Disclaimer ; Rien a faire, ils ne sont toujours pas a moi et il parait que c'est mieux comme cela alors je m'incline.
Postulat de l'histoire ;(merci le copier/coller)
Ce One-Shot fait partie d'une (longue ou pas ?) série.
Objectif premier ; Faire une sorte d'Arc ou un truc du genre avec un OS pour le point de vue d'un personnage sur sa propre vie. Soit sur un moment donné , soit en général, ça dépendra du contexte, du perso et de mon inspiration.
Objectif second ; Mis a part les obliger a se coucher sur le divan pour une vraie fausse séance de psychanalyse déguisée et gratos, ben y'en a pas.
Bande son ayant aidé a l'écriture de cet Os.
Sans défense de Clémence.
Because of you de Kelly Clarkson (d'ailleurs ça ma filé une autre idée ça)
Clefs de lecture de cet OS ;
POV Anzu.
Note de l'auteur ;
Que vous dire ? Le retard, vous l'avez constaté de vous-même donc mis a part vous présenter une nouvelle fois mes excuses, je ne peux rien faire de plus pour me faire pardonner.
Ceci étant dit, je suis a peu près certaine que cet Arc aura un autre Os en plus de celui-ci étant donné qu'il avait été plus ou moins écrit au brouillon il y a un certain temps et que je le posterais. Pour le reste, je ne sais pas trop encore si je continuerais d'écrire (et ce quelques soient les sections) après la fin de La fin d'une guerre millénaire ?.
En même temps, étant donné qu'il reste quelques chapitres ça vous laisser une marge pour vous faire a l'idée on va dire.
En attendant cet ultimatum, je vous souhaite une excellente lecture.
(Des) Espéranza ;
Je sais bien ce que les gens se disent en me voyant.
Je sais bien ce qu'ils disent de moi. Sur moi parfois.
Je devine leurs pensées. Je devine leurs regards.
Ceux qui glissent sur moi. Ceux qui s'infiltrent jusqu'en moi.
Parce qu'ils cherchent a me percer a jour. Parce qu'ils cherchent a me déstabiliser aussi.
Malgré tout je ne peux pas leur en vouloir. Je pense que je ferais de même à leur place.
Et en réalité, peut être que…
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Parfois je ne prend a penser que je n'ai peut être pas ma place parmi eux.
Je n'ai jamais considérés les duels comme quelque chose de vital.
Toute cette tension et cette fausse motivation pour quoi ?
Pour remporter un titre ? Pour se fourvoyer dans les ennuis ?
Non ce n'est définitivement pas ma préférence.
Et je crois que quelque part ils me le rendent bien.
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Ne croyez pas que je suis toujours prêts d'eux a contrecoeur.
Je n'ai jamais prétendu que les accompagner était rébarbatif.
Je pense juste que je ne dois pas leur être d'une réelle utilité.
Certes je leur prodigues encouragements. Certes je parle par mots d'amitié.
N'est-ce pas pourtant si peu face à ce que d'autres peuvent offrir ?
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Yami propage sa confiance a celui qui se bat.
Yugi va de pair avec son innocence et sa capacité à ne pas vous faire douter.
Joey parvient à vous faire publier la pire des situations.
Tristan… Tristan, c'est le grand enfant, celui qui vous regarde avec des yeux emplis d'étoiles.
Mais moi ? Moi je ne suis pas grand-chose. Pour ne pas dire autre chose.
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Je ne les aide pas vraiment. Je ne leur apporte rien de vraiment important.
Je ne suis le plus souvent qu'un fardeau de plus a leur charge.
Je ne compte plus le nombre d'ennuis que je me suis attirés.
Je ne compte plus le nombre d'ennemis qui a su me capturer.
Je ne compte même plus le nombre de fois ou ils ont du me sauver.
Tous ces nombres doivent friser l'infinité…
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N'essayez pas de nier ! Ne tentez pas de protester !
Cela ne tendrait même pas à me rassurer.
Tout ce que j'ai dit, je le maintiens.
Tout ce que j'ai avancé, je ne l'imagine point.
Alors pourquoi continuez de les suivre ?
Pourquoi continuer de les ennuyer ?
Pourquoi continuer a de l'intérieur me laminer ?
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L'espérance.
C'est la seule chose qui m'attache encore un peu a eux.
Une espérance aussi futile que plurielle.
Une espérance aussi intacte qu'aux premiers jours malgré les attaques.
Je suis ainsi, je n'en finis pas d'espérer.
Chacune de mes chutes, si lourdes soient elles, est suivie d'un relèvement.
Chaque abattement, si grand soit il, précède une nouvelle lueur.
Chaque désespoir, si anéantissant est il, finit par laisser la place a un nouvel espoir.
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Je n'ai de cesse d'espérer.
Espérer que je serais une petite aide.
Espérer que je pourrais les aider à passer les obstacles.
Espérer que je saurais aller avec eux au bout du parcours.
Espérer que je les mènerais un jour a une chose qu'ils recherchent.
Espérer n'est pas être présomptueuse.
C'est juste être un petit peu rêveuse.
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Mes rêves sont aussi nombreux qu'ils sont merveilleux.
Aucun de mes rêves n'est en droit d'être malheureux.
J'y écris des souvenirs heureux, des événements joyeux.
J'y attache des détails sans importance, des choses auxquelles je donne un sens.
Un sens qui ne souffre pas d'une quelconque remontrance.
Ces mêmes choses que j'inscris ne sont que le reflet imagé de mes espérances.
