Auteure: Kitsune no Yami

Couple: …Euh…On essaie, quoi. On y met plein de bonne volonté, on jure ! Mais c'est leeeeeent…

Summary: Harry entre en sixième année. Après avoir passé un mois à culpabiliser, il se prendra en main et s'entraînera du mieux qu'il pourra. Seulement, Il ne faudra pas longtemps à Harry pour tomber à nouveau dans les problèmes. Time travel fic. Yaoi en perspective.

Disclaimer: Yadda, yadda…pff, c'est toujours pas MA propriété ! Zuuuuuut TTTT ! Ô pourquoi mon dieu ?

Blabla de l'auteure: (Se cache légèrement sous son clavier) heuuuuu…Salut ? (jet de légumes) Noooooon, pas les brocolis ! Les brocolis sont à Kitsune comme la Cryptonite est à Superman ! Laissez-moiiii TTTT ! Je jure que c'est pas (vraiment) ma faute ! Y'a des tas de trucs, comme l'arrivée des examens (bonne excuse, ça !) qui me sont arrivées sur le dos ! Et puis sont arrivées toutes les fêtes de fin d'année…Bouh, je dis pardon aux quelques personnes qui n'ont pas encore abandonné la lecture de ma fic…J'espère que je n'aurais pas perdu trop de lecteurs avec une update aussi longue ; ; J'ai fait des efforts vous savez ! Normalement, ce chapitre est le plus long que je n'ai jamais écrit (bien maigre compensation, je sais, mais l'intention y est). Enfin voilà…J'espère pouvoir trouve du temps pendant le reste de l'année, entre le théâtre et le solfège, sans parler des gosses que je dois garder. Ca va être trachouille, je le sens. Bref, sachez juste, cher lecteurs, que tout ce que je fais, c'est dans l'espoir de vous plaire, cela malgré toutes les petites contrariété que nous subissons tous, journalière ment, n'est ce pas ? Tiens, je vais profiter de ce que je sois ici pour faire de la pub pour un truc génial ! Seulement, pour l'apprécier, il faut comprendre toute la subtilité du second (très second) degré ! En d'autre mot : écoutez tous Bide & Musique ! (Du bides ?De la musique ? Bide & Musique, bien sûr !) Si quelqu'un se pose la question, oui, je suis en train de l'écouter pour le moment, c'est dure d'ailleurs.

Réponse aux review: (Plein, plein de review pour linette ! Trop contente)

Panthere : Woaw ! Pas moi de cinq reviews à toi toute seule ! On peut dire que c'est la passion là ! Merciiiiiiiii XD En plus d'être une de mes premières fans, comme tu dis, tu es aussi la première à m'avoir reviewé pour ce chapitre (avec trois review sur cinq sans interruption) C'est trop choupi ! Avec ça, tu m'as remonté ma moyenne de review par chapitre (ravie) Donc, comme diraient ces chers anglais : Congratulations ! (avec l'accent) Encore merci de me lire, et de me reviewer avec tant d'acharnement !

Artemis : Ben, le voilà le nouveau chapitre, en retard, mais là ; J'espère que tu vas l'aimer, celui-ci aussi

Farahon : Comment ça tu n'as pas remarqué que la longueur de mes chapitres augmente ! Maieuh ! Dire que je me casse le cul pour ça TTTT ingrat(e) ! t'as de la chance d'aimer ma fic, quand même, parce que…Enfin, merci pour ta review !

Luna051 : Woé ! je suis bien d'accord avec toi, y a trop peu de fic dédié à ce couple ! Maintenant, pour ta fête, je comprends mieux ! Merci pour l'explication Je ne savais pas qu'une fête était dédiée au bidule de St George et son dragon, mais c'est bon à savoir, je me coucherais moins bête par contre, j'ai une question : comment font-il pour que la queue du dragon pousse non-stop ? C'est curieux…Pour l'auteure dont tu m'as parlé, je n'en avais jamais entendu parler, mais je suis contente de ne plus me sentir seule en terrain inconnu ! Mici ! En tout cas, je suis bien contente d'apprendre que mon chapitre précédent t'as plu, j'en espère autant de celui-ci ! Et chapeau aussi pour la longueur de ta review, ça ma fait super plaisir !

dragon rouge : Aaaaah, donc, tu me lis encore ! C'est le principal ! Et puis, je ne saurais tout simplement pas te reprocher de ne pas avoir let temps, vu que j'ai eu un mal fou à en trouver pour écrire la suite ! Merci pour tes encouragements et ta review, bien sûr ! Bisous !

ma lune : Bouuuh, je suis désolée avec James…Mais tu vas voir, il va se passer un truc dans ce chapitre ! Je ne sais pas encore à quoi ça va me mener, mais tu peux toujours prier ; Mais bon, forcément, je n'aurais pas su rester sage, alors il y a quelques bidules par ci par là…Héhé. Enfin soit ; j'espère que tu me donneras à nouveau ton avis sur ce chapitre ci aussi Gros gros bisous à toi !

Sahada : Hàlàlà, je crois que je ne ferais jamais à toutes le fleurs que tu me lance (huhuhu, mais on apprécie) Toujours contente de constater que tu aimes ma fic ! Merci beaucoup pour ta review !

