Auteure: Kitsune no Yami

Genre: well, well, well, rien de neuf…Toujours risques de yaoi.

Summary: Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.

Disclaimer: Hum…Pourquoi toujours retourner le couteau dans la plaie, hein? C'est vraiment une sale habitude…Enfin, je peux pas y couper, je suppose. Je ne possède pas Harry Potter et je ne me fais pas de beurre dans le dos de la véritable auteure.

Blabla de l'auteure: Pff, j'ai cru que je n'y arriverais jamais! Avec l'école, j'ai vraiment pas eu le temps, même quelque chose d'infernal!…Et une tantinet frustrant, il faut l'avouer. J'ai la tête comme un seau, mais je vais quand même me casser le cul pour le poster aujourd'hui, comme promis à une lectrice. Et puis après ça: un petit manga puis dodo! Aaaah…

Réponse aux review:

Moira Serpy-Griffy: salut! Oui, oui, tu peux m'appeler comme ça! Ça ne me dérange pas du tout Tu trouve que j'ai été vache de l'envoyer là? Selon moi, ça lui sera utile! D'abord, pour son père, il aurait fini par les voir ses mauvais côté (du genre, avec ce pauvre Rogue) et aussi parce que je compte bien lui faire un petit traitement contre son côté: Serpentard futur mages noirs, qui m'horripile un chouïa! Même si c'est la faute de Ron à la base, et que ce n'est pas trop prononcé…Pour être honnête, c'est surtout parce que ça me plaisait! Et puis, j'ai envie de donner une leçon à James (même si c'est franchement Harry qui ce prend tout, pour l'instant;) Allez, j'espère que ce chapitre te plaira! Un grand merci pour ta fidélité!

Maugrei: Non, comme tu dis, pas de tout repos… (pour moi non plus…) Arf, et tu pense bien! James étant James, c'était à prévoir…Il m'exaspère un peu. Mais je vais te me l'arranger, toi! En tout cas, merci pour ta review!

Ma lune: Et voilà! Comme promis: le chapitre, le vendredi! Trop forte, hohohohoho! Dommage que je sois complètement lessivée maintenant…Espérons que le jeu en vaille la chandelle…La tête de mon père? Perplexe et un peu beaucoup- jusque parterre! Pourtant, elle est juste un peu suggestive, mon image…Bon, ils sont torses nus et alors! Alors, pour ta rumeur, va falloir que tu me dises où tu l'as péchée celle-là! C'est dégoûtant... Aller, j'attend ta review avec impatience! Bisous!

Ánië Celebrindal: Pfiouuuu! Ca c'est du pseudo! Là, je t'assure que j'ai béni l'invention de copié-collé! J'ai pourtant essayé de le taper moi même, mais je suis pas parvenue à trouver le petit chapiat de ton 'A' sur mon clavier. D'où l'abandon…TTTT Mirchi beaucoup pour tes compliments, ça me fait toujours aussi plaisir (et aussi bizarre!) et aussi pour ton aide! Mais j'ai fini par trouver une solution pour mes dessins! J'en parlerais d'ailleurs plus bas. Bref, merci beaucoup, beaucoup et encore beaucoup!

Sahada: Là, je suis ROUGE! Tout simplement! Kyaaaaah! ( et en plus complètement speedée, comme tu peux le constater…) Je suis ravie que tu penses ça de ma fic! Avec un peu de chance, tu aimeras ce chapitre aussi Merci pour ta review!

Lunathelunatique: Arf, court mais précis Merci beaucoup pour ta review!

Et un grand merci à Ornaluca qui fut mon ange salvateur pour le dossier ouvert: spécial dessins.

Bonne lecture!


Another brick is falling from me…


Chapitre 8: altercation et nouvelles- plus ou moins- connaissances.


