Auteure: Kitsune no Yami
Genre: toujours pareil, et toujours pas l'ombre du début de ma romance…C'est désespérant.
Summary : Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.
Disclaimer : Je vais faire ça dans les règle de l'art : je ne possède pas Harry Potter. (se retourne discrètement et chuchote « Ca va ! Vous pouvez baisser votre arme maintenant ! Je vous ai déjà dis que j'étais désolée d'avoir eu recours à la méthode dites du 'Oh ! Regardez, là, un OVNI !'. J'y peux rien si votre JK est si crédule ! Mais lâchez-moi, bande brutes ! Barbares ! O'scours TTTT ! » se fait emmener sans ménagement vers des contrées moins clémentes.)
Blabla de l'auteure : Mu… Crevée…Manque de sommeil…Veux mourir…Rectification : je veux que EUX meurent, pas moi ! Moi, je suis innocente ! Et pourtant, je dois subir cette torture ! Fichu athénée, fichue préfète, fichu proviseur, fichus profs…Bouhouhouhhhh… C'est de leur faute, que j'ai pas pu aller plus vite pour ce chapitre ! Et ce sera sûrement dans le même genre pendant toute l'année (vacances à part. Quelle merveilleuse invention.) Désolée pour les quelques personnes qui me lisent, même si ils ont pas l'air super nombreux ; ; J'ai aussi l'impression que les éléments se liguent contre moi ! Parce qu'en plus de l'école, il y a justement msn qui décide de me bouder ! Heureusement, on est parvenu à régler le problème aujourd'hui même ! Mais ça m'a quand même fait près d'une semaine sans msn. C'est pas trop grâve vous me direz, mais le problème venait du fait que msn foireux m'empêchais d'aller sur ma boîte ! Autre chose encore ! On m'a encore mise dans la mauvaise classe ! Avec les 8h de math ! Des futurs ingénieurs…Jésus. J'ai rien contre, mais il y a incompatibilité d'humeur entre moi et leur matière. Et la prof de math qui me demande toute candide si je ne veux vraiment pas faire 8h de math…Pitié…Mais je me suis pas laissée faire ! J'ai fait des pieds et des mains, et je me retrouve maintenant, bien à l'abri, dans ma gentille classe de 6h. Pas parfait, mais toujours mieux. Toute façon, je ne peux pas avoir moins. Je suis déjà une heure en dessous de ce que la loi autorise, alors bon… Et oui, vous avez devant vous la plus grosse glandeuse de toute l'Europe XD ! Enfin, c'est quand même un peu faux, parce que ça n'empêche pas que j'ai trois heures de physique par semaine…qu'est-ce que je disais déjà ? Ah oui. J'veux mourir…. (PS: chapeau à celle ou celui qui a lu toutes mes lamentations!)
Réponse aux review :
Simouch: Et voui, t'es le premier! Faut dire aussi que je t'ai quand même prévenu dans les minutes qui ont suivit l'update, mais c'est le résultat qui compte Je te demanderais cependant de ne pas égorger l'auteure, si tu veux la suite ! TTTT Pour le yaoi, ben, je fais ce que je peux…Faut que ça paraisse plausible, quoi. Je peux pas les faire tomber dans les bras l'un de l'autre…Ca gâcherais tout.
Onarluca : Dis moi, ma grande, tu veux que je t'appelle comment ? Parce que ta review est signée Ornaluca, mais tu signes en plus Artémis. Je ne sais pas quoi faire ! Sinon, j'espère que ce chapitre aussi va te plaire
Maugrei : C'est vrai ? Tu vas rester fidèle ? Woé ; ; ! Merci, vraiment ! J'aime bien Svayam qui se dispute aussi Mais il ne sera pas très présent dans ce chapitre si…A dans le prochain chapitre !
Zaika : Wouaiiiiiis, t'as l'air très enthousiaste ! (et aussi un peu pressé ? Oõ) Sinon : Bienvenue chez moi et un très grand merci pour ta review !
