Bonsoir, et désolé pour cette attente ... Entre le fait que je ne captais rien en vacance et mon fils qui a gentiment cassé mon téléphone, comment vous dire ... Bref, de retour devant mon ordinateur, voici enfin la suite :)
Chapitre 17 : Profiter
Mercredi fin d'après-midi - Chez Taïga:
Daiki remua contre son homme et s'étira, les muscles endoloris d'être resté allongé sur le canapé. Il n'avait pas vraiment suivit le film à vrai dire, son esprit ne cessant de cogiter à tout et rien. En fait, non, pas à rien. Le départ de Taïga approchait de jour en jour et les questions se bousculaient dans sa tête. Il essayait tant bien que mal de s'imaginer leur couple après son départ mais la fin était toujours la même. Il savait son homme entier, se donnant à 200% dans tout ce qu'il entreprenait et il se doutait que même s'il ne voulait pas l'abandonner derrière son rêve, vivre à demi leur relation finirait par le blesser.
C'était Taïga, il était comme ça. Il savait au fond de lui qu'une relation à distance finirait inévitablement par une rupture. On ne parlait pas d'un petit déménagement, mais d'une vie à l'autre bout du monde, avec des horaires décalées et pas des moindres. Son homme n'arriverait pas à se contenter de quelques appels téléphoniques et de Visio, et pour être honnête, lui non plus. Il avait besoin de le sentir contre lui, de le toucher, de le savoir près de lui. Il voulait garder un œil sur les traits de son visage pour savoir réellement les pensées de son homme. Il n'était pas du genre à se confier sur ses états d'âmes, il devait toujours lui tirer les vers du nez, alors là, comment allait-il savoir si ça n'allait pas en Amérique ? Son mec était tellement empathique qu'il était incapable de voir ce que lui-même ressentait, et encore tout à l'heure, il avait dû patienter pour qu'il lui raconte sa discussion avec son père tant il s'en été voulu de l'avoir laissé seul avec l'histoire de sa propre mère. Il angoissait de le savoir loin et de ne rien savoir, de ne pas pouvoir être à ses cotés quand ça irait mal.
Allait-il apprendre à s'ouvrir un peu plus à lui avec la distance ? Il avait parlé à sa mère lorsque Taïga était au téléphone. Elle avait vu son inquiétude et il lui avait annoncé le départ du basketteur et les craintes qui s'en suivaient. Elle lui avait donné son avis sur la question et depuis ... Depuis tout tournait inlassablement dans sa tête comme un disque qui reprenait à chaque fois le début de la chanson. Il allait devoir réfléchir sérieusement à la chose, à leur futur et il connaissait les possibilités.
Il se mordit la lèvre et observa Taïga du coin de l'œil. Il se fustigea mentalement de passer du bonheur d'avoir pu présenter Taïga à une douloureuse mélancolie, mais il n'y pouvait rien, il était comme ça. Il devait se bouger, ça ne tenait qu'à lui. Il ne restait que deux jours à profiter de son amant, après ... Après ils seront samedi, et Taïga monterait dans l'avion. Il se redressa et s'étira, attirant les yeux rougeâtres sur sa personne.
"Je vais passer chez moi, il faut que je prenne quelques affaires pour les deux jours qui viennent." Annonça t'il.
"Oh, ok. Je peux te filer des fringues si tu veux."
"Non, ne t'inquiète pas, je vais y aller, et puis j'ai deux trois trucs à faire. Je reviens après, ok ?"
Taïga le regarda intrigué, voir presque inquiet mais il hocha simplement la tête. Il déposa un baiser sur sa joue et fila rapidement, téléphone en main.
Il avait sentit une sorte de tension chez son amant durant le film. Daiki était du genre à s'installer et à ne plus bouger, mais là, il n'avait cessait de gigoter contre lui, de regarder l'écran sans le voir, et voilà qu'il disparaissait. Il n'était pas dupe, ils avaient beau profiter de leurs derniers moments, la date limite approchait à grand pas et les frustrait tous les deux. Il ne pouvait rien y faire, c'était comme ça, et en parler de nouveau ne changerait rien à leurs angoisses. Ils pourraient trouver des solutions mais ils ne pouvaient pas savoir si ça fonctionneraient ou pas. Il n'avait aucune idée de s'ils arriveraient à supporter la distance, la séparation, le manque de l'autre.
