Bonjour à tous,

Les drabbles qui suivent ont été écrit dans le groupe Papotage, écriture, lecture et bonne humeur lors d'une "soirée drabbles" mais vous ne trouverez ici que mes textes.

Mais c'est quoi ? En fait, lors de cette soirée chacun propose un mot et nous avons tous 7 minutes pour écrire un texte avec ce mot sur le fandom que l'on souhaite.

Petit rappel pour tous les drabbles à venir : aucun des personnages ne m'appartient, ils sont tous la propriété de leur auteur.

S'il y a des homophobes ou des âmes sensibles par ici vous pouvez faire demi-tour.

Sinon, je vous remercie de venir lire cet exercice auquel je me suis prêtée avec plaisir. Sous chaque mot imposé, vous trouverez le fandom et le nombre de mots.


Je mets un peu plus de temps à publier ces drabbles que d'habitude parce que j'ai souhaité trouver quelqu'un pour les corriger... et que du coup je lui en ai envoyer beaucoup d'un coup !

Merci à Bebec ( u/4148959/Bebec) pour ses corrections ! 3

Bonne lecture


NOMBREUX

Le hobbit _ 163 mots

Bilbon avait failli devenir fou avec tous ces nains chez lui ! Que faisaient-ils là ? Douze nains ! Ces douze nains avaient pillé son garde-manger ! Jamais ses réserves n'allaient survivre à autant de nains ! Ils étaient trop nombreux et étaient trop voraces ! Avec horreur, il voyait sa nourriture être ingurgitée par ces nains bruyants, envahissants, détestables… et sympathiques !

Et oui, en rentrant chez lui après tous ces mois à côtoyer ces nains, ils lui manquaient. Bilbon retrouvait son Smial vidé par les hobbits qui l'avaient déclaré mort mais ce n'est pas ce qui l'attristait. Non, ce qui le touchait était son garde-manger vide. Vidé par les nains lorsqu'ils étaient venus chez lui.

C'est avec nostalgie qu'il se souvenait de leur passage chez lui, avec tristesse qu'il réalisait à quel point leur absence pesait en lui. Il aimerait tant les voir tous repasser sa porte et pouvoir les garder chez lui, les empêcher de partir à la mort…


ARBRE

Robin des bois _ 181 mots

Will s'était réfugié dans les branches d'un des arbres qui n'avait pas brûlé après l'attaque. Après les tortures qu'il avait subi, la colère à son retour, la peur d'être rejeté par Robin et enfin le soulagement de le voir l'accepter, Will était vidé. Vidé de ses forces comme émotionnellement. Il avait décidé de se mettre à l'écart du petit groupe qu'ils étaient pour se retrouver avec lui-même. Seulement, dans son arbre, il se sentait seul, vide. Il était perturbé, il ne comprenait pas comment Robin avait pu l'accepter aussi facilement et il avait peur de croire en lui, en son soutien, en leur nouveau lien fraternel. Il préférait ne pas compter dessus. Alors, là-haut, dans son arbre, il se sentait seul, l'absence de Robin à ses côtés lui donnait l'impression d'être abandonné.

La fatigue et la douleur l'amenèrent à somnoler, il s'endormit et se sentit tomber de la branche sur laquelle il était perché.

Une main l'attrapa de justesse.

Will ouvrit les yeux et son regard tomba sur celui de Robin.

« Je te tiens, je ne te lâcherai pas, jamais. »


ESPÉRANCE

L'île aux pirates _ 181 mots

Will tenait la barre du navire. Cela faisait cinq ans maintenant qu'il avait rejoint l'équipage de Morgan Adams, cinq ans qu'ils avaient récupéré le trésor et qu'ils l'avaient divisé en parts égales. La plupart des membres d'équipage étaient restés sur le bateau les premières années en suivant. Mais l'an dernier, après une tempête particulièrement violente au large du cap de Bonne Espérance, certains avaient choisi de rester sur l'île de Madagascar. Il faut dire qu'ils avaient eu tous peur d'y rester à tel point la tempête avait été violente. Ils avaient percuté des murs d'eau, avaient failli se retourner plus d'une fois ou briser la coque du navire. Ils s'en étaient sortis mais certains s'étaient sentis trop vieux et avaient voulu profiter de leur fortune à terre. Mr Blaire, l'ancien quartier-maître, fidèle à Morgan depuis ses débuts comme capitaine, était resté sur l'île.