Sue : Bouh…T'as recommencé…Tu me demande de te les envoyer, ce que je ferais avec plaisir, mais tu ne m'en donne pas les moyens…Pour l'histoire de créer un lien (le skyblog, c'est niet, j'aime pas trop ce bidule là…), moi je veux bien, mais je ne vois pas comment… Si tu as une idée ? Pour ta question, tu as ta réponse dans ce chapitre (suspense !) Bisous !
Panthere : Vouiiiiii, contente ! J'ai eu susucre ! Je suis fan de susucre! Que serais ma vie sans susucre, je voue le demande ! Bref, marchi beaucoup ! J'espère que tu vas aussi m'encourager pour la suite ! (j'en ai besoin, avec ce satané Athénée !...Tu trouve pas que ça fait bizarre que Athénée soit au masculin ? Moi je trouve, pourtant, c'est juste…Je ne comprend pas le français, il y a des bidules qui tiennent pas la route…)
Sahada : Là, je t'avoue que j'ai rigolé sur le coup : Etrange ? Pourquoi étrange ? ; Cette fois si, ton voeux est exaucé ! (moi aussi, je les aime ! je te parie que si je devais être répartie, c'est direct là que j'irais) Merci pour la review ! A bientôt !
Ma lune : Ma luuuuuune ! Je voulais te parler cette semaine, mais j'ai pas pu avec ce foutu msn ! Alors, le moral ? Il va mieux ? Pour ton truc où tu as peur, ben…Hum ; Mais ne t'en fait pas ! Il ne va rien se passer de fâcheux ! Merci pour le compliments sur les Maraudeurs, ça fait plaisir Par contre, je ne savais pas que Dumbledore te faisais peur… ? Pour ta review, je t'ai répondu ! Mais comme tu me demandais le dessin, je l'ai fait directement, donc, je n'avais plus rien pour te répondre dans la fic…Je ne me serais pas permise de t'oublier ! Bisous doux ? C'est trop chou ! XD fan ! Moi je fais plutôt dans l'envahissant: Superénormonstreuxgros bisous! (PS: ton dessin avance, mais je le traficote par ce par là, dès que je trouve du temps! La tête de mon père quand il a vu ce que je dessinais XD !)
Rey Blyth : Vraiment ? Merci beaucoup !Pour les compliments, et la review!
Luciolepower : Aaaaaaaah, une avalanche de compliments !...Youpiiiii, tous dedans ! (ce parle à elle-même, il n'y a pas de 'tous', en fait ;) Tu n'as pas grand-chose à dire dans les review ? OO Et bien, tu devrais avoir plus souvent rien a dire, j'y gagnerais, moi ! (encore…-bave-) Merci pour les encouragements ! Ca m'aide toujours ! Bisous !
dragon rouge : Coucou Dragon Rouge Cava, tu t'ennuie pas trop, là ou tu es ? Ca me fait plaisir de savoir que tu as aimé mon chapitre ! Espérons qu'il en reste ainsi ! Bisous bisous !
Bonne lecture la populace !
Another brick is falling from me…
Chapitre 7 : Infirmerie et Lily
Je suivis Dumbledore dans son bureau. Nous reprîmes les mêmes places que la fois précédente. Une fois bien installé, le directeur se pencha vers un des multiples tiroirs qui garnissaient son bureau. Au bout de quelques minutes de recherches frénétiques, Dumbledore se redressa, l'air conquérant, une feuille à la main. Il me la tendit avec un sourire content de lui.
« Je sais très bien de quoi tu veux me parler, Harry. Et bien, j'ai déjà tout arrangé ! J'ai cherché une école peu connue, qui n'a pas beaucoup de relation avec l'Angleterre. Et ensuite, j'ai demandé au chef de l'établissement de témoigner de ta présence dans son école jusqu'à présent. Ainsi, si quelqu'un te découvrait et te trouverait suspect -que ce soit pour une raison ou pour une autre- il ne pourrait rien trouver de ce côté-là. »
« Ah. Merci beaucoup. Et je peux savoir où se situe cette école ? »
« Bien sûr ! C'est l'Athénée écarlate, en Belgique (1) »
« En Belgique ? Hum…Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée…Je ne connais rien de la Belgique ! Et je ne sais pas parler Français. » je râlais un peu contre Dumbledore, et fronçais légèrement les sourcils.
