Auteure: Kitsune no Yami
Genre: Aaaaah, je commence à mettre les choses en place! Vous pouvez pas savoir ce que ça soulage! Maintenant, je vais toujours pas vous dire le couple, nananèèèèreuuuh (gamine de me) Ben quoi, c'est pas toujours facile d'être sadique, vous savez?
Summary: Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.
Disclaimer: Don't own…
Blabla de l'auteure: On y est! J'ai l'impression que je mets de plus en plus de temps à Updater; ; C'est atroce! Et en plus, j'ai un de contrôle de physique Mardi! Je suis nulle en physique! Je vais mourir! Pff…
Réponse aux review:
Onarluca: Merci (larmes)…Vraiment. Mais ce que tu me demande est impossible…Je ne saurais jamais avoir vraiment confiance en ce que j'écris, c'est plus fort que moi! TTTT Mais bien sûr, je suis toujours contente quand quelqu'un me dément! Je dois dire que ton avis m'importe beaucoup, et le fait que tu m'ais dis que ma fic était de mieux en mieux me gonfle d'espoir! Parce que j'avais le sentiment, moi, que le niveau baissait…C'est te dire à quel point j'en suis. Mais bon! Tant qu'il y aura des gens assez chou pour me dire qu'ils aiment, je n'arrêterais pas! Sinon, merci beaucoup pour ta review!
Sined: Pfiouuu, j'ai eu chaud! Heureusement que je suis allée vérifier, parce que je n'ai pas reçu ta review directement sur ma boîte! Par chance, elle était bien apparue sur fanfiction et que j'ai été curieuse de voir que le nombre de review ne correspondais pas à celles dont j'avais pris connaissance. Et pour tes questions…Ma foi, je ne vais pas te répondre! Rassure-toi, ce n'est pas que du sadisme! Il y a aussi le fait que je ne suis pas encore sûr de tout, et que je m'en voudrais de donner des fausses pistes. Et puis, c'est plus marrant comme ça!
Felly: Ahaaa, toi aussi, tu as été victime du fou! En clair, j'ai faillis passer à côté de ta review…TTTT Voui, il est assez dangereux James. C'est surtout pace que personnes ne se met en travers de son chemin, lorsqu'il fait des conneries. Quant à Lily, tu te doutes bien qu'elle ne va pas se laisser faire! En tout cas, ça me fait plaisir de savoir que tu as bien aimé ma partie avec Lucius! pour l'œil d'Harry…On le saura un jour, c'est tout ce que je peux dire; Et le slash Harry/ Thomas, ben, à la base, c'est pas prévu, quoi…Enfin: merci pour ta review!
Panthere: Euh, il ne pensait pas penser insulter indirectement Lily, puisqu'il n'est pas au courant que c'est le fils de Lily. Et pour l'histoire que c'est sa pute, je pense pas non plus, puisque Lily n'est pas prête de se laisser toucher par James; J'aime bien aussi se faire disputer Svayam et Harry! Tristement, il n'apparaît pas dans ce chapitre…Quoi! Tu aimes pas mon Lucius! Sacrilège > ! Mais en tout cas, je vais suivre ton conseil, et continuer comme ça! Toujours merci pour ta review!
Simon: Oooh, comme tu es vilain avec le nouveau Harry Potter!...Même si je peux pas vraiment te contredire. Je vais plutôt dire que c'est pas trop mauvais, mais un peu décevant, hein? (Notamment au sujet de Ginny…;) Hum…Je crois pas que je vais répéter ce que tu me demandes…C'est de l'autopersuasion, et ça ne marche pas des masses avec moi, je suis trop têtue. Mais c'est gentil quand même pour ma tête endormie, tu sais bien que je ne peux rien y faire, je suis pas du matin! Enfin…Bisous!
Sahada: Nyaaaaah!XD Toujours en train de ma flatter outrageusement! Super! Merci pour ta review!
