Auteure: Kitsune no Yami

Genre: General, romance plus tard. Nous prévenons les braves lecteurs : ceci sera yaoi, aussi connu sous le nom de Slash. En cas d'incomptabilité d'humeur avec tout ce qui à rapport avec cela, vous serez prié de ne pas poursuivre votre lecture. En cas contraire, la direction vous informe qu'elle décline toute responsabilité.

Summary : Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.

Disclaimer : Toujours pas…

Blabla de l'auteure : Pas grand-chose à dire cette fois, si ce n'est que je suis crevée, et que je me dépêche de terminer avant que ma sœur ne m'éjecte du PC. Ce qui est imminent…

Réponse aux review :

Potter reva : Aaaah, je t'aurais envoyé le dessin avec plaisir, mais je ne suis pas parvenue à obtenir ton adresse ; ; Pardoooooon…Il faudrais que tu t'arrange pour me la passer autrement. Et comme ça, je pourrais te le passer Sinon : merci pour la review !

Sue : Tu aimes les Harry un peu Dark –bave- ? Bienvenue au club ! Enfin, peut-être pas trop Dark, faut qu'il reste choupi, le Harry ! Au fait, je vois vraiment pas de quoi tu as honte…Je l'ai bien aimée moi, ta review…D'ailleurs, te gène pas pour recommencer (on ne perd pas le Nord, comme tu peux le remarquer )

Moira Serpy-Griffy : Arf Comme tu peux le voir, c'est la suite ! Pour Dumby, ça a toujours été comme ça ! Je sais pas si tu te rappelles, mais dans le premier bouquin, Harry lui avait posé une question à la fin, et il lui a répondu un truc du genre : « tu verras quand tu seras plus grand, et blablaba, et blablabla… » Bref, ce type est horripilant ! Il n'y a aucun danger que je sois méchante avec Rémus, je l'aime bien Il est sauf !

Héloise evans : Et moi j'adore quand tu me dis que tu adores ma fic et la réponse à ta question est : Ahaaaa…

Dragon rouge : merci beaucoup pour ta review et tes encouragement, comme d'habitude Alors, j'ai bien fait, non, de ne pas t'expliquer ? C'est plus marrant comme ça !

Et un très grand merci pour leur review respectives à :

Sirie-stefie

Sahada (x3)

Simon (je compte sur toit pour ce chapitre si aussi !)

NalaHalliwell et CordonsBleu

I-Am-Lady-Voldemort (qui m'a torturer sans même le vouloir… ; ;)

Ma lune (une nouvelle ! youpiiiiii ! XD En plus ton voeux est exaucé, j'ai eu le temps de finir le dessin. )

A qui je ne répond pas une nouvelle fois, ce serait fastidieux ; Mais l'intention y est !


Another brick is falling from me…


Chapitre 5 : Retour et début des problèmes.


Le souper se passa bien, Rémus faisant preuve de beaucoup de patience à mon égard. Je ne pouvais m'empêcher parfois de réagir violement, et ne manquais pas de le regretter plus tard. A chaque fois, Rémus me regardais avec indulgence, se faisant serrer mon cœur un peu plus.

Le reste du mois d'Août passa lentement. Je passais le plus clair de mon temps à m'entraîner avec Rémus, qui tentait, par la même occasion à me réapprivoiser. Entre ses mains, j'avais l'impression d'être un animal sauvage précieux, pour qui il aurait du respect, et dont il voudrait obtenir la confiance. Et il y parvint. Je ne jurais dorénavant que par lui, me raccrochant à la dernière chose qu'il me restait. Rémus accepta ce rôle avec dévouement et je lui en serais éternellement reconnaissant. Mais si je me rapprochais de lui, je me sentais m'éloigner des autres, à tel point, qu'on retrouva en moi les premiers symptômes d'agoraphobie (1). On essaya de faire quelque chose, bien sûr, mais tout ne fit que me replier sur moi-même, donc on décida de laisser les choses se faire.