Simouch : Maieuhhhhh, m'avachis paaaaas ! C'est les circonstences qui on voulu ça! Avec toi, c'est toujours de ma faute ; ; Bon, c'est ta façon à toit de me dire que tu aimes ma fic, alors ça passe En attendant, j'espère que tes vacances ce passent bien ! On se revoit à l'école, je suppose ! (t'auras pas de raison de me tuer, maintenant que c'est updater ! Hahahahahahaha (Ouuuh, je viens de me manger une de ces raclettes mon vieux, complètement full ! La nouvelle année à du bon !) Allez, gros bisous ! Et dis-moi si t'as aimé !

Inouko : Wooooo…Si ton copain ressemble à Thomas dans tous les sens du terme, faut que tu me le présentes, je veux voir ! Moi aussi, j'ai envie de suicider James, et c'est pour ça que…(héhéhé faut lire pour la suite !) Par contre, je suis vraiment désolée de voir avec quel enthousiasme tu attendais la suite, et avec quelle lenteur j'y ai répondu…Mea culpa !...J'aime bien : Froiduleux, c'est choupi ! (Ahaaa, le dico de Word n'aime pas) J'espère que en compensation à ton attente, mon chapitre corresponde à ce que tu voulais ! Merci infiniment pour ta review, elle était très motivante !

Clem : Hahahaha…La question qui tue…Ben, la voilà…( penaude) Au moins, contrairement à ce que- je suis sûr- plein de gens on pensé que j'allais arrêter de l'écrire, je continue ! Merci pour la review et la remise à l'ordre !

valiane d'avalon : Tu as vu ? Tu m'as reviewer pas trop longtemps avant que je ne mette à jour ! Quel feeling ! Et tu fais bien de mettre Lucius sur le tapis, parce que j'en viendrais sûrement à développer un peu de son côté aussi ! Ho ! tu me remercie pour ma fic ? C'est-c'est vraiment gentil TTTT ! Et bien moi, je te remercie pour ta review ! Voilà !


Another brick is falling from me…


Chapitre 11 : Angus et Pré-au-Lard


La fin du cours arriva enfin, et le professeur Flitwick invita tous les élèves à monter sur l'estrade et à ce mettre en rang. Je suivis gentiment Sirius jusque là, et nous fîmes face au professeur, tous les élèves attentifs à ce que disait Flitwick.

« Bon ! Je suis passé dans les bancs, et j'ai pu voir que certains d'entre vous se débrouillaient déjà pas mal ! Avant que la cloche ne sonne, j'espère que vous aurez tous eu le temps de passer. Il y en aura sans doute quelques-uns qui n'y arriverons pas, ou pas complètement, mais ne vous en faite pas, si vous êtes dans le cas. Vous n'êtes, et ne serez pas les premiers à qui cela arriverait ! Faire abstraction de son corps n'est pas chose facile, mais cela s'apprend. Armez-vous juste de patience. »

Il nous fit tous passer un par un à travers la toile, certain y arrivant les doigt dans le nez, d'autres plus ou moins, et quelques un pas du tout. Il n'y avait pour ainsi dire que Pettigrow qui n'y était pas du tout parvenu. Jamais une seule fois pendant tout le cours il n'avait réussi à passer sa main à travers le cadre, malgré les efforts de Rémus à l'aider. Je savourais particulièrement cet état des faits. Je remarquais aussi que James et Lily y parvenaient parfaitement bien, et Sirius me remercia chaleureusement, après avoir traversé la toile.

La cloche sonna, annonçant la fin du cours. Je pris mes affaires, et fis signe au revoir à Sirius et à Rémus, qui l'avait rejoins, manifestement dans le but de l'entretenir de quelque chose d'important.

Au moment de quitter la pièce, je me fis agripper le bras par une Lily exténuée. Je lui fis un sourire compatissant. Elle-même me le rendit après avoir soupiré et s'être passé la main dans les cheveux, le geste se voulant apaisant.

« Pfff…Quel cauchemar ! J'ai rarement vécu quelque chose de plus usant qu'un cours entier en compagnie de Potter. Un calvaire ! Il n'arrêtait pas de me draguer sournoisement ! »

Nous continuâmes à marcher tandis qu'elle se plaignait.

« Je veux dire : c'est incroyable comme l'aspect égoïste de sa personnalité prend le pas sur tout ce qui pourrait être intéressant à découvrir…Pas que ça m'intéresse, bien sûr ! » se reprit-elle à la dernière minute. Mais c'était inutile, j'avais tout vu, tout entendu, et je n'étais pas près d'oublier. Ainsi, Lily avait conscience que mon père n'était pas seulement un être égoïste et imbus de sa personne…Elle a fait fort, parce que personnellement, je commençais sérieusement à en douter.

Je la voyais triturer ses cheveux, et s'agiter nerveusement d'un pied sur l'autre. Je la poussais légèrement du coude, histoire de lui dire d'arrêter de se creuser la tête et d'en venir directement au fait. Elle saisit le message.

« Hem…Harry, je voulais savoir…Ca te dirais d'aller avec moi à Pré au Lard, ce week-end ? » c'était juste pour ça qu'elle était agitée ?

« Euh, oui ça me ferais très plaisir, si tu n'as personne de plus important à inviter, bien sûr. » elle eut une mine embarrassée, et ses chaussures semblèrent lui paraître terriblement passionnantes.

« On ne serait pas juste nous deux. En fait, une amie nous accompagnerait. J'espère que ça ne te dérange pas… ? » je trouvais son comportement légèrement décalé, par rapport au sujet bénin de notre conversation. C'est clair qu'elle omettait de me dire quelque chose. Il y avait anguille sous roche…Je choisis de ne pas prendre compte de mes soupçons.