Inouko: Woééééé, encore quelqu'un qui aime mon Lucius! Dieu existe Adrienne! C'est vrai? Tu aimes mon thomas? Mais tu es une perle!( Ca s'écris comme ça:Austère. Je crois;) Et si James est lourd, ici, c'est normal! Dans ce chapitre, c'est pas mieux ; Mais on explique un peu pourquoi il est comme ça. Pour la graisse, je t'assure que c'est vrai! Bon, ici, j'ai exagéré, parce que chez les humains, c'est moins visible. Mais tu remarqueras que pour les animaux ça se vérifie! Et scientifiquement! Les Morses, par exemple! Ils ne sont pas dodus pour rien! Et les baleines on une giga couche de graisse aussi! Mais j'admet que c'est moins évident avec nous; Et merci d'aimer mon phénix, ainsi que pour tes encouragement, et tout simplement, pour m'avoir envoyé une review!
ma lune: Coucou, ma Lune! Comment ça c'est pas drôle! Mais c'est normal que ça ne le soit pas! Et puis, ne t'en fait pas tant! Qui sais ce que l'avenir nous réserve (enfin, moi je le sais: j'ai gym demain). Pour Sirius, tu vas adorer la fin de ce chapitre (nyahahahahaha) je me suis fait plaisir! Gros gros bisous!
jenni944: eh bien, ça tombe bien! La voilà la suite Merci pour ta review!
Another brick is falling from me…
Chapitre 9: potion et petite crise.
A l'intérieur de la classe de potion, le noir prédominait. Logique, me direz-vous, puisque nous étions aux cachots. Mais étais-ce vraiment nécessaire de recouvrir toutes surfaces par du tissus noir? Seul les bancs et les livres y échappaient. Bref, l'ambiance n'était pas gai-gai…
Je laissais mes yeux se promener autour de moi tandis que je m'installais à côté de Thomas, au deuxième banc, derrière Rogue qui était, lui, installé à côté d'un malabar qui était du genre à avoir une expression lubrique collé sur le visage non-stop. Charmant. Et visiblement, Rogue avait l'air de penser quelque chose qui devait s'approcher de ça. Son voisin pris un peu plus ses aises, et mon futur professeur s'éloigna d'un bond, les lèvres légèrement retroussées par le dégoût. Je le plaignais presque. Presque, hein! Allez pas vous faire des idées…
Un projectile atterrit sur le sommet de mon crâne. Je tournais la tête pour voir qui m'avait balancé ce bout de parchemin mâché (beurk). Le sourire narquois de James, qui était installé à ma droite à côté de Sirius, me répondit. Lui, il commençait sérieusement à m'agacer…Il passa funestement son pouce sur sa gorge, me sous-entendant que j'étais mort. Le regard désapprobateur de Sirius me fit cependant très plaisir, et je le vis ce détourner légèrement de James, en une attitude boudeuse.
«Bonjour à tous» fit la voix chevrotante de ma prof « Pour l'élève que je n'ai encore jamais eu, sachez que je me nomme Musèlla Pratric.» elle se plaça dignement derrière son bureau. Comme si son contact lui rendait de sa vigueur, elle sembla se redresser, ce fait lui donnant une allure impressionnante. «Vous êtes tous ici parce que vous avez des aptitudes en potion, et j'attend de vous de la rigueur, et peut-être pour certains, de la passion. Car comme pour toute chose, seul un intérêt véritable peut pousser quelqu'un à des exploits.» elle attendit un moment que ses mots se soient imprégnés en nous pour poursuivre. «Pour le programme de cette année, les potions que vous devrez faire requerront de votre part beaucoup d'attention et de subtilité. Une précision sans faille; ce sera votre seule alliée. Maintenant, la potion du jour.»
Elle se détourna de nous pour mettre ses instructions au tableau. Je profitais de cet instant de répit pour jeter un œil à Thomas, qui lisait posément ce qu'écrivait la prof. J'espérais qu'il ne changerait pas d'avis et qu'il me laisserait pas pédaler dans la semoule.
Avais-je pensé trop fort? Le résultat était là: il me regardait maintenant. Il pointa du doigt mon livre.
