Auteure: Kitsune no Yami
Genre: general, un peu romance. Toujours la même mise en garde : je préviens, il y aura du yaoi ! Si vous n'aimez pas, la réponse est simple : ne lisez pas ! Il y en a qui aime (moi, à l'occurrence)
Summary : Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.
Disclaimer : Nyaaaaaah –rampe- je veuuuux…Pouquoi panamôaaaaaaaa ? Bishonennnnnnn !(pleure)
Blabla de l'auteure : Bah ! La même chose…Désolée pour les fautes, je fais de mon mieux, mais ce sont des capricieuses. Pas moyen qu'elles se tiennent correctement ! Pourtant, c'est pas fautes de temps à essayer de leur inculquer les bonnes manières !
Réponses aux reviews : (j'aime 'co- ben cette partie)
Sirie-stefie : merci à toi, grande première revieuweuse ! –se prosterne- Je me consterne à tes pieds. Sérieusement maintenant : je suis vraiment enchantée que ça te plaise ! Espérons que ce chapitre te plaira aussi
Mickealle : Merci beaucoup pour tes encouragements ! Pour le phénix : c'est un se-cret-euh (je sais je suis chi…t). Tu le sauras très bientôt ! Je mettrais quand même une explication, parce que ça m'étonnerait fort qu'il y en ai beaucoup qui connaissent.
Sandjo : Merci je suis bien contente que tu aimes ! Ca m'émeut toujours autant de lire ce genre de choses ! Comme tu le désirais : la suite ! Dis moi si tu as aimé…
CordonsBleu : Arf XD On n'agresse pas s'il vous plait ! Bien que c'est plutôt agréable, dans ce cas si…Rectification : On agresse, s'il-vous plait ! Je suis quand même un peu surprise… Je suis aller voir ta, ou votre page perso ( ?) et j'avais l'impression que vous étiez plutôt branchées couples hétéro. Je me trompe ? En attendant, je préfère que tu me lises, ça c'est sûr
Super énorme merci à tout le monde ! Juste une petite question : quand vous mettez votre adresse, vous préférez que je vienne vous embêter directement, ou que je vous réponde ici ? Dans le premier cas, je ne vous réponds pas une deuxième fois, mais je vous cite quand même. Dites ce que vous préférez, je m'exécuterais !
Another brick is falling from me…
Chapitre 2 : Grimmaud et animagus
Au bout d'une demi heure à attendre Rémus, j'entendis la sonnette de la porte d'entrée. Je posais vite mon livre sur le côté avant de me ruer dans les escaliers, espérant arriver à la porte avant mon sympathique oncle. Ce ne fut malheureusement pas le cas, vu que j'arrivais en bas à l'instant même où Oncle Vernon ouvrait la porte, tout en s'essuyant la bouche –il était entrain de déjeuner- à l'aide de sa cravate du dimanche. Il ne manquera pas de jurer lorsqu'il en prendra conscience. Pour ma part, j'étais en train de me frapper mentalement d'avoir pu oublier de les prévenir de l'arrivée de Rémus. Je priais pour que tout se passe bien.
« Bonjour, monsieur Dursley ! Comment allez-vous ? » demanda poliment Rémus, peu préoccupé par la couleur violacée que prenait peu à peu le visage de mon oncle.
« Vous…Vous ? Que faites-vous chez moi ! Si c'est l'autre morveux qui c'est plein de quoi que ce soit, je tiens à dire que c'est entièrement faux ! Et… »Vernon fut interrompu dans sa diatribe par Rémus qui m'avait finalement remarqué.
« Harry ! » s'écria t'il, visiblement heureux de me revoir. J'essayais de lui sourire avec la même intensité que le sien, mais n'y parvins qu'à moitié.
« Bonjour Rémus ! » le saluais-je, tandis qu'il s'avançait vers moi.
« Tu vas bien ? » un air concerné se lisait sur son visage. J'avalais difficilement ma salive et grommelais une réponse inintelligible. Rémus comprenant dans quel état j'étais et sur quel terrain dangereux il s'aventurait, choisit intelligemment de changer de sujet.
« Mmm…Tu vas chercher tes affaires ? On part dès que tu es près ! » J'esquissais un sourire fragile pour réponse et montais quatre à quatre les marches en m'aidant de la rampe. Arrivé dans ma chambre, je pris le livre d'Hermione que j'avais envoyé bouler lors de l'arrivée de Rémus et le mis dans ma valise avec ses congénères. J'empoignais le tout, après m'être assuré de la présence de ma baguette dans ma poche, et descendis laborieusement les marches.
Je trouvais en bas Rémus en train de subir les reproches et remarques désobligeantes de mon oncle sans broncher. J'admirais quelques instant son self-control, avant de me faire remarquer en toussotant. Rémus eu une expression de soulagement évidente, sans doute heureux que je vienne mettre fin au discours sans fin de mon oncle.