Will l'avait alors remplacé comme quartier-maître et remplaçait aussi Morgan comme capitaine depuis quelques semaines. Depuis que la grossesse de celle qu'il aimait la fatiguait trop.

Les étoiles étaient belles ce soir, Will sourit, il allait être papa...


CASSURE

Crimal minds _ 108 mots

L'assiette était ébréchée, la cassure pouvait sembler insignifiante mais sous le regard d'expert de Spencer, elle signifiait beaucoup. Ce n'était pas par accident qu'elle était arrivée là, il en était certain. Cette assiette était un témoin de l'enlèvement qui avait eu lieu dans cette maison. Elle racontait que celui-ci avait dû être violent. Quelque chose avait dû taper la porcelaine mais pas suffisamment fort pour la briser.

Spencer cherchait autour de lui, il en était sûr, ce qui avait abîmé cette assiette était l'indice qui lui manquait. Son cerveau tournait à toute allure, il devait trouver. La vie d'une petite fille était en jeu…

Soudain son regard se figea...


TRANSPARENT

Les cinq légendes _ 204 mots

Jack Frost lança une boule de neige sur le petit garçon devant lui. Celui-ci fut surpris, d'autant plus qu'il ne voyait pas la personne qui la lui avait lancée. Le surprise laissa la place à l'amusement et le petit garçon envoya une nouvelle boule de neige sur un de ses camarades.

La joie se répandit dans tout le petit groupe et la bataille de boules de neige qui s'ensuivit fut mémorable. Puis, les enfants rentrèrent chez eux à l'appel de leurs mamans.

« Rentre-vite si tu ne veux pas que Jack Frost te gèle le nez ! » Dit la mère du petit garçon qui avait reçu la première boule de neige.

Le susnommé ressentit une bouffée d'espoir, peut-être qu'enfin quelqu'un le voyait ! Peut-être qu'enfin quelqu'un savait qui il était.

« Jack Frost ? C'est qui ? »

« Personne chéri, c'est juste une expression »

Le désespoir envahit Jack Frost. Pourquoi fallait-il qu'il soit transparent aux yeux de tous ? Il se laissa porter par un souffle d'air glacial jusqu'à un lac gelé. Il ne put retenir son désespoir davantage et l'hurla à la lune. Pourquoi l'homme de la lune l'avait-il mit là sans aucunes explications ? Pourquoi ?


AUTOMATE

Wall.E _ 172 mots

L'automate triait les déchets, encore et encore, continuellement et à jamais. C'était la mission que lui avaient confié les humains, ses créateurs lorsqu'ils l'avaient mis en route. Nettoyer la planète qu'ils avaient fui parce qu'ils l'avaient transformée en poubelle…

Les humains s'étaient confortés dans leur société de consommation. Fabricant en polluant les eaux et les sols de la Terre, emballant en détruisant les arbres et les ressources fossiles, déplaçant en rejetant des gaz nocifs dans l'atmosphère, achetant le dernier produit à la mode et l'utilisant à peine, le dernier venait d'arriver sur le marché. De plus en plus d'objets inutiles, de consommation éphémère et de pollution pour une planète poubelle.

Les humains de plus en plus dépendants et assistés de leurs créations ne pouvaient plus se passer d'eux et en créaient de plus en plus.

Ils avaient fini par se rendre compte qu'ils tuaient leur planète, mais plutôt que de changer leur comportement, ils avaient préféré fabriquer une station spatiale où se réfugier, laissant derrière eux Wall.E, seul pour réparer les dégâts.