«Tu devrais l'ouvrir. A la page 171. L'essence de peur.» je fis ce qu'il demandait et ouvris le livre à la page demandée. Cela parlait bien de l'essence de peur, et à première vue, j'étais absolument incapable de la faire. Je relevais la tête vers Thomas, qui me regardait toujours, et je fis une grimace. Il me signifia de ne pas m'en faire, et me pria de bien vouloir aller chercher les ingrédients. J'obéis en ronchonnant et en anticipant plus que de raison. Je pris tous les ingrédients requis, en me posant quelques questions existentielles, lorsque passaient certains, euh, trucs, sous ma vue. J'évitais soigneusement une espèce de bestiole éviscérée qu'on avait dû balancer là, faute de place, et me saisis du dernier ingrédient de ma liste. Je repartis en direction de ma place, les bras surchargé de fioles et de pots en tous genres.
Soudainement, une jambe apparut de nulle part, me forçant à me contorsionner férocement pour l'éviter. Je me rétablis, les pots, en un équilibre plus que précaire, cherchant à s'échapper de mes bras. J'avais eu de la chance n'empêche! Une seconde plus tôt et je me serais rétamé à terre, ne manquant pas de fracasser tous les ingrédients au sol, et m'attirant sans aucun doute les foudres de la prof.
«Pff, un coup de chance, Lainsky. Ne t'attend pas à en avoir autant la prochaine fois…» Encore James! Mais quel sale gosse! Il commençait vraiment à user et à abuser de ma patience. Fulminant, je retournais à ma place, où Thomas m'attendait patiemment, en lisant les instructions.
Je m'asseyais à côté de lui en posant bruyamment mes pots et mes fioles.
«Un peu de silence, monsieur Lainsky! Ses éléments sont pour la plupart rares et coûteux!»
«Excusez-moi, madame!» fis je vivement, peu enclin à commencer une joute verbale, et sûrement pas avec mon professeur de potion. Celle-ci retourna à ses occupations, en bougonnant contre les jeunes peu respectueux du matériel.
«Tu sais, tu ne devrais peut-être pas te laisser faire par Potter.» me glissa Thomas, tendit qu'il organisait la table, avec mon aide, pour les diverses opérations dont nécessitait la potion.
«De quoi je mêle!» rétorquais-je agressivement. Il poursuivit néanmoins.
«Je te dis ça, parce que Rogue –celui aux cheveux noirs, juste devant nous- est depuis la première année le souffre douleur de Potter et de ses amis. Je dis ses amis, mais c'est particulièrement Black, pour être honnête. Lupin se contente généralement de les regarder faire d'un air réprobateur, et Pettigrow les regarde faire avec une jubilation plus qu'écoeurante. Ce type me dégoûte…» il fini sa phrase avec un petite moue dégoûtée, en effet, comme si il voyait la scène d'ici.
«Ton opinion de ce Pettigrow n'a pas vraiment l'air reluisante…Je coupe des petites ou des grosses tranche de Gingembre confis?»
«Les plus fines possibles. Evidement, mon opinion n'est pas reluisante. Ce prétendu Gryffondor est le pire parasite qu'il m'ait été donné de voir ramper sur cette terre. Et c'est bien ramper qu'il sait faire le mieux. C'est simplement insoutenable de le voir minauder devant ses amis. Et je soupçonne Potter de n'être son ami que parce qu'il aime être admiré.» il me déblatérait tout ça avec son visage impassible et écrasait méthodiquement des carapaces blanches d'un insecte dont j'avais appris l'existence il n'y avais même pas un quart d'heure.
Je me penchais par-dessus le chaudron, inspectant la couleur de son contenu jusqu'à ce que j'aperçoive la couleur désirée et y verser mes lamelles de gingembre. Je souris avec satisfaction lorsque je sentis l'odeur, qui était indiquée dans le manuel, s'échapper de notre mixture. Thomas en profita pour verser à son tour les carapaces, devenues maintenant une poudre fine, dans le chaudron. Il suivit la prochaine étape en tournant alternativement à droite et à gauche, et ce jusqu'à ce que la potion ait granulosité voulue.