« Non, c'est bon ! » répondis-je en souriant. Elle me le rendit difficilement, l'air en proie à un conflit intérieur.

« Très bien, alors ! Je te retrouve demain en haut des marches de l'escalier principal ! » elle partit d'un pas pressé vers la tour des Gryffondor après m'avoir adressé un petit signe de la main, en guise d'au revoir.

Et bien, il ne me restait plus qu'à aller déposer mes affaires dans le dortoir des Serpentard avant de me rendre à la grande salle.

Je pris le chemin qui conduisait vers les cachots, ayant connaissance de l'emplacement des dortoirs des Serpentard. Cependant, je ne connaissais pas le mot de passe, vu que depuis mon arrivée ici, je n'étais pas encore parvenu à passer une nuit hors de l'infirmerie, à mon plus grand agacement. Arrivé en face Du mur qui dissimulait l'entrée, j'attendis que quelqu'un veuille rentrer ou sortir.

Au bout de dix minutes d'attente, un petit de première année sortit. Il arborait cet air condescendant bien caractéristique des Serpentard et ne devait pas dépasser la hauteur de mon coude. Je lui demandais gracieusement le mot de passe, qu'il me donna avec réluctance. Je le remerciais malgré sa mauvaise volonté évidente, et entrais enfin dans le dortoir. Il m'aura fallut le temps ! Je fis parcourir mon regarde sur l'étendue du territoire sur lequel je me trouvais. Territoire peut accueillant, il me fallais l'admettre, mais ne manquant pas de charme, ni de faste. Tout était bien évidement dans les tons vert, argenté et gris. La décoration en elle-même reposait sur le même principe que celle de la salle commune des Gryffondor, cela si on remplaçait les couleurs, le bois chaleureux de la tour par la pierre sombre et humide des cachots, et ce luxe contrastant avec l'aspect miteux de la tour des Gryffondor. Si le maître mot de la tour des Gryffondor était le confort, ici, c'était plutôt les apparences qui jouaient un grand rôle. Chaque chose semblait à sa place, et en accord avec ce qui l'entourait, démontrant le bon goût des résidents. Je me dis que j'allais sans doute essayer de tenir en bride mon besoin irrépressible de vivre dans un bordel intégral. Je soupirais et me dirigeais vers l'escalier au fond de la pièce, qui montait sans doute au dortoir.

Il n'y avait en fait personne dans les cachots des Serpentard, et je dû ouvrir les portes de tous les dortoirs des garçons, avant de trouver le mien, avec ma valise.

Les lits étaient en bois massifs, dans des ton sombres, avec des couettes vertes, plus épaisses que celles à dispositions chez les Gryffondor, certainement à cause de la température plus basse, régnant dans les cachots. Il y avait un poêle à charbon placer au centre de la pièce, et chaque lit avait son armoire et sa commode respective. Mon lit était situé dans le coin parallèle au mur faisant face à la porte, cette dernière du côté droit de mon lit, et le lit de quelqu'un d'autre me séparait de la sortie.

Je mis en vrac mes affaires sur mon lit, oubliant ma résolution de plus tôt, et quittais les cachots en vitesse, trouvant l'atmosphère un peu étouffante. Je rêvais d'une fenêtre…Mais dans les cachots, ce serait dur à réaliser.

Mon estomac gargouilla, me rappelant que j'avais faim, et j'accélérais encore un peu mon allure vers la grande salle.

J'entrais dans un silence relatif, mais qui passa inaperçus, vu le foutoir qui régnait dans la salle. Les cheveux de toutes les personnes présentes avaient poussés de telle manières qu'il était impossible de savoir quel cheveux étaient à qui, pour peu qu'on ait la même couleur que son voisin. J'avançais avec précaution vers la table des Serpentard, essayant de ne pas trop marcher sur les tas de cheveux. Malgré la difficulté, je parvins à atteindre ma table, et trouvais Thomas, la tête dans les mains, sa figure trahissant son profond ennui. Je tournais la tête, et vu un Lucius au bord de la crise de nerf, mais cherchant désespérément à garder son calme.

Svayam choisit ce moment-là pour débarquer. Mais ne faisant pas attention, en arrivant vers le sol pour atterrir, il se prit les griffes dans des cheveux, les entraînant avec lui dans son élan, les propriétaires suivants. Des cris de douleurs fusèrent.

« Svayam ! Arrête-toi ! » lui ordonnais-je. Mais je n'avais pas pris en compte qu'il était à pas mal de mètres de moi, et voulant bien faire, le phénix tira encore plus sur sa charge pour venir se poser près de moi, faisant peu de cas des gémissement de son fardeau. Je le regardais avec désespoir, puis jetais un œil aux victimes…Elles me jetaient toutes, entre deux jurons, des regards rageurs…Je pris justement conscience à ce moment que, à travers les cris et les plaintes des gens furieux de leur situation, des rires étaient audibles, provenant, Ô surprise, de la table des Gryffondor. Mon père et ses acolytes étaient en train de se bidonner sévèrement dans leur coin.

Je parcouru la distance qui me séparait d'eux en courant plus ou moins, distribuant des excuses à chaque grognement causé par mes piétinement sur les cheveux des élèves. Je chopais le poignet de Rémus, le plus raisonnable d'entre eux, et le moins atteint de fou rire. Il sursauta violement, et cessa aussitôt de rire lorsqu'il vit mon regard sévère. Il rougit légèrement.