ATTERRIR

58 minutes pour vivre _ 232 mots

Ensanglanté, recouvert de boue et de neige, blessé à plusieurs endroits, John McClane riait comme un fou.

« Holly, elle est balisée ta piste ! »

Il hurlait à sa femme alors qu'elle ne pouvait pas l'entendre. L'avion du général s'était écrasé et le carburant qui coulait du réservoir depuis quelques instants déjà s'enflamma, traçant une belle ligne droite au sol.

John laissait sa joie s'exprimer, il avait passé 58 minutes à angoisser. Le temps de la prise en otages des avions en attente dans le ciel par les hommes du Général. 58 minutes à se demander si l'avion de sa femme aurait assez de carburant pour attendre, assez de carburant pour ne pas s'écraser. Les instruments de mesures des avions étant truqués, la tempête de neige cachant la visibilité, John savait que si les pilotes avaient tenté d'atterrir tout de même, ils auraient écrasé l'appareil.

Alors là il jubilait, il devenait fou de soulagement, les pilotes pouvaient voir le sol, ils savaient où était le sol et ils arriveraient à poser l'appareil. D'ailleurs, il n'eut pas à attendre longtemps pour voir le premier avion se poser, libérer la piste en allant un peu plus loin. Les appareils se succédèrent le long de la ligne de feu mais John n'y pensait déjà plus. Il voulait juste la retrouver, celle qu'il aimait.

Il s'élança vers les survivants en hurlant « Holly ! »


ANGOISSE

Robin des bois _ 166 mots

Il hurla sa douleur. La fouet mordait sa peau, le sang battait fort dans sa tête, les fers lui sciaient les chevilles. Il ne savait pas si le Shérif allait le tuer, s'amuser à le faire souffrir davantage ou le libérer. L'angoisse de ne pas savoir ce qui allait advenir de lui l'étouffait plus que le sang qui envahissait sa bouche.

Will hurla encore. Les soldats avaient pour ordre des les faire souffrir jusqu'à l'arrivée du Shérif. Et le jeune homme n'en pouvait plus. Mais lorsque l'homme entra, son appréhension augmenta encore.

Mourir ou souffrir ? Peut importe la réponse que ses codétenus donnaient, la torture reprenait. Il échafauda rapidement un plan : trahir les siens, prétendre de trahir Robin, son frère pour pouvoir s'enfuir et le prévenir. Il savait qu'il ne pourrait pas le tuer, il l'aimait malgré toute la haine qu'il lui portait. L'angoisse atteignit son paroxysme lorsqu'il joua son coup de bluff au Shérif. Allait-il accepter, le torturer encore ou les deux ?


APPARENCE

Harry Potter _ 207 mots

Sauver les apparences, n'y avait-il rien de plus important pour lui ?

Harry Potter, le héros du monde sorcier ne voulait pas que sa relation avec l'ancien espion Blaise Zabini ne soit connue. La famille du noir avait été du côté du mage noir depuis les premières heures et les actes héroïques de Blaise n'avaient pas permis au jeune homme de faire oublier son nom de famille.

Il souffrait d'être rejeté par la société mais aussi de devoir vivre son amour caché. Il ne comprenait pas pourquoi Harry ne voulait pas assumer au grand jour leur couple.

Avait-il honte de lui ? Pourquoi préférait-il laisser les journaux et tout le monde penser qu'il était toujours amoureux de la benjamine de la famille Weasley ?

Même ses meilleurs amis Ron et Hermione ne savaient rien de leur couple.

Alors ce soir, alors que les anciens Gryffondor pavanaient ensemble à la cérémonie anniversaire de la mort de Voldemort, Blaise déprimait chez lui. Lui comme les autres Serpentard, anciennement espions pour l'ordre avaient été invités mais ils savaient qu'ils se feraient huer s'ils y allaient. Alors le noir regardait de loin son amour sauver les apparences et retirer tous les doutes que les journalistes auraient pu avoir sur leur histoire.