«Tu veux bien préparer la fiole d'hurlement d'effroi?» Je reluquais la table à la recherche de ce qu'il demandait. J'en tirais finalement une du tas.
«Celle-ci?»
«Oui.» Je m'apparaître gentiment à l'ouvrir quand la poigne de thomas m'interrompit.
«Mais quoiii!» demandais-je, légèrement contrarié.
«Harry, c'est un hurlement. Ce n'est pas liquide. Comme tu tiens la fiole, tu vas en perdre le contenu.» je regardais la fiole, tout penaud.
«Hum…Et je fais comment, alors?» Thomas regarda sa potion, agita sa baguette dedans encore quelques fois, puis baissa le feu. Il me prit doucement l'hurlement d'effroi des mains; je le laissais faire.
«Ce n'est pas très compliqué, tu vas voir. D'abord, tu débouches la fiole, en prenant bien garde à ce que l'embout soit vers le sol. Comme ça.» il s'exécuta. Aucun son ne sortit de la bouteille. «Voilà. Pas un son n'a été perdu.»
«D'accord. Mais comment le verser dans le chaudron?»
« Tu te contente de coller l'embout de la fiole à la surface de la potion. Regarde: petit à petit, la potion absorbe le contenu et prend la place de ce dernier dans la bouteille. Tu sais donc que tout est assimilé quand la fiole est entièrement pleine.» je hochais la tête, et il continua à me donner des directives et à m'expliquer ce que je ne comprenais pas.
En sortant de la classe, je remerciais chaleureusement Thomas pour son aide. Il se contenta d'hausser les épaules et de prendre congé. Je me vexais un peu, mais fini par laisser couler, vu qu'il n'y avait aucun avantage à me mettre dans cet état.
Je me mis sagement en route vers le cours de Défense contre les forces du mal, qui devait âtre le dernier de la journée. Et je devais avouer que je n'étais pas fâché à l'idée d'avoir un peu de repos. Car si Thomas était un assez bon professeur, il était aussi sans pitié et m'avait crevé. De l'agitation dans le couloir juxtaposant le mien attira mon attention. Qu'est-ce qui se passait, encore! Je me faufilais discrètement à l'embouchure du couloir et passais la tête par delà le mur.
James (quelle surprise)…En train de chercher des puces à Rogue…Et Sirius qui participait…Bien sûr, Peter semblait jubiler particulièrement de la situation, tandis que Remus serait les dents, les poings tendus le long de son corps. Il regardait avec une expression acide et désolée les évènements.
James utilisait le sortilège –manifestement un de ses favoris- qui pendait la victime par sa cheville. Rogue se débattait comme un diable, sans parvenir à ce défaire du sort. Manifestement, il fulminait, et ses yeux trahissaient son envie de meurtre. Pour le coup, j'étais d'accord avec lui. Il y a des meurtres qui se perdent par ici…Ne pouvant plus à supporter ce spectacle affligeant, je me dressais et traversais la distance qui me séparait des Maraudeurs et de Rogue.
«Hum, hum!» toussotais-je pour gagner l'attention de tout ce petit monde. Cela fonctionna à merveille, m'offrant même le spectacle d'un James bondissant regardant dans tous les sens, l'air d'être prit en faute. Ce qui était le cas. Mais je doutais fort que mon avis l'importe beaucoup.
«Lainsky! Qu'est-ce que tu veux! Ton tour viendra, alors dégage!» cracha James avec élégance.
«Je vais être honnête avec toi James: J'en ai plus que marre de ton arrogance et de ta suffisance! Alors tu vas faire ta B.A. du jour et relâcher Rogue!» pour toute réponse, James me regarda, l'air dédaigneux.
«Je ne vois pas pourquoi je t'obéirais! Après tout, tu ne saurais pas m'y forcer! Tu ne t'es même pas défendu la dernière fois!» son ton moqueur était franchement horripilant, et l'énervement me fis sortir ma baguette, sans que n'ai eu même le temps d'y penser.
