Auteure: Kitsune no Yami
Couple: on avance, on avance…Ne désespérons pas TTTT!
Summary: Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.
Disclaimer: Nianianiapasàmoinianiania
Blabla de l'auteure: Pff, j'ai bien cru ne jamais en voir le bout! J'ai jamais eu des vacances aussi remplie! J'ai eu plein de trucs à faire! Comme détapisser une pièce. Je ne sais pas si vous connaissez le Rota (connais pas comment ça s'écrit), mais c'est un papier peint où il y a des petits copeaux de bois dedans…Très laid et très dur à virer du mur. Une bataille de chaque instant! En dehors de ça, j'ai dû aussi dessiner sur des tabliers, pour la St Nicolas des Rhétos. Pas facile non plus ça. Très stressant en plus, parce que si on rate, on peut pas effacer, puisque c'est sûr du tissus. De toute façons, allez effacer du marqueur indélébile et de l'acrylique…Je me sens vidée. Quand je pense que je voulais absolument avoir fini d'écrire pour mercredi! Mais éléments se sont ligué contre moi! Il s'est passé un drôle de truc sur fanfiction, au fait. Ici, c'est une question pour ceux qui écrivent ici aussi. Mon compteurs (celui qui me dit combien de fois on à visité ma fic) à été remis à ZERO! Mais pourquoi; ;. C'est très frustant…Parce que je suis passée de plus de trois mille à …dix…TTTT. Mais pourquoi tant de haine?
Réponse aux review: (wééé, j'ai eu plein de review cette fois! trop contente!)
Whitangel: Mmmm…Oui, je comprend bien ton point de vue…Mais tu vois, il était comme ça parce qu'il était complètement perturbé par la mort de Sirius. A partir du moment où il est à nouveau en sa présence, même si tout ne se passe pas très bien, il ne peut qu'aller un peu mieux. Bon, bien sûr, il ne peut être totalement mieux, mais c'est par vagues, comme tu as pus aller le voir. D'après moi, l'être humain ne saurait pas rester non-stop dans un état d'esprit trop sombre. Il risquerait de devenir complètement dingue, et un Harry fou n'est pas mon but ultime. Maintenant, si ça t'a tant déçue, j'en suis vraiment désolée, mais je ne saurais rien y faire. Merci pour ta review, ce genre là est toujours très lucratif . Ca me permet de faire une petite introspection sur ma fic, ce qui n'est jamais inutile! J'espère cependant que tu continueras à me lire…
Onarluca (alias Artemis): Youpiiiii XD T'es trop gentille! Ca me fait toujours plaisir quand tu me dis ça! (rougit de plaisir) Encore infiniment merci pour tes review!
Luna051: Une…Une…Une BELGE!XD Yes! Mais ma pauvre, qu'est-ce que tu fabriques en France! (pas d'offense, bien sûr pour les français) je comprend qu'elle te manque…Elle me manquerais aussi je devais partir. En tout cas, ça me fait très plaisir que tu te soit dévoilée, et qu'en plus, ma fic te plaise . J'espère que ma fic montre que même si on est en minorité sur fanfiction, on est capable de ne pas écrire de la totale-merde ; pour le couple, je laisse deviner Niahahahahahahah!...Mais je crois que tu n'auras pas trop de mal, c'est assez évident dans ce chapitre. Dis, c'est quoi ta chanson? (je suis pas de Mons, je suis à 30 minutes de Liège. Même que je m'appelle Liégeois d'abord! et quand je parviendrais à me barrer de cette fichue campagne: retour aux sources!) j'ai pas trop compris. Mon paternel m'a dit qu'il ne savait pas vraiment, mais qu'il était possible que ce soit l'équivalent du Torê liégeois…Alors? En tout cas, gros bisous de la terre mère! Tu me review quand tu veux
Inouko: Aaaaaaah, j'ai eu trop honte, quand tu m'as fait remarquer ma bêtise! Je déteste les lapsus révélateurs! Ce sont mes ennemis de toujours! Du coup, j'ai pas peu m'empêcher de corriger la faute, mais bien sûr, j'ai été prise par ma fièvre démoniaque, et j'ai commencé à corriger tous les autres chapitres! Ca m'a évidemment retardée à mort pou la suite…Mais maintenant, l'orthographe devrait être u peu moins pénible ; pour l'ingrédient, tu as parfaitement deviné HOHOHOHOHOHO! Je venais justement de regarder le classique de Disney, parce que j ne m'en rappelais plus des masses. C'est fou le hasard quand même…Il y avait combien de pourcentage de chance pou qu'on le regarde pratiquement en même temps! Oh? tu as un ami qui ressemble à Thomas? Physiquement ou psychologiquement? si c'est la deuxième option, ça doit pas être toujours facile…Sinon, tu peux me le présenter, siouplait? J'ai pas fait le physique de Thomas sur un coup de tête! Bon, c'est pas mon idéal, mais je cracherais pas déçus (le caractère, par contre…) En tout cas, merci de l'aimer Pour l'optimisme, tu vas voir (héhéhéhéhéhéhéhé). Jamais se réjouir trop vite! Bref! Merci pour ta review!