ATTENDRE

Avengers _ 183 mots

Steve tournait en rond, il savait que Tony lui en voulait alors il attendait que son homme ait fini de faire la tête. Il savait qu'il avait été trop loin en reprochant à Tony d'avoir désobéi à ses ordres alors qu'Iron Man l'avait fait pour le sauver lui. Mais Steve préférait se mettre lui en danger plutôt que de voir son homme se jeter dans la gueule du loup. Il n'avait pas supporté de voir la mort le frôler de si près. Alors plutôt que de le prendre dans ses bras, d'être soulagé et de lui dire à quel point il l'aimait, il l'avait engueulé devant tout le monde. Si habituellement Tony se fichait des reproches, Steve avait vu dans le regard de son homme qu'il l'avait blessé.

Alors il l'avait laissé partir dans son laboratoire. Il l'avait attendu devant la porte toute la nuit et une partie de la journée, faisant les cent pas en attendant que Tony ouvre la porte et que Steve puisse enfin lui dire à quel point il a besoin de lui dans sa vie pour continuer d'avancer.


SENTINELLE

Le Hobbit _ 183 mots

Fili et Kili devaient monter la garde, surveiller les poneys. Mais il manquait deux poneys… Qu'avaient-ils bien pu faire pour manquer l'enlèvement des deux animaux par des trolls ? Soit ils étaient de vraiment mauvaises sentinelles soit ils étaient occupés à autre chose…

Thorin regarda ses neveux dormir ensemble avec suspicion. Ces deux-là avaient toujours été proches, ils avaient toujours fait les quatre cents coups ensemble et s'étaient toujours soutenus, se pourrait-il qu'ils aient juste oublié d'être vigilants ? Ou leur proximité fraternelle cachait-elle un secret inavouable ?

Et si c'était le cas, devait-il les séparer ? Thorin se prit la tête dans les mains, il aurait préféré ne jamais avoir ces doutes. Il entendit Balin aller relayer Dwalin de sa garde. Son ami de toujours vint s'asseoir à ses côtés.

« Arrête d'y penser, la route est encore longue jusqu'à Erebor. Si ce que tu crois est avéré, laisse-les en profiter car une fois là-bas leur destin les rattrapera et ils seront séparés. »

Thorin ne répondit rien, mais il savait que Dwalin avait raison, une fois la Montagne reprise, tout changerait.


ARYTHMIE

Criminal minds _ 193 mots

Le cœur de Pénélope battait à cent à l'heure. Il venait de la rappeler. Lorsque cet homme si beau l'avait invitée à dîner, elle avait trouvé ça étrange qu'il s'intéresse à elle mais avait finalement été flattée et avait accepté. Durant leur rendez-vous, elle avait senti qu'elle tombait à fur et à mesure sous son charme et avait fini par espérer un baiser avant qu'il ne reparte lorsqu'ils étaient sur le pas de sa porte.

Alors quand il l'appela, elle espéra. Mais en se retournant, toutes ses illusions tombèrent, son cœur manqua un battement, figé d'horreur alors qu'elle découvrait l'arme pointée sur elle.

Il tira, la douleur irradia dans sa poitrine, elle ne se sentit pas tomber au sol. Elle ne sentait que les battements désordonnés de son cœur. Elle savait que l'arythmie qui ralentissait son organe vital était un mauvais signe. Elle savait que le sang qu'elle sentait dans sa bouche était de mauvais augure. Elle sentait la vie s'écouler par sa blessure, la quitter alors qu'elle accueillait le noir qui l'enveloppait. La douleur se fit moins forte, les battements de son cœur plus lents, sa vision floue.

Puis plus rien.


TOMBE

Harry Potter _ 201 mots

Inspiré de la chanson « Obligé » de Volo

Je regarde ton nom Drago sur cette putain de pierre tombale.

Je ne supporte plus cette douleur dans mon cœur.

Je me lève et cours.

Je suis paumé dans ce cimetière, Je cours au milieu des tombes, ne voulant pas lire les noms trop nombreux de mes amis.

Obligé, J'me souviens…

On s'est connu à Poudlard, à nos onze ans nos destins étaient déjà liés.