Ils partageait une vie commune ces derniers temps, et passer de tout à rien ne seraient pas chose aisée, il en avait tout à fait conscience et il était tout bonnement incapable de rassurer Daiki sur le sujet, étant lui-même angoissé. Il avait déjà très mal vécu son absence lors de leur séparation, alors partir, être seul en laissant son amour derrière soi … Si seulement les choses étaient plus simple. Aujourd'hui, il avait rencontré sa mère, c'était un pas de géant dans leur relation, il en avait conscience. Daiki avait voulu lui présenter, il avait parlé de lui, d'eux, et c'était loin d'être anodin. Ca prouvait tout l'envie et le désir de son homme d'avancer, même dans le brouillard qui les attendait.
Ca lui donnait confiance en eux, mais en même temps, le doute persistait inlassablement.
Il avait besoin de se changer les esprits et il décida de se mettre à cuisiner, il voulait faire plaisir à son homme et se vider la tête. Il se leva difficilement du canapé et se dirigea vers la cuisine, enfilant son tablier au passage. Daiki avait dit avoir des choses à faire et sans savoir pourquoi, l'angoisse montait en lui. Est ce qu'il lui cachait des choses ? Non, ce n'était pas son genre, et puis ... Merde, il devait lui faire confiance. Il devait s'habituer à le laisser faire sa vie et puis ils avaient beau être en couple, il n'avait pas de compte à lui rendre sur l'ensemble de ses activités. Il savait aussi qu'avec sa mère dans cette clinique, il devait avoir un paquet de chose à gérer de son coté. Il devait s'occuper des factures, de la maison, du suivis clinique et surtout de lui-même. Il savait bien ce que c'était, vivant lui-même seul depuis un moment.
Il ouvrit le frigo et en fouilla l'intérieur pour trouver une idée de plat à confectionner. Rapidement les légumes et la viande envahirent son plan de travail et il se mit à découper finement l'ensemble de ses produits. La cuisine était l'une des choses avec le basket qui lui permettait de déconnecter totalement. Il laissait la concentration le prendre et ses mains faire le travail à sa place.
Ca faisait deux bonnes heures qu'il avait quitté le domicile de son homme et il se dépêcha de mettre quelques affaires dans son sac de sport pour passer les derniers jours chez Taïga. Il avait dû gérer plusieurs choses et passer quelques coups de fils et le temps avait filé à toute allure. Son homme devait certainement s'inquiéter de son absence, il faut dire qu'il était un peu parti comme un voleur mais ça en valait le coup. Il fallait qu'il fasse ces démarches pour tout mettre au carré dans sa tête. Il devait savoir précisément ce qu'il voulait et ça devait être claire comme de l'eau de roche. Ce n'était pourtant pas dans ses habitudes. Généralement, il se laissait porter, mais là, c'était différent. Taïga l'avait changé, et en bien. Il voulait aller de l'avant, être posé et surtout fixé sur son avenir. Il voulait des réponses à ses questions, voir le chemin se tracer sous les yeux pour le suivre plus facilement. Il avait besoin de ça.
Il ferma la fermeture de son sac avec les doigts tremblant. Les choses allaient beaucoup trop vite pour lui mais ce qu'il venait de faire et d'apprendre ... Bon sang, il était dans un drôle d'état.
"Merde, ça va aller Daiki ! Prend ton sac, profite de ton homme et tout se passeras bien."
Il se mit deux claques sur les joues et quitta la maison familiale.
Taïga avait mit la table, le plat au four pour garder la chaleur et levé les yeux sur l'horloge du salon. Daiki n'était toujours pas revenu et il hésitait à lui envoyer un message, juste pour savoir si tout allait bien. Il avait un drôle de présentiment et il secoua la tête, comme pour se remettre les idées en place.
"Il va revenir, idiot." Se murmura t'il à lui même.
Sans qu'il en prenne conscience jusque là, la peur s'insinuait dans ses veines. La peur que Daiki s'en aille, le laisse sans un mot et il aurait mille et une raison de le faire vu ce qui les attendait, mais il avait confiance. Son homme lui avait promis de rester avec lui, de profiter des derniers instants à deux et il savait qu'il tiendrait sa promesse. Il n'y avait aucune raison que ça se passe autrement, n'est ce pas ?