Récapitulation de la situation: j'étais baguette tendue, près à jeter un sort à mon futur père –qui soit dis en passant, était un véritable gamin et cruel pour couronner le tout- qui tenait, lui, Rogue par la cheville. Ce dernier se tortillait toujours dans le vain espoir de se libérer. Rémus paraissait tout à la foi soulagé et embarrassé, Peter était très enthousiaste à l'idée que James me mette la pâtée et Sirius avait l'air complètement perdu.
Je trouvais tout ça particulièrement ridicule. Et surtout, j'avais honte de mon père. Comment ce faisait-il que ma mère ait épousé un type pareil? Bon, il avait été sympa avec moi, le soir de mon arrivée. Mais ça ne faisait pas le poids par rapport à tous ses défauts! Peut-être l'avait-il obligée? Ou fait prendre quelque chose, genre un filtre d'amour? Ou, par le plus grand des miracle, aurait-il un jour évolué et devenu un homme doué de raison? Ou d'une conscience?
Je ne me posais pas plus de question, James étant retourné à sa torture spécialement réservée à Rogue. Ah, il le prenait comme ça? Très bien.
Je pris une position méprisante, et regardais James comme si il était la chose la plus dégoûtante à voir en ce bas monde. Je n'eu pas besoin de me forcer beaucoup…
«Je ne savais pas que la qualité principale des Gryffondor était d'attaquer quelqu'un sans défense. C'est terriblement décevant. Moi qui pensais que c'était le courage…Ici, je dirais plutôt que c'est de la lâcheté.»
James eu un sursaut de haine et laissa tomber sa proie, envoyant celle-ci ce cogner la tête violement contre le sol. Rogue ne bougeais plus. J'observais attentivement la masse inerte qu'il formait, et vis qu'il respirait bien. D'accord: vivant mais assommé.
«Toiiiiiii!» James se rua vers moi, les yeux exorbités. Il avait l'air d'un démens, et ça me fit un pincement au cœur.
Baguette tendue dans ma direction, James s'apprêta à me jeter un sort de son cru, toujours courant. Je ne lui en laissais pas le temps.
«EXPELLIARMUS!» criais-je. Et je donnais toute ma puissance. La baguette fut littéralement arrachée des mains de James, et il se retrouva projeter directement sur le mur, dix mètre plus loin, à deux mètres du sol. Sirius, Remus et Peter se précipitèrent vers lui. James s'effondra sur le sol en un bruit mat. J'entendis un gémissement de douleur, mais n'y prêtais aucune attention. Au lieu de cela, j'allais rejoindre Rogue, qui s'était plus ou moins réveillé lors du vol planer de son bourreau. Il me regardait avancé, la bouche grande ouverte, stupéfait. Je m'accroupis devant lui, et décidais d'être gentil.
«Ca va? Tu veux que je t'emmène à l'infirmerie?» je lui fis un petit sourire engageant.
«C'est bon! Je n'ai rien!» me répondit-il agressivement.
«Ah bon» fis-je simplement. Il sembla se décontenancer, et tenta de se lever, pour atterrir sur ses fesses quelques instant plus tard. Il grogna en se tenant la tête. Et bien oui, c'est souvent ce qui arrive, lorsqu'on tombe sur sa tête: on a mal. Je soupirais avec condescendance, passais son bras à travers mes épaules et l'aidais à se lever. Cette fois-ci, il ne refusa pas mon aide.
Je conduisis Rogue à l'infirmerie ou je le laissais aux 'bons' soins de Madame Pomfresh. Il ne remercia pas de l'avoir aidé, et cela m'allait très bien: je n'en demandais pas tant de lui. Il restait bien Séverus Rogue, seize ans ou pas. Je pris le mot d'excuse que l'infirmière me tendais et dirigeais vers mon cours de DCFM.