Trop sont tombés avant notre majorité.

Mon amour, on aurait pu avoir la vie devant nous, mais il a fallu qu'il attaque l'école.

Je suis paumé dans ce cimetière, Je cours au milieu des tombes et j'me souviens

Ta bouille d'ange, ton grand sourire, tes yeux océans, ta bouche sur la mienne, ta peau contre ma peau...

C'était bien… Je tombe à genoux dans le cimetière, mon amour je n'en peux plus de ton absence

Obligé, j'me souviens de tous ces moments de joie, ces quelques disputes, notre cabane en bois, nos rendez-vous, notre amour.

C'était toi
Le gardien de ma vie, de mon bonheur…

Obligé
J'me souviens, quand t'es tombé dans ce champ de bataille

Quand tes yeux se sont fermés à jamais et que je t'ai perdu.

Mon amour c'est tellement dur sans toi…


RISQUE

Harry Potter _ 238 mots

Hermione se retint de soupirer devant l'hésitation de son meilleur ami. Harry était en couple depuis trois ans avec Charlie Weasley et hésitait à aller s'installer avec lui en Roumanie.

« Tu l'aimes ? » Demanda-t-elle.

« Bien sûr » Répondit Harry sans aucune hésitation.

« Tu veux passer le maximum de temps possible avec lui ? » Enchaîna Hermione sans lui laisser de temps pour réfléchir.

« Oui, mais... » Le brun était perdu, ne comprenant pas où elle voulait en venir.

« Tu risque quoi à y aller ? »

« Que ça ne marche pas... » Harry avait peur de ça, tellement peur de perdre son rouquin. L'idée à elle seule lui donnait envie de pleurer.

« Et ? Si tu n'y vas pas et que votre couple ne survit pas à la distance, tu souffriras non ? »

« Oui. » Les larmes lui montèrent aux yeux.

« Si tu y vas et que ça ne marche pas, tu souffriras aussi. Mais si tu y vas et que ça marche, tu pourrais être heureux. Donc en faite, ce que tu risque de plus en y allant qu'en y allant pas, c'est d'être heureux. »

Les larmes coulèrent sur les joues de Harry mais ce n'était pas de la tristesse, c'était de l'espoir. Effectivement, il pouvait y aller et prendre le risque d'être heureux avec l'homme de sa vie.

« Hermione, comment tu fais ? »


CIRQUE

Harry Potter _ 156 mots

Les acrobates s'élançaient sous le chapiteau. Pirouettes, sauts, cascades, jongleries, les artistes du cirque moldu faisaient rêver les petits et les grands.

Et plus particulièrement Harry Potter et son filleul Teddy. Pour tous les deux, cette sortie au cirque était une première. L'oncle et la tante de Harry ne l'avaient jamais emmené lorsqu'ils y allaient avec Dudley, ne voulant pas amener une bête de foire là-bas. Et Harry avait attendu d'être sûr que Teddy soit en âge de comprendre qu'il ne doit pas montrer sa magie aux Moldus et qu'il soit capable de la maîtriser avant de l'amener.

Tous deux regardaient, émerveillés, les artistes peints réaliser des prouesses avec leurs corps, raconter une histoire par leurs numéros. Lorsque tous les circassiens entrèrent sur la piste pour saluer une dernière fois le public, aucun des deux sorciers n'avaient vu le temps passer.

Ils sortirent du chapiteau avec des étoiles plein les yeux et l'impression d'avoir rêvé éveillés.


CHOPE

Le Seigneur des anneaux _ 196 mots

Legolas enchaînait les chopes de bière avec la curiosité d'un chercheur. Il voyait bien que le discours de Gimli se faisait de moins en moins cohérent au fur et à mesure qu'il buvait. Mais lui, il était toujours autant maître de lui-même. Eomer en semblait même déçu.

A chaque fois qu'il reposait une chope vide sur la table, l'elfe analysait son corps pour essayer de trouver un signe de l'effet de la boisson. Mais il ne se sentait pas différent. Ça en devenait même frustrant.