Felly: Ouaip, comme tu dis…Le problème avec ce genre de personnage, c'est que c'est pas facile de s'en sortir…On aimerait bien qu'il soit un peu moins dégueu, mais c'est dûûûre! Mais bon, je laisse couler les choses…Zeeeeen…Pour Thomas, moi aussi, j'ai du mal à le cerner ; c'est l'élément imprévisible de ma fic, si tu veux. Sinon, je te remercie pour ta review!
Cassie: Merci pour ta review et tes encouragements! J'en tiens compte, c'est promis!
ma lune: Luuuuuune! T'as vu tout le temps que ça ma mis pour updater! C'est dingue, je suis dégoûtée! Mais heureusement, j'ai bien reçu les susucres que tu m'as apporter, il mon donner la puissance de parvenir à finir aujourd'hui! Mon carburant ! Gniarf mon James te perturbe? C'est vrai que je ne le voit pas souvent être terrible à ce point là dans les autre fics…Je vais essayer tout doucement à arranger ça,mais il faut que ça se mette. Patience ! Woééééé, je savais que tu aimerais!(contente) La gym? Ca va, on a fait le sempiternel volley! Heureusement que je suis pas encore trop une quiche à ça, vu qu'on en fait à chaque fois! (ceci dit, c'est ça ou muscu, alors le choix est vite fait! Volley!) Bon, je te remercie encore pour ta review et je te fais de ces bisous, toi, t'en reviendras jamais!
Sahada: Uh? je comprend pas tout là…Harry a déjà un Phénix. Et il a même deux animagus! Enfin, bon…Sinon, t'as vu? il y a une autre Belge qui lit ma fic! Youpiii! En tout cas, je te remercie beaucoup pour ta review !
A: Hum…Soit il y a eu un bug, soit, tu as un pseudo très bref Je suis vraiment très contente d'apprendre que tu aimes ma fic! Je vais essayer, en effet, de continuer sur ma lancée. J'espère que la suite va te plaire aussi. Merci pour ta review!
Farahon: Arf, mes chapitres sont trop court? Désolée…Pourtant, tu remarqueras qu'ils sont à chaque fois un peu plus long! Non? Tu n'as pas remarqué? Zut…En tout cas, c'est très flatteur, et je te remercie beaucoup pour ta review!
dragon rouge: Dragon Rouge! Figure-toi que j'hésitais à t'envoyer un mail pour voir ce que tu devenais! et j'admet que j'avais un peu peur que ma fic ne te plaise plus…Mais je suis rassurée Ca m'a fait très plaisir que tu m'envoie à nouveau une review! J'espère que tu continueras à me lire! Bisous!
messy: Addictive! Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire? J'espère que c'est gentil Wow, les conneries humaines qui rythme ta vie? Ca n'a pas l'air marrant! je suis bien contente que ma fic puisse t'y faire échappe un peu! Enfin, voilà donc la suite, j'espère qu'elle aura à nouveau des effets curatif anti-bêtise du monde pour toi ! Merci pour ta review! Ca fait plaisir de voir une passionnée comme toi!
Simouch: Yo simouch! je vois que ton surnom à enfin trouvé sa place parmis ton pseudo. J'ai gagné! Youpiiii! Noël! Ta review est toujours aussi décousue t Tout ça pour dire que, voui, je continue, malgré les tas de menaces qui pèsent maintenant su mes frêles épaules. (profite que personne ne la regarde, sors son drapeau et chuchote: Yaoi Pawaaaaaa!) Hum, moi je veux bien que JK me hurle un shocking à la figure. Parce que ça voudrait dire qu'elle est près de moi, pour ne pas dire en face, et je pourrais lui dire un ou deux petit mots… Bon, je crois qu'il ne me reste plus qu'a te dire: merci pour ta review!