Forcément, tous les regards se posèrent sur moi lorsque j'entrais, dont ceux des Maraudeurs et de Lily. En fait, je partageais tous mes cours avec les Gryffondor, si mes souvenirs étaient bons. Il semblerait qu'à toute époque, Dumbledore ait le désir d'unir ces deux maisons. Hélas pour lui, ce n'était pas pour demain la veille…
Je donnais le papier au professeur et allais m'asseoir à côté de Thomas. Son sac était posé sur la chaise, mais il le retira en un accord tacite à ma présence à ses côtés. Je souriais. Ce garçon était simplement trop bizarre.
Une boulette de papier atterrit sur ma tête. Je la dépliais.
Tu es mort!
Je soupirais. C'était pas possible. Mon père était vraiment usant comme garçon (en plus, il n'est pas très varié)…Mais ce que je regrettais, c'était de ne pas pouvoir parler avec Sirius. Tout ça simplement à cause de l'imbécillité de James! En plus, ce qu'il faisait à ses victimes torturait la bonne conscience de Remus. Mais je ne pouvais pas me résoudre à ne voir que du mal de mon père. Après tout, il fallait quand même qu'il ait une part de bon, pour aller jusqu'à devenir un animagus pour Remus. Parce que si je ne le savais pas, je n'aurais jamais cru James capable de cela. J'aurais plutôt dis qu'à la découverte du secret de Remus, il l'aurait envoyé bouler méchamment. Franchement, j'avais du mal à comprendre. Pourquoi, alors que les Loup-garou sont considérés comme des créatures maléfiques, et que James est visiblement bourré de préjugés sur tout ce qui est considéré comme noir, ne l'a pas renié en tant qu'ami?
«MONSIEUR LAINSKY! Je ne vous dérange pas au moins!» je sursautais violement.
Le professeur de DCFM était manifestement mécontent de mon manque d'attention. Celui-ci était d'ailleurs, vu la rumeur volant que le poste de DCFM soit maudit, ici que depuis la rentrée. Il devait avoir dans les trente ans et il avait un physique banal: cheveux bruns, yeux bruns, ni grand ni petit…Mais il avait l'air de connaître son métier, contrairement à tous les professeurs que j'avais eu la chance d'avoir jusqu'ici (hormis Remus, bien sûr).
Bref, je lui fis mes plus plates excuses, et il repartit, satisfait, à son cours.
«Donc, je disais que le programme de cette année tournerait essentiellement autour des détraqueurs, des auras et des épouvantars. Oui, mademoiselle Evans?»
«Nous avons déjà vu les épouvantards en troisième année, monsieur.»
«Je sais très bien cela, mademoiselle Evans. Mais ici, il ne s'agira pas de combattre les épouvantars, mais votre peur. Savoir vous dominer, en résumé.» Lily hocha la tête, faisant signe qu'elle comprenait ce qu'il voulait dire. «Très bien. Maintenant, si ça ne dérange personne, commençons. Quelqu'un peut-il me dire ce qu'il sait sur les détraqueurs?» Quelques doigts se levèrent. «Madmoiselle Black?» je me haussais un peu sur ma chaise pour voir de quelle black il s'agissait. Narcissa? Ou…L'autre? Une chevelure blonde me renseigna. Ouf, ce n'était pas Bellatrix.
«Ce sont les gardiens d'Azkaban, monsieur. Ils peuvent se nourrir de l'âme des gens; on appelle ça le baiser du détraqueur.»
«C'est très bien. Cinq points pour Serpentard. On peut ajouter aussi qu'ils se nourrissent de tous sentiments positifs et heureux, ne laissant plus que le désespoir. Vous n'allez pas bien, monsieur Lainsky? Vous êtes bien pâle…»
«Non, non, tout va bien!» il me regarda, indécis. Il se détourna cependant pour continuer son cours. Cours auquel je ne prêtais plus du tout attention, tellement j'étais focalisé sur mes souvenirs multiples où j'avais fait la connaissance avec ces monstres. Ils avaient toujours eu un effet plus que déplaisant sur moi.