Soudain, après avoir terminé sa vingtième boisson :

« Je crois bien que je ressens quelque chose. » Dit-il en regardant le bout de ses doigts.

Eomer le regarda à la fois stupéfait et plein d'espoir. Gimli grommela quelque chose d'incompréhensible auquel aucun des deux autres ne prêta attention.

« J'ai comme un picotement… au bout des doigts »

La déception lisible sur le visage d'Eomer prouva à Legolas que ce n'était pas encore cela que pouvaient ressentir les hommes et les nains à force de consommer la boisson. Il en fut déçu. Gimli s'écroula.

« Je crois que le jeu est fini » Conclut Legolas, peu satisfait de cette expérimentation.


MOTO

Avengers _ 172 mots

Steve dessinait du bout des doigts les formes magnifiques qu'il découvrait. Elle avait tout pour lui plaire. Une voix parfaite, les formes où il fallait, et un caractère s'associant complètement au sien. Steve sentait qu'il pourrait allait partout avec elle, partager les pires épreuves, qu'elle serait toujours là pour lui.

Il recula de quelques pas pour l'admirer : elle était belle, magnifique même !

Avec un sourire séduit, il retourna à sa rencontre, osant même passer une de ses jambes au dessus d'elle. Il posa ses mains sur elle et l'empoigna avec délicatesse.

« Alors, elle te plaît ? » Demanda Tony derrière lui.

« Elle est parfaite » Répondit le soldat avec de l'émotion dans sa voix.

Tony sourit.

« Vas-y alors, vous n'attendez que ça tous les deux. »

Steve ne se le fit pas dire deux fois. Il passa la première, tourna la poignée de l'accélérateur et partit. La moto vrombit entre ses jambes. Elle répondait parfaitement à ses commandes.

« Parfaite » songea-t-il en roulant à toute allure.


EXISTENCE

Le Seigneur des anneaux _ 208 mots

Sam n'avait rêvé que d'elle toute son existence, mais jamais il n'avait osé lui avouer son amour.

Frodon avait bien essayé de le pousser à danser avec elle lors de l'anniversaire de Bilbon, ou d'aller lui parler lorsqu'ils prenaient un verre à l'auberge de Hobbitbourg, mais il n'avait jamais osé.

Alors après avoir traversé la Terre du Milieu jusqu'au Mordor, après avoir affronté des orques, après avoir failli mourir dans les terres arides du Mordor, après avoir sauvé leur monde en accompagnant Frodon jusqu'à la Montagne du Destin, il était prêt. Il avait révélé le courage qu'il avait à l'intérieur de lui. Plus que jamais il voulait déclarer sa flamme à cette merveilleuse femme.

Il but une gorgée de sa bière sous les regards effarés et amusés de ses amis et se leva pour aller au comptoir.

« Rosie ? » La jeune femme arrêta tout ce qu'elle faisait et eut un doux sourire pour le jardinier.

« Oui ? »

« Je n'ai jamais osé te le dire, mais je t'aime, veux-tu m'épouser ? »

La jeune femme resta interdite quelques instants avant de répondre un « Oui » d'où transpiraient la joie et le bonheur.

Les hobbits dans l'auberge applaudirent, sifflèrent et chantèrent en leur honneur.


TROMPETTE

Love actually _ 158 mots

Daniel ne savait plus s'il devait être heureux ou désespéré. D'un côté, il était vraiment soulagé que Sam, le fils de se défunte épouse, ait retrouvé le sourire depuis l'enterrement. Il voulait vraiment que le plan du garçon pour faire tomber sous son charme la fille dont il était amoureux fonctionne.

Mais, de tous les instruments, pourquoi avait-il choisit la batterie ? Il aurait pu apprendre la trompette, la flûte, la harpe, l'accordéon, le triangle ! Mais non, il avait choisi la batterie ! Et il passait des heures et des heures à répéter sa partition, à tel point que Daniel avait l'impression que sa tête allait exploser.