« Rémus…Dis-moi comment arrêter ce bordel. » il gigota un peu. Le voyant indécis, je cherchais de l'aide du côté de Dumbledore, voir si il ne s'apprêtait pas à tout remettre en ordre. Mais visiblement non, à en croire sa façon de caresser sa barbe sur dimensionnée, très satisfait. Il n'était pas près de vouloir agir. Je me retournais donc vers Rémus.

« Rémus, tu connais le proverbe : « Les blagues les plus courtes sont les meilleurs ? »

« Je-je suis d'accord, mais James et Sirius ne seront sans doute pas très contents… » dit-il en regardant avec prudence ses amis, assis un peu plus loin, maintenant que Rémus s'était approché de moi, pour ne pas se faire entendre. Les trois Maraudeurs, eux, continuaient à se moquer de leurs victimes, et n'avaient pas remarqué le retrais de Rémus.

« Tu n'auras qu'à faire comme si quelqu'un avait trouvé la solution. Maintenant, agit, s'il te plait ! » Rémus soupira, jeta un œil vers les Maraudeurs, et agita vite fait sa baguette en marmonnant des paroles, et tous les cheveux reprirent les tailles normales. Des exclamations de soulagement retentirent aussitôt, et je m'éclipsais discrètement de là, priant pour ne pas être aperçus par James.

J'arrivais sans encombre à la table et Svayam se posa avec contentement sur mon épaule. J'attrapais un morceau de poulet, le lançais au dessus de mon épaule et mon phénix l'avala goulûment. Je me servis copieusement d'à peu près tout ce qui était à porté de main, hormis les brocolis, c'était vraiment trop mauvais. Il y eu un peu de mouvement autour de moi, les gens se remettant de leur aventure, tandis que Mc Gonagall se levait furieusement de son fauteuil, non sans avoir refait son chignon auparavant. Elle alla directement engueule les Maraudeurs, à qui elle donna deux heure de colle. Elle retourna lors à sa place, le visage encore rouge d'énervement.

Je rigolais dans ma barbe aux mines déconfites des quatre garçons, et retournais à mon assiette.

Quelqu'un bouscula sans cérémonie la personne à côté de moi, pour prendre sa place. Je tournais la tête pour me trouver face au sourire caractéristique des Malefoy.

« Salut ! Tu as vu la tête de Potter et ses acolytes ? Je ne m'en lasserais jamais. » il fini sa phrase en mimant l'attitude d'une mère affectueuse en regardant les Maraudeurs manger leur repas d'un air morne. Je m'étouffais dans mes petits pois, qui n'avaient pas encore quitté ma bouche pour mon estomac. Une fois qu'ils furent avalés, je rigolais légèrement de la tête de Lucius. Il se tourna alors vers moi, tout sourire.

« Alors ? Tu es parvenu enfin à aller dans notre dortoir ? »

« Oui. Mais j'ai dû demander à un petit le mot de passe. »

« Ah, c'est juste, personne ne te l'avais donné…Désolé, j'aurais dû y penser… »

« Pas grave ! Je préfère ça que de devoir retourner à l'infirmerie, de toute manière. Et puis, ça ne tue pas de demander un renseignement. »

Je me resservis de rôti, suivis de peu par Lucius, qui semblait bien décidé à rester là.

« Malefoy, on peut savoir ce que tu fais ! » demanda une voix haut perchée, venant de notre dos. Nous nous retournâmes tous deux.

Pas de confusion possible, j'avais devant moi une Bellatrix Lestrange, ici Black, du même âge que Lucius, l'air moins folle que dans l'avenir, mais tout aussi vulgaire. Le poing sur les hanches, elle fixait Lucius d'un air mauvais.

« Je mange, comme tu peux le constater. » dit Lucius, laconiquement, qui pour prouver ses dires, pris une nouvelle fourchette de nourriture. Deux tâches rouges apparurent sur les joues de Bellatrix, et aucun deux ne se rendirent compte que je tremblais de dégoût et d'envie de lui sauter à la gorge.

« Je ne parle pas de ça, tu le sais très bien ! » elle reprit contenance « Je te parlais du fait que si tu commence à t'éloigner de ton trône, ne t'étonne pas de voir quelqu'un d'autre s'y asseoir… » elle fit un sourire goguenard, que je trouvais répugnant.

« Pourquoi ? Tu serais prête à t'y asseoir, toi ? » fut la seule réponse de Lucius face à la provocation évidente.

« Pourquoi pas ? » dit-elle, faussement innocente. Un rictus de mépris étira les coins de la bouche de Lucius.

« Dans ce cas, je n'ai pas grand-chose à craindre. Personne ne t'accepterait comme tête de notre maison. De plus, mon trône, comme tu le dis si bien, ne craint absolument rien, j'ai l'affaire en main. » Bellatrix se tourna avec rage vers moi. Je pouvais aisément deviner sa stratégie : puisqu'elle ne pouvait atteindre Lucius de cette manière, elle attaquer autrement. En l'occurrence, moi.

« Tu pense vraiment que tout c passe bien, alors que tu fais ami-ami de façon répugnante avec un nouveau, qui pactise avec les Gryffondor ! » Les yeux gris de Lucius se firent de glace. Il reposant délibérément lentement sa fourchette, qu'il tenait encore en main, et se tourna entièrement vers Bellatrix.