Le son de la cloche qui sonne me tira de l'état végétatif dans lequel je m'étais plongé. Thomas me fila un coup de coude pour achever de me réveiller. Je grommelais et rassemblais lentement mes affaires. Thomas partit sans moi. Je haussais les épaules, un peu déçu.
«Monsieur Lainsky? Je peux vous parler deux minutes?»
«Bien sûr, professeur.» J'attendis que tout le monde soit sorti de la classe avant de me diriger vers le bureau du professeur, où il était installé.
«Vous en avez rencontré, n'est-ce pas?» woaw! Ca, pour entrer dans le vif du sujet, c'est entrer dans le vif du sujet! Quel tact…
«En effet, monsieur. Mais si ça ne vous dérange pas, j'aimerais ne pas avoir à en parler. Maintenant, si vous m'excusez…» et je filais, conscient du regard mécontent et curieux du professeur, posé sur mon dos.
Je soupirais de soulagement lorsque je me retrouvais en dehors de la classe.
«Harry! Euh…Je veux dire: Lainsky.» je me retournais pour voir Sirius et Remus qui m'attendais un peu plus loin.
«Qu'est-ce que vous voulez!» demandais-je, pas d'humeur à parler. Mes interlocuteurs se renfrognèrent un peu, et j'essayais d'avoir l'air plus engageant. «Pardon. Je ne voulais pas être agressif. Mais je n'ai pas eu une bonne journée, comme vous le savez.» reproche à peine voilé. Ils prirent la peine d'avoir l'air gênés.
«Hum…Oui, on sait…C'est justement pour ça que nous voulions te parler. Je…Nous…Oh, puis zut! Remus, vas-y! Je n'y arrive pas, moi!»
«Ce qu'on essaie de te dire, Harry, c'est que nous sommes désolés…Nous savons que tu n'es pas un futur mage noir. Si ça avait été le cas, nous l'aurions sûrement vu lorsque tu as passé cette nuit, dans notre dortoir. Mais James est têtu…Le vrai problème, c'est en plus d'être un Serpentard, tu t'entends bien avec Lily Evans…Mais malgré tous ses défauts, je te jure que James n'est pas entièrement mauvais! C'est un bon ami, toujours fidèle! Mais il a été élevé par un auror –son père- dont les parents ont tous été tués par un mage noir. Il a passé sa vie à le retrouver et à le tuer. Mais le mal était fait…Il s'est mis à cataloguer tout le monde en deux rubriques, gentil ou méchant, enseignant à James à faire pareil. Sa mère a fait tout ce qu'elle a pu pour limiter les dégâts. Mais comme tu l'as constaté, c'est pas vraiment parfait (Remus grimaça légèrement, imité par Sirius). Alors, s'il te plait, ne le déteste pas?»
Je soupirais et me passais une main dans les cheveux.
«Je ne le déteste pas…Par contre, il m'énerve prodigieusement!»
«On ne peut pas vraiment te le reprocher. Moi-même parfois…» dit Remus.
«Remus!» rouspéta Sirius.
«Ben quoi! C'est vrai! Si tu évitais de l'encourager, avec Rogue, déjà!» reprocha Remus «Parce que tu as beau dire; tu n'es pas toujours beaucoup mieux que James à ce sujet!»
«Tu serais aussi comme moi si tu avais élevé par ma mère!»
«Et tu crois qu'être comme je suis ne m'amènerais pas à tout rejeter en bloc moi aussi!» cria Remus. Sirius s'apprêta à lui répondre sur le même ton. Mais je n'avais pas particulièrement envie d'assister à une dispute maintenant.
«Ca suffit! Si vous avez dis tout ce que vous aviez à dire, je me barre!» je partis rageusement. Mais quelle journée pourrie!
«Harry! Attend!» Sirius…Qu'est-ce que je ne donnerais pour que ce soit mon Sirius et pas celui-ci, dont je ne sais rien. Que je ne connais pas…
La main de Sirius m'agrippa l'épaule et me força à me retourner. Je gardais la tête baissée, ne voulant pas rencontrer son regard.