Les émotions commençaient à prendre le dessus sur sa patience et il se mordilla le lèvres. Il était presque vingt-heure trente et toujours aucun signe. Et s'il avait changé d'avis ? S'il avait prit conscience que prolonger ces quelques jours allaient engendrer un départ encore plus dur pour eux ? Il n'arrêtait pas de s'imaginer son départ. Il se voyait au milieu de l'aéroport, les gens filant à tout allure pour attraper leurs avions, sans un regard autour d'eux. Il s'imaginait serrer son homme contre lui, douloureusement, sans savoir la date de leur prochaine rencontre. Sans savoir quand il pourrait de nouveau le toucher, le serrer ainsi contre lui. Il s'imaginait devoir le laisser derrière lui lorsque les haut parleurs annoncerait le départ imminant de son vol.
Son cœur se serra et les larmes lui montèrent aux yeux. Bon sang, ce n'était pas le moment de penser à ça. Pas le moment de craquer. Pas le moment de faiblir une fois encore.
Deux coups furent portés à la porte, le faisant sursauter et il soupira de soulagement, se précipitant sur la porte pour l'ouvrir. La silhouette de Daiki se découpa dans l'embrassure et s'en pouvoir se retenir, il le prit dans ses bras, surprenant son homme. Il le serra aussi fort qu'il le pu contre lui, comme pour oublier cette image qu'il avait en tête. Il voulait juste sentir sa présence, sa chaleur.
Daiki sursauta en sentant son homme le prendre ainsi contre lui, si bien qu'il en lâcha presque son sac de sport. Il se raidit un moment sous la surprise de cette étreinte, là, sur le pas de la porte. Il avait à peine croisé son regard que Taïga avait bondit sur lui et le serrait à presque à lui en faire mal. Son cœur se serra dans sa poitrine. Son homme semblait au bord de la rupture et ça lui faisait mal, il n'était pas du genre à faiblir de la sorte mais il comprenait plus que bien ses états d'âmes parce qu'il ressentait la même chose depuis quelques jours. Il tenta de détendre l'atmosphère, passant sa main libre dans son dos.
"Eh bien, je ne pensais pas te manquer autant en quelques heures."
Mais la prise se resserra contre sa taille et le visage de Taïga se nicha dans son cou, comme s'il avait peur qu'il déserte. Il se mordit la lèvre et le força à reculer pour le faire pénétrer dans l'appartement. Il retira à l'aide de ses orteils ses chaussures et laissa tomber son sac, refermant la porte avec son pied. Il fit glisser ses deux mains le long des flancs de son homme, remontant jusqu'à ses épaules, son cou, essayant de déloger ce visage de sa cachette. Les bras musclés refusant tout bonnement de le lâcher une seconde.
"Hey, bébé... Regarde moi." Chuchota t-il.
Il sentit quelque chose d'humide glisser sur son cou et entendit l'inspiration profonde que Taïga venait de prendre en plongeant son nez dans ses cheveux, juste derrière son oreille. Il se recula comme il pu, gardant son bassin collé à celui de Taïga, maintenu par les bras fermes de l'autre. Il chercha à capter son regard mais son homme s'évertuait à baisser la tête alors d'une main, il le força à lui faire face. Il tomba dans un regard perdu mais où tellement d'amour faisait place. La bouche entrouverte, les joues humides et les yeux brillants, Taïga s'ouvrait à lui sans filtre, sans barrière. Ca lui fit mal autant que de bien.
Son amant avait déjà craqué mais là, c'était encore différent. C'était comme si à travers ce regard il lui exprimait tout son amour, lui dévoilait toutes ses peurs, ses angoisses. Il n'avait pas besoin d'ouvrir la bouche pour se faire comprendre et lui, lui il arrivait à tout lire.
De ses pouces il essuya ses larmes et instinctivement, Taïga nicha une joue dans sa paume pour plus de contact. Il approcha son visage et embrassa ses lèvres, son nez, ses joues, ses paupières, son front. Il tenta de le rassurer comme il le pouvait, il ne savait pas faire ça, c'était toujours un sentiment étrange, déstabilisant pour lui, mais avec Taïga c'était étrangement naturel. Comme si un instinct de protection surgissait de nul part, comme si son corps savait ce qu'il devait faire, et dire.