« Harry…Mais personne ne te demande de parler français, ni de la Belgique! » Dumbledore assaisonna sa phrase d'un sourire qui se voulait innocent, mais qui était surtout hautement machiavélique.
« Hum…D'accord, je suppose… » je le regardais avec méfiance.
« Merveilleux ! Maintenant, allons-y, le déjeuner doit déjà avoir commencé. » Il se leva, et se saisit d'un geste fluide du choixpeau qui reposait sur une étagère, entouré d'un tas d'objets inidentifiables. Je sortis le premier, Dumbledore juste derrière moi, en direction de la grande salle.
Sur le chemin, je sentis la tension monter en moi et les doutes m'assaillir. Le choixpeau allait-il encore essayer de me mettre à Serpentard, ou est-ce que toutes ses années à Gryffondor m'avaient rendu complètement homogène à cette maison ? Je regardais du coin de l'oeil le choixpeau, qui ne me sembla pas du tout inoffensif sur le moment. Dumbledore, qui remarqua mon regard, me fis un sourire encourageant, ce qui eu évidemment l'effet opposé. Finalement, ce fut Svayam qui me détourna de mes ruminations intempestives, en commençant à picorer dans mes cheveux. C'en suivit les éternelles réprimandes.
La vue des portes de la grande salle me fit arrêter de gronder Svayam. Je déglutis, alors que Dumbledore passait devant moi, très détendu, et qu'il ouvrait grand les portes. Toutes les voix se turent soudainement à notre entrée, et je pouvais sentir tous les regards concentrés sur moi. Je commençais à me sentir mal…Je luttais contre l'envie de m'enfuir en courant ; ce ne serais pas très glorieux, et ça ne résoudrait rien. Je me contentais alors de river mes yeux au sol, tandis que j'avançais à la suite de Dumbledore, jusqu'à l'estrade des professeurs.
J'attendais que Dumbledore me présente, mais il se contenta de poser le choixpeau sur le tabouret désigné à cet effet, et de me faire signe d'approcher. Je m'exécutais, légèrement perturbé. Près du tabouret, je me penchais vers le directeur.
« Vous ne me présentez pas ? »
« J'ai demandé à Minerva de le faire, hier soir. Elle l'a donc fait un peu avant notre entrée. Maintenant, si tu veux bien t'asseoir et enfiler le choixpeau. »
« Oui, oui, bien sûr ! » Je soulevais le choixpeau, le posais sur ma tête, et m'assis. Je me retrouvais face à des centaines de visages dirigés directement vers moi.
Je commençais à hyperventiler, mon agoraphobie latente en plein éveil. Je posais ma main sur ma poitrine, essayant désespérément de retrouver mon souffle. Les visages devenais flous, des larmes me piquant les yeux à cause de la douleur, provoquée par le manque d'oxygène. Mes oreilles se mirent à bourdonner, seuls les battements erratiques de mon cœur parvenant encore à être identifié par mon cerveau mal oxygéné. Je perçus vaguement le choixpeau crier sa décision avant que tout ne devienne noir.
Je me réveillais doucement, courbaturé et douloureux. J'entrouvris les yeux et les refermais aussi sec, la blancheur du lieu les agressant. L'infirmerie, enregistra mon cerveau. Qu'avais-je encore fait pour mériter de m'y retrouver ? Je me rappelais plus ou moins avoir posé le choixpeau sur ma tête et le malaise qui avait suivit. Je me redressais lentement et grimaçais à la douleur sourde, au niveau de mon épaule. Je cherchais à tâtons mes lunettes et une fois trouvées, je les mis sur mon nez.
