Je suis a fond en ce moment sur le couple Remus/Tonks...lol (jespere que cela ne vous deplait pas...humph...pour meril LOL je t'aime ma cherie!)
C'est une mini fic en deux chapitres...un peu plus imagée que ma dernière...enfin vous verrez lol
Pour les maniaques (lol): Tous les pesonnages appartiennent à JK Rowling...blablabla...
Bonne lecture à tous!
La musique battait son plein. Le son était omniprésent. Brut, violent. Les éclairages étaient multicolores, brûlant les yeux, aveuglant, ne laissant aucun répit. Les corps de déchaînaient, s'enlaçaient, se démenaient, se brutalisaient, se rapprochaient, se fondaient…
Remus Lupin était assis. A part. Il maudissait tout le monde en cet instant. Le monde moldu, ses inventions bizarres, sa musique de dégénérée, tous ceux qui l'entouraient, mais surtout Tonks qui se déhanchait à présent sur la piste de danse.
Comment avait-il pu accepter ? Il avait du boire un coup de trop pour dire « oui » à Tonks. Elle l'avait bien eu sur ce coup la. Il se vengerait. Foi de loup.
Et le pire c'est qu'il ne pouvait même pas partir. Il n'allait quand même pas la laisser la, seule, avec tous ces hommes, ces machines a hormones sur pattes, ces fous qui ne pensaient qu'à une chose. Non, hors de question. Il préférait encore subir la musique assourdissante, les relents d'alcool, les filles collantes et les mauvais pressentiments qui le submergeaient plutôt que d'abandonner Tonks.
GRR, pourtant l'idée était assez tentante. En effet, elle semblait bien s'amuser. S'éclater aurait été le mot plus juste.
Il l'observait depuis déjà un petit bout de temps. Comment pouvait-elle aimer ça ? Danser devant tant de personnes inconnues. Offrir son corps au regard de tous. Corps qui en ce moment ne laissait que très peu de place à l'imagination.
Il avait été presque choqué en la voyant apparaître devant lui, avant de sortir, avec cette petite jupe en jean et ce débardeur quasiment transparent. Une petite voix au fond de sa tête lui avait soufflée que la nouvelle Tonks était encore plus attirante que d'habitude. Encore plus belle, plus désirable. Mais il s'était rebellé contre cette pensée. Et la seule chose qu'il avait réussi à sortir, malgré son ébahissement avait été :
-Tu ne vas quand même pas sortir comme ça ?
Elle lui avait fait un grand sourire mais il avait lu au fond de ses yeux une lueur qui ne lui avait pas plu du tout. Comme si elle manigançait quelque chose.
-Si, si, si…ce soir je compte bien m'amuser. Je sors.
Elle avait parlé comme une enfant, ce qu'elle était encore pensa-t-il.
-Hors de question, avait-il déclaré d'une voix forte.
Elle l'avait regardé, surprise mais un brin moqueuse.
-Et tu comptes m'en empêcher comment ?
Un petit sourire narquois était apparu au coin de ses lèvres. Il aurait tant voulu l'embrasser à ce moment précis. Il avait serré ses poings dans ses poches pour qu'elle ne remarque rien.
-Voyons Tonks. Regarde toi !
-Quoi, tu n'aimes pas ? Avait-elle ajouté en faisant une moue délicieuse avec sa bouche.
-Tu sais très bien ce que je veux dire, avait-il répliqué d'une voix glaciale.
Il était hors de question qu'il la laisse partir comme cela. C'était…
-C'est indécent.
Elle éclata de rire. Il eut un sourire gêné.
-Indécent ? Oh Remus, nous ne sommes plus au Moyen-âge…toutes les filles s'habillent comme ça maintenant pour aller en boite.
-En boite ? Qu'est ce que c'est que ce truc, avait-il demandé avec un mélange de suspicion et d'inquiétude.
Elle avait ouvert des yeux ronds.
-Tu ne connais pas la boite ? Tu n'y es jamais allé ?
-Non, avait-il délcaré d'une voix ferme bien qu'il sentait qu'elle était encore sur le point de rire.
-Très bien, avait-elle assené alors. Je t'emmène avec moi.
Ce fut à son tour d'éclater de rire.
-Très drôle, Tonks. Ne compte pas sur moi. Surtout que je suis fatigué.
-Tu sors cette excuse à chaque fois. Tt tt…ce soir, tu vas t'amuser ! Tu vas voir c'est tout simplement génial. Une des meilleures inventions des moldus. Ce qui n'est pas peu dire.
-Non !
-Très bien. Alors tu vas me laisser y aller seule. Et si je me fais agresser ? Et si un inconnu m'attaque ? Et si plusieurs personnes se jettent sur moi ? Et que ce soit des hommes ? Beaux et musclés...ajouta-t-elle avec un petit air coquin.