"Je suis là. Je ne pars pas. Je suis avec toi." Murmura t'il entre ses baisers.
Taïga ferma plus difficilement les yeux et expira fortement, comme pour se reprendre mais il ne le lâcha pas. Il s'empara de nouveau de ses lèvres, le forçant à prendre conscience de sa présence et le tigre finit par réagir, bougeant les lèvres lentement. En cet instant, c'est lui qui menait la danse contrairement à d'habitude. Il prenait l'ascendant dans cet échange. Il voulait lui montrer tout le désir, tout l'amour qu'il lui portait. Toute l'importance qu'il avait à ses yeux. Il se sépara légèrement de lui, soufflant contre ses lèvres humides et rougis et planta son regard dans celui qu'il aimait tant.
"Je serais toujours là. Tu fais parti de mon existence, non ... tu es mon existence Tai."
Les mains de Taïga s'agrippèrent à son tee-shirt, dans son dos, et il ouvrit enfin la bouche, laissant une voix rauque et tremblante en sortir.
"J'ai ... J'ai cru que tu ne reviendrais pas."
"Je suis là." Le rassura t'il en caressant son visage du bout des doigts.
"J'ai peur de te perdre, tellement peur."
"Tu ne me perdras pas. Jamais. Je te le promet. Pas tant qu'on s'aimeras comme ça."
Il prit son visage en coupe et l'embrassa de nouveau, voulant chasser toute ses peurs. Il força la barrière de ses lèvres et se colla à lui, le plaquant lentement contre la surface du mur. Il plaqua son bassin au sien et fit redescendre ses mains sur ses épaules, ses bras. Il ne voulait pas perdre le contact avec lui. Il glissa ses doigts sous le tee-shirt, caressant la peau découverte, presque timidement. Leurs langues se mélangèrent dans un balais endiablé et impatient. Il sentit les mains de Taïga remonter dans son dos, collant plus fermement leurs torses entre eux. Il sentait toute la détresse de son homme, son besoin de le sentir contre lui et il se laissa faire, lui offrant bien plus encore.
Il se décolla de son homme, retirant son haut sans le lâcher du regard et força son amant à en faire de même. Il le tira à lui, reprenant sa bouche en otage.
Taïga sentait son homme le manipuler à sa guise, il était tel un pantin désarticulé entre ses bras, essayant de se reprendre tant bien que mal. Il se sentait faible et vide, mais Daiki s'évertuait à lui montrer qu'il était là. Qu'il serait là quoiqu'il arrive. Il sentait la chaleur de sa peau, son souffle se mêler au sien et il avait besoin de ça. Besoin de ce contact pour le rassurer. Il avait besoin de le toucher, de prendre pleinement conscience de sa présence. Il se laissa tirer et guider par son homme qui ne cessait de l'embrasser. Il sentait son souffle se faire court et la bouche de son homme mordilla sa mâchoire, son cou. Il se fit emmener jusqu'à leur chambre où Daiki le fit tomber lentement contre le matelas. La fraicheur des draps contrastait avec la chaleur qui se rependait en lui comme de la lave. Son homme le surplombait et cette bouche taquine se fraya un chemin sur l'un se ses tétons et il ferma les yeux, appréciant la douce torture.
Les mains un peu caleuses et fortes et son homme ne cessaient de le toucher, de le caresser, faisant monter le désir, le besoin de l'autre en lui. Les doigts montent et descendent contre ses flancs, contre son torse jusqu'à ce que l'entrejambe de Daiki se presse contre sa cuisse, lui montrant toute l'envie qu'il avait pour lui. Son cœur s'accéléra à ce constat.
Daiki l'aimait.
Daiki le désirait.
Daiki était là.
Il se mordilla la lèvre et caressa la peau tendre de la nuque, glissant ses doigts dans la tignasse noire de son homme. Le visage du brun remonta jusqu'à lui et un désir sourd le prit aux tripes lorsqu'il croisa de nouveau se regard emplit de tendresse et d'amour. Il glissa ses deux mains dans les chevaux et attira Daiki contre lui pour l'embrasser de nouveau, menant la danse.