Je sortis de métamorphose assez satisfait de moi. J'avais Plutôt bien réussit mon travail, même si je n'avais pas vraiment poussé mes capacités. Je ne me sentais pas d'humeur à faire des efforts, vu ce qui m'arrivait ces derniers temps…Heureusement, tout n'était pas perdu! Je m'entendais visiblement bien avec ma mère! Ce détail faisait sensiblement remonter la cote de mon moral et j'avais donc prit tout mon temps pour ranger mes affaires, peu pressé de retomber dans la dure réalité. Si bien que je fus le dernier à sortir de la classe.

Je tournais la tête en direction d'un bruit insolite, que j'avais entendu juste au moment où je franchissais la porte. Je n'eu seulement pas le loisir de voir ce que ça pouvait bien être, car on me saisit violement par la gorge et on me projeta contre les pierres écharpées du murs qui me rentrèrent dans le dos. Le choc fit heurter ma tête violement contre la pierre, et je sentis la peau rouspéter contre le traitement qu'on lui infligeait et je subodorais la bosse imminente. J'eu un hoquet de douleur. La main, toujours sur ma gorge, se resserra, et suffoquant, je tentais de focaliser ma vision sur mon agresseur.

James…

Je posais mes deux mains sur ses avant bras, et essayais péniblement de me défaire de sa poigne.

«L…Lâche-moi…» soufflais-je. Son regard haineux chercha le mien et le tint cloué.

«Lainsky…» susurra-t-il, rageusement «Que crois-tu être en train de faire?»

«Je…Je ne vois pas…De quoi tu parles!»

«James, tu devrais peut-être le lâcher…Tu pourrais lui faire vraiment mal…»

«Tais-toi Rémus!» gronda James, maintenant clairement hors de lui «Ce fils de pute (1) drague sans vergogne MA petite amie!»

«Elle n'est pas ta petite amie.» dit une voix résolue

De surprise, James me lâcha, et se tourna vers la personne qui avait prononcé ces dernières paroles. Mon futur père le regarda, clairement déstabilisé.

«Sirius? Tu es contre moi?»

Je portais ma main à ma gorge et crachais mes poumons comme un fou, tout en essayant de respirer. Le résultat ne devait donner rien de bien reluisant. Je toussais une dernière fois et relevais les yeux, suffoquant encore légèrement.

«Je. Ce n'est pas que je suis contre toi, James, tu le sais bien…Mais je n'approuve pas vraiment ce que tu fais.» Sirius paraissait tout à fait penaud, et regardait de façon suppliante son ami. Ce dernier semblait ne pas se remettre de ce qu'avait dit Sirius et restait comme deux ronds de flan. Finalement, le rouge monta au visage de James. A première vue, c'était plutôt mauvais signe, puisque Peter et Rémus avaient pris un peu de recul, tandis que Sirius rentrait la tête dans les épaules.

«Comment peux-tu me dire ça! Tu es mon ami, non! Tu es sensé être d'accord avec moi! Et puis, j'en ai rien à faire; il essaie de me piquer Lily Evans, et je compte bien ne pas le regarder sans rien faire!» à ses mots, il se tourna à nouveau vers moi, baguette en main, visiblement prêt à en faire usage. Reflex stupide, je me protégeais la tête à l'aide de mes mains. J'aurais mieux fait de sortir ma propre baguette, mais bon… Sirius et Rémus firent mine de vouloir s'interposer, mais ils n'eurent pas l'occasion de mettre cela à exécution.

«Qu'est-ce qu'il se passe, ici?» demanda quelqu'un avec flegme. Nous tournâmes tous la tête vers la voix.

Un garçon d'à peu près notre âge se tenait devant nous à plus ou moins trois mètres. Il devait faire un peu moins d'un mètre quatre-vingt et il avait un port altier. Des mèches de cheveux bruns bouclés lui retombaient sur le moitié du visage, qu'il avait fort fin. Mais la ligne de sa mâchoire et ses sourcils ne laissaient aucun doute quant à son sexe. Si son aspect était plutôt agréable à l'œil, il n'était pas possible de passer à côté d'un détail particulier: son visage était un masque d'impassibilité parfait! Aucune émotion ne semblait pouvoir perturber la plastique de sa face.

J'entendis James jurer.

