Merci pour vous savez quoi !
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17 – Teyla avait fait aussi vite qu'elle pouvait mais avec les Aktar elle avait tout bonnement épuisé toutes ses réserves de patience et de diplomatie. Elle écouta patiemment le Régent lui expliquer que « non vraiment il ne pouvait rien faire et que oui c'était horrible ils avaient perdu l'Elu !» puis décida d'agir.
Ils étaient huit : trois gardes, quatre scientifiques et elle.
Ca suffirait largement.
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Rodney fixait Teyla, celle-ci lui fit signe de la main de se taire en posant son doigt sur sa bouche. Il aurait voulu pouvoir faire lui aussi un signe de la tête mais c'était tout simplement impossible.
Il distingua d'autres silhouettes sur le toit. Certaines habillées de noir, d'autres de beige et bleue. Et il se sentit mieux, sans savoir tout a fait pourquoi.
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« Carson, baissez votre arme, c'est un ordre. »
La voix était impérieuse mais Carson refusait d'admettre la défaite quand il vit le regard de Sheppard. Ce n'était pas celui d'un vaincu, au contraire. Il décida de faire confiance à ce regard et finit par abaisser son arme.
Et c'est alors que la cavalerie apparue.
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Cela maintenant plusieurs minutes que John observait les mouvements sur le toit du bâtiment qui surplombait l'escalier. Des mouvements furtifs, rapides mais silencieux. Des gens bougeaient sur le toit. Et pas n'importe lesquels, les siens.
Teyla était arrivée avec du renfort.
John s'adressa à Kolya.
« Relâchez le. »
Sa voix était ferme. Aucune trace de reddition ce qui surprit le Commandeur Genii. Ce dernier se reprit cependant bien vite.
« Vous n'êtes pas en position de m'imposer quoique ce soit Major. »
C'est lorsqu'il vit le sourire s'élargir sur les lèvres de l'Atlante que Kolya comprit son erreur.
« Moi, non, mais eux, oui. »
Sheppard pointait du doigt vers le toit. Tous les regards se portèrent sur celui-ci.
Et les Génii, baissèrent leurs armes.
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Teyla avait rapidement briefé les terriens. Le Caporal Sanchez avait d'abord été un peu réticent, mais ils n'avaient pas franchement le choix. Et puis la jeune femme avait cette aura de chef qui faisait qu'implicitement, on lui faisait confiance.
Les scientifiques, bien qu'effrayés, acceptèrent eux aussi le plan de Teyla.
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Si Kolya était furieux, il le cachait bien, John devait lui reconnaître ça. Ce type avait autant d'émotion qu'une huître !
Les terriens étaient juste apparus sur le toit comme dans un de ses films de série B, où la cavalerie arrive pile au moment où la situation semble perdue. Et dans le cas présent, la cavalerie étaient non seulement armée de P-90 mais aussi de Beretta : les quatre scientifiques, dont cette curieuse petite japonaise qui pleurait pour un rien, tenaient bravement leur arme braquée vers les Génii.
« Alors Kolya, votre décision ? »
Le Commandeur fixait le Major, ses doigts toujours ancrés dans les cheveux de Rodney.
Chacun retint son souffle. John ne voulait pas engager une bataille rangée avec Rodney en plein milieu de la mêlée mais s'il le fallait …
« Bien, vous avez gagné. »
Le Génii lâcha Rodney. Beckett se précipita vers lui et le Sergent Lawson posa le petit garçon par terre pour qu'il puisse l'ausculter.
John s'approcha de Kolya. Il lui aurait volontiers vidé son chargeur dans le ventre. Après tout, n'était-ce pas lui qui avait commencé cette guerre en tuant de sang froid deux de ses subordonnés ? (26).
« Votre arme. »
Kolya lui remit son arme en souriant.
« Ce n'est pas fini Major et vous le savez bien. »
John ne quitta pas le Genii des yeux. Sanchez et ses deux coéquipiers, accompagnés de Teyla et des scientifiques venaient d'arriver.
« Sanchez. Prenez moi ça. »
Il tendit l'arme du Commandeur au jeune Caporal et s'approcha du Génii.
« Oh mais si c'est terminé : je vais vous remettre à ces gens et comme vous avez presque tué l'Elu, je doute qu'il soit clément, et si jamais c'était le cas, il y a une jolie cellule qui vous attend sur Atlantis. »
Les Génii furent rapidement désarmés. Terral et Uldir aidèrent à les ficeler. En quelques minutes les sept Génii étaient à genoux, mains liées derrière le dos. Une fois les choses entre les mains de Sanchez, John se précipita vers Lawson et Beckett.
Il s'agenouilla auprès de Rodney.