Il avait réussi à sortir son homme de sa transe. Il sentait les mains fermes contre son crane, cette bouche pressée contre la sienne, cette langue taquine et impatiente se battant désespérément contre sa jumelle. Taïga était de retour et son ventre se contracta de désir. Il se déhancha contre lui et son sexe palpita dans ses vêtements devenu trop serré. Un gémissement sorti de sa bouche sans qu'il ne cherche à la retenir et cela fit réagir le tigre en un instant, comme s'il venait d'allumer la mèche.
Taïga inversa les positions en un mouvement de bassin, se glissant entre ses jambes et colla son sexe contre le sien, les faisant grogner tout les deux entre deux baisers. Il sentait le plaisir dur et bestial de son homme, comme s'il voyait en lui un besoin inexplicable de le posséder en cet instant. Taïga semblait comme habité et ça le fit frissonner de la tête aux pieds. Il semblait presque hors de son corps, comme si la passion et l'envie avait prit le dessus sur tout le reste. Comme si ce besoin viscéral parlait pour lui. Il glissa ses mains entre leurs corps, déboutonnant le jean de son homme. Il voulait le sentir entièrement, il voulait se faire dévorer par ce regard brut, se faire toucher par ses mains impatientes, se laisser griser par les sensations qui glissaient sous sa peau, se laisser envahir par le plaisir qui gonflait en lui.
Les boutons sautèrent et il abaissa du mieux qu'il pu le pantalon, découvrant le boxer noir de son homme. Il s'activa à faire de même avec le sien, soulevant les haches pour le faire glisser à bout de bras. Il attrapa fermement les fesses rebondit et plaqua le bassin de Taïga pour le plaquer au sien. Les dents du tigre mordirent sa lèvre dans le mouvement, le faisant grogner la bête contre sa bouche et le désir grimpa en flèche. Cette animalité qui ressortait chez Taïga en cet instant l'excitait à outrance.
"Touche moi Tai. Touche moi autant que tu le veux."
Les yeux de son amant semblaient s'enflammer sous la demande. Il le vit se redresser, lui offrant une vu imprenable sur son torse musclés. Taïga finissait de retirer rapidement son pantalon, faisant suivre le même chemin à son boxer. Il ne le lâchait pas des yeux une seule seconde et Taïga faisait courir ses mains de ses chevilles à ses cuisses, agrippant l'élastique de son propre sous-vêtements, l'abaissant lentement jusqu'à rejoindre la ceinture de son pantalon. Il le regarda se mordre la lèvre et tira d'un coup l'ensemble des vêtement, le laissant nu sous ses yeux rubis brillant d'un désir brut et possessif.
Il frissonna en voyant son homme remonter sur le lit, lentement, roulant des épaules en avançant à quatre pattes tel un fauve approchant de sa proie et il se mordit la lèvre d'impatience. Ce regard froid et brulant posé sur sa personne, ses muscles bougeant aux rythmes de ses mouvement pour venir le surplomber de nouveau. Puis Taïga se redressa sur les genoux, juste au dessus de son bassin, lui offrant une vue qui lui coupa le souffle. Il glissa ses mains sur les cuisses musclées posées de part et autres de son corps, remontant lentement vers le sexe dressé fièrement qu'il effleura seulement de ses pouces. Ses yeux parcouraient le corps au dessus de lui, contemplant sans gêne les cuisses fermes et le sexe tendu de son homme. Il remonta vers le V dessiné à la perfection, les abdominaux creusés sur le torse sculpté et les pectoraux saillants, jusqu'à tomber dans le regard de braise prêt à le dévorer. Son sexe tressauta et il murmura d'une voix rauque qu'il ne se connaissait pas.
"Tu es beau Taïga ..."
Les yeux de son homme le parcouraient aussi, sans pudeur, remontant vers les siens lorsqu'il prononça cette phrase.
"Tu ne t'es pas vu Chaton..."
Des papillons dansèrent dans son ventre sous le surnom qui ne le contrariait même pas, bien au contraire. Il adorait le découvrir dans sa bouche, énoncé avec autant de sensualité. Taïga se pencha de nouveau sur lui, et une décharge de plaisir l'électrisa lorsque son membre nu entra en contact avec le sien, tout aussi dur. Taïga se déhanchait au dessus de lui alors qu'il se cambrait pour plus de friction. La bouche de son homme venait morde sa carotide et il soupira de plaisir. Il plia les jambes et les lias entre elles, s'accrochant au bassin du tigre. Ses mains remontèrent sur son dos pour se glisser dans sa nuque.