Another brick is falling from me…
Chapitre 10 : baston et bobos.
Le cœur léger, je retournais lentement vers le château. Être allé dehors m'avait fait un bien fou, et mon humeur c'était vraiment allégée. Je ne comprenais pas très bien d'où me venait cette impression étrangère, mais je l'accueillais avec joie. Mine de rien, ma vie était particulièrement stressante, ces derniers temps, et ce sentiment arrivait à point nommé. Je n'aurais sans doute pas manqué de craquer, avec cette pression constante sur mes épaules, depuis mon arrivée ici. Et dire que je n'étais à cette époque que depuis hier! Je me sentais comme si j'étais là depuis des siècles!
Je resserrais les pans de mon manteau autour de moi, et écartais les portes du château légèrement, assez pour me laisser entrer, mais pas assez que pour laisser entrer l'air froid du dehors. La chaleur m'enveloppa sitôt que je fus à l'intérieur, faisant monter le rouge à mes joues. Je soupirais de bien être, toujours en prise à cette étrange euphorie qui m'avait pris à l'extérieur. Je résistais à l'envie de siffloter.
Je parcourais la distance qui me séparait encore de la grande salle. Le souper avait déjà débuté depuis un moment, et j'allais devoir entrer sous le regard de tous les élèves, mais sûr le moment, je m'en fichais pas mal.
En effet, tous me regardèrent à mon entée, mais peu intéressé, ils retournèrent à leur repas.
«JE VAIS T'APPRENDRE À RETOURNER MES AMIS CONTRE MOI!»
Quoi?
Quelque chose me heurta, et je perdis connaissance.
Je repris conscience péniblement…Ma tête me faisait mal, et j'avais la furieuse impression que mon lit tournait sous moi. Je grognais légèrement, tandis que j'entrouvrais les yeux, et qu'ils rencontraient la blancheur choquante de l'infirmerie. Je les refermais aussi sec.
Qu'avais-je encore fait pour me retrouver ici! L'infirmière me proposerait de me réserver un lit pour l'année, que je ne serais même pas surpris!
Je retentais d'ouvrir les yeux, et ils se mirent à papillonner, le temps de s'accoutumer à la lumière. Je mis ma main en visière, pour restreindre un rien la luminosité. Je soupirais.
Je me redressais en position assise, et tentais de mettre de l'ordre dans mes souvenirs, tout en essayant de supporter mon mal de crâne carabiné.
Bon, si mes souvenirs étaient bons, alors que j'étais pris bêtement d'une euphorie naïve, quelqu'un m'avait balancé un truc dans la tronche, qui m'avait mis KO sur le coup...Qu'elle poisse! Pourquoi c'est toujours moi qui attire les ennuis?
«Monsieur Lainsky? Déjà réveillé? Comment vous sentez vous?» me sortit de mes pensées madame Pomfresh. Je m'empressais de faire comme si tout allait à merveille, dans l'espoir qu'elle le gobe, et qu'elle accepte de me laisser sortir.
«Je vais très bien madame. Je pense que je peux déjà sortir. Je ne voudrais pas vous déranger plus que nécessaire!» elle me jeta un regard suspicieux.
«Normalement, avec ce qu'il vous est arrivé, vous devriez avoir la tête comme un seau…Vous n'avez pas mal?»
«Oooooh, euuuh…Trois fois rien, je vous assure!» dans les yeux de l'infirmière s'alluma une lueur que je jugeais inquiétante. Elle pointa violement son doigt dans ma direction.
«Ahaaa! Je le savais! Vous mourez de mal, pas vrai! Tss…Ne bouger pas: je reviens!»
«Mais!»
«Pas de mais! Si vous vous comportez sagement, je vous laisserais allez dans la grand salle pour prendre votre petit déjeuner. Mais pas avant d'en avoir fini avec vous! Alors, coucher!» son autorité me força à ne pas désobéir. Elle était très remontée, aujourd'hui…
Madame Pomfresh revint effectivement, en un temps record, et se posta directement à côté de mon lit. Je la regardais déballer des choses à l'allure suspecte avec un œil méfiant. Mais faisant fi de mes protestations, elle se plaça derrière moi, dans l'intention de me retire le bandage autour de ma tête, dont je n'avais pas encore remarqué la présence. Un long bandage blanc atterrit partiellement sur mes genoux, tacheté de sang. Madame Pomfresh dévissa le couvercle d'un pot, et commença à m'appliquer un truc visqueux sur le crâne. Elle finit par opter pour me retirer ma chemise, qui l'empêchait de faire son travail correctement. Je ronchonnais contre le froid environnant.