Il avait soupiré desesperement. Il n'avait plus vraiment le choix. Il l'aimait. Il aurait préféré mourir plutôt qu'il lui arrive quelque chose.
Il avait la très désagréable sensation de s'être fait manipulé. Comme si Tonks, le connaissant, savait parfaitement qu'il aurait été obligé de l'accompagner si elle s'habillait de façon…
-Tu n'es pas obligé de t'habiller de façon si provocante, avait-il lâché, sans la regarder.
Il ne voulait pas qu'elle voie son trouble. Il la trouvait…irrésistible. Un ange. Il ne voulait pas qu'elle sorte. Que d'autres hommes posent le regard sur elle. Il voulait la garder près de lui. Même s'il savait que lui aussi ne pouvait que la regarder. Il voulait la protéger. Ne pas la salir.
-Cela n'a rien de provocant.
-Ca c'est toi qui le dit. Tu as envie de te faire agresser on dirait. Tu cherches les ennuis ou quoi ?
Il avait finit sa phrase avec de la colère dans la voix. Pourquoi faisait-elle ça ? Elle savait qu'elle était très belle ce soir. Pourquoi le provoquait-elle ?
Elle avait parut blesser. IL s'en voulu. Pourquoi ne disait-il jamais les bons mots.
-Excuse moi. Je suis un peu fatigué c'est tout, répéta-t-il.
Elle eut un immense sourire qui lui mangea tout le visage. IL sentit son cœur fondre comme de la glace au soleil. Il l'aimait tant. Elle était si inaccessible pourtant.
-Tu as surtout besoin de te changer les idées. Nous venons de rentrer de mission, Remus. J'en ai marre du boulot. Ce soir, c'est détente. Allez viens, je te promets tu vas t'amuser comme un petit fou.
Il avait haussé un sourcil amusé. « Comme un petit fou » ? Depuis quand Tonks utilisait-elle ce genre d'expressions ? Que lui arrivait-elle ? Elle semblait déchaînée !
-Et puis, ajouta-t-elle avec un petit air innocent qui ne le trompa en rien, si je me fait agressée tu seras la.
Il savait qu'elle avait gagné. Grr c'était rageant. Mais d'un certain côté il allait passer une soirée complète avec Tonks. Ce qui n'était encore jamais arrivé. A part pendant les missions mais ça…Il eut soudain un petit doute.
-Et cette…boite, c'est quoi exactement ? Avait-il demandé avec un air inquiet.
C'était une impression où elle évitait son regard ?
-Tu vas voir, c'est cool !
Elle s'apprêtait à faire demi tour quand il l'avait rappelé.
-Tonks…si j'accepte de sortir avec toi, je veux savoir exactement ou je vais, et ce qui se passe dans une…boite ! Quel nom stupide d'ailleurs. C'est bien les moldus ça.
-Ne les critique pas, Remus, ils ont inventé des trucs très bien.
-Ne détourne pas le sujet, Tonks. Alors ?
-Eh bien…il y a beaucoup de personnes qui dansent, avec de la musique. C'est un endroit très agréable pour sortir le soir, tu verras. Et puis tu peux rencontrer plein de personnes sympas.
Cette dernière phrase l'avait fait tiqué. Voulait-elle rencontrée d'autres personnes ? D'autres hommes ? Son cœur se serra douloureusement. Il n'aurait jamais du accepter. Mais…il n'avait pas encore dit oui !
-Je ne crois pas que cela soit une très bonne idée, Tonks. En plus il est déjà tard, il n'y aura sûrement personne à cette heure là. On devrait plutôt rester tranquillement à la maison.
La « maison » était l'appartement de Remus, Tonks y vivait pendant quelques temps, jusqu'à ce que leur mission pour l'Ordre se termine. Il avait eu beaucoup de mal à s'adapter à cette situation. La voir tous les jours, si proche. Presque pouvoir la toucher. Plusieurs fois, pendant la nuit, il s'était levé pour aller la voir dormir. Il avait scruté sa silhouette, sous les couvertures. Petite et mince. Si désirable. Il connaissait tout de ces habitudes, de ces petites manières, de ces expressions, de ces humeurs, de ses manies. Il la connaissait par cœur.
Bien sur il voulait plus. Il désirait beaucoup plus. Mais c'était impossible il le savait. Il avait remarqué que petit à petit elle se rapprochait. Il avait toujours sa déclaration dans la tête. Mais il ne voulait pas céder. Elle semblait l'avoir compris mais Remus ne désirait pas prolonger la situation. Il savait qu'il ne pourrait lutter longtemps. C'était une tentation perpétuelle. C'était horrible.
-Oh Remus, s'il te plait. Depuis deux mois on reste à la maison tous les soirs. On tourne en rond. Ne me dis pas que tu ne t'ennuis jamais ?