Le petit garçon était allongé sur le dos. Beckett avait déchiré la manche de sa veste. Il examina la blessure et poussa un soupir de soulagement. La crainte qu'il avait eu lorsqu'il n'avait pas trouvé la balle qui avait tué Trébor était infondée. Rodney avait bien été touché mais la balle n'avait fait que l'égratigner sans plus, la blessure ne saignait même plus. Il leva les yeux vers le Major.
« Ca devrait aller mais nous devons rentrer sur Atlantis au plus vite. »
John hocha la tête se pencha vers Rodney.
« Rodney ? »
Deux yeux bleus s'ouvrirent et un sourire timide apparu sur le visage du petit garçon.
« Cette idée de bain était vraiment, vraiment pas terrible, hein ? »
Rodney cligna des yeux, secoua la tête et répondit en un murmure.
« Je veux rentrer à la maison. »
Des larmes coulaient sur ses joues. John ferma les yeux. Mon Dieu ! Que pouvait-il faire.
« On va rentrer ne t'en fait pas. »
Il prit l'enfant dans ses bras, enveloppé dans la veste du Sergent Lawson.
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Atteindre la Porte des Etoiles leur prit plus de temps que prévu. Toute une foule se pressait sur leur chemin, à la fois curieuse et effrayée de ce qui était arrivé à l'Elu. Quand enfin, ils arrivèrent près de la Porte, ce fut pour la trouver barrer par les gardes du Régent.
Cette fois, au diable la diplomatie ! John en avait assez de ces gens et de leur superstition. Rodney avait besoin de soins, maintenant. Le petit garçon fermement calé contre son épaule, il dégaina son Beretta et tira au dessus de la tête des gardes.
« NON ! nonnonnonnonnonnon …. »
Bon sang ! Son geste avait bien eu l'effet escompté sur les gardes, qui s'écartèrent, mais il n'avait pas pensé qu'il en aurait aussi sur Rodney. Ce dernier s'était mis à crier et à donner des coups de pieds. Félicitations ! Il venait de faire peur au gamin qui était déjà traumatisé par ce qui venait de lui arriver.
« Hey, hey, Rodney, tout va bien c'est moi, John. Shhhhhhhh. »
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Oh nooooooooon. Ca recommençait.
Les coups de feu. Les morts.
Rodney en avait assez. Il voulait rentrer chez, lui-même si cela signifiait rester avec son père.
Il sentit qu'on le déposait par terre, doucement.
NON ! Il ne voulait pas ! S'il le laissait là, il verrait un mort comme la dernière fois.
Ses bras s'agrippèrent brutalement au cou de la personne qui le tenait dans ses bras alors même que quelques instants plus tôt, il lui donnait des coups pour qu'il le lâche.
Seulement, Rodney était au-delà de tout raisonnement cohérent.
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Bon sang, John ne savait plus quoi faire. Une minute Rodney le frappait pour qu'il le lâche, la suivante, il s'accrochait à lui au point qu'il avait du mal à respirer.
« Heu, Doc, je crois que j'aurais besoin d'un coup de main. »
Beckett s'approcha du Major et caressa la joue de Rodney. Il n'obtint pas de réponse. Sa peau était froide et un peu trop pâle à son goût.
« Il est en état de choc, ce qui n'est guère étonnant. Nous devons le ramener sur Atlantis. »
John hocha la tête et se tourna vers Lawson.
« Sergent, vous nous composer l'adresse. Sanchez, vous restez ici avec Teyla pour expliquer ce qui s'est passé à Valdar. »
« Bien Monsieur. »
« Et Caporal ! »
« Oui, Monsieur ? »
« Je ne veux pas que nos amis soit relâché pour, disons, un vice de procédure, alors surtout soyez très explicite sur ce qu'ils ont fait subir à l'Elu, d'accord ! »
Le jeune homme adressa un sourire entendu à son supérieur.
« Comptez sur moi Monsieur. »
« Et sur moi ! »
John se tourna vers Lawson.
« Si vous me l'autorisez Monsieur, j'aimerais rester ici moi aussi comme, » il stoppa, cherchant ses mots, « disons, comme témoin principal. »
John hocha la tête. Oui, Lawson avait développé un lien avec Rodney : il ne serait pas tendre avec les Génii. Parfait.
« Bien, vous pouvez rester. »
« Merci Monsieur et, heu, occupez vous bien de lui. »
Derrière eux, le kawoosh de la Porte retentit.
John entra dans le vortex suivi de Beckett et des scientifiques.
TBC (Héhéhé, si vous avez bien lu, il manque un Génii à l'appel !)
(26) Episode The Storm/En pleine tempête première partie.