En dehors de ça, il y eu aussi mes essais sur mes formes animagi. D'après le livre, c'est la partie la plus longue, la métamorphose. Et le temps que cela prend dépend du sorcier. A la fin du moi, après beaucoup d'essais avorter, qui eurent le don de me faire flipper un tantinet lorsque je ne parvenais pas à reprendre ma forme originel, je parvins à un résultat presque satisfaisant. D'après Rémus, ce n'était plus qu'une affaire de jour avant que je ne parvienne à me transformer en ma panthère. J'avais beaucoup hésité à lui parler du Vrystral, mais je n'avais pu me résoudre à l'inquiéter davantage à mon sujet, donc je gardais cela sous silence.

Svayam avait beaucoup grandit pendant ces quelques semaines. Il était maintenant pratiquement à sa taille adulte. D'après un livre que Rémus avait réussit à me procurer, c'est lorsqu'il aura atteint sa forme adulte pour la première fois que ses pouvoirs se révéleront, et cela définitivement. C'est-à-dire que, si pour le moment il n'y avait pas accès-et ce jusqu'à ce qu'il ait fini de grandir- lorsqu'il aura sa première combustion, et qu'il aura à nouveau sa taille de poussin, il sera quand même en mesure d'utiliser ses pouvoirs.

On était maintenant le matin de la rentrée. On avait convenu avec Rémus qu'il me conduirait un peu plus tôt que d'habitude à la gare, pour éviter la foule, qui ne manquerait pas de ma remarquer. Et là, j'étais de refaire mes bagages. Ce fut beaucoup plus facile cette fois, vu que j'avais la permission d'utiliser la magie. Je vérifiais que tout était bien là, puis mis tous les vêtements que j'avais métamorphosés par au-dessus, pour protéger des coups le contenu de ma valise. Je ne tenais pas à me retrouver avec de l'insuline de moineau plein mes livres, comme l'année passée, et devoir tout nettoyer. Rogue était vraiment pas net avec ses ingrédients…De l'insuline de moineau, je vous demande un peu ! Ce type est vraiment gravement atteint…Et là, je m'apprête à passer une nouvelle année avec lui. De quoi me réjouir…

C'est sur cette joyeuse pensée que je fermais ma valise et que je descendais retrouver Rémus, en bas.

« Près ? » me demanda t'il, tout sourire. Je grommelais une réponse, qui pouvais ce résumer à dire que je n'étais vraiment pas pressé de me retrouver dans cette masse grouillante de prépubères et d'adolescents…Curieusement, cela fit rire Rémus. Je ne comprenais vraiment pas ce qu'il y avait de drôle. Je lui tirais très élégamment la langue, avant de partir devant, rejoindre la voiture que le ministère nous avait prêtée.

Le trajet ne fut vraiment pas drôle. Svayam, qui n'avait jamais prit la voiture jusqu'ici, était surexcité, et n'arrêtait pas de sautiller partout. J'eu un mal fou à le mettre dans sa cage et à le recouvrir d'un drap, lorsqu'on arriva à la gare. Il prit un air buté alors que je lui expliquais que c'était nécessaire, parce que les moldus ne devaient impérativement pas le voir. Il fit la sourde oreille, et me tourna le dos, boudant, alors qu'Hedwige lui jetait un regard réprobateur. Je soupirais. Qu'avais-je fait au ciel pour avoir des animaux aussi caractériels ?

Je pris les deux cages, que je mis sur le chariot, où Rémus avait déjà installé ma valise. Je la poussais dans la gare, prenant garde à ce que le drap de Svayam ne le découvre pas. Rémus, lui, se chargeait de regarder si il y avait quoi que ce soit de suspect. La voie neuf trois/quart fut vite en vue, et nous la traversâmes discrètement.

Comme chaque année, le Poudlard Express se profilait sur les rails, aussi rouge qu'à son habitude.

Je me tournais vers Rémus, qui me regardait, un sourire aux lèvres. Je me sentais un peu anxieux, de partir sans lui. Il dû le deviner, parce qu'il me serra doucement l'épaule, en une attitude protectrice.