« Lestrange…Ne t'avise plus de me juger, ainsi que mes fréquentation…A moins que tu ne veuilles subir le même sort que Patrik Bastres ? » elle se redressa violement, les yeux brillant de fureur, et tourna les talons vers la sortie, dont elle fit cogné les pans contre les murs, attirant l'attention sur elle, mais les élèves se désintéressèrent vite, voyant que rien de particulier ne se passait.

Je respirais plus librement à son départ et, je regardais Lucius qui était retourné à son repas, intrigué par sa dernière phrase. Je pris nonchalamment un morceau de rôtis.

« Qu'est-ce qui s'est passé, avec ce Patrik Bastres ? » demandais-je. Lucius continua de manger, tout en me répondant.

« Juste un gars de Septième de l'année passée…Il a essayé de me défier, grosse erreur : on ne défie pas un Malefoy. » J'arrêtais de manger et le fixais, lui demandant silencieusement quel avait été le sort du malheureux. Il me fit un sourire en coin.

« Tu ne veux vraiment pas savoir ! »

« Hum. » finalement, je n'avais plus tant envie de savoir, et j'engageais une autre conversation avec Lucius.

Le repas fini, nous prîmes le chemin de la salle commune.

« Tu as déjà prévu d'aller à Pré au lard avec quelqu'un, demain ? » me demanda Lucius. J'évitais de le regarder quand je répondis.

« Euh, oui…Avec Lily Evans. »

« Fille de Moldus et Gryffondor…À croire que tu le fait exprès. »

« … » il s'arrêta quelques pas devant moi, et je fis de même. Je levais les yeux pour rencontrer les siens, qui me regardaient d'une manière concernée. Cela me troubla assez, les Malefoy n'étant pas vraiment réputé pour leur intérêt en autre chose qu'eux-mêmes.

« Je ne vais pas te mentir, Harry. Je n'approuve pas les liens que tu sembles vouloir nouer avec les Gryffondor. Cependant…Je ne te dirais rien, et j'essaierais de relativiser les choses auprès de Serpentard que cela dérangera. »

« Pourquoi ? » demandais-je, clairement surpris qu'il veuille prendre ma défense. Il se contenta d'hausser les épaules.

« Je ne sais pas. Je le sens comme ça, c'est tout. » il semblait véritablement perplexe pas ses agissements. « Disons que c'est ma façon de te montrer mon amitié ! » finit-il par dire, un sourire sincère aux lèvres.

« Merci… » lui dis-je, avec douceur. Cette amitié était quelque chose à laquelle je ne me serais jamais attendu, mais j'en étais heureux, car elle était simple et ne me demandait aucune réflexion, elle était là, point. Nous finîmes le trajet dans la bonne humeur.

Arrivé dans la salle commune, il me dit au revoir, et rejoignit le groupe de Septième année. Je les vis afficher un mécontentement évident, qu'ils exprimèrent à Lucius, mais celui-ci les remit à leur place par quelques remarques bien senties que je n'entendis pas. Les voyant ce calmer, je montais dans mon dortoir chercher du matériel pour mes devoirs, et un livre à lire pour quand j'aurais terminer de travailler. Je croisais Thomas, qui me salua mais ne s'attarda pas à me parler, manifestement pressé. Il fixa cependant Svayam, toujours sur mon épaule, quelques longues minutes avant de me laisser. Il avait vraiment une obsession avec Svayam…Boah ! Ca ne me regardait pas, après tout !

Je redescendis peu après, les bras surchargés et près à me viander à terre au moindre faux mouvement. Je parvins, par je ne sais quel miracle à descendre sans dommage, et m'assis lourdement sur un fauteuil, juste en face du feu, en laissant s'éparpiller plumes, parchemins, encre et autres chose du même acabit autour de moi.

Sentent déjà l'ennui commencer courir dans mes veines, je piochais un de mes devoirs à faire, d'une main molle et peu intéressée. J'en tâtais quelques-uns avant d'en trouver un qui pourrait me plonger dans le travail qui m'attendait, sans pour autant me décourager pour la suite. Métamorphose…Mouais. Bon, c'était mieux que de débuter par potion. Je me redressais un peu et me mis à gratter le parchemin de la pointe de ma plume.

Lorsque j'eu enfin fini tous mes devoirs, il était déjà tard, et il n'y avait plus personne dans la salle commune. Svayam ronfla bruyamment, me confirmant l'heure avancée. Je rassemblais mes affaires, et coinçais Svayam sous le bras le moins surchargé.

Je m'apprêtais à me lever quand le roulis du mur de l'entrée se fit entendre. Instinctivement, je me renfonçais dans les coussins du fauteuil, et regardais de qui il s'agissait.

Je vis passer un Thomas trottinant légèrement, tenant dans son poing serré quelque chose que je ne pouvais voir d'où j'étais. Je me penchais dangereusement par-dessus l'accoudoir pour mieux voir, et bien, sûr, je perdis l'équilibre. Je me ramassais à terre dans un grand fracas de bouteilles et de froissement de papiers. Svayam ne se réveilla pas, dormant comme une souche.

Evidemment, le bruit que j'avais fait n'avais pas échappé à Thomas, qui maintenant me regardait avec cette expression si particulière, c'est-à-dire, pas d'expression du tout. Un petit coup d'œil, et je pus dire qu'il avait pris le temps de cacher ce qu'il tenait avant de venir voir de mon côté. Ma curiosité naturelle jura un bon coup.