«Tu ne perds rien pour attendre, Lainsky!» cracha James, avant de tourner les talons vers la grande salle, suivit des trois autres.

Je les regardais s'éloigné, hésitant à être soulagé ou déçu de ne pas pouvoir mettre les choses au point…Tout compte fait, c'était mieux ainsi. Je ne serais jamais parvenu à lui faire entendre raison. Je soupirais, et passais une main dans mes cheveux dans le vain effort de les ordonner.

«Peine perdue.»

«Aaaaaargh!» Je me tournais vivement vers le garçon, dont j'avais complètement oublié la présence. «Oh, pardon. Je ne t'ai pas remercié…Merci beaucoup de m'avoir aidé.» Je lui fis un sourire. Il se contenta de m'observer sans aucune expression.

«Euuuuh…? Ca ne va pas?»

«Si.» Pas très bavard… Hum, un Serpentard, à voir son blason. Il est donc dans ma charmante et adorable maison.

«Ah, euh…Moi, c'est Harry Lainsky. Et toi? »

«Thomas Whiteside. Tu ferais mieux d'aller manger, c'est l'heure.»

«Ah? D'accord…» Il partit en direction de la grande salle, et je le suivais. Il n'avait pas l'air particulièrement docile, ce type et il m'avait rappelé que je n'avais pas mangé correctement depuis un bon bout de temps maintenant.

La porte de la grande salle fut bientôt visible, et nous la franchîmes ensemble. Les conversations se turent à notre entrée, et une fois leur curiosité satisfaite, tous retournèrent à leurs occupations. Je me dirigeais vers la table des Serpentard avec un nœud dans l'estomac, dû à mon appréhension. Je m'assis à côté de Thomas Whiteside, qui ne dit rien. Ce ne fut pas le cas pour les personnes nous entourant, plus précisément, Malfoy. N'aurais-je donc jamais la paix avec ces fichus Malfoy?

«Salut. Tu es Harry Lainsky, le nouveau, c'est ça?» demanda-t-il. Il n'était pas très différent du Lucius Malfoy de mon époque, c'était juste une version plus jeune. Décidant d'éviter de me mettre les Serpentard à dos dès le premier jour, je répondis poliment.

«En effet. Puis-je savoir à qui ais-je l'honneur?» Lucius se redressa sur sa chaise et leva le nez, très fier.

«Je suis Lucius Malfoy, en septième année. Comme tu dois le savoir, ma famille est entièrement composée de sang pur!»

«Ah? Oui, c'est très bien.» répondis-je avec maladresse. Zut! J'avais complètement oublié leur obsession sur les sangs purs et les Moldus! La question piège n'allait pas manquer de venir…

«Et toi? Je n'ai jamais entendu parler des Lainsky…» argh, qu'est-ce que j'avais dis?

«Oh, c'est normal! Je n'ai plus de famille. Ils sont tous mort à part moi. Mais si tu veux tout savoir, mes parents étaient tous les deux des sorciers.» j'ajoutais à mon speech mélodramatique une mine mélancolique. Ca eu l'effet désiré: Lucius paraissait vaguement éprouver des remords pour avoir mis ce sujet sur le tapis. Je me félicitais intérieurement.

«Ah. Désolé. Je ne voulais pas te rappeler des choses douloureuses…» il avait curieusement vraiment l'air de s'en vouloir. Tellement qu'il parvenait à me faire regretter d'en avoir rajouté.

«Ce n'est rien! Je ne l'ai est pas connus de toute façon. La seule chose que je peux regretter, c'est de ne pas les avoir connu. Donc, vraiment, tu n'as pas à t'en vouloir!» je lui fis un sourire. Il me rendit en échange le meilleur sourire qu'un Malfoy peut faire, c'est-à-dire un charmant sourire en coin.

«Oh! Mais j'oublie l'essentiel! Bienvenue chez les Serpentard, Harry –tu permets que je t'appelle Harry?- et n'hésite pas si tu as besoin de quelque chose!» sur ce, il prit une pleine fourchette de purée qu'il enfourna dans sa bouche avec élégance.