J'étais effectivement bien à l'infirmerie…Pff. Je déboutonnais la chemise de mon pyjama, puis fis glisser ma manche, pour pouvoir observer mon épaule. Un énorme bleu l'a décorait. Génial. Je le touchais et frémis à la douleur qui se propagea à travers ton mon bras. J'avais dû tomber de ce côté-là.
Depuis combien de temps étais-je sans connaissance ?
Je me levais, jurant un peu contre les sols froids des infirmeries, puis partis chercher après quelqu'un, par exemple, l'infirmière, qui pourrait me renseigner sur les évènements. Quand on parle du loup…
« Monsieur Lainsky ! Jeune inconscient ! Qui vous a dit que vous pouviez vous lever ! »
« Mais. » pas le temps pour d'autres protestations, je fus catapulté dans mon lit. Et elle avait peur que sortir de mon lit puisse être mauvais pour moi ? Me faite pas rire ! Dans ce cas si, c'est le retour qui sera funeste. Quelle brute, cette infirmière.
En parlant d'infirmière, une madame Pomfresh nettement plus jeune s'avançait, comme en terrain conquis, vers moi. Je me renfonçais dans mes couvertures, tentant de me faire oublier. Raté…
« Vous permettez que je vous ausculte, maintenant que vous êtes exactement là où j'aurais dû vous trouver en entrant ? » demanda-t-elle, acide. Je grommelais une réponse, alors qu'elle me forçait à me redresser.
Madame Pomfresh sortit un pot de la poche de son tablier et le dévissa sous mes yeux curieux. Une pâte à l'aspect visqueux et d'une couleur orangâtre suspecte trônait au fond du pot. Elle y plongea les doigts sans sourciller, lui offrant du même coup toute mon admiration. Je l'aurais sûrement moins admirer sur le coup, si je m'étais rappeler que c'était sur moi qu'elle allait étaler la chose. Elle écarta, sans aucune grâce, les pans de mon pyjama, que je n'avais pas reboutonné, et appliqua le truc innommable sur mon épaule.
« Ièèèèèrk ! Mais c'est atroce ce truc ! »
« Ne soyez pas idiot et arrêtez de gigoter, ou je vous ligote ! » Je me mis à bouder sagement. Quelques minutes étaient passées lorsque la porte de l'infirmerie s'ouvrit. Les Maraudeurs au complet entrèrent. Leurs tête étaient bizarres, leurs yeux fuyant. Je fronçais les sourcils.
« Il y a un problème ? » aucuns d'eux ne répondit tout de suite. James fut cependant le premier, comme souvent on dirait, à ce lancer.
« Si il y a un problème ! Tu ne te rappelle pas ou quoi ? » je le regardais sans comprendre.
« Ben non…De quoi devrais-je me rappeler ? »
« Tu as été répartit à Serpentard ! » cracha James. Ca me fit l'effet d'une douche froide.
« Hein ? » fut tout ce que je parvins à articuler, ma gorge étant devenue très sèche tout à coup. Je sentis la colère de James plus que je ne la vis, car mes yeux ne parvenais plus à se fixer sur James, partout ailleurs, oui, mais pas sur lui.
« Ne fait pas semblant ! Quand je pense que je te trouvais sympathique, alors que tu n'étais qu'un vulgaire Serpentard ! J'avais même espéré que tu sois à Gryffondor ! »
« Un Serpentard a dormit avec nous, dans notre dortoir ! » couina Peter, comme si la terre allait s'effondrer à cette seule nouvelle. Je le fusillais du regard, l'envoyant se rouler en boule derrière James. Je regardais les deux autres, pour voir ce que eux en pensaient. Sirius avait un visage neutre et se tenait très droit, les yeux fixant un point que seul lui voyait, semblant peu concerné avec ce qu'il se passait dans la pièce. Rémus, par contre, semblait très mal à l'aise, et il paraissait vouloir interrompre James. Je retournais à James.