« On y va ? » demandais-je. Il me prit ma valise le temps de lui faire subir un sort d'allègement.
« On y va ! » Il sortit de sa poche une chaussette trouées que j'identifiais facilement comme étant un portoloin. Je gémis.
« Oh nooooon ! Pitié professeur… » Je joignis les mains en une attitude de supplication, qui ne réussit qu'à le faire sourire. Sans cœur… Il me tendit un bout de la chaussette que je saisis avec réluctance. Il pointa sa baguette sur le portoloin et l'activa. L'habituelle sensation de crochet qui vous tire par le nombril accompagna le voyage. Le crochet, passait encore, mais pourquoi, mon dieu, étais-je toujours obligé de me ramasser sans aucune distinction sur le sol, à chaque fois que j'utilisais ce moyen de transport ? Il parviendrait presque à me faire regretter la poudre de cheminette…J'ai bien dis : presque !
Bref, je fis plus ample connaissance avec le tapis de l'entrée de la maison des black. Sentant quelque chose qui me rentrait dans les côtes, je remarquais que j'avais entraîné dans ma chute ma valise, et que j'étais à présent vautré dessus. Soupirant, je me relevais difficilement, sous le regard condescendant de Rémus, qui fini par avoir l'extrême bonté de m'aider dans ma tâche.
A mi-chemin entre le sol et la hauteur que je souhaitais atteindre, qui correspondait àma taille, tout bêtement, je fus à nouveau par terre, que je n'avais rien vu. Je me questionnais sur la raison de ma malchance et sur l'identité du charmant personnage qui avait jugé bon de me renvoyer d'où je venais.
« Harry ! Je suis trop content de te revoir, mon vieux ! Comment ça va ? »
Ah. C'était donc Ron, qui prit dans son élan, n'avait pas su s'arrêter à temps avant la collision. Plaisant accueil. Je fis passer par mon regard la réponse à ça question, c'est-à-dire : ça va mal ! Je suis à terre, bon sang. Semblant saisir la profondeur de mes pensées, il eu la décence d'être gêné. Parfait.
« Ha ha…Désolé Harry ! Je me suis laissé emporter… »
« Bien sûr. Aide-moi à me lever, plutôt ! » Une fois debout, je le regardais, sévère. Il semblait tellement rapetisser, que je n'y tins plus et éclatais de rire, sous l'œil perplexe, puis soulagé de mon ami.
La tension dissipée, Rémus me dit qu'il me verrait plus tard et quitta la maison, nous laissant seuls, Ron et moi. D'ailleurs, celui-ci me regarda, ayant l'air indécis quant à mon humeur. Je lui fis un sourire rassurant.
« Alors, elles sont passée comment jusqu'ici, tes vacances ? » lui demandais-je gentiment. Il ne lui en fallut pas plus pour se dérider et commencer à me raconter en long, en large et en travers toutes ses vacances.
Je profitais qu'il étais partit dans un de ces monologue interminable dont seul lui avait le secret pour vérifié si mon œuf de phénix n'avait rien. Je m'étais quand même ramassé à terre deux fois, aujourd'hui, et j'avais peur de l'avoir casser. Si jamais c'était le cas, je crois que je ne m'en remettrai pas. Je glissais ma main dans mon col, à la recherche de la cordelette et la tirais hors de mon t-shirt. Vérifiant que Ron était toujours plongé dans ses petites affaires, je fis rouler l'œuf hors de la sacoche. Je regardais mon futur phénix sous toutes les coutures, et ne me permis un soupire de soulagement que lorsque je fus sûr qu'il n'avait pas été abîmé. Je le rangeais à sa place et pris une des réflexions de Ron en vol.
« …Qui me fait penser que je retourne chez moi demain ! Tu te rends compte ? J'ai fait tout ce que j'ai pu pour pouvoir rester, mais tu connais ma mère ! Une fois qu'elle a décidé une chose, impossible de la faire changer d'avis… » Il s'assit sur les marches de l'escalier qui menait à l'étage du dessus, l'air déçu.
« Tu ne peut vraiment pas rester ! Mais pourquoi ? »
« Elle dit qu'il est plus prudent pour tout le monde qu'on ne soient pas tous regroupés, et qu'il fallait bien qu'on retourne à la maison un jour ou l'autre, puisqu'on est ici depuis le début des vacances. En fait, la raison principale, c'est que Dumbledore le lui a demandé. Ce que je viens de te dire sont sûrement ses arguments, et non pas ceux de ma mère… » Ron soupira et je ne tardais pas à le rejoindre.