Cette conversation me laissait un peu perplexe…Enfin, je voulais dire que depuis longtemps, pour moi, Lucius Malfoy était une représentation fidèle du parfait sale type. Et là, c'est à peine si il ne s'est pas montré sympa et accueillant avec moi! (si on omet le léger détail sur mes parents, mais bon…) Et puis, aussi Thomas, qui malgré son air de ne pas y toucher, m'a aidé avec les Maraudeurs. Où va le monde si les Serpentard se montrent civilisés!

Mon estomac, qui gargouillait bruyamment, me sortit des mes pensées, et je me jetais tel un fauve affamé sur tout ce qui s'apparentait, de près ou de loin, à de la nourriture. J'eu droit à quelques regards courroucés, mais je n'en tint pas compte, et me goinfrais comme jamais.

«On dirait que tu n'as plus mangé depuis des lustres…» me fit remarquer Lucius qui me regardait manger avec une fascination morbide. J'avalais le contenu de ma bouche.

«C'est pratiquement le cas! Hier soir, je n'ai mangé que des confiseries, et je n'ai pas eu de déjeuner ce matin…T'imagine la dalle!»

«Hum, je peux…Mais est-ce que ça justifie le peu de classe avec laquelle tu manges? On a une réputation à tenir, quand même…»

«Oh…» Je regardais avec regret mon assiette et me résolus à manger comme tout homme civilisé qui se respect. Lucius me regarda avec un léger sourire, manifestement enchanté par mon changement d'attitude. Thomas lisait. Pas très social le garçon… Je me penchais vers Lucius.

«Psst! Il est toujours comme ça, Thomas?» chuchotais-je. Lucius me répondit sur le même ton.

«Toujours! Une vraie pierre tombale! Et d'un sympathique…Il ne parle pour ainsi dire jamais, est toujours plongé dans des bouquins d'aspect douteux et ne se mêle pas de la vie des autres! Il est un des préfets de ton année. Quand on a appris sa nomination, on a tous été surpris, vu sa participation plus qu'active dans la vie de Poudlard.»

«Hein? Je pensais qu'il n'était pas social…C'est ce que tu m'as dis, non?»

«Harry…C'était ironique! Bien sûr que non, il ne s'investit pas dans Poudlard…Je crois que je vais pas trop souvent faire appel à cette façon de m'exprimer avec toi. Tu n'as visiblement pas l'air très réceptif…»

«Maieuhhhh!» Je lui donnais une tape joueuse sur l'épaule, et nous rigolâmes. Si on m'avait dit un jour que je rigolerais avec Lucius Malfoy! Peut-être qu'il lui ait arrivé quelque chose dans le passé, ou le futur, selon le point de vue, qui justifiait l'homme que je connaissais à mon époque.

«Au fait, Lucius, quand tu dis qu'il ne se mêle pas de la vie des autres, ce n'est pas totalement juste.» il me regarda, surprit.

«Ah?»

«Ben oui: tantôt, il m'a aidé avec James Potter.»

«James Potter? Qu'est-ce qu'il te voulait?» ah. Vu la tête qu'il tire, Lucius n'aime pas mon père. Pas vraiment étonnant, mais bon…

«Il n'a pas aimé que je m'entende avec Lily Evans…» Lucius roula des yeux, d'un air agacé.

«Ce type est vraiment désespérant avec cette fille! Je ne peux que te conseiller de ne pas trop t'approcher d'elle. Potter devient un vrai danger public quant il s'agit d'elle!»

«J'avais crus le comprendre! J'ai manqué de me faire étrangler!»

«Etranglé! Il est définitivement atteint!» Lucius se tapa le front du plat de la main pour appuyer ses propos.

«Hum…En tout cas, quand il a voulu passer au chose sérieuse, avec sa baguette, Thomas est arrivé et James m'a laissé tranquille.»

«C'est étonnant que Thomas se soit donné la peine d'intervenir. Enfin, je ne le connais pas si bien, et de toute façon, c'est tant mieux pour toi!» il me sourit et me tandis le plat que je faisais mine de vouloir attraper. Je le remerciais et pris un peu de purée.