« C'est juste pour me dire ça que vous êtes venu ? » demandais-je, le visage fermé. Au début de la 'conversation', si je puis dire, James avait parut peu sûr de ce qu'il avançait. Mais ces paroles avaient eu le don de plus le convaincre que moi de leur bien fondé, lui donnant une assurance croissante. C'est ainsi qu'il prit un air méprisant pour me répondre.
« Bien entendu ! Je n'ai plus rien à te dire, Lainsky. Venez-vous autres, on a rien à faire ici ! » James avait prononcé mon nom comme si il lui écorchait la bouche. L'effet qu'il avait voulu en tirer avait parfaitement réussi : je me sentais parfaitement rejeté et triste. Mais aussi terriblement déçu…
Les autres le suivit docilement, Rémus avec plus de résistance, mais après m'avoir jeté un regard désolé, il quitta l'infirmerie lui aussi. L'infirmière, qui avait tout suivit, me donna une tape consolatrice sur l'épaule non enduite de cette infâme pommade.
« Ne les écoute pas. Ce ne sont que des gamins immatures bourrés de préjugés. » J'acquiesçais mollement. Voyant mon manque de réaction, elle jugea -à raison- qu'il valait mieux ne pas insister là-dessus.
« Vous pourrez sortir dans une heure, quand la pommade aura bien pénétré. Je vous demanderais cependant de ne pas trop forcer sur votre épaule pendant un ou deux jours. Il y a eu quelques lésions. »
« Très bien. Je peux savoir combien de temps je suis rester inconscient ? »
« Plus ou moins trois heures. Vous aurez donc cours. » elle fouilla un moment dans la poche de son tablier avant d'en sortir un parchemin. Elle me le tendit. « C'est votre horaire. Je vous ferais un mot d'excuse pour votre professeur. Maintenant, occupez-vous, et surtout, ne touchez pas à votre épaule! » je 'humf'ais et regardais après quelque chose pour m'occuper. Ne trouvant rien, je me résolus à m'ennuyer ferme pendant une heure.
L'heure me sembla une éternité. Je m'ennuyais mortellement et j'en étais au trois cent quatrième cheveux quand Madame Pomfresh se décida à me libérer (ahaaa, je vous entends d'ici ! Vous vous demandez : mais comment ce fait-il qu'il n'en soit qu'à trois cent et des poussière alors qu'il a eu une heure pour le faire ? Et bien c'est simple ! Je n'ai pas fais que ça. Non, j'ai aussi comptez les plis de mon drap, le nombre de morts différentes et les plus douloureuses possible pour une infirmière que je ne nommerais pas, etc.). Je ne me le fis pas dire deux fois ! Je bondis hors de mon lit, tout sourire. Je m'habillais en coup de vent, pris le mot d'excuse que l'infirmière me tendais, et filais hors de cet enfer blanc.
« Oh ! Monsieur Lainsky ! » zut…
« Ouiiiii, madame Pomfresh ? » répondis-je, ne faisant aucun mouvement pour me rapprocher de la femme, peu pressé de retourner à l'infirmerie.
« Si vous cherchez votre volatile, je l'ai envoyer empêcher quelqu'un d'autre de tourner en rond. Bref, je l'ai jeté hors de l'infirmerie. Alors, je vous conseille de chercher après, avant qu'il n'aille enquiquiner un innocent. J'ai rarement vu une bête aussi turbulente ! »
« Ah, oui, oui, pardon pour le dérangement. Au revoir ! » je partis sans demander mon reste.
Une fois sûr d'être hors de vue de l'infirmerie, je sortis mon horaire de ma poche, et regardais mon emploi du temps. Ma première pensée fut évidement de me plaindre que tous mes cours étaient en commun avec les Serpentard, jusqu'à ce que je me rappelle que c'était une peu normal : j'étais dans cette maison, maintenant. Ma joie d'être sortit de l'infirmerie se dégonfla à cette pensée, et c'est avec réluctance que je me dirigeais vers la salle de métamorphose.