« Et bien au revoir Harry. »

« Je… » hésitais-je.

« Oui ? »

« Je !...Je t'écrirais ! » Il eu l'air surpris que j'ai hésité autant juste pour dire ça. Il avait raison, bien sûr…Ce n'était pas ça que je voulais dire.

« Pas de problème, Harry ! » Il commença à s'en aller. La vision de son dos qui s'éloigne me donna un coup de pouce pour lui dire ce que je désirais depuis le début du mois d'Août.

« Rémus ! » Il se retourna vers moi, surpris.

« Je…Merci. Pour tout. » Il sourit et me fit un signe de la main avant de traverser le mur.

Je soupirais tandis que je montais dans le train. Etant fort tôt par rapport aux autres fois, pratiquement tous les compartiments étaient vides, ma laissant l'embarras du choix. J'en choisis un qui était très à l'arrière de la dernière voiture du train, sachant que c'était toujours ceux là où l'on venait en dernier.

Je déposais ma valise dans les filets au dessus des sièges et m'assis avec un grand « Oumf ! ». Voyant la cage de Svayam commencer à trembler dangereusement, je le libérais. Il vola directement sur mon épaule, cette dernière étant devenue son perchoir attitré. Je fis de même avec Hedwige, qui elle, préféra aller voler dehors. Me sentant fatigué, je verrouillais la porte et m'assoupis.

Je ne fus réveillé que bien plus tard. Le soleil commençait déjà à décliner. Je m'enquis de comprendre ce qui m'avait réveillé, quand je sentis Svayam qui frottait sa tête contre mon tatouage. Il fit passer ainsi l'information qu'il sentait que quelqu'un approchait du compartiment. Je le remerciais d'une caresse sur son bec et je concentrais mon attention sur les bruits extérieurs. En effets, quelqu'un approchait…Même deux, aux sons des pas sur le planché du train. Je les entendis bientôt parler, et je reconnus tout de suite les voix. Ron et Hermione. C'est vrai…Ils n'étaient pas venu me voir avant, sinon Svayam m'aurait réveillé…Bah, ils devaient avoir une raison ! Je me raisonnais encore quelque secondes avant de me reporter sur mes amis. Je m'apprêtais à les rejoindre lorsque leur conversation m'interpella.

« Ron ! Tu n'es pas sérieux ! » Hermione…

« Allez quoi…Hermione, tu vois bien qu'il n'y a personne ! Que voudrais-tu qu'il nous arrive ? » répondit Ron, un brin agacé. Je percevais aussi de l'impatience.

« On n'est jamais trop prudent ! Imagine que Harry l'apprenne ? » Je me tendis à ces mots.

« Il se réjouira pour nous, bien sûr ! »

« Je…Je ne dis pas mais… » fit Hermione, incertaine.

« Mais quoi ! » dis Ron franchement agacé maintenant. Hermione commença à s'échauffer.

« Bon sang Ron ! Ca m'étonnerais qu'il soit ravi d'apprendre que nous avons déclinés toutes les propositions de l'ordre pour le voir, dans le seul but de pouvoir flirter en paix ! » Je me sentis me vider de toutes substance lorsque j'entendis ça. Sentant mes jambes me lâcher, je m'appuyais contre le dossier d'une des banquettes, avant de m'y asseoir.

« Ne va pas me dire que tu regrettes ! » coupa sèchement Ron.

« Je…bien sûr que non, Ron. Depuis le temps que je rêvais de ça ! »

« Dans ce cas, je ne vois pas où est le problème ! »

« Oh ! Très bien, je laisse tomber ! Allons dans ce compartiment, alors ! » Je les entendis ouvrir une des portes coulissantes du compartiment d'en face et la refermer. De vagues bruits de succions me parvinrent, suivit lentement par de légères secousses. Ca ne laissait aucune place à l'imagination. J'étais absolument dégoûté, et déçu. Peu à peu, la colère s'insinua en moi. Redoutant ce qu'il pouvait arriver si je la laissais aller, je jetais un sort d'insonorisation sur mon compartiment, pour ne plus entendre mes soi-disant meilleurs amis vaquer à leurs occupations.