Le dessert fini par arriver, et au même moment, une silhouette bien connue vola vers moi.

«Svayam!» je le choppais en plein vole.

«Abruti d'oiseau! On peut savoir où tu étais passé!» Svayam agita les ailes d'un air visiblement contrarié et me tendit une patte comme toute justification. Une lettre y était attachée.

«Oh, excuse-moi! J'étais inquiet, c'est tout…» dis-je d'un air contrit. Il chantonna doucement, voulant signifier qu'il me pardonnait. Mais à voir la façon dont il lorgnait les gâteaux, son pardon n'était certainement pas gratuit.

«Sale bête…» Svayam 'par maladresse' m'envoya une de ses ailes dans l'œil.

«Aïlleuh! Barbare!» Je soupirais et revins à la lettre qui était à présent serrée dans mon poing. Je donnais un gâteau au miel à Svayam pour qu'il arrête de piailler avant de déplier le papier et de lire.

Cher Harry,

Svayam est apparut de nulle part Là-où-tu-sais. Nous sommes tous très inquiets pour toi. Tu as disparu sans prévenir! Où es-tu? En sécurité j'espère…Quand Dumbledore a remarqué ton absence, il a juste sourit de cette manière que tu trouve très agaçante, en nous disant que tout allait très bien pour toi. Nous avons tous fait mine de le croire, mais nous savons tous que ça perception du danger n'est pas vraiment dans les normes…Je le situerais plutôt dans les environs d'Hagrid et de son fanatisme pour les bêtes pas très nettes…Enfin bref! Comme Svayam est apparus, j'ai préféré t'envoyer une lettre, histoire d'être rassuré sur ton sort.

Réponds-moi, s'il te plait,

Bien à toi,

Rémus

Je souris joyeusement, et refilais un autre gâteau à Svayam, pour le féliciter; il l'accepta avec grâce (comprendre: il s'est jeté dessus sauvagement, ne laissant aucun espoir de survie au pauvre gâteau qui n'avait rien demandé à personne, et surtout pas à être goinfrer par une Morfale prétendant être un phénix!). Un jet de miette de gâteau envoyé par Svayam me fit regarder dans sa direction, et je remarquais le regard appuyé de Thomas sur le phénix. Il avait l'air très intéressé. J'agitais la main devant ses yeux, dans l'espoir de capter son attention.

«Qu'est-ce que tu veux.» Hum…Ca, ça ne sonnait pas vraiment comme une question, mais plutôt comme un reproche. Je ne me laissais pas démonter pour autant.

«Ben, tu avais l'air captivé par mon phénix: tu veux savoir quelque chose en particulier?» ses joues rosirent un peu, et il se tortilla un peu sur sa chaise. Je haussais un sourcil, et vis une expression similaire sur le visage de Lucius, qui nous avait écouté.

«Pas spécialement…» gros menteur! Il mourait d'envie de me poser des questions, ça se voyait trop fort!

«Menteur.» hein? J'ai parlé tout haut? Ah. Non. C'est Lucius. D'ailleurs, si j'étais à sa place, je dégagerais d'ici vite fait.

«Maaaalfoy…» dit Thomas en avertissement.

«Ca va, ça va! Admettons que je n'aie rien dis!...N'empêche…» il prit l'option de ne pas continuer sa phrase quand il croisa les yeux furibonds de Thomas. Il se contenta d'hausser les épaules en signe de dédain, et de mordre dans la tarte aux abricots qu'il avait entamé plus tôt. Je me décidais à changer de sujet.

«Hum…Et qu'est-ce qu'on a comme cours, après?» ah. Manifestement, ma ruse n'était pas passée inaperçue, quand je vis la mine amusée de Lucius. Je fis un sourire d'excuse et eu un rire gêné. Thomas me répondit malgré tout.

«Potion.» l'attraction terrestre gagna la guerre d'influence avec mon corps, et ma tête rencontra lourdement le bois de la table. Un bruit sourd accompagna le geste. Les personnes les plus proches de moi sursautèrent; je soupirais.