Arrivé devant la porte de la classe de métamorphose, je toquais. La voix du professeur McGonagall ne tarda pas à retentir derrière la porte. Je me résolu alors à ce qui m'attendais. Je jetais un œil désespéré au blason qui ornais ma robe, espérant le voir prendre des couleurs, je sais pas moi, rouge et or peut-être ? Aaaaaah…Voyant qu'il ne semblait pas se décider à quitter ses tons verts et argents, j'abandonnais et ouvris la porte, qui grinça sur ses gonds, me faisant frissonner de la tête aux pieds. Il y a certains bruits qu'on ne peut pas supporter ; comme le bruits des ongles sur un tableau, ou encore celui qui vient de me vriller le cerveau…
Je passais timidement la tête par la porte, avant de me redresser et de prendre une expression un peu plus digne.
« Monsieur Lainsky. » me salua le professeur. Je lui rendis, courtoisement. Je lui tendis le mot de madame Pomfresh, qu'elle prit et posa sur son bureau sitôt qu'elle eut prit conscience de son contenu.
« Bienvenue à mon cours, monsieur Lainsky. Vous pouvez prendre place parmi vos camarades. » elle fit un geste vers une place vide, à l'avant de la rangée de gauche. Je m'y installais sans prendre garde à la personne qui partageait mon banc.
« Demandez à mademoiselle Evans sur quoi portait la leçon avant votre arrivée. N'hésitez pas à m'appeler si vous avez une question. »
« Merci, professeur. » à l'annonce du nom de ma mère, mon cœur avait fait un bond, mais je ne laissais rien paraître, et je me tournais avec naturel vers celle qui sera ma mère.
Je la détaillais vite. De taille moyenne, quelque chose dans les un mètre soixante, plutôt jolie, et des cheveux lisses auburn, lui arrivant aux omoplates. Mes yeux rencontrèrent leur réplique, et je restais un moment plongé dans cette couleur émeraude si familière.
« Tu es de la famille de Potter ? » me demanda-t-elle, en regarda d'un air dégoûté James. Oulààà, à ce point là ?
« Pas que je sache. » je souris légèrement.
« Hum…J'avais pensé, vu votre ressemblance… » elle me regarda ave plus d'attention. « En fait, quand on te regarde mieux, on voit pas mal de différences. Tant mieux ! En plus, tu es un Serpentard. Ca m'étonnerait beaucoup qu'un Potter atterrisse un jour dans cette maison ! »
« Vraiment ? » laissais-je échapper. J'avais dis ça sur un ton ironique, mais je fis comme si j'avais posé cette question en toute innocence. Pensant avoir imaginé mon ton, elle me répondit.
« Les Potter sont réputé pour être toujours répartit à Gryffondor. Et les seuls rares à ne pas y être allés, étaient des Serdaigle. Et la haine de cette famille pour tout ce qui est considéré comme noir est célèbre aussi. Et les Serpentard étant souvent considérés comme des futurs mages noirs…Bref, n'énerve pas Potter et ses amis. »
« Oh. D'accord…Et toi ? Tu les détestes, les Serpentard ? » demandais-je, un peu nerveux. J'étais déjà parvenu à me mettre mon père à dos, je comptais bien être fixé voir si ça ce répéterais avec ma mère.
« Comme cet imbécile de Potter ? Certainement pas ! Moi je marche comme ça : innocent jusqu'à preuve du contraire. » Je me retins difficilement de rire. Je me rappelais parfaitement que Dumbledore avait dit la même chose, en ma faveur, autrefois. Je fis un sourire à Lily.
« Oh ! Avec tout ça, je ne me suis pas présentée ! Lily Evans, à Gryffondor. » elle me tendis la main, je la serrais.
« Harry Lainsky, Serpentard. Enchanté ! » nous restâmes un moment comme ça, avant qu'elle ne change de sujet.
« Bon, je vais t'expliquer le cours, avant que le professeur McGonagall ne remarque notre dissipation. » dissipation ? Quel mot ! Lily me prit mon livre de métamorphose et l'ouvrit à la page du jour, je supposais. Elle mit au centre du banc une peluche représentant un canard. J'haussais un sourcil.