Il en voulait tellement plus.
Il avait envie de le dévorer. Il ne s'était jamais senti comme ça, aussi emplis de désir. S'en était presque douloureux tant il avait envie de le posséder, de le voir se tordre de plaisir entre ses doigts. Il glissa une main entre eux pour les caresser ensemble et Daiki frémit contre lui. Il ne l'avait jamais vu comme ça nous plus, comme si le désir et la passion brut venait de les prendre tout les deux. Son corps le réclamait comme jamais il n'avait réclamé personne.
Il mordit sa mâchoire, remonta jusqu'à son oreille ou il lapa son lobe de sa langue avant de le sucer puis le mordre. Il joua entre brutalité et douceur, ne sachant lui même plus sur quel pied danser. Daiki s'accrocha à sa nuque en soupirant, le rendant fou. Son homme bougea la tête, portant ses lèvres proche de son oreille et y chuchota quelques mots.
"Fais moi l'amour."
Son ventre se tordit de plaisir et il se redressa juste un peu pour croiser son regard, vérifiant s'il avait bien entendu et son homme l'embrassa, répétant les mots contre sa bouche.
"Bébé, je veux que tu me fasses l'amour. Je veux ... Bordel ... Je veux te sentir en moi."
Taïga fit tout pour garder son calme et ralentir ses ardeurs. Il happa entre ses dents les lèvres tentatrices puis le relâcha.
"Je vais te faire l'amour Dai, comme jamais personne ne pourras te le faire."
Il captura ses lèvres et d'une main, chercha à tâtons le tiroir de sa table de chevet. Il y attrapa son lubrifiant et des capotes qu'il mit de cotés. Il laissa sa bouche pour descendre plus bas, embrassant chaque parcelle de la peau caramel. Il mordit un téton et s'en occupa un moment alors qu'il enduisait ses doigts de gel. Il laissa sa langue tracer les courbes du torse imberbe jusqu'à mordiller la peau près de l'entrejambe palpitante.
Il passa sa langue le long du membre, l'embrassa et le mordilla. Il fini par le prendre en main pour le sucer un peu, faisant gémir son amant. Il joua de sa paume contre les testicules pour lui offrir plus de plaisir, faisant monter la température de la pièce. Il aspira de sa bouche le gland pour glisser plus profondément l'objet de son désir dans son antre chaude.
Sentant son homme perdre pied, il relâcha le sexe et écarta un peu de ses doigts les deux lobes pour plus d'accès, laissant la langue parcourir les testicules pour les prendre en bouche, les aspirants.
"Tai ... P'tin ... tu ..."
Il les relâcha et suivit le chemin un peu plus bas, découvrant l'objet de sa convoitise. Il attrapa d'une main un coussin et le positionna sous les fesses de son homme pour plus de confort et plus d'accès. Il souffla sur la chaire plus foncée et y mit un coup de langue, Daiki se cambra instantanément. Il n'avait jamais été touché ici et les effets devait être décuplés sous la découverte, il le savait et comptait bien en jouer. Il recommença plusieurs fois, puis appuya un peu plus sur l'orifice, le pénétrant lentement de sa langue. Daiki gémit fortement, le poussant à continuer la manœuvre. Lentement, il fit entrer sa langue, jouant avec le bout pour l'émoustiller encore plus et ça semblait rendre fou son amant. Sa langue remonta de nouveau alors qu'un de ses doigts venait gentiment appuyer contre l'orifice humide. Il le pénétra lentement d'une phalange, le laissant s'habituer alors qu'il s'occupait de nouveau de son membre.
Daiki s'habitua et chercha plus de contact, il obéit et enfonça un peu plus son doigt. Le tournant, bougeant doucement à l'intérieur de lui pour caresser les parois vierges. Il lui changea les idées en passant sa langue sur le gland lorsqu'il fit entrer un second doigt. Il sentit un peu de résistance mais sa bouche aida son homme à se détendre rapidement. Il chercha de la pulpe de ses doigts cette boule de nerfs qui rendrait fou son homme, celle qui le mènerait à l'orgasme. Il voulait prendre son temps malgré l'envie débordante de le prendre ici et maintenant. C'était frustrant et excitant à la fois.