« Je peux savoir ce que tu fais, à terre, à cette heure du soir, entouré de toute cette fourniture scolaire ? » me demanda t'il. Je lui fis un sourire gêné.

« J'ai dû m'endormir sur un devoir et trop me pencher par-dessus l'accoudoir ! » il me regarda suspicieusement, mais mon air innocent dû réussir à le convaincre de mon histoire, car il se baissa, ramassa une bonne partie de mon foutoir, et commença à monter les escaliers.

Je pris ce qui restait, incluant Svayam-la-loque, et partit rapidement à sa suite.

Il posa tout sur mon lit, me laissant le soin de tout ranger, et fila à la salle de bain, sans un mot. Je devais admettre qu'il me laissait assez perplexe…Il était d'un silence, que l'on pouvait considérer comme hostile, et était pourtant d'une serviabilité franchement touchante. Impossible d'avoir un avis sur lui, sans qu'il ne soit chamboulé quelques minutes plus tard.

Il sortit de la salle de bain en pyjama au moment même ou je finissais de ranger toutes mes affaires, que j'espérais bien ne plus avoir à toucher avant Dimanche soir, au moment où je devrais faire mon sac pour les cours.

Je fouillais quelques instants dans ma valise, pas encore défaite, à la recherche d'un pyjama, qu'une fois trouvé, je pris pour me changer. Je passais en coup de vent dans la salle de bain, trop crevé que pour trop me prendre la tête avec des histoires d'hygiène, et j'allais me coucher, Svayam sous le bras.

Je rêvais joyeusement que je volais sur mon éclair de feu quand quelque chose de très lourd me réveilla brusquement, en me coupant le souffle. J'attrapais d'un geste leste ma baguette, cachée sous mon oreiller la veille, et la pointais sur la gorge de mon agresseur. Les yeux encore englués de sommeil, je tentais péniblement de focaliser mes yeux myopes sur le visage du poids lourd sur mon ventre, me donnant un air mauvais. La personne déglutit.

« Du calme, mon gars…J'allais rien te faire… » l'ombre leva les mains pour me montrer qu'elles étaient vide de tout objet dangereux. Je baissais ma baguette, et tendis ma main vers ma table de chevet, à la recherche de mes lunettes. La personne, toujours installée sur moi, voyant que je ne parvenais pas à les trouver, les prit et me les donna. Je le remerciais vaguement, toujours la tête dans le cirage et les enfilais.

Sur moi se tenait un garçon qui manifestement partageait mon dortoir. Il devait être légèrement plus grand que moi, bien qu'un peu moins que Thomas. Ses cheveux, dont les mèches de devant étaient coiffées savamment sur le côté, étaient couleur miel, et encadraient un visage aux traits anguleux- mais néanmoins doux -et rendait son grand nez comme une touche finale à sa beauté toute personnelle. Bien que beauté n'aurait pas vraiment été le mot pour le caractériser, mignon étant peut-être plus approprié.

Bref, j'avais un type totalement inconnu qui avait élu domicile sur mon estomac, et qui ne semblait pas du tout près à partir.

« Huuuummm…Je ne voudrais pas être indiscret, mais…T'es qui ? »

« Angus Balthamos ! Serpentard de ton année ! Je voulais te parler avant, mais c'était pas facile. T'arrêtais pas d'aller à l'infirmerie tout le temps… » il eut une moue désapprobatrice avant de poursuivre. « Et quand tu n'étais pas à l'infirmerie, tu étais en cours, ce que je ne te reproche pas, évidement, mais bon, avec tout ça, je n'ai pas pu te parler. Tu dois te dire : 'Mais pourquoi tenait-il temps à me parler ?'. Et bien, c'est parce que tous les autres Serpentard de notre année sont…euh…Pas très social en général, on va dire. Entre Thomas, Séverus et l'autre type complètement obsédé par le cul ! Figure-toi que depuis la troisième année, il n'a plus mis les pieds au dortoir. Il s'est trouvé une chambre je ne sais où, a demandé à son père –influant, je précise- de lui obtenir une autorisation pour y vivre durant l'année, et maintenant, il passe sont temps à y emmener des filles. Va savoir pourquoi, mais cette grosse brute à un immense succès avec les filles de Poufsouffle. Quel déshonneur…des Poufsouffle, je te demande un peu…Enfin soit : j'espère que tu es un peu plus amical que les autres ! »

Sa tirade finie, il me fit un grand sourire du haut de mon ventre. Fatigué par son énergie, je battis vaguement de la main dans sa direction, l'autre frottant avec vigueur mes yeux.

« Hmm…On verra. Pour commencer, tu pourrais déjà descendre de mon ventre ; t'es lourd. »

« Oh ! Oups ! Héhé… » il s'assit délicatement à mes côtés, les mains posées sagement sur ses genoux. « Au fait ! Tu as prévu d'aller avec quelqu'un aujourd'hui, à Pré-au-Lard ? » je me levais tout en lui répondant.

« Oui. » je passais dans la salle de bain me laver.

« Oh ? Avec qui ? » me parvint sa voix, à travers la porte.

« Lily Evans. »

« Oooh, plutôt bon choix ! Elle est jolie… » je sortis précipitamment de la salle de bain.

« Ne te méprend pas ! Il n'y absolument rien de sous-entendu dans cette sortie ! C'est juste entre amis ! D'ailleurs, une de ses amies va nous accompagner. »

« Ah. D'accord. Tu es près ? J'ai faim… » je soupirais.