«Je n'avais encore jamais vu ça, de toute ma carrière! Comment cela a t'il pu arriver? Je veux dire: c'est quand même incroyable qu'un élève ait osé vous jeter un banc à la figure!» ah. C'était donc ça…attendez voir!
«Qui a fait ça?» demandais-je en essayant de garder une voix calme, les soupçons battant leur plein.
«James Potter. Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, mais vraiment! De là a user de la violence ainsi…En tout cas, il a hérité d'une semaine de détention et l'a bien mérité!» j'avais cessé de l'écouter à partir du moment où elle avait cité le nom de James. Une rage sans nom bouillonnait en moi, et je sentis les rênes que je tenais sur ma magie commencer à se lâcher.
Je ramenais vivement mes mains sur ma poitrine, faisant sursauter l'infirmière.
«Qu'est-ce qui ne va pas?» elle approcha sa main de mon épaule. Je l'attrapais avant qu'elle ne l'atteigne. Je me sentais très bizarre. La main qui avait attrapé celle de madame Pomfresh se mis à trembler sans retenue.
La voix de l'infirmière s'éleva, mais elle ne m'arrivait qu'à travers une espèce de voile qui m'obstruait la raison. La colère que j'éprouvais pour mon père pris tout à coup toute la place dans mes pensées, et mon corps se leva, incontrôlable. Je me sentis partir en courant vers la grande salle.
Le vent que je déplaçais, froid sur mon torse nu, me faisait frissonner mais je continuais dans la même direction sans ralentir.
J'allais le tuer…
Le côté gauche de mon visage me sembla chauffer, à la limite de la douleur, mais de ça aussi, je ne tins pas compte.
L'entrée de la grande salle apparut enfin, et je me ruais à l'intérieur en faisant claquer les portes contre les murs. Je me sentais comme fou et j'allais droit sur la table des Gryffondor, où j'avais remarqué la présence de James. Il se leva à mon approche, semblant hésiter entre la colère et la peur. Finalement, il eu l'air d'opter pou la peur, et tenta de reculer. Trop tard, j'étais déjà sur lui. Je bondis tel un félin, toutes griffes dehors et le choppais par le col. Lançant mon poing vers l'arrière, pour lui donner plus d'efficacité, sans même y penser, je le renforçais par magie. Je l'abatis sur le visage de mon père en un geste leste.
Un bruit sourd accompagna la collision et je sentis l'os de sa pommette craquer sous le choc. Un sourire malsain grandit sur mes lèvres. Je regardais mon père, satisfait de le voir étendus sur le sol, sans aucun doute évanouis.
Ma joie fut cependant de courte durée, car si l'adrénaline m'avait fait oublier la douleur de mon crâne, elle était toujours là, et me rappelait sa présence, maintenant que j'en avais fini avec ce que je voulais faire. Je me sentis partir vers l'arrière, tandis que je perdais conscience. J'eu le temps de remarque que je tombais dans les bras de quelqu'un, avant que tout ne soit noir à nouveau.
Toujours le blanc aveuglant de l'infirmerie…Y en a marre! Ce qui était un cri du cœur fini par devenir une plainte à vive voix
«Ras le bol de cet endroit! J'en ai ma claque; je me casse!»
J'ignorais le vertige qui me prit lorsque je me m'assaillais courageusement, et envoyais voler la couverture. J'enfilais mes chaussures, qui avaient été posées aux pieds de mon lit, et partis, chancelant, vers la porte. Au moment on je posais ma main sur la poignée, je me sentis tiré en avant par quelqu'un de l'autre côté, qui ouvrait la porte en même temps que moi. Je me cognais le nez sur la poitrine de la personne. Grognant de douleur, je portais les mains à mon nez, et commençais à le masser furieusement. Les yeux pleins de larmes, je relevais la tête vers l'imbécile qui n'avait rien trouvé de mieux que de m'interrompre en pleine évasion.
Des yeux bleu nuit.
Hu ho…
«Sirius!» m'exclamais-je.
«Et Rémus. On est venu vous rendre visite, à toi et à James. Sirius, tu vas rester planté là encore longtemps! J'aimerais entrer!» Sirius gicla hors du chemin, laissant passer un Rémus en pleine crise de nerfs.