Il ne savait plus où donner de la tête. Les sensations étaient tellement nouvelles, agréables et douloureuses en même temps. Il avait l'impression qu'il allait jouir de plaisir et en même temps la douleur était assez présente pour lui faire garder les pieds sur terre. C'était grisant comme sensation mais il se laissa porter sans complexe par les gestes habiles et expérimentés de son homme. Il n'avait pas peur, bien au contraire. Il avait besoin de ça, besoin de lui, en lui. Il remua les hanches, demandant plus et Taïga lui donna. Il sentit un autre doigt le pénétrer et c'était plus douloureux mais il se doutait bien qu'il allait devoir passer par là pour la suite. Il avait confiance, il subissait tout les assauts, perdant pied entre le plaisir amplifiant dans le creux de son ventre et la sensation désagréable à l'intérieur de lui.
Soudain, il agrippa violemment les draps entre ses doigts et ouvrit la bouche à la recherche d'air. Taïga venait de toucher quelque chose en lui qui venait de le prendre par surprise. Un sorte de décharge qui venait lui chatouiller la peau, des pieds à la tête. Il sentait les doigts bouger en lui et toucher de nouveau cette zone. Il se crispa de plaisir et un râle sortit de sa bouche. C'était lui, ça ? Mon dieu... Le plaisir l'envahissait, répandant une chaleur bien différente de ce qu'il connaissait habituellement. C'était étrange mais tellement bon, tellement nouveau...
Taïga retira ses doigts, relâcha son membre et il reprit tant bien que mal une respiration normal. Son homme enfila une capote et vint l'embrasser Il noua ses bras autour de sa nuque pour en demander plus. Ce qui venait de ressentir le grisait et l'excitait à un point qu'il était incapable d'exprimer avec des mots. Il sentit la main de Taïga entre ses jambes, guidant son membre contre son orifice. Instinctivement il se contracta mais Taïga l'embrassa de nouveau, chastement et plongea son regard dans le sien le faisant frémir.
"On peux s'arr..."
"Non." Le coupa t-il. "Je le veux. Je le veux vraiment Tai. Tellement que ça m'en fait mal."
Il ferma les yeux pour se contenir. Voir Daiki si sure de lui, tellement en attende de le sentir en lui, de l'avoir tout entier.
"Je t'aime Daiki. Tu ne sais même pas à quel point." Murmure t-il.
Son homme lui souri, et déposa un baiser sur ses lèvres.
"J't'aime aussi bébé."
Taïga fondit de nouveau sur ses lèvres et entra lentement en lui, prenant autant de précaution qu'il le pouvait pour ne pas le blesser. Il l'avait préparé autant qu'il le pouvait, faisant de son mieux pour ce moment, celui où il ne ferons plus qu'un. Il sentit les ongles de Daiki s'enfoncer dans sa chaire sous l'intrusion et il masturba son membre pour le détendre, continuant même une fois totalement entré en lui. Il embrassa son visage de milliers de baisers pour le détendre, le remerciant silencieusement de lui accorder sa confiance, son corps, son amour.
Daiki se détendit petit à petit, commençant à glisser ses doigts fins dans sa nuque, à la limite de ses cheveux. Soufflant doucement pour s'habituer à sa présence et il lui accorda tout le temps qu'il lui fallait, mais son homme était aussi patient que lui et il bougea un peu les hanches, l'incitant à bouger.
"Dis moi si tu as mal, ok ?"
"J'ai confiance en toi Tai, j'sais que tu ne me blesseras pas volontairement, c'est ok."
Alors il se retira délicatement, pour s'enfoncer de nouveau en lui, gardant les yeux fixés sur son homme. Captant le moindre changement sur les traits de son visage. Son homme rougissait sous l'effort, et certainement sous son regard, mais il ne le laisserait pas détourner les yeux. Il voulait tout voir de lui
L'intrusion était douloureuse, mais l'envie de faire l'amour avec Taïga était bien plus forte que le reste. Il s'habitua à sentir son homme en lui et le remercia silencieusement pour sa douceur et sa tendresse. Il remua légèrement, il le voulait de tout son être. Il voulait le sentir en lui, encore et encore. Son homme ne le lâchait pas du regard, accentuant certainement les rougeurs sur ses joues. Taïga prenait soin de lui comme personne ne l'avait fait avant lui. Il le couvait du regard. Tout dans ses gestes et dans ses œillades transpiraient l'amour qu'il lui portait et son cœur se gonfla d'amour.
