rejoindre. Je ne voulais pas les trouver dans une situation compromettante. Déjà qu'ils doivent me supporter. Je toquai à la porte et me glissa silencieusement à l'intérieur. Heureusement pour moi, ils n'avaient pas bougé (ils en auraient été capable) et s'étaient simplement endormis. En bon garde-malade, je remis les membres que dépassaient avant de remonter la couverture. Bon je ne vais pas m'éterniser à te raconter tous leurs voyages. En 1 mois, ils virent plus de 5 pays dont le Japon où ils restèrent plus de quinze jours, l'Australie pour une semaine. C'est d'ailleurs là-bas qu'ils te consurrent selon mes calculs. Je te dirais seulement que comme tous les couples, il eurent des disputes où ils se réconcillèrent dans le lit et qu'à la naissance de leur princesse, ils furent les plus heureux au monde et décidèrent de lui donner ce qu'ils n'avaient pas pu avoir enfant. J'espère que j'ai pu répondre à tes attentes.

Fin Pov

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Je n'en attendais pas moins de lui, ce cher Armand. Il est toujours adorable avec moi, je ne comprends pas pourquoi mes parents ne veulent pas que je reste avec lui. Je crois que le faite qu'il ait été leur garde-malade les gène beaucoup. Bon, c'est pas tout ça mais je dois rentrer pourtant je n'ai pas envie de quitter ses bars. Attendez, je vous explique. Durant l'histoire, je me suis couché la tête sur ses genoux. Et il a l'art de m'apaiser rien qu'en me caressant les cheveux. J'en ronronne presque. Finalement je suis restée, il n'y avait quand même que mes parents qui m'attendaient au manoir, j'aurais bien voulut une fête mais on ne ne peux pas tout avoir.

Soudain, la porte du salon alla brutalement rencontré le mur, nous fessant sursauter tous les deux.

« Isabelle, on peux savoir ce qu'il t'a pris ? » hurla mon père (Harry, pour ceux qui ne suivent pas.)

Euh, je crois que j'ai un problème, euh non, deux en faite.

Je suis partie sans rien leur dire

Je suis avec Armand

Bon on respire et on se lance.

« Je suis partie retrouver marraine pour qu'elle me raconte la suite de son cadeau mais je ne l'ai pas trouvé. Armand a eut alors la gentillesse de me raconter ce que je voulais savoir. J'allais bientôt renter. » dis-je d'un seul souffle.

C'est bizarre mais j'ai l'impression que papa est sur le point d'exploser alors que Daddy est blême. Ma marraine a emmené le reste autre part. j'ai le sentiment qu'on me cacher quelque chose qui n'est pas pour me plaire.

« Tu lui à raconter quoi, vampire ! » ça y est, papa a explosé mais cette fois-ci, je vais lui montrer de quoi je suis capable.

« Votre histoire. Dans ma chambre, il y a un cahier où toute votre vie est dessinée seulement je n'ai pas la suite ! »

« Pourquoi ne pas nous avoir demandé alors ? » Daddy toujours aussi pragmatique

« Parce que je n'arrive jamais à l'avoir. Depuis l'âge de 16 ans j'essaye de savoir mais dés que je demande vous partez dans un monde où je n'ai pas ma place. Regarde papa. »

Il a de nouveau le regard qui est dans le lointain et remplit d'amour. Daddy soupire et s'assit. Armand est derrière moi, je le sens tendre une main sûrement pour me la mettre sur l'épaule mais je l'en dissuade. N'envenimons pas plus les choses. Il comprend car il s'éloigne et nous sert 2 whisky et une limonade (je n'aime pas trop l'alcool, un verre me suffit.) et s'assit. Moi je vais m'asseoir avec Daddy. Il me semble beaucoup plus fatiguer pour le moment. Il a des cernes sous les yeux et le teint beaucoup plus pâle que d'habitude. Je ne sais pas pourquoi et cela m'inquiète beaucoup. Papa regarde Armand avec haine avant de s'asseoir. Je soupire je ne comprends pas pour il réagit comme cela.

« Nous sommes désolé, rien n'explique notre comportement, un trop grand amour peut-être » dit Daddy en me serrant la main.

« Je ne demande pas d'explication, je voulais savoir et j'ai su. »

« Qu'est-ce qu'il t'a dit exactement ? »

« Arrête de l'agresser ! Il ne t'a rien fait ! »

Il me regarde surpris que je m'oppose à lui. Et ce que je vois dans ces yeux me fait mal. Je crois que je l'ai blessé mais il doit comprendre qu'Armand est mon ami et je ne fais pas casser une si grande amitié pour des arguments sans fondements. Il soupire et demande plus gentiment.

« Qu'est-ce qu'il t'a raconter ? On peut peut-être compléter… »

Je lui souris fière de son effort pour me comprendre.

« Il m'a raconté comment marraine et tonton vous avait trouvé dans une drôle de situation et qu'il a fini en garde-malade. Ce que tu n'as pas beaucoup apprécié mais je ne comprends pas pourquoi tu lui en veux encore ? »

Abasourdis, il se retourne et regarde Armand avec un air de poisson hors de l'eau sur le visage. Armand lui sourit et secoue la tête. Mon père soupire et commence à sortir. Daddy reste un peu avant de sortir à son tour.

« Armand tu nous l'amènera dans le salon dans une heure ou deux d'accord ? D'ici là, pas de bêtise. »

Je ne comprends pas ce retournement de situation. Mais j'en oublie mes question quand les bras d'Armand m'entoure la taille. Ils me cachent quelque chose, j'en suis sûre, tout comme je suis sûre d'aimer mes parents malgré cela.