« Si tu as si faim, pourquoi m'attends-tu ? »

« Je-je vais te laisser alors… » dit-il piteusement, visiblement blessé par ma remarque. Je le retins par le poignet, alors qu'il s'apprêtait à passer par la porte.

« Excuse-moi, je ne voulais pas être méchant. Je ne suis pas très matinal, c'est tout. Tu me pardonnes ? » il me fixa un moment pour juger de la sincérité de mes paroles, puis me fit un sourire fragile.

« C'est d'accord… »

« Génial ! J'ai fini ; on y va ? » dis-je en souriant.

« Oui ! Je meurs de faim ! » à nouveau plein d'énergie, Angus trottina gaiement vers la sortie. Je chopais en vitesse mon sac, dans lequel je fourrais ma bourse pleine d'argent pour aller à Pré au Lard, et le suivis.

En marchant, je découvrit que Angus était…tout simplement adorable ! Je ferais bien la comparaison avec un chiot, mais la bête étant tout de même un Serpentard, il n'aimerait sans doute pas la comparaison…Nous parlâmes sans discontinuer tout le long du trajet, et la conversation ne fut interrompue qu'entre deux bouchées de nourriture, lors de notre déjeuné.

Nous finîmes tout de même par nous séparer lorsque l'heure du départ pour Pré au Lard arriva. Je retrouvais Lily au dessus des marches du grand escalier, comme promis, et elle m'accueilli avec une certaine gêne. Je fronçais légèrement les sourcils, me demandant ce qui n'allait pas avec elle ces derniers temps.

Je le découvris bien assez tôt.

Une fille apparut soudainement de derrière le dos de Lily, l'air faussement timide, la façon dont elle me dévorait du regard démentant son comportement.

« Hem. Harry, je te présente une cop- »voulut commencer Lily, mais vite interrompue par l'inconnue.

« Sa meilleure amie ! Sydney scratcher, Enchantée ! » la fille s'agrippa à mon bras en affichant un sourire se voulant sexy, mais qui me paraissait plutôt carnassier. Je jetais un regard noir à Lily, qui semblait vraiment désolée pour moi. Comme personne ne parlait, Sydney prit les choses en main en nous parlant d'elle, de son Hamster, de son nouveau vernis, et d'autres choses hautement soporifiques, tout cela sans me lâcher. Elle n'y consentit, en fait, que lorsqu'elle dû s'asseoir pour boire sa bière-au-beurre, et que Lily s'arrangea pour prendre la place à côté de moi, laissant à Sydney celle d'en face, cette dernière s'y installant avec la moue déçue de quelqu'un à qui on a arraché son jouet préféré.

Après avoir bu, Sydney insista pour aller acheter des chiques et autres sucreries. Lily et moi étant aussi tenté, nous acceptâmes plutôt de bon cœur.

Sydney ne manqua bien évidement pas de se pendre à mon bras durant tout le trajet, et c'est ainsi que nous croisâmes les Maraudeurs. J'eu un élan joyeux vers Sirius, ne l'ayant pas encore vu de la journée, mais ce dernier me regarda hostilement, me gelant sur place, puis détourna les yeux, comme si je n'existait plus à ses yeux. Qu'est-ce que j'avais encore fait ! C'est ce moment que choisit James pour être pareil à lui-même.

« Evans ! Pourquoi es-tu encore avec ce…ce foutu Serpentard ! » hurla t'il. Je me passais une main sur le visage, serrant les dents à l'idée de se qui allait suivre. Ceci dit, je ne m'attendais pas à ce que Lily réagisse aussi vivement. Une gifle résonna à travers toute la rue, laissant un imprimé exact de la main de Lily sur la joue de James. Ce dernier la regardait maintenant d'un air confus et déchiré.

« Harry est un ami qui m'est très cher ! Insulte-le encore une fois en ma présence, une fois, et je te jure que la gifle que tu viens de recevoir ne sera rien en comparaison de ce que je te ferais ! Ai-je été assez clair ! » les yeux de Lily, si semblables aux miens, brûlaient d'une flamme violente et sauvage. Elle se tourna vers moi. « Viens Harry, on n'a plus rien à faire ici ! » elle me prit par le bras, l'autre fille pendant toujours comme un poids mort de l'autre côté, et moi, je ne pouvais détourner mon regard de celui qui serait mon père. Il avait porté sa main à sa joue, et avait baissé la tête, toute expression masquée par ses mèches de cheveux noires, tombant devant son visage. Cela ne m'empêcha cependant pas de voir une larme briller sur sa joue.

Et pour la première fois depuis mon arrivée à cette époque, je me sentis désolé pour mon père.

Lily me tira avec plus de force, m'empêchant de garder la tête tournée vers mon père, bien que j'ai eu le temps de l'apercevoir en train de se réunir en une petite boule pathétique au bord de la route, ses amis l'entourant, et essayant de le réconforter.

Ma bonne conscience me travaillait, tandis que Lily fulminait à propos de James, n'ayant pas l'air d'avoir vu la réaction de James. Et je crois vraiment qu'elle n'y avait pas prêté attention, car malgré le désaccord flottant constamment entre elle et James, jamais elle n'aurait souhaité lui faire vraiment du mal.

N'y tenant plus, je m'arrachais à l'étreinte digne d'un boa constrictor de Sydney.