Il aimait cet homme. C'était juste indescriptible. Il avait l'impression qu'il avait attendu tout ce temps que Taïga vienne à lui, et pour la première fois de sa vie, il se sentait complet, là, dans ses bras. Il avait vraiment l'impression de se donner tout entier, sans filtre, sans faux semblant, d'être pleinement lui.
Voir Taïga se déhancher contre lui, le sentir au plus profond de ses entrailles, sentir la douleur mêlée au plaisir. Il se sentait ailleurs, totalement déconnecté. Il bougeait au même rythme que son homme et Taïga venait de toucher de nouveau cette boule en lui. Son corps se cambra instinctivement, sa bouche s'ouvrit sans qu'aucun son n'en sorte. C'était différent de tout à l'heure, plus fort, plus vif.
Son homme frotta son membre encore et encore contre ce point sensible, le faisant perdre pied. Des points blancs emplissaient son champs de vision, il laissa son corps parler pour lui, se jetant pleinement dans le vide pour sentir toute les sensations nouvelles l'envahir. C'était fort, trop fort.
Un plaisir qui grimpait au fil des coups de reins de son homme Des gémissements indécents sortaient de sa bouches sans qu'il ne cherche à la retenir
"Tai... P'tin ... Hn ... J'vais ... Ah ..."
Taïga s'évertuait à taper encore et encore sa prostate, l'emmenant loin, déclenchant des valves de plaisir en lui . Son membre était frictionné entre leurs corps. Il s'accrocha désespérément au cou de son homme.
"Je vais... pas t'nir non plus ..." Déclara Taïga.
Les déhanchement se firent plus brutaux, plus vif, l'orgasme explosa rapidement dans ses reins, provoquant une vague de fourmillement dans ses membres. Son corps entier se contracta sous la déferlante de plaisir qui venait de le submerger. Il éjacula entre leur ventre dans un cri rauque, ses ongles s'enfonçant dans la chaire de Taïga. Ce dernier se déhancha encore un peu en lui et se laissa aussi aller en lui, en le serrant fortement.
Son homme se laissa tomber contre lui, plongeant son visage au creux de son cou. La souffle chaud et rapide contre son épiderme lui provoqua une chaire de poule qui le fit rire, sa peau était sensible, tellement sensible après l'orgasme qu'il venait de vivre. Sa cage thoracique montait et descendait au rythme de sa respiration encore fébrile.
Bordel, jamais il n'aurait pensé avoir ce genre d'orgasme. Celui dont on parlait et qu'il ne pensait être que fantasme. Taïga l'avait emmené tellement loin. Était-ce le fait de se lâcher pleinement ? De l'aimer ? De lui faire confiance ? Un peu de tout ?
"Bon sang Tai ... C'était ... Merde..."
Le roux rit contre sa peau et se redressa un peu pour croiser son regard, encore voilé de désir.
"Ouais, c'était magique Dai... J'ai jamais ressentis ça."
Il crocheta la nuque de son homme et l'embrassa avec passion, pour lui transmettre toutes les émotions qui prenait place dans son corps et son cœur. Taïga répondit avec tout autant d'envie et il se mit à sourire contre ses lèvres. Il ne regrettait rien de ce moment, il le chérirait comme un trésor.
"Tai, après ça, tu peux être certain que je te laisserais pas filer ..."
Son homme rit aussi, posant son front contre le sien, le regard brillant.
"Si j'avais su que te faire l'amour te rendrait si amoureux, je m'y serais pris avant..."
"Idiot. Quel est ton défaut au juste ?"
Taïga le regarda avec malice avant de répondre.
"Je suis juste parfait pour toi Chaton, comme tu l'es pour moi."
"Tss, quel prétentieux ..."
Taïga se décolla de lui, souriant. Il grimaça en le sentant sortir de lui, c'était désagréable. Son homme avisa leurs corps et il vit son regard amusé.
"Je sais que les chats n'aime pas l'eau, mais là, il va falloir que tu fasses un effort ..."
"Toi ..." Grogna t'il amusé.
A suivre ...