Je me roulais sur ma baquette, les mains plaquées sur les oreilles, ayant l'impression de toujours les entendre. Je me forçais à m'endormir, faisant confiance à Svayam pour me réveiller lorsque le train s'arrêterais. Comme j'étais déjà en uniforme, il ne me resterait plus qu'à descendre rejoindre une calèche.

En effet, Svayam remplit son rôle à merveille, faisant même un peu de zèle. Voyant que je ne semblais pas vouloir me lever, il m'avait envoyé une de ses ailes en pleine figure, qui heurta assez violement mes lunettes et les réduits en morceaux. Je me levais sur le coup et je cherchais à tâtons mes lunettes. Lorsque j'en trouvais un fragment, je jetais un regard noir de sous-entendus à Svayam, qui se contenta de quelques trémolos satisfaits. Je réparais mes lunettes et entrepris de faire un petit sermon à mon phénix, qui, bien qu'il m'entendait, ne m'écoutait pas. Je lui mis une taloche à l'arrière du crâne, avant de partir vers la sortie. Il vola rageusement derrière moi, se posa sur mon épaule et on commença à se disputer.

Ce fut peux discret, je vous l'accorde. Mais j'étais tellement occupé à répondre aux trémolos colériques de Svayam, que je ne pris même pas conscience de tous ces regards tournés vers moi.

Nous continuâmes ainsi pendant tout le trajet vers Poudlard, Svayam et moi étant intarissable lorsqu'il s'agissait de nous disputer. Ce fut lorsque nous entrâmes dans la grande salle que nous nous sommes tus, entrant en mode 'bouderie'.

Je m'assis violement sur le banc et commençais à ruminer. On m'interrompit seulement très vite.

« Harry ! Où étais-tu passé ? » me demanda Hermione.

« C'est vrai, ça, mon vieux, on t'a cherché ! » et bien sûr, Ron. Toujours fidèle au rendez-vous. Je m'enfonçais un peu plus dans mes mèches de cheveux, tentant d'en arriver à un stade où mes 'amis' n'existeraient vraiment plus. Mais l'univers parallèle des cheveux n'étant plus ce qu'il était, les deux autres repartir de plus belle, et je les entendais très bien, merci. Ils avaient dû se mettre d'accord avant de me voir, pour en arriver à un tel pique de décibels. Je grommelais, sentant toute patience me quitter.

« Mais vos gueules ! » craquais-je. Toute la salle se tut. Oups.

« Harry ? T'as quoi à ton œil ? » me demanda cet inconscient de Ron. C'est quoi cette question débile ? Je viens de lui crier dessus, et lui il percute pas du tout…Pourtant, j'ai pas fait dans le subtil là. La preuve, Hermione est toute blanche. Bref, je regardais froidement Ron.

« C'est tout ce que tu as à me demander ? »

« Euh…Oui ? » me dis Ron, incertain de ce que pourrais être la bonne réponse. Je lui fis un sourire mauvais.

« Alors, ne dis plus rien. » Je fis un léger geste de la main. Ne comprenant rien à ce qui ce passait, Ron ouvrit la bouche pour demander des explications, mais seul le silence de sa propre gorge lui répondit. Déboussolé, il se laissa asseoir par Hermione, qui avait jugé plus sage de se taire. Judicieux. Je reconnaissais bien là la première de classe.

Les questions à voix basses des autres élèves présents dans la salle portaient évidement toutes sur moi, mon œil, mon caractère et mon phénix. Super, ils venaient juste de me rappeler que je n'aimais pas la foule…Je la supportais, bien sûr, mais selon les circonstance, rester au milieu d'elle me rendait très mal. Je priais pour que quelque chose arrive, qui puisse me distraire, où les distraire, au choix.