« Un canard ? »me moquais-je. Lily me regarda, l'air vaguement ennuyée.
« Plutôt que de faire des commentaires déplacés, tu pourrais jeter un œil sur la page du livre, et écouter mes conseils. Que, soit dis en passant, j'allais te donner, avant que tu ne m'interrompes… » je lui fis mes excuses, qu'elle accepta gracieusement. « Bien, alors, cette année, on va commencer par métamorphoser des animaux, mais beaucoup plus gros. Et avec des objets qui n'ont pas la même masse, contrairement aux autres années. Comme tu le sais, il est beaucoup plus facile de métamorphoser quelque chose en une autre, si elles ont la même masse- j'hochais la tête- Ce sera donc très difficile. C'est pourquoi, on va commencer par métamorphoser ses peluches, en animaux vivants. Tout d'abord, des animaux pas trop grands. » je l'interrompis.
« Pourquoi on doit faire ça avec des peluche, et pas tout simplement avec n'importe quel objet ? »
« C'est pour te faciliter la tâche. Ici, tu as déjà la physionomie de l'animal. Ainsi, ça te fait une chose en moins sur laquelle te concentrer. Mais en effet, il est dans le programme qu'on arrive à la faire sans cet aide. »
« D'accord. Merci, Lily. Euh…Tu permets que je t'appelle comme ça, au moins ? Je m'en voudrais de le faire sans ton autorisation… » d'abord surprise, elle me fit bientôt un sourire, qui me renseigna clairement sur ce qu'elle en pensait.
« Ca fait du bien de ne pas avoir affaire à quelqu'un de sur-arrogant de temps en temps ! Bon, bien sûr, je n'aurais jamais parié que ce serait un Serpentard, mais la surprise est plaisante ! »
« Tu fais allusion à qui, lorsque tu dis ça ? » je me doutais évidemment de la réponse. Lily me répondit, agacée rien qu'à y penser.
« De James Potter ! Il est d'une suffisance ! Vraiment énervant. En plus, il s'en prend toujours à plus faible que lui, je trouve cette attitude pitoyable et digne d'un Serpentard ! » je fis une légère moue « Oh, pas d'offense, bien sûr ! Je ne parlais pas de toi Harry ! C'est un peu comme une expression, chez les Gryffondor. »
« Ce n'est rien, je t'assure. Maintenant, si on l'essayait, cette métamorphose ? » je changeais tranquillement de sujet, n'ayant plus si envie d'entendre parler de la mésentente entre mes futurs parents. Vu l'opinion de Lily au sujet de James, j'ai du mal à saisir comment ils en sont venus à se marier…
« Oh, tu as raison, il vaut mieux que l'on s'y mette ! Tu ferais bien d'aller chercher, toi aussi, une peluche. Elles sont sur le bureau du professeur. » Je regardais du côté qu'elle me montrais, et vie un sac de toile, qui avait l'air bien remplis.
« Je le vois. Merci ! Je reviens tout de suite. » Je me levais et allais chercher ce qu'il me fallait.
Il y avait vraiment de tout comme peluches. Je soupçonnais le professeur McGonagall d'en avoir profité pour ce faire plaisir…Je l'imagine très bien dans sa robe de nuit écossaise, entourée de nounours et autres bestioles poilues. Je chassais l'image mentale de ma tête, avant qu'il ne me prenne l'envie de rire, ce qui aurait été fort peu discret, et me reconcentrais sur le contenu du sac. Je trouvais une peluche de renard grandeur nature, qui me plaisait bien. Je la sortis du sac et retournais à côté de lily. Elle regarda distraitement ma peluche et retourna à la sienne, qu'elle fixait avec une telle concentration que je m'attendais à y voir apparaître des trous.
Je lu les instructions dans le manuel. Rien de bien nouveau, si ce n'est qu'il fallait monter en puissance et en concentration. Vu celle de Lily, ça ne devrait pas trop lui poser de problème.