Voyant l'air décidé de Rémus, qui me disait qu'il y avait de forte chance pour que je dise adieu à mon escapade, je rejoins mon lit en soupirant, le nez toujours douloureux et les jambes encore un peu tremblantes sur leur base. Rémus me regardait d'un air critique.
«Que t'apprêtais-tu as faire quand nous sommes arrivés?» piégé! je toussotais un peu.
«Hum…Sortir?» je pouvais entendre les dents de Rémus grincer d'ici, tellement sa mâchoire était serrée. Il fini par pointer un doigt accusateur vers moi.
«T'es totalement inconscient ou quoi! Tu es tombé deux fois dans les pommes, et toi, tu veux faire le mur? Mais j'en ai assez de fréquenter des irresponsables comme vous!» il partit complètement en live, ne faisant plus du tout attention à moi, ou à Sirius. Ce dernier tenta d'ailleurs une percée dans ma direction, alors que Rémus gesticulait dans tous les sens parlant à grand renfort de gestes, dont un manqua de sonner Sirius, tandis qu'il passait à côté de lui.
Mon parrain atterrit tant bien que mal près de moi, et s'assit sur le bord de mon lit. Il poussa un soupir épuisé. Il remarqua mon regard interrogateur.
«Il est comme ça depuis ce matin. James à lui aussi tenté de s'échapper et Rémus à péter un plomb quand il l'a appris. Il s'était un peu calmé, alors je lui ai proposé de venir vous voir. Je n'aurais pas pu deviner qu'on te prendrait en flagrant délit d'évasion, toi aussi.» il regarda d'un air désolé son ami qui se plaignait en continu depuis bientôt cinq minutes.
«Ho. Il est quelle heure?» demandais-je. Sirius leva son poignet d'un air blasé.
«Cinq heure de l'après-midi. Vous avez manqué tous les cours de la journée, toi et James.»
«Aaaah, je vais encore devoir me mettre en ordre!»
«Je te passerais mes notes, si tu veux.»
«Merci, ça me rendrait vraiment service!...Au fait, il est où, James?» m'enquis-je.
«Ficeler sur son lit et bourré de somnifère, là-bas.» il tendit le doigt vers un lit, deux mètres plus loin. Sirius n'avait pas rigolé quand il avait dit qu'il était ficelé. En fait, on pouvait difficilement apercevoir le corps de James, sous cette tonne de corde. Je réprimais un rire.
«En tout cas, tu peux dire que tu m'as foutu la trouille! Heureusement que je t'ai rattrapé avant que tu ne te ramasses à terre. James n'a pas eu cette chance, lui…»
«Ho? C'est toi qui m'as rattrapé?» demandais-je, rougissant une peu.
«Ouais, enfin, tu m'es plutôt tombé dans les bras. Je ne crois pas que tu t'en sois rendu compte, vu l'état dans lequel tu étais, mais j'étais juste à côté de toi lorsque t'as pété une case. Je te jure que j'étais bien content que ce ne soit pas sur moi que tu étais fâché. Mais je ne me doutais pas que tu savais que je t'avais rattrapé. Je pensais que tu étais déjà évanoui.» je rougis de plus belle, honteux d'être tombé dans les pommes deux fois sur une journée…Même si la première fois, c'était franchement pas de ma faute!
«Hum, j'ai juste eu l temps de remarquer qu quelqu'un me retenais, avant de…enfin, voilà.»
«Ha, d'accord!» il me fit un sourire chaleureux, et je me sentis un peu bizarre.
«Pff…» fit Rémus en s'installant sur une chaise à côté de mon lit, ruinant l'ambiance qui c'était instaurée entre moi et Sirius, par la même occasion. «Personne ne m'a écouté, je suppose?» Sirius et moi fient que non, et Rémus soupir de plus belle. Il avait l'air très fatigué, et des cernes ornaient son visage. Je m'inquiétais tout d'abord, puis me dis que la pleine lune était sans doute très proche, et qu'il en ressentait les effets. Une vague de compassion me prit, et je me jurais de trouver quand était la pleine lune exactement, pour venir à sa rencontre, avec mon animagus panthère. Parce qu'avec l'autre, c'était même pas la peine d'y penser, ils ne me laisseraient jamais approcher…
«Bon, je crois qu'il vaut mieux y aller…A bientôt Harry! Sirius, tu viens?» Rémus joignit le geste à la parole et se leva tranquillement. Sirius me regarda, incertains, puis me sourit.