Et tant pis si leur sens n'est qu'éphémère.
Tant pis si leur sens n'existe nulle part ailleurs que dans ma tête mère.
Finalement je me fiche de savoir si le sens que je donne est le sens père.
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S'il m'a sauvé, c'est que je dois lui apporter quelque chose.
S'il m'a rassuré, c'est qu'il a peur de me voir penser quelque chose.
S'il a risqué sa vie pour nous autres, moi comprise, cela doit vouloir dire quelque chose.
S'il aime autant m'ennuyer, c'est forcément que je représente un petit quelque chose.
On ne sauve pas les gens qui nous apportent rien n'est-ce pas ?
On ne rassure pas quelqu'un pour qui on ne représente pas plus d'un iota, confirmez moi ?
On ne risque pas sa vie impunément pour une personne qui n'a pas à être là, rassurez moi ?
On n'embête pas ceux qui dans votre vie ne sont pas vraiment là, confirmez moi ?
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A la réflexion, non !
Ne me dites rien, ne me confirmez rien, ne me rassurez pas et ne confirmez rien.
J'aime à croire ce que je rêve. J'aime à croire que je les aide.
J'aime à penser que ma présence leur est agréable.
Et quand bien même cela n'est pas le cas, je m'en fiche éperdument.
Parce que j'aime être avec eux personnellement.
J'espère qu'ils l'ont compris. J'espère qu'ils l'ont senti.
Et puis même s'ils me supportent alors même que je les insupporte.
Même s'ils ravalent leurs reproches alors même que je les approche.
Même s'ils me découragent alors que je les encourage.
Au fond de moi je sais bien qu'ils n'aimeraient pas que je doute.
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Ils savent que je doute sans cesse.
Jamais bien longtemps. Seulement pendant de courts moments.
Je sais que ce qu'ils font est dangereux.
Je sais que parfois ils n'en sont pas particulièrement heureux.
Je sais qu'ils ne reculeront jamais devant les incidents
Toujours et en chaque temps, ils s'évertueront a sauver des gens.
Ils risquent leurs vies sans rien demander en retour.
Un peu comme le font les troubadours.
C'est aussi pour cela que je reste parmi eux.
Que j'espère avoir une place parmi eux.
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Une fois, Joey m'a dit que les vrais amis se reconnaissaient à leurs actes.
Plus qu'a leurs paroles.
Selon lui, aligner des mots et former de belles phrases est à la portée du premier venu.
Leur donner une portée, les emplir de sens, cela est déjà beaucoup moins reconnu.
Quand à les respecter, les mettre en sens, cela relève de la rareté et de la vertu.
Je comprends ce qu'il a voulu dire.
Prétendre être ami avec quelqu'un n'est pas répréhensible mais cela n'a rien d'important.
Etre l'ami d'une personne est déjà plus honorable mais cela est bien plus anoblissant.
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Etre ami, c'est apprendre à partager. Les bons comme les mauvais moments.
C'est savoir être présent. Même lorsque l'on est absent.
Quelques soient les conditions. Quelques soient les aversions.
Sans rien demander en échange. Seulement en étant ensemble.
Etre ami c'est affronter les mêmes difficultés.
Les surpasser. Pour se surpasser.
Afin ensuite de franchir la ligne d'arrivée.
C'est aussi apprendre à compter les blessés.
Pour pouvoir s'en occuper. Pour pouvoir les soigner. Pour pouvoir les rassurer.
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L'amitié doit aussi permettre de douter.
A vrai dire, je crois qu'elle remet tout en doute. Elle remélange tout goutte a goutte.
Jusqu'à ce que la clarté se fasse, jusqu'à ce que les doutes s'effacent.
Et laisse l'espoir a la place.
Un espoir flambant neuf.
Un espoir d'être plusieurs.
Mais surtout, plus que tout, un espoir de le rester malgré les années.
L'espoir fait vivre dit la maxime. L'amitié, selon moi, fait survivre. C'est pourquoi je garde espoir de pouvoir connaître à mon tour cette véritable amitié.
Ok, Ok, je plaide coupable, cet Os a pris une tournure étrange tout autant que bizarre mais avant de me jeter quoique ce soit, pensez que je ne suis nullement responsable de l'état dans lequel me parviennent les persos.
Euh… si je puis me permettre..
Non, tu peux pas. Mais alors pas du tout.
Si tu t'amusais pas à les pousser dans leurs derniers retranchements aussi, on en serait pas là.
Oh ça va la tite voix ! La ramène pas tu veux ? C'est quand même toi qui m'a suggéré l'angle non ?
Ben oui mais.. comment dire ? T'es parti en sucette quand même. A la base ça devait pas donner trop ça dans ta tête.
T'es pas dans ma tête, tu peux pas savoir ce qu'il y a en ce moment.
Si… y'a un grand trou.
Oo ! Comment… comment tu peux savoir…
J'suis ton Jiminy Criquet t'as oublié ?
Devant cette absence de réponse, chers lecteurs et lectrices, nous vous laissons donner votre opinion si vous le désirez. N'hésitez pas a dire ce que vous en pensez et a vous lâchez car qui sait combien de temps vous pourrez encore vous défoulez sur Moonfree.
Bises a tous de la part de la tite voix et Moon (toujours en mode statue de cire)
Ps: J'ai un souci de mémoire, si jamais je n'avais pas répondu a vos dernières review, n'hésitez pas a m'en faire part parce que je sais plus ou j'en suis mis a part pour ma Sytty qui m'a donné la réponse en direct live.