Je regardais mon renard, remarquant qu'il avait en effet une taille au dessus que celle des métamorphoses effectuées à la fin de l'année passée. Je sortis ma baguette et la pointais sur ma peluche. Je me concentrais fort, pensant commencer raisonnablement par donner vie seulement aux yeux. Ils s'ouvrirent d'un coup, manquant de me faire rater un battement de cœur. De jolis yeux brun-roux me fixaient, en clignant de temps en temps. Cela me rappela que de garder les yeux écarquiller plus de quelques minutes n'était pas vraiment conseillé. Beuh, j'ai les yeux tout secs, maintenant.
« Couac ! » le battement que j'étais parvenu à préserver la fois précédente était maintenant définitivement raté. La main posée sur le cœur, je me tournais vers l'origine du cri, et trouvais Lily fixant d'un air contrarié sa peluche.
« C'était quoi, ça ? » lui demandais-je.
« Mon canard. J'ai essayé de le transformer totalement, mais il n'y a que le bec qui a changé. » elle lança un regard assassin au pauvre canard.
« Tu sais pourquoi tu n'y est pas parvenu ? »
« Non ! Et ça m'éneeeeeeeeerve ! » Lily se mit à taper du pied. Je posais ma main sur son bras, et la fit se rassoire.
« Calme-toi. T'énerver ne te mènera à rien. » elle baissa piteusement la tête, et se rassit docilement.
« Tu as raison, je sais bien, mais… » Je lui fis un sourire indulgent.
« Je comprend bien ce que tu veux dire, mais peut-être essayes-tu d'aller trop vite ? » Lily releva la tête.
« Tu crois ? » demanda-t-elle, pleine d'espoir. Comment un si petit échec pouvait-il la mettre dans un état pareil ? Moi, si j'avais dû réagir comme ça à chaque fois que je ne parvenais pas à faire une métamorphose, il ne me resterait plus que la corde comme option.
« Bien sûr ! »
« Bon, ben je m'y remet alors ! » à nouveau pleine d'enthousiasme, elle reprit là ou elle c'était arrêtée, tandis que je faisais de même.
………………………………………………………………………………………
(1) Pas de commentaire. J'aime mon pays.
………………………………………………………………………………………
Note de l'auteure : Pfuuuu, c'est fait ! Alors ? Bon ? Mauvais ? Très mauvais ? Atroce ? Insoutenable ? Mu ?
Pitite annonce : Suite à une demande de…Jesus ! Je sais plus ! Il y a quelqu'un qui m'a demandé de lui faire des dessins des animagus, et j'ai oublié le pseudo ! Je me rappelle parfaitement du contenu, mais plus du pseudo ! Oh mon dieu, m'en veux pas, je t'en prie ! Déjà que c'est un miracle que je sois parvenue à trouver du temps pour griffonner un de tes trois dessin ! (le deuxième est partiellement dessiné. En fait, il est sur le pc, mais pas encore totalement fini, et après, il faudra encore que je le mette en couleur…) Siouplait, m'en veux pas… ; ;
Enfin, si quelqu'un d'autre le veux ! C'est Harry avec sa panthère ! Je préviens, c'est juste du crayon. Pas le temps de faire mieux, et pas l'envie ! Le dessin me plaisait bien comme ça
Deuxième pitite annonce : C'est à propos des dessins, toujours…C'est assez compliqué de devoir toujours m'arranger comme je peux pour vous les faire parvenir…Pas que ça me dérange, bien sûr, mais certain peuvent vouloir conserver leur anonymat, et je l'accepte. Bref, je voulais savoir si quelqu'un ne saurai spas i une site, enfin quelque chose, ou quelqu'un, accepterais de m'héberger (du moins, mes dessins ;), ainsi, il ne me resterais plus qu'à mettre le lien sur ma bio, et vous pourriez y aller directement ! Moi, je n'aurais plus qu'à vous prévenir d'une nouveauté dans ce coin si de ma fic ! Merci beaucoup !