«Je repasserais te voir, pour te donner les cours que tu as manqué! J'espère que l'infirmière te laissera sortir pour aller à Pré-au-Lard!»
«C'est ce week-end?»
«Oui! On se verra?»
«Bien sûr!» je souris moi aussi, heureux de la tournure que prenaient les évènements, avec mon parrain et aussi Rémus.
«Sirius! Est-ce que tu viens! Peter est tout seul pour le moment, et Harry à besoin de se reposer!»
«Humf, j'arrive…» râla un peu Sirius. Il se tourna une dernière fois vers moi, à nouveau souriant. «Bon, ben j'y vais, faut croire! Bonne nuit Harry!»
«Bonne Sirius! Tu diras bonne nuit pour moi à Rémus?» demandais-je, voyant que Rémus avait déjà quitté la pièce. Sirius me fit signe qu'il le ferait et partit à la poursuite de son ami.
Je soupirais de contentement. Mon regard glissa un moment sur la silhouette saucissonnée de James et mon humeur s'alourdis un peu. Décidant que Rémus n'avait pas tord quand il disait que j'avais besoin de repos, je fermais les yeux et m'assoupis.
Lorsque je me réveillais, une lumière blafarde éclairait l'infirmerie. Il devait être très tôt le matin. Je passais un main sur mes yeux, pour les débarrasser de l'aspect gluant qu'ils me donnaient de ce qui m'entourait. Je me tournais sur le côté, un peu nauséeux. La possibilité de me rendormir me vint à l'esprit, mais je dû bien me rendre à l'évidence que, si je ne me sentais pas bien, je me sentais par contre parfaitement réveillé. Je me roulais de l'autre côté du lit, cherchant à trouver une position qui me rendrait plus frais.
Des gémissements furieux parvinrent finalement à capter mon attention. Je m redressais et regardais dans la direction de James, qui se tortillait désespérément depuis un bon bout de temps, à en juger son expression agacée.
Je me levais doucement, peu pressé de savoir ce qu'il pouvait bien avoir à me dire.
Arrivé à lui, je lui envoyais un regard d'avertissement avant de lui retirer son bâillon.
«Enfiiiiiiiiin! J'ai cru que tu ne m'entendrais jamais! Maintenant, détache moi!» je le regardais, calme, faisant balancer mollement le bâillon au bout de ma main.
«C'est un ordre?» m'enquis-je. Il renifla.
«De quoi ça à l'air, à ton avis! Maintenant, au risque d me répéter: détache-moi!»
«Mmmm…Je ne crois pas, non.» il s'étouffa dans sa salive et me regarda, l'air de ne pas en croire ses oreilles.
«Je crois qu'il y a quelque chose que tu n'as pas saisit…Je ne te laisse pas le choix! Alors fait ce qu'on te dit!» je lui fis un sourire méprisant.
«Au cas où tu n'aurais pas percuté, tu n'es pas vraiment en position d'ordonne quoi que ce soit. Tu es saucissonné de manière ridicule; je suis libre, et dans cette stupide infirmerie par ta faute! Alors, tu m'excuseras, mais je ne veux plus t'entendre.» je remis son bâillon à James qui s'agita fébrilement en émettant des grognement qui se voulaient promesses de milles tortures, et donc très inquiétantes…Elles me donnaient surtout envie de rire, se dont je ne privais pas plus longtemps. Je repartis donc me coucher en me gondolant de rire, ce que je devinais énerver très fort notre cher futur paternel, à en juger le son croissant des ses grognement.
Je retapais ostensiblement mon cousin, provocation ouverte à James qui n'avait pas dû dormir très bien dans la position dans laquelle il se trouvait. Pour couronner l'affaire, je me tortillais dans tous les sens, faisant mine de ne as parvenir à trouver une position confortable, Ô pauvre de moi! Bref, je savourais pleinement la situation.
Finalement ennuyé par le bruit constant de James, qui étaient franchement lourdingue, je pris ma baguette sur ma table de nuit et insonorisais la chose bruyante qui partageait mon espace vital. Le silence accueillant mon sort, je poussais un soupir de contentement, et me couchais dans l'espoir de trouver le sommeil, qui ne tarda pas.
Je fus réveillé quelques heures plus tard par une main qui me secouait l'épaule. Je grommelais un:
«Groufnermpffn'vous-en!» et je me retournais d'un bloc, montrant mon dos à l'empêcheur de dormir en rond.