Par miracle, ce fut le moment que choisit McGonagall pour entrer, avec tous les premières années à sa suite.

Je profitais de la répartition pour me faufiler hors de la grande salle. Personne ne me remarqua, à part Hermione, qui haussa un sourcil inquisiteur. Mais mon expression eu vite fait de l'obliger à ce reconcentrer sur la répartition.

Arrivé à l'extérieur, je me permis un soupire de soulagement. Je pris ensuite le chemin de la salle commune des Gryffondor, Svayam sur l'épaule.

En parlant de celui-là ! Il est adulte maintenant, mais il n'a toujours pas montré ne serait-ce qu'une fois qu'il avait des pouvoirs…C'est peut-être ça, sa particularité : il n'en a pas. Ce n'est pas très drôle, si c'est ça…Allez savoir comment il a fait, mais Svayam jugea mes pensées insultantes et resserra ses serres sur mes épaules, y enfonçant ses griffes.

« Aïeuh ! Brute ! J'ai rien fait. » Gémis-je. Svayam me regarda, vraiment pas convaincu de mon innocence. Je me jurais de travailler ça plus tard. Il était impératif que je maîtrise l'art du mensonge. C'est vraiment très pratique de savoir mentir ! Mais moi, je me faisais prendre à chaque fois que j'essayais…

Ce fut sur cela que je me retrouvais devant le portrait de la grosse dame et un problème. Le mot de passe…je me tapais le front de la paume de la main et jurais silencieusement. Je réfléchis un moment sur une solution, après avoir supplié la grosse dame, ce qui s'était révélé, comme on s'en doutait, inutile. Je passais en revue quantité de sorts, avant de tomber sur un qui me plaisait bien. Je jetais d'abord un sort de confusion sur le portrait, pour quelle ne parvienne plus à percevoir ma présence. Je me lançais à moi aussi un sort.

« permeabilus ! »

Avec ce sort, je pouvais traverser toutes les matières qui n'étaient pas trop épaisses. Et en quoi était fait le portrait de la grosse dame ? En toiles ! C'était parfait !

Je passais à travers la peinture, sans me préoccuper de Svayam, qui savait très bien se débrouiller. Je retrouvais avec une certaine joie la salle commune des Gryffondor. Je l'observais un moment et puis me dirigeais vers le dortoir des sixièmes années. Le mien donc.

Une fois dans le dortoir, je sautais sur mon lit. Hedwige hulula pour me signaler sa présence, puis partit chasser. Svayam me rejoignit sur mon oreiller.

« Svayam…Tu peux pas aller sur l'oreiller, je te l'ai déjà dis ! » comme réponse, il s'installa un peu mieux. Le sang pulsa à mes tempes.

« Grrrr… » Je chopais l'oiseau par en dessous des ailes et le mis face à moi, yeux dans les yeux.

« Est-ce que tu ne sais vraiment rien faire d'autre que de m'ennuyer ! » il ne fit rien pour me répondre, mais ses yeux s'étrécirent en une fente. La parcelle de noirs de ses yeux encore visible pris un ton violacé. Je me sentis incapable de détourner mes yeux des siens, même lorsqu'une lueur s'alluma au fond de ses prunelles, faisant monter l'appréhension en moi. L'environnement autour de moi changea soudainement en quelque chose de froid et d'inconnu, pour finalement revenir à la normal.

Je m'arrachais violement de Svayam. Je le regardais, vaguement effrayé de ce que j'avais ressentit. Mon phénix avait l'air particulièrement fier de lui. Il semblerait qu'il ait réalisé son premier tour, mais j'avais beau cherché, rien ne semblait avoir changé. Mes affaires et ceux de mes compagnons de chambrée étaient là, la couleur était pareil, tout était comme avant. Je regardais à nouveau Svayam, histoire de voir si il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était trompé quelque part, mais non, il semblait toujours aussi content. La méfiance monta en moi très vite. J'allais devant un miroir et me regardais. Non, il ne m'avait rien fait physiquement. Alors quoi !