Il resta là, sans bouger, toujours la main là où il l'avait posée. Fatigué, je ne réfléchis pas, et inclinais la tête pour rencontrer le torse de Sirius. Ce dernier se raidit une fraction de seconde. Pendant un moment, je m'imaginais déjà être repoussé à coup de poing. Mais au lieu de ça, il se détendit et fit glisser sa main jusqu'à ma nuque.
«Harry? Ca ne va pas?» me demanda t'il doucement, en penchant la tête vers mon oreille. Je me sentais comme si j'allais pleurer, la gorge obstruée par les larmes. Je ne parvins pas à lui répondre, et au lieu de ça, ma main vint rencontrer la matière de son pull, où elle se crispa. Sirius commença à faire des ronds apaisants dans mon dos avec sa main libre. Je me retrouvais ainsi entièrement dans ses bras. J'avais l'impression d'être avec mon Sirius. Je refoulais à nouveau les larmes, mais je ne pus empêcher mes épaules de tressaillir.
Soudainement, je n'eu plus le sentiment d'être dans les bras de mon parrain. L'évidence d'être dans les bras d'un Sirius, un garçon de mon âge, me sauta à la figure, et je me sentis terriblement gêné. Je le repoussais plus ou moins doucement et m'excusais. J'eu cependant la bêtise de lever les yeux pour rencontrer les siens. L'inquiétude que j'y lu acheva de me descendre jusque six pied sous terre, et mes larmes, que je retenais difficilement jusqu'ici, m'échappèrent. Je m'enfuis en courant.
«Harry!» l'entendis-je crier, avant de tourner au coin d'un couloir et de prendre un passage secret, pour être sûr de ne pas être suivit. Il n'irait jamais croire qu'un nouveau puisse en connaître l'existence, et penserais que j'avais pris un autre chemin.
J'atterris au troisième étage, essoufflé. J'allais directement aux toilettes de cet étage, pour me cacher un peu, et aussi histoire de faire le point.
Arrivé à l'intérieur, je pris le temps pour reprendre mon souffle. Puis me mis à pleurer, tout en me traitant de tous les noms, de pleurer bêtement comme ça. Je savais pertinemment que ça ne changerait rien, et je m'en voulais de ne pas être capable de m'arrêter. Je me réunis en une petite boule, dans un cabinet de toilette que j'avais fermé au préalable.
Lorsque je parvins à me ravoir, je sortis de là, reniflant comme jamais. Je me mouchais et levais piteusement les yeux vers mon reflet. J'avais les yeux tout rouge d'avoir pleurer. Je regardais l'heure pour voir combien de temps il me restais jusqu'au souper. Une heure… très bien. Mes yeux, enfin -l'un deux, puisque mon œil gauche était définitivement rouge (D'ailleurs, c'est surprenant qu'on ne m'ait pas posé plus de question à ce sujet. Le professeur McGonagall avait sûrement passé une annonce pour qu'on ne m'abrutisse pas de questions. Merci madame)- auraient repris une couleur normal. Mais je ne pouvais pas me montrer comme ça en public. Les Serpentard ne me le pardonneraient jamais. Je me résolus à sortir jusque là.
Je sortis donc mon écharpe aux couleurs de ma nouvelle maison (fallait absolument que je me fasse à porter ces couleurs!) de mon sac. Je la passais autour de mon cou, me rappelant brièvement le contact de la main de Sirius sur ma nuque, et sortis des toilettes. Je gardais la tête baissée, comptant sur mes cheveux pour camoufler mes yeux, au cas où je croiserais quelqu'un. Par chance, je fus épargné, et j'arrivais dehors. Respirer cet air froid me rafraîchit et me fit du bien, plus que je ne l'aurais cru. De l'optimisme me pris le cœur, et je me sentis plus léger, confiant en l'avenir. Oui, tout allait s'arranger, j'en étais sûr!
Note de l'auteure: voilà, c'est fait! Est-ce que quelqu'un sera assez chou pour penser au susucre de l'auteure? Siouplaît? (yeux de cocker puissance maximal)