«Quelque chose me dit que Potion n'est pas ton cours préféré.» dit Lucius, tout en prenant une nouvelle bouchée de tarte, qu'il mastiqua consciencieusement. Je ne pris même pas la peine de répondre, mon attention toute prise par l'auto-apitoiement qui allait de circonstance.

«Tu peux venir à côté de moi, si tu veux. Je t'aiderais.» pour le coup, Lucius s'étouffa dans sa tarte. Toute grâce sembla le quitter tandis qu'il suffoquait misérablement. Pris de compassion, je tapotais sur son dos.

«Ehh, Thomas, tu es sûr? Je ne voudrais pas te déranger…»

«Puisque je te le propose.» aussi expressif que d'habitude…

«Bon, ben merci. J'accepte ta proposition. Mais je te préviens: tu risques franchement de la regretter.! Je suis une vraie quiche en potion!» enfin, de ce que je sais. Peut-être que ça ira mieux avec mes petites études des vacances…

Tout en regardant sa montre, Thomas me fit signe qu'il y allait maintenant, et il se leva. Je me levais précipitamment, prenant juste le temps de dire au revoir à Lucius qui me le rendit faiblement, essayant toujours de se remettre de sa tarte aux abricots, et je pris la suite de Thomas. C'était en effet le plus intelligent à faire, parce que je n'avais absolument aucune idée d'où pouvait être la classe. Sûrement dans les cachots, si le professeur est fidèle à sa profession.

On se dirigeait effectivement vers les cachots…Je pouvais donc craindre le pire! Bon, il y avait peu de chance que ce soit de Rogue dont il s'agisse, puisque techniquement, il était encore élève ici. Hohooo…Je n'avais pas pensé à ça, moi. Il était dans mon année, et dans ma classe, selon toutes vraisemblances. J'adressais une prière silencieuse à un dieu quelconque. Un son familier me mit en garde. Svayam m'avait suivit, et volais joyeusement à mes côtés.

«Pchhht, Svayam!» le chassais-je «Vas t'en! J'ai cours! Tu n'auras qu'à revenir dans la grande salle quand les cours seront finis!» il eut l'air déçu pendant un moment, me faisant un peu regretter de lui avoir parlé ainsi, mais il fini par me chanter quelques notes d'acceptation, et s'envola vers dieu sais où.

Je repris ma marche, remarquant que Thomas était cinq bons mètres devant. Je trottais légèrement pour arriver à son niveau, et me mis à observer les alentours. Les lieux n'étaient pas particulièrement différents de mon époque, si ce n'est que les cachots étaient quand même un brin mieux éclairer lorsque j'allais suivre les cours de Rogue. Un courant d'air froid me fit dresser les poils de l'échine et je frissonnais. Thomas, lui, n'avait l'air aucunement incommodé par le froid ambiant, et semblait être très à l'aise, comme dans son élément. Bon, d'un côté, il était sûrement habitué, depuis six ans…Surtout si la salle commune est au même emplacement que celle que je connaissais. Cette pensée me rappela lorsque, avec Ron, on s'était faufilé dans la salle commune des Serpentard, dans l'espoir d'apprendre de Malfoy qu'il était l'héritier, et le coupable pour toutes les pétrifications faites à tour et à travers dans les couloirs de l'école (et dont on l'accusait lui, accessoirement…). Une vague de nostalgie et de regret me balaya le cœur. Soudain, la sensation se métamorphosa, au fur et à mesure que quelque chose d'autre me venait à l'esprit. A cette époque…Le Basilik! Il était toujours vivant! Et il se baladait librement dans les tuyauteries de l'école…Je me promis de tendre l'oreille à n'importe quel sifflement suspect, lorsque la salle de cours arriva en vue.