« Toi, tu me lâche maintenant ! Je ne suis pas intéressé ! » je me tournais vers Lily, alors que Sydney commençait à pleurer à plein poumons, en tapant du pieds tel une gamine capricieuse. « Lily, je suis désolé, mais j'ai quelque chose d'important à faire. Rentre sans moi…Mais on se revoit à Poudlard ! A tantôt ! »

Je les laissais sur ça, et me mis à courir à toute vitesse, vers où nous avions laissé James et ses amis quelques minutes plus tôt.

Il n'avait pas bougé, et les trois garçons gravitaient autour de lui désespérément. Rémus leva la tête en me voyant arriver. Sirius me remarqua aussi, mais fit mine de ne pas m'avoir vu…Je m'adressais donc à Rémus, puisque visiblement, Sirius n'était pas vraiment à mon écoute, et Peter, je ne voulais pas risquer de l'étrangler bêtement sur un coup de tête. Hum.

« Rémus ! Comment va-t-il ? » Rémus me regarda, un peu suspicieux.

« Pourquoi cela t'intéresse t'il ? Il a toujours été horrible avec toi. »

« Tu te rappelle ? Un fois, tu m'as dit que malgré tout ce qu'il était, je ne devais pas détester James…Je ne le déteste pas. » les yeux de Rémus se voilèrent, alors.

« Je…il ne va pas bien du tout. Je crois qu'il est train de craquer nerveusement…On n'arrive pas à le faire bouger, ni parler. Je dois admettre que je ne sais pas quoi faire ! Les deux autres attendant de moi que je trouve une solution, comme toujours, mais ici, je ne sais vraiment pas ce que je dois faire. Je crois que James a vraiment été blessé par Lily, cette fois. D'habitude, il arrive à supporter leur disputes, parce que c'était sa façon à lui d'être proche d'elle, et ce n'est pas la première fois qu'elle le gifle. Mais cette fois-ci, c'est différent, et il l'a bien sentit. Quand Lily l'a frappé, son but était de lui faire mal. Il a vu jusqu'où elle était capable d'aller pour te protéger, et a en même temps perdu le seul lien qu'il avait avec elle. Car il est vraiment amoureux d'elle, tu sais ? Depuis la première année, il n'a jamais pensé qu'à elle. Si tu savais comme ça me rend triste de le voir se faire souffrir ainsi, par son aveuglement. Raaaaah, je suis paniqué, du coup, je te déballe tout comme ça ! Je suis désolé ! Harry, dis-moi ce que je dois faire ! » Rémus fini sa phrase par un accent de terreur pure. Je comprenais bien sa situation : il n'avait que eux comme amis, il ne voulait en décevoir aucuns, venir en aide à James, faire tout ce qui était n son pouvoir, mais il n'avait aucune idée de ce qu'il pouvait faire.

Je posais une main sur son épaule.

« Tu permets que je m'en charge ? » il me regarda, puis ses deux amis qui se lamentaient autour de James, peu soucieux de ce qu'on pouvait bien se raconter, puis me dit qu'il me faisait confiance. Je fit une petite pression sur son épaule, avant de l'en retirer.

J'écartais Sirius et Peter, le premier boudant, et le second poussant un couinement, mais au final, personne ne m'empêcha d'atteindre James. Je m'accroupis face à lui, et remarquais qu'effectivement, il était resté dans la même position qu'il avait lorsque je l'avais quitté.

Je le pris par le col de sa chemise, et lui filais une baffe monumentale, envoyant sa tête voler sur le côté. Il me regarda, hébété. Il laissa descendre sa main qui tenait toujours posée là où Lily l'avait gifler, pour porter l'autre à sa joue toujours intacte quelques secondes plus tôt. Sa bouche s'ouvrait et se fermait, comme si il voulait dire quelque chose, mais qu'il n'y parvenait pas. Je renforçais ma poigne sur son col, et tirais dessus, jusqu'à ce qu'on soit tous deux debout. Je m'adressais aux trois autres, profitant que James oit encore sous le choc.

« Allez-vous en, je me charge de mettre un peu de sens dans cette tête. »

« Quoi ! Certainement pas ! Tu vas nous le tuer, espèce de Serpentard ! » Couina le rat de tous ses poumons. Sirius semblait prêt à prendre sa défense, mais Rémus mis fin à toutes revendication.

« Je t'ai dis que je te faisais confiance, c'est toujours le cas. Nous partons, vous autres. » fit-il à l'adresse de Sirius et Peter « Ramène-le nous entier, quand même… » fini Rémus, légèrement inquiet. Je hochais simplement la tête.


Note de l'auteure : Ne serais-ce pas ce que l'on appelle une queue de poisson ? Bah ! Dites-vous que pour une fois, je sais où ça va me mener ce passage de l'histoire ! Euh…Sinon, je sais pas trop si j'ai le droit d'en demander mais…Enfin, si quelqu'un à pitié assez d'une pauvre auteure surchargée de boulot, et qui sais comment fonctionne le système des reviews…Voilà, je vais pas insister plus…

Sinon, j'ai dessiné un autre fanart de ma fic ! Mais pas au pc, seulement, et mon père est parvenu à bousiller le scanner ! grrrrrrr…Donc, je le mettrais en ligne dès que je pourrais. Comme d'hab', le lien est dans ma bio !

Et bien…J'espère que mon chapitre n'était pas trop nul, et aussi : BONNE ANNEE 2006 A TOUS !