Sans y prendre garde, j'avais parlé tout haut. J'entendis des exclamations de surprises derrière la porte, puis des murmures. Qu'est-ce que c'était encore que ce bordel ? Je râlais alors que quelque chose attira mon attention. Mon lit…Il y avait deux valises près d'elle. L'une d'elle, que je reconnaissais bien, était la mienne…Mais l'autre ?

Je n'eu pas l'occasion d'aller voir, la porte commençais à s'entrebâiller doucement. Elle dévoila d'abord une baguette brandie plus ou moins dans ma direction. Je me demandais à quoi pouvait bien jouer Ron et les autres. Mais contrairement à mon attente, ce ne fut pas eux qui apparurent derrière la porte.

Les Maraudeurs !

Ils étaient au grand complet, comme dans la pensine de Rogue !

« Qui es-tu ? Que fais-tu dans notre dortoir ? » me demanda celui qui serait un jour mon père. Je n'ai cependant pas eu le temps de répondre à sa question.

« Eh ! Prongsie, t'as vu, c'est ton sosie ! » s'écria mon futur parrain, le doigt pointé dans ma direction. Je sentis tout équilibre s'écrouler une fois de plus à sa vue. Dès lors, je sortis ma baguette. Les quatre garçons reculèrent. Je rétrécis vite mes affaires tandis que Svayam montait sur mon épaule. Une fois tout dans ma poche, je courus dans leur direction. Tétanisés par la surprise, ils ne tentèrent pas de m'empêcher de passer. Je ne me le fis pas dire deux fois, je m'enfuis hors de la tour des Gryffondor. En sortant de là, je croisais quelques Gryffondor qui rentraient dans leur dortoir. Je les bousculais et recevais des injures. J'entendis des gens courir derrière moi. Je jetais un œil par au dessus de mon épaule et reconnu les silhouettes de Maraudeurs. J'accélérais l'allure, jusqu'à la statue du Bureau du directeur.

Les Maraudeurs étaient cachés par un tournant, mais je pouvais les entendre approcher. La panique montant, je me tournais vers la statue, près à dire le mot de passe. Le mot de passe…Encore ! Et je ne peux pas utiliser la même technique que tantôt ! De colère, je commençais à bourrer de coups de pieds la gargouille et la traitant de tous les noms, sentant la désapprobation de Svayam, toujours sur mon épaule, de mon usage d'un tel vocabulaire. Complètement désespéré, j'attrapais à deux mains la tête de la statue et essayais de la faire basculer sur le côté, dans le même sens que lorsqu'elle s'ouvrait avec le mot de passe. Inconsciemment, je fortifiais ma force par magie, et parvins à ma grande surprise, et au prix de pas mal d'effort, à la faire bouger suffisamment pour que je puisse passer. Pour une fois, je bénis ma minceur. J'eu juste le temps de me faufiler à l'intérieur avant que les Maraudeurs ne soit à plus de cinq mètres de moi. Je courrais dans les escaliers en colimaçon qui menaient au directeur, en priant pour que les Maraudeurs ne connaissent pas encore le mot de passe.


(1) Agoraphobie : Avoir peur de la foule. (je ne vous traite pas d'incultes lorsque je met cette note, mais sait-on jamais que quelqu'un ne connaisse pas ce terme. On n'est jamais trop prudent)


Note de l'auteur : Fini pour ce chapitre ! N'hésitez pas à me donner vos impressions

Note n°2 : Cette fois encore, il y a une proposition. Suite à la demande de I-Am-Lady-Voldemort, j'ai dessiné Svayam. Ce ne fut pas une mince affaire ! J'ai dû le faire à la main et, en plus, j'avais jamais essayé de dessiner un oiseau avant…Alors, ça m'arrangerais pas mal d'avoir des commentaires ; Je vais paraître lourde, mais je rappelle que ce serait bien que vous vous assuriez que j'aie accès à votre adresse