Quelques élèves étaient déjà là. Deux Gryffondor -évidemment, Dumbledore étant ce qu'il est, il avait toujours l'espoir d'une meilleur entente entre les maisons ennemies, et leurs faisait toujours le supplice d'avoir au moins le cours de potion en commun- et aussi quatre Serpentard. Serpentard auxquels Rogue était compris. Pas trop surprenant. Bon, il ne me restait plus qu'à l'ignorer superbement. Après tout, ça ne paraîtrait pas trop bizarre de la part d'un nouveau, de ne pas trop se mêler à la populace, aussi bien Serpentarde que Griffondor. Surtout que là, je n'avais pas spécialement dans l'idée d'aller me fritter à nouveau avec mon paternel, merci bien! Donc, j'allais me faire aussi petit que possible et essayer désespérément à me concentrer sur ces satanées potions.

D'autres élèves, maisons confondues arrivèrent par morceau, à mesure que le temps passait. Nous fûmes bientôt un nombre raisonnable d'élèves. Pas autant que mes années précédentes, sûrement à cause des BUSES de l'année passée, qui avaient dû épurer un peu. Contrairement à l'idée que je m'étais faite, il n'y avait pas spécialement plus de Serpentards que de Gryffondors. Ces deniers étaient composés de James, Sirius, Rémus et un autre garçon que je ne connaissais pas. Lily était là aussi, accompagné par deux autres filles de Gryffondor, sont elle ne semblait pas beaucoup se préoccuper. Je lui fis un signe de la main amical, lorsque je captais sont regard, et elle me le rendit avec un sourire. Je pouvais sentir la colère irradier hors du corps de mon père. Je poussais un soupir alors que ma mère fusillait du regard James. Il le soutint aussi longtemps que possible, jusqu'à l'arrivée du professeur.

Ce fut une vieille sorcière toute fripée qui s'avança à pas lent dans notre direction. Sa maigreur n'avait pas son pareil, et c'était limite si je ne pouvais pas voir ses côte saillirent à travers les épaisses couches de robes- noires, traditions obligent- dont elle s'était enroulée, certainement pour ce protéger du froid. Parce que froid, il faisait! Et vu la minuscule couche de graisse qui subsistait tant bien que mal sur ces maigres os, elle ne devait vraiment pas avoir chaud…

Elle passa devant nous tous, jusqu'à atteindre péniblement la porte. Elle ce tourna vers nous, et l'évidence me frappa. Si son apparence était repoussante, et un parfait exemple des effets des ans sur l'être humain, il n'en était rien pour son esprit. Ses yeux noirs et profonds brillaient d'un éclat incisif, trahissant l'intelligence tapie derrière ce corps en décrépitude. Un certain respect naquit en moi, et je me jurais de travailler sérieusement. Ce qui ne serait sans doute pas trop difficile, vu que je n'aurais pas Rogue sur le dos, vingt-quatre heures, sur vingt-quatre. Et pour couronner le tout, j'allais être à côté d'une pierre tombale. Le cours risquerait d'être la seule distraction possible, alors bon…

La prof de potion, agita un trousseau de clef sous son nez, jusqu'à tomber sur une qui semblait lui convenir, et elle l'inséra dans la serrure. Elle s'effaça pour nous laisser entrer et ce fut se que nous fîmes, dociles.


(1) Je n'aime vraiment pas ça!> Mais je voulais un truc assez percutant, traduisant l'état d'âme de James.


Note de l'auteure: Foouâlâââââ! Fini! Ce ne fut vraiment pas de tout repos! Alors votre avis? A ce propos, j'ai reçus moins de review que les fois précédente…C'est parce que ce n'est pas chouette? Parce que si c'est ça, je m'en voudrais de continuer et d'encombrer avec mes daubesqueries…(un peu déprimées) Sinon, j'ai réglé le problèmes avec mes dessins! Maintenant, ceux qui veulent les voir n'ont qu'à aller dans ma bio et de cliquer sur le lien Il y a d'ailleurs un nouveau dessin de la fic, que la lectrice, dont j'ai misérablement oublié le pseudo, m'avais demandé est mis sur mon lien! N'hésité pas à faire des commentaires (ceci dit, vous n'êtes pas obligés!)