Pour le dernier chapître je passe l'histoire en section M, ç'est mieux comme cela.
Merci pour vos reviews.
NC 17
7 ) Epilogue
John Sheppard sentit vaguement deux bras le repêcher et le tirer hors de l'eau. Il se laissa faire, dégoulinant et complètement dépassé par les événements.
Absolument hébété.
Rodney l'aida à remonter la pente. John tremblait de tous ses membres.
-Vous ne pouvez pas rester comme ça colonel, c'est un coup à prendre froid. Il faut vous déshabiller, déclara Rodney. Oh vos doigts sont gelés ! Je vais vous aider.
Le colonel médusé se laissa faire pendant que le scientifique le dépouillait de ses vêtements. Il finit par se retrouver nu et tremblant. Rodney ôta son propre pull et entreprit de l'essuyer avec.
-Colonel, quelle chance que vous ayez pensé à emmené cette couverture ! Elle va bien nous être utile finalement !
Rodney étala la couverture et fit s'allonger le militaire puis il s'étendit contre lui et les recouvrit tous les deux.
-Mais…mais…c'était pas comme ça que…balbutia John.
-Shhh colonel, vous devriez savoir qu'il n'y a rien de mieux que la chaleur humaine pour réchauffer une personne transie. Laissez vous faire, ordonna Rodney.
John abasourdi obéit.
Les mains du scientifique se déplacèrent sur son corps et le frictionnèrent avec vigueur. Les pensées de John devenaient de plus en plus incohérentes. Ce n'était pas commecela que ça devait se passer !
Pas du tout du tout ! C'était même exactement le contraire !
Mais voilà que les mains de Rodney ne frictionnaient plus. Elles s'égaraient et caressaient son corps, cherchant, fouillant, triturant.
John Sheppard sentit une douce chaleur commencer à l'envahir.
-Rodney ! gémit-il.
Le Rodney en question bascula le militaire sous lui et ses lèvres se posèrent avec autorité sur celles de son ami.
Mais c'est moi qui devait faire ça ! Il va me…Ce fut sa dernière pensée cohérente.
Il capitula et s'abandonna à Rodney.
Le scientifique força le barrage des lèvres et engouffra avec force sa langue dans la bouche du militaire. Il trouva celle de son homologue et la suça longuement, arrachant de nombreux frissons à John. Puis ses lèvres descendirent pour explorer le corps sous le sien et n'en manquèrent pas une parcelle. John haletait et se cambrait sous les caresses, frémissant et docile.
La langue de Rodney se posa sur le membre dressé et se mit à le lécher avec ardeur. John émit des râles rauques. Il n'avait jamais connu l'amour de cette façon. D'habitude, il était celui qui dominait mais manifestement Rodney ne l'entendait pas de cette oreille.
Il entendait bien mener la danse.
John ressentait tout de même quelque appréhension à l'idée de la suite. Il n'avait jamais été celui qui est « en dessous ». L'idée l'angoissait un peu mais l'excitait déjà beaucoup.
Tout de même, quel retournement de situation !
La bouche de Rodney sur son sexe le rendait fou. Il sentait monter le plaisir. Il ne faudrait pas longtemps avant qu'il n'explose.
Il enfouit ses mains dans les cheveux fins du scientifique.
-Rodney, gémit-il, je vais venir..
Le scientifique accéléra le rythme et John sentit le plaisir l'envahir. Il se libéra dans un râle.
Rodney remonta et se reposa sur ses avant-bras. Ses yeux rencontrèrent ceux de son amant. Il lui sourit et remit en place quelques mèches collées au front et aux tempes.
John passa un bras autour du cou de l'homme couché sur lui et l'attira vers ses lèvres pour un long baiser.
-John, demanda Rodney, les yeux brillants de désir, est ce que tu me veux en toi ?
Le militaire le regarda, partagé entre l'envie et l'appréhension.
Rodney comprit et le rassura.
John acquiesça. Après tout, pourquoi pas ? C'était ce qu'il aurait demandé à Rodney. Et de plus, il en avait envie. Il chercha dans la poche de sa veste la petite fiole qu'il avait emporté à cet usage. Bien sûr, en aucun cas il n'avait pensé qu'il aurait pu en être le bénéficiaire. Mais bon ! Il la déposa dans la main de Rodney.
-Et bien, nous avons de la chance, fit remarquer ce dernier dans un sourire en déposant un baiser sur le bout de son nez. Ne t'en fait pas . Tout ira bien.
John n'en douta plus.
Rodney fut doux. Il fit s'allonger le militaire sur le ventre et le prépara longuement, lui soufflant des mots tendres à l'oreille. Il le pénétra lentement, laissant le temps à John d'assimiler la douleur et de trouver son plaisir. Puis il se retira et recommença, trouvant spontanément le rythme qui convenait à tous deux. John haletait sous lui. Rodney accéléra le mouvement et saisit le sexe de son amant, guidant John vers la jouissance. Le plaisir vint. Les doigts de John se refermèrent convulsivement sur l'herbe et il se contracta brusquement en criant. Rodney ressentit les effets de la contraction sur son sexe, ce qui déclencha son orgasme. Il se tendit et se libéra en John.
Quelques heures plus tard John Sheppard somnolait épuisé, blotti sur le coté dans les bras protecteurs de son amant qui le serrait fermement contre lui.
Une brise tiède soufflait, soulevant les brins d'herbe autour d'eux. Plus bas la rivière suivait son cours en cascadant joyeusement vers l'océan.
Rodney McKay laissa son regard dériver vers le ciel. Un grand oiseau évoluait là-haut, décrivant de larges courbes paresseuses dans l'azur.
Il sourit.
Merci, merci Ronon Dex. Cela lui avait coûté la moitié de sa réserve de chocolat mais ça en valait la peine.
Sans l'aide du séditien, il n'y serait jamais arrivé.
Oui, vraiment, c'était un plan…infaillible.
FIN