«Monsieur Lainsky! Allez-vous finir par vous réveiller!» cria madame Pomfresh dans mon oreille,et me filait en même temps une taloche sur l'arrière du crâne. Mon cerveau me l'impression de vibrer dans sa boîte, et mes yeux suivirent le mouvement.
«Ouïllllllllllllllleuh!» me plaignais-je. J'entendis distinctement un 'oups'. Je me relevais et lui jetait un regard accusateur. «C'est comme ça que vous traitez vos patients! Brute!»
«Oh! Ca va, vous! Ce n'est pas comme si vous étiez en sucre! D'ailleurs, vous pourrez aller en cours dès que vous aurez ingurgité votre déjeuner! Et je veux rien voir sur ce plateau quand je reviendrais!» elle posa sans délicatesse le plateau sur ma table de chevet, renversant du jus de citrouille un peu partout. N'y prenant pas garde, l'infirmière partit torturer James, qui était encore ficelé à son lit. Elle le libéra d'un mouvement de baguette. Le regret l'a pris seulement très vite, quand les plaintes indignées de James s'élevèrent à travers la pièce. Je ravalais le sort peu plaisant qui me chatouillait les lèvres, et commençais à prendre mon déjeuner.
Madame Pomfresh lui jeta finalement un sort d'insonorisation, d'un air blasé. James me regard d'un air noir, comme si ce qui lui arrivait était de ma faute. Je haussais un sourcil éloquent à son intention, et retournais à ma nourriture.
Quelques minutes plus tard, l'infirmière revint, avec nos uniformes, que j'accueillais avec joie. J'en avais assez d'être cloué ici.
Je lui arrachais presque des mains mes vêtements, et allais me réfugier dans un coin, en quête d'un peu d'intimité, pour m'habiller. Lorsque ce fut fait, je fis signe au revoir à madame Pomfresh, qu'elle me rendit vaguement, complètement submergée par le flot de parole dont James la noyait, ayant maintenant retrouvé l'usage de la parole. Je ne demandais pas mon reste, et partis vite en direction de la salle de classe.
A l'entrée du cours de sortilège, Thomas m'attendait avec mon sac de cours. Je le remerciais vivement, mais il partit à l'intérieur sans même m'écouter jusqu'au bout. Vexé, je décidais de ne pas le suivre jusqu'à sa place, et me trouvais un banc près de la fenêtre, que je jugeais parfait.
Mon père entra en fanfare, tirant Lily Evans par manche. Celle-ci traînait les pieds autant que possible sans se trébucher, lançant frénétiquement des regards autour d'elle, en quête d'un échappatoire. Elle ponctuait son avancée de jurons fleuris, qui faisaient rougir James, qui pourtant ne la lâchait pas d'un millimètre. Je ne pouvais pas les entendre d'ici, car ils parlaient bas, pour ne pas trop attire l'attention. James fini par dire quelque chose, qui fit rougir de colère Lily. Elle s'apprêta à le gifler, mais fut interrompue avant de pouvoir faire quoi que ce soit.
«Prenez place, s'il vous plaît! Je sais que nous sommes en début d'année, c'est normal que vous soyez dissipé. Mais j'aimerai commencer mon cours. Alors, mademoiselle Evans, asseyez-vous donc au premier banc, là-bas, à côté de monsieur Potter, qu'on en parle plus!»
La bouche de Lily s'ouvrait et se fermait, tentant désespérément de trouver quelque chose à dire pour échapper à ce que le destin lui réservait. Mais étant donné que le seul résultat apparent était de lui donner l'allure d'un poisson, elle referma la bouche, et se laissa tirer sans cérémonie par James, avec la tête d'un condamné à mort s'avançant vers l'échafaud. James, lui, était enchanté.
Sirius regardait tout ça avec perplexité. C'était lui qui, d'habitude, était assis avec James, Rémus et Peter se partageant un banc juste derrière eux. Ce retrouvant seul, il chercha des yeux une place libre, à côté de quelqu'un. Il vit qu'il n'y avait personne à côté de moi, et me fit signe, voir si il pouvait venir. Je lui répondis, de la même manière, qu'il n'y avait pas de problème. Il me fit un sourire radieux et prit ses affaires avec bonne humeur. Comme il ne craignait pas la colère de James, qui était en train de draguer sans aucune subtilité Lily (qui subissait les dents serrées), Sirius ne prit pas la peine d'être discret. Cependant, plusieurs sourcils se haussèrent à la vue d'un Gryffondor et d'un Serpentard sur le même banc, et cela de leur propre chef. Mais allez savoir pourquoi, cela ne créa pas l'émeute à laquelle je pensais. Peut-être parce que j'étais un 'nouveau'…Bah, peu m'importe! J'étais à côté de Sirius: tout allait bien et dans le meilleur des mondes! (je resterais quand même prudent, l'expérience de la dernière fois me restant encore un peu au travers de la gorge.)