Malgré la nouvelle peut réjouissante, nous essayâmes de nous amuser, même si ce n'était que pour un jour. Madame weasley revint en compagnie de Ginny un peu avant 6 heure, les bras chargé de nourriture et de paquets variés. Elle me donna une accolade à faire pâlir de jalousie un ours, manquant de m'étouffer. Ginny me salua, chaleureusement, mais avec plus de réserve que sa génitrice, à mon plus grand soulagement. Madame Weasley partit directement dans la cuisine, après, pour préparer le repas de se soir, suivie de peu par sa fille, qui se fit appeler pour aider à la cuisine. Elle fit une grimace fort expressive quant à son envie de cuisiner et trotta vite en direction des fourneaux, lorsque ça mère l'appela une deuxième fois, plus fort que la précédente.
La soirée passa vite. Rémus nous avait rejoins, ainsi que Fred et George qui étaient venu passer un petit bonjour et Monsieur Weasley, qui en profita pour me poser quelques questions à propos de nouveautés qu'il avait appris sur la technologie moldus. J'y répondis patiemment. Lorsque le repas fut fini, je montais dans ma chambre. Ron m'y suivit et nous continuâmes de parler de choses et d'autres avant d'aller dormir.
Le lendemain matin, je fus réveillé par quelqu'un qui me secouait par l'épaule. Je ronchonnais et me retournais, ignorant ostensiblement l'importun.
« Harryyyyyyyyy ! Réveilles-toi ! Je m'en vais ! » ça eu l'effet de me réveiller tout de suite. Je chopais mes lunettes et regardait Ron.
« Tu pars déjà ? Pourquoi tu ne m'as pas réveillé plus tôt ? » Ron eu l'air contrarier un moment avant de répondre.
« Ce n'est pas faute d'essayer ! Je suis venu il y a une heure, mais au bout de dix minutes à te secouer dans tout les sens, tu as attrapé ta baguette et tu m'as lancé le sort de saucisson ! Il a fallut que j'appelle ma mère pour qu'elle me délivre. T'imagine la honte ? » Je pris un air contrit.
« Désolé Ron, je n'avais pas du tout conscience de ce que je faisais. Je ne m'en rappelle pas du tout ! » Ron eu l'air désespéré un moment, puis abandonna.
« C'est pas tout ça, mais il faut vraiment que j'y aille. Oh, Maman m'a chargé de te rappeler que comme on est des élèves du dernier cycle, et que t'on ton anniversaire est passé, tu es en droit de faire de la magie dès maintenant. Et heureusement, parce que tu n'aurais pas été dans la merde avec ce matin. » se moqua Ron, un peu rancunier au sujet du sort que je lui avait réservé ce matin. En attendant, Ron avait raison sur ce coup. J'ai eu chaud !
« Oh. Elle te demande de ne pas abuser, quand même. Que tu ne puisses pas faire de bêtise… »
« Bien sûr. J'y penserais. » Ron ne sembla pas vraiment convaincu, mais ne dit rien. Il attendit sagement que je m'habille, et nous descendîmes en bas, où les parents Weasley, et Ginny attendaient Ron pour partir. Je leur dis à tous au revoir et ils sortirent de la maison, Ron me disant qu'il me retrouverait dans le train, à la rentrée.
Je me retrouvais donc, pour la première fois, seul à Grimmaud, Rémus étant partit hier soir après le souper, pour une mission.
Désœuvré, j'allais me réfugier dans ma chambre, pour y commencer le livre sur les Animagi. Les pages du livre étaient écornées, l'âge de l'ouvrage ce lisant parfaitement aussi par l'encre légèrement passée. Je promenais mon regard aux détours des pages, remarquant que le livre n'était pas vraiment épais, et qu'il était illustré par de superbes gravures. Notamment une, qui montrait une transformation ratée. Pas de quoi me rassurer, quoi… Avec un peu plus d'appréhension, je retournais à la première page et lus.
D'après ce que j'avais sous les yeux, ça ne devais pas être trop compliqué…J'allais devoir prononcer une formule qui me plongerais dans un état de transe. A partir de là, une sorte de vision-rêve m'apparaîtra. Il faudra que je fasse attention à dans quel environnement je rencontrerais mon alter ego animal, car ce sera un indice sur ma personnalité et sur celle de l'animagus, et surtout, sur ce qui nous lie.
Décidant de commencer tout de suite, je lus la formule.
« Intro ego ! »
La formule prononcée, je me sentis sombré dans l'inconscience, mon corps devenant étranger.
Je m'imaginais ouvrir les yeux, mais seul le noir m'accueillit. Je commençais à paniquer ! Avais-je mal prononcé la formule ? Dans ce cas, que c'était-il passé ? Je tentais de focaliser le peu de conscience qu'il me restait sur un seul point, dans l'espoir d'apercevoir quelque chose. Mais rien n'y fit.