Non, il ne s'ennuyait jamais. Il l'observait. Continuellement. Sans qu'elle s'en aperçoive. Il passait son temps à la contempler. Si belle. Grâce à elle, il ne connaissait pas le spleen. Elle était sa joie de vivre, son désir de poursuivre, d'avancer, toujours plus loin. Même si elle ne serait jamais à lui. Il savait qu'il contemplait une image interdite, défendue. Inaccessible. Mais il ne se lassait jamais. Il était comme ça.
-Si, il m'arrive de m'ennuyer mais je ne vois pas pourquoi le fait de sortir à onze heures du soir m'aiderait à résoudre ce problème.
-Tu es cynique, Remus. Rester moisir dans cet appart me rend folle.
« Moisir » n'aurait peut être pas été le terme qu'il aurait choisi mais il devait reconnaître que le temps passé dans cet endroit réduit était assez impressionnant.
-On pourrait prendre un verre ici. Tu en penses quoi ?
Elle ouvrit des yeux ronds.
-Ici ? Oh Remus tu es carrément désespérant. On dirait un misanthrope quand tu parles comme ça ! Tu pourrais me faire plaisir quand même. Juste pour ce soir. S'il te plait, Remus.
Elle leva vers lui des yeux implorants. Il se fit l'effet d'un tyran. Ok, il allait dire oui, mais à une condition…
-D'accord mais tu vas te changer. Je refuse de sortir avec toi comme cela.
Elle eut un grand sourire a nouveau et lui sauta au cou.
-Merciiiii, Oh Remus tu es un ange. Attends moi la je reviens dans deux minutes.
Il frissonna. Son contact le troublait toujours. Elle était tellement jeune. Tellement vivante. Et il se sentait si vieux. Elle était si belle. Hors de question de la laisser partir comme cela. Et si quelqu'un osait ne serait-ce que lever les yeux sur elle…
-YOUUUUYOU…
Elle avait bien changé…..de chaussure. Ses petites sandales avaient fait place à de très minces chaussures à talons. Si minces qu'il se demanda très sérieusement comment elle faisait pour mettre un pied devant l'autre sans tomber.
Il sentit la colère l'envahir. Elle se moquait de lui.
-Tonks, ce n'est vraiment pas drôle. Je parlais de la jupe et du haut.
Il n'osait même pas la regarder en parlant de peur de se trahir. On pouvait apercevoir le petit soutien gorge noir sous son haut en dentelle. La naissance de sa poitrine était dévoilée.Quand à sa jupe…elle était tout simplement beaucoup trop courte.
-Je sais…mais je n'ai rien d'autre pour sortir. Je ne vais quand même pas y aller en jean. C'est out maintenant en boite. Je n'ai pas envie de passer pour la grosse cloche qui ne s'est pas s'habiller. C'est la mode, Remus. Tu vois ce que je veux dire ?
Il ne l'écoutait plus. Il était resté sur sa deuxième phrase. Il aurait voulu lui dire qu'il aurait préféré qu'elle y aille en djellaba, avec un grand voile si possible, pour que personne ne puisse la regarder. Bien sur c'était impossible. Il soupira bruyamment. Il devrait se contenter de ce qu'il avait. Il sentait venir les ennuis à plein nez la…et dieu c'est combien son flair était développé.
-Très bien. Mais je te jure, au moindre problème, je te ramène à la maison.
Il se rendit soudain compte de la manière dont il lui parlait. On aurait dit son père. Pourtant elle ne semblait pas s'en offusquer. Elle paraissait au contraire heureuse de l'attention qu'il lui portait. Peut être n'était-il pas assez démonstratif. Mais il n'osait pas s'accorder des moments intimes. Il ne voulait surtout pas qu'elle se fasse des idées.
-Oui.
-Mais tu es sur qu'il y aura du monde ? Tonks, il est bientôt onze heures trente. Tout le monde dort à cette heure.
Elle partit d'un petit rire mélodieux. Mon dieu. Qu'elle était belle qu'en elle riait comme cela.
-Mais non, au contraire, les gens ne commencent à arriver que vers minuit. On est même un peu en avance mais ça ne fait rien, ajouta-t-elle en regardant l'horloge accrochée au mur dans le salon.
-Trop…tôt ? Tonks ou est ce que tu m'emmènes ? Je te jure si c'est un truc louche tu vas le regretter !
Il avait prit un air menaçant. Elle leva les yeux vers lui, nullement effrayée.
-Ne fais pas ton papi, Remus. Il serait temps de te décoincer un peu. Aller vient, on y va.
Il n'eut même pas le temps de s'offusquer de ce qu'elle venait de dire, elle lui empoigna le bras et les firent transplaner tous les deux. Loin.
Voili Voilou...j'espere que vous avez aimés...je vous met la suite dès demain
Des ptites reviews ne seraient bien sur pas de refus...
BISOUS