Cependant, rien n'avait plus d'importance pour Daniel que le bonheur de Sam, alors si pour cela il devait avoir mal à la tête jusqu'à la fête de l'école, il l'acceptait. Tout ce qu'il espérait était que Joanna, celle pour qui Sam faisait tout cela, tomberait amoureuse du batteur en herbe.


ETOILE

Harry Potter _ 254 mots

Accoudé à la balustrade du balcon de sa demeure, Harry regardait les étoiles. Il avait prit cette habitude depuis la mort de Sirius. Il cherchait la constellation du chien dans le ciel et lorsqu'il l'avait trouvé, il lui confiait ses secrets, ses peines, ses peurs, ses doutes, mais aussi ses joies. Ce qui l'empêchait de trouver le sommeil.

Ce soir-là, il cherchait le courage d'assumer ses décisions. Son homme rentrait le lendemain et Harry avait quelque chose à lui dire, quelque chose de vraiment important. Alors il en avait perdu le sommeil et cherchait du soutien dans les astres.

Deux bras l'encerclèrent, le faisant sursauter.

« Je pensais que tu dormirais. » Lui dit une voix qu'il aurait reconnu entre milles.

« Je pensais que tu ne rentrerais que demain » Répondit-il à son amour d'une voix chaude.

« Tu me manquais trop ». Ils s'embrassèrent passionnément, laissant leurs lèvres, leurs langues se redécouvrir après un mois de séparation, mais aussi leurs mains partir à la reconquête du corps de l'autre.

« Qu'est ce qui te tracasse ? »

Harry souffla, il aurait préféré attendre le lendemain mais il savait que son amour ne le lâcherait pas sans savoir. Alors, d'un sort, il fit venir à lui une petit boîte. Il posa un genoux au sol et sous la lumière du ciel étoilé, ouvrit l'écrin.

« Mon amour, veux-tu m'épouser ? »

L'homme en face de lui sourit, laissa couler quelques larmes de bonheur et se mit lui aussi à genoux.

« Oui. »


INTERIEUR

Avengers _ 157 mots

Lorsque Tony lui avait proposé de visiter son intérieur, Steve n'aurait jamais imaginé qu'il ne parlait pas de l'intérieur de son appartement. Cependant, il n'avait pas protesté le moins du monde lorsque Tony avait passé un bras autour de sa taille et lui avait caressé le bas du dos ainsi que ses fesses… au contraire, sa virilité s'était tranquillement éveillée.

Il n'avait pas non plus protesté lorsque Tony avait posé ses lèvres sur les siennes puis avait quémandé l'entrée de sa langue… au contraire, il avait ouvert la bouche pour l'accueillir et débuté un ballet des plus sensuel.

Il n'avait pas non plus protesté lorsque Tony l'avait déshabillé puis lui avait fait comprendre qu'il souhaitait que Steve le prépare… au contraire, il en avait été plus que ravi. Il avait mis beaucoup de cœur à l'ouvrage jusqu'à faire supplier Tony.

Il était maintenant plus que heureux de visiter de son membre dur l'intérieur de Tony avec passion.


PETILLANT

Harry Potter _ 140 mots

Drago ne pouvait retirer le sourire niais qu'il avait en voyant son fils aussi pétillant de bonheur. Son petit garçon découvrait les joies de jouer dans la neige pour la première fois. Si le premier contact avait été timide, cela était vite passé. Tous les deux avaient passé leur journée à modeler un bonhomme de neige. Ils avaient les mains et le bout du nez gelés mais ça n'avait pas d'importance car ils étaient heureux. Astoria avait immortalisé l'évènement d'une photo et leur avait promis un bon chocolat chaud pour lorsqu'ils rentreraient.

Mais pour l'instant, Scorpius essayait de faire une bon'femme de neige parce qu'il fallait bien une maman pour accompagner le papa.

Drago adorait jouer avec son fils et le suivait dans toutes ses idées, l'aidant même à faire une robe et des cheveux à cette bon'femme de neige.