Peu à peu, les sensations revinrent et je pu dire quand je bougeais le bras, puis enfin, n'importe quel geste esquissés. Je marchais lentement, espérant buter sur quelque chose qui m'aurait permis de dire où je me trouvais. Seul le néant me répondit. Désespéré, je m'assis à terre, luttant contre l'envie de me griffer le visage, de rage. Je soupirais et posais les mains à plat sur le sol. Rien n'éveilla mon attention pendant un bon moment. Je finissais par être vraiment blasé de la situation, la colère s'étant dissipé, lorsque je sentis qu'une chose n'allait pas, ou plutôt, plus. De l'herbe. Je sentais de l'herbe pousser entre mes doigts. Par reflex, je portais mes yeux vers le sol, mais ne rencontrais que le noir. Frustré de ne pas voir le phénomène, je me concentrais sur mon sens du touché, pour tenter de comprendre. Une légère lueur apparut à quinze centimètres de ma main. Surpris, je m'approchais. C'était une fleur légèrement lumineuse, qui était en train d'ouvrir ses corolles. Au fur et à mesure de l'ouverture, la lumière se faisait plus forte. Comme je voulais voir jusqu'où cette fleur pouvait éclairer, je relevais la tête.
Elle illuminait une superficie de près de deux mètres. Mais ce n'est pas ce qui me fit sursauté. Je n'était pas seul. Quelque chose se trouvait à la lisière de la lumière. Pas assez près de la lumière pour voir de quoi il s'agissait, mais assez pour que je remarque deux yeux phosphorant, comme un chat. J'entendis d'ailleurs un feulement. Mais vu la hauteur des yeux, et la puissance du son, ce n'était, hélas, certainement pas un chat.
Etait-ce mon animagus ? Mais pourquoi ne se montrait-il pas alors ? La possibilité de couper la fleur pour mieux voir me vint à l'esprit, mais l'idée que peut-être elle n'éclairerait plus, et que je me retrouverais une fois de plus dans le noir, me figea sur place et je laissais là mes idées. Au lieu de cela, je me risquais à m'approcher d'un pas dans la direction de la chose. Je l'entendis émettre un son guttural et ses yeux disparurent de ma vue. Déçu d'être à nouveau seul, même si cette compagnie n'était pas des meilleurs. Je me rassis et me roulais en boule, mes bras m'entourant. Je choisis ce moment pour penser à Sirius. Génial, j'avais justement besoin de ça… La lumière de la fleur diminua un peu. Je me sentis seul, dans l'insécurité et misérable, pour ressentir cela. Je sentis les larmes me monter aux yeux. Je luttais contre elle, lorsque je sentis un mouvement sur ma droite. Une larme profita de mon inattention pour se frayer un chemin sur ma joue. Un souffle chaud s'en approcha et, avant que je n'aie le temps de réagir, une grande langue râpeuse lécha ma joue humide.
Je sursautais violement et me tournais vers là où on m'avait léché. La faible lumière me révéla un animal. Une énorme panthère noire, pour être exact. Avec pour couronner le tout, une paire d'ailes, tout aussi noir que sa robe, et…Des yeux aussi émeraudes que les miens.
Mon animagus…
Profitant que j'étais pris dans sa contemplation, la panthère s'approcha, et avant que je n'esquisse un seul mouvement de recul, posa son front sur le mien. Je ressentis son acceptation à travers ce contact. Une douce chaleur m'envahit, tandis que je sentais un lien se faire de plus en plus dense, mais je me savais être en train de reprendre conscience.
Je sortis de ma transe dans la même position que lorsque j'avais jeté le sort. Je m'étirais, le corps ankylosé, et le cœur gonflé de plénitude. Parce que c'était bien ce que je ressentais. Je me sentais complet.
Mon ventre gargouilla, et je regardais l'heure. Deux heures étaient passées ? Et je n'avais toujours pas déjeuné… Je pris donc le livre et descendis en bas.
Hum…Rien d'intéressant dans le frigo… Je pris une carotte, me disant qu'il valait mieux me sentir l'âme d'un lapin plutôt que de mourir de fin. J'attirais le bouquin à moi, tout en prenant une bouchée de carotte. Le bruit de mes mastications me perturba un peu lors de ma lecture, mais je fis avec… Je ne tardais pas à arrêter cependant. Le livre disait qu'il fallait au moins attendre trois jours afin que l'assimilation soit complète. Déçu, je repoussais le livre sur le côté et fini ma carotte.
Je remontais dans ma chambre et pris le livre de sort d'Hermione, que je me mis à potasser. Quitte à m'ennuyer, autant faire quelque chose de lucratif. N'empêche, je me réjouissais d'être dans trois jours…
Note de l'auteure : Alors, ça vous a plu ? Je continue toujours ?