«Salut Harry! Ca va mieux?» me demanda Sirius.
«A merveille!» dis-je avec un sourire.
«Génial!...Oh! Attend!» il se pencha dans on sac tout en parlant. «Je suis passé te voir hier pour te donner mes notes, mais tu dormais. Tiens, les voilà!» termina t'il, en sortant triomphalement un tas de parchemins de son sac. Je les pris précautionneusement.
«Merci beaucoup Sirius!»
«Pas de problème! Tout est de moi, mais j'ai quand même complété un peu sur les notes de Rémus. C'est pas toujours facile de suivre en cours!»
«Ca, on en sait quelque chose, vu que le cours à commencé, et qu'on écoute pas du tout!»
«Oups!»
«Messieurs Black et Lainsky! Est-ce que c'est fini! Nous ne sommes pas dans un salon de thé! Suivez un peu…» le professeur Flitwick fit une moue réprobatrice en dessous de ses multiples rides, puis repartit à son corps, à nouveau tout souriant. Ce type possédait une énergie illimitée, c'est fou!
Là, il nous expliquait justement un sort, dont j'avais fait l'usage, à mon époque, pour entrer dans la tour des Gryffondor, alors que je ne connaissais pas le mot de passe.
Le professeur avait installé sur l'estrade, à notre intention, un tableau, un peu plus grand que celui de la grosse dame, pour que nous puissions mettre en pratique le sort 'permeabilus'. Tous les élèves étaient extatique et s'agitaient terriblement sur leur chaise. Sirius n'échappait pas à la règle, et me chuchotait en continu des tas de trucs, qui se résumaient à: mon dieu mais c'est génial Harry! Imagine toutes les blagues qu'on va pouvoir faire aux Serpentard! On va pouvoir rentrer tranquille dans leur dortoir et tout!
«Sirius? T'es sûre que tu as envie de me dire tout ça? Parce au cas où ça t'échapperait, j'en suis un, de Serpentard…Tant qu'à faire, je préfèrerais ne pas être victime d'une de vos blague dont j'ai entendu des échos…»
«Oh! Mais toi, c'est pas pareil! Je n'irais pas m'attaquer à toi, on ne sait jamais comment tu pourrais te venger…Je me rappelle plutôt bien ce que tu avais fait à James, le premier jour de ton arrivée.»
«Très judicieux, Sirius. Tu iras loin!» nous échangeâmes des sourires en coins dans le genre: plus-machiavélique-que-moi-tu-meurs! Puis nous nous reconcentrâmes sur le cours, bien que moi, je m'en fichais un peu.
Flitwick retroussa ses manches d'un air dramatique avant de faire une démonstration. A grand renfort de gestes, que je jugeais un brin superflu, il prononça d'une voix posée la formule et traversa la toile de la peinture, sous les yeux subjugués de ses élèves, qui retenaient leur respiration. Un grand 'Euh?' fleurit dans ma tête devant tant de cinéma. Le professeur ressortit de l'autre côté.
«Bien, maintenant, ça va être à vous. Vous ne ferez un essai sur le tableau qu'à la fin du cours. Pour l'instant, prenez le petit cadre que je vous ai distribué plus tôt, et entraînez-vous là-dessus. Je passerais dans les bancs, et si il y a des questions, appelez moi.»
Sirius se tourna d'un bloc vers moi, dès que Flitwick eu fini ses directives.
«Génial! Pour une fois qu'un cours me servira vraiment! Alors? Tu as tout compris toi? Pace que moi, j'ai pas tout écouté…» il eu un sourire désolé.
«Hum, j'ai pas écouté plus que toi, puisque je te parlais…Heureusement, je le connais, ce sort! Je t'explique?»
Je passais toute l'heure de cours à lui expliquer comment passer sa main à travers la toile tendue dans le cadre.
Note de l'auteur: Wééé, finiiiii! (s'avachit sur son clavier) J'ai besoin d'un petit remontant moi… (regarde avec espoir ses lecteurs)
