Bonjour à tous,
Les drabbles qui suivent ont été écrit dans le groupe Papotage, écriture, lecture et bonne humeur lors d'une "soirée drabbles" mais vous ne trouverez ici que mes textes.
Mais c'est quoi ? En fait, lors de cette soirée chacun propose un mot et nous avons tous 7 minutes pour écrire un texte avec ce mot sur le fandom que l'on souhaite.
Petit rappel pour tous les drabbles à venir : aucun des personnages ne m'appartient, ils sont tous la propriété de leur auteur.
S'il y a des homophobes ou des âmes sensibles par ici vous pouvez faire demi-tour.
Sinon, je vous remercie de venir lire cet exercice auquel je me suis prêtée avec plaisir. Sous chaque mot imposé, vous trouverez le fandom et le nombre de mots.
Merci à Bebec ( u/4148959/Bebec) pour ses corrections ! 3
Aujourd'hui une série de drabbles dédiés à la fête de la musique ! Au lieu de donner un nom, on donnait une chanson, avec le lien vers le clip !
Bonne lecture
On ne meurt pas d'amour – Clara Luciani
Harry Potter _ 240 mots
Un verre d'alcool dans la main, intact, Drago pleurait. Il n'en avait rien à faire de son image, de sa réputation ou de quoi que ce soit d'autre. Sa femme venait de mourir. Les clients du bar pouvaient penser ce qu'ils voulaient, Drago s'en foutait. Il aurait aimé la rejoindre, la suivre dans l'autre monde, mais on ne meurt pas d'amour. Et puis, il avait son fils. Son petit garçon qui dormait dans le manoir Malefoy sous la surveillance de Narcissa.
Ses parents ne s'étaient pas aimés, il le savait, le mariage avait été arrangé et ils avaient tout au plus ressenti une profonde affection entre eux mais pas d'amour. Alors que lui était tombé profondément amoureux de sa femme. Il aurait tout donné pour la sauver, mais cette malédiction avait été plus rapide que lui. Il n'avait rien pu faire.
Ses sanglots redoublèrent, sa tendre épouse n'avait pas mérité ça. Leur fils allait grandir sans sa mère, c'était tragique. Pour lui, Drago serait fort, Drago serait présent et surmonterait cette perte, ce trou immense dans leur cœur…
Mais pas ce soir. Ce soir, il avait besoin d'en parler, de partager son chagrin avec quelqu'un.
« La même chose que lui. » Demanda un client en s'asseyant à ses côtés.
« Je ne vais pas te demander comment ça va... »
Les sanglots de Drago redoublèrent. Il descendit du tabouret et alla se jeter dans les bras de son ami, se laissant aller à libérer toute sa tristesse.
C'est beau la vie – Jean Ferrat
Esprits criminels _ 252 mots
JJ profitait d'une de ses rares journées de congé en compagnie de son fils et de son mari. Leur bébé jouait dans le salon et eux discutaient dans le canapé tout en gardant un œil sur lui. La profileuse racontait ses cauchemars à Will, les tueurs en série, les violeurs, les pédophiles… tous les pires criminels qu'ils devaient arrêter et qui parfois lui faisaient perdre le sommeil. Le plus dur était toujours la douleur des familles. Lorsque les affaires concernaient un enfant, JJ ne pouvait s'empêcher d'appeler deux fois plus souvent qu'à l'habitude chez elle. Pour se rassurer et se ressourcer.
Alors, ça lui faisait du bien de vider son sac. Will était aussi policier, il comprenait ce que sa femme traversait. Et Henri n'entendait pas leur discussion.
Le petit garçon blond justement releva ses fesses alors que ses pieds et ses mains étaient au sol. Ses mains s'appuyèrent sur le fauteuil à ses côtés et il se mit debout, regardant ses parents. Un pas en avant. Il lâcha le meuble. Un autre pas, encore un autre.
JJ le regarda incrédule. Un grand sourire vint orner ses lèvres et ses yeux se mirent à pétiller.
« Regarde ! » Dit-elle à Will, toute excitée. « Il marche ! Henri ! Bravo mon bonhomme, viens voir maman ! »
Elle oublia tout d'un coup tous les criminels du pays. Ils pouvaient bien sortir de son esprit. Son bébé faisait ses premiers pas : c'était beau la vie, il ne fallait pas la louper !
Né en 17 à Leindenstadt - Jean Jacques Goldman
X-men _ 227 mots
Charles était fatigué de ses désaccords avec Erik. Il l'aimait, mais des fois, ils ne s'entendaient pas.
« Arrête avec ta haine envers les non-mutants Erik, arrête s'il-te-plaît. »
Erik le regarda, ses yeux semblaient eux aussi fatigués de cette conversation sans fin.
« Tu as beau être télépathe, je n'ai pas l'impression que tu puisses me comprendre Charles ! Tu connais ma vie ! Tu sais par quoi je suis passé, qu'aurais-tu fait à ma place ? »
Son ton était triste, blessé. Charles prit le temps de se remémorer tout ce qu'il savait sur son amant, sur la seconde guerre mondiale, sur les camps de concentration…
« Si j'étais né allemand ? Je ne sais pas Erik, tu as raison, on ne saura jamais si j'aurais exterminé tous mes opposants en entrant dans leurs tête ou non. Je ne sais pas comment j'aurais réagi, j'aurais peut-être fait pire que toi. C'est certain… Je ne suis pas né sur les ruines d'un champ de bataille, je n'ai pas vu ni vécu leur haine, je n'ai pas été entre leurs mains... »
Sa voix se brisa, il réalisait bien sûr, l'horreur de ce qu'Erik avait vécu.
« On ne le saura jamais Charles, alors sors de cette cachette d'apparences et comprends que c'est difficile pour moi de ne plus ressentir toute cette haine. »
Trois cafés gourmands – A nos souvenirs
Harry Potter _ 165 mots
Harry, Ron et Hermione furent assaillis par leurs souvenirs lorsqu'ils passèrent la grande porte de Poudlard. Celle-ci avait été reconstruite à l'identique, comme avant La bataille. Ils se dirigèrent vers la Grande Salle et furent rapidement happés par leurs amis, leurs anciens camarades de classe ou de maison, leurs anciens professeurs…
Ils étaient là pour fêter les dix ans de la fin de la guerre. Tous les anciens élèves combattants y avaient été conviés. Une grande partie de la fratrie Weasley, Seamus Finnigan, Neville, Luna mais aussi Drago Malefoy.
Ils avaient entre 26 et 35 ans maintenant mais ça leur était égal. Ils étaient heureux de se retrouver là. De retrouver le professeur McGonagall, Hagrid, et les autres. Ils étaient heureux d'échanger leurs souvenirs, d'évoquer les bêtises des morts et des vivants. De se rappeler et d'en rire.
Finalement, même des années après, ils avaient l'impression de ne jamais avoir quitté le château, d'être de retour à la maison.
Alors ils étaient heureux d'y être.
Eddy de Pretto - Jungle de la chope
Queer as folk _ 101 mots
La sérénade est morte. Brian n'en a rien à foutre. Perdu dans la jungle de la chope, tout ce qui l'intéresse est le cul de son prochain coup. Porté par l'alcool et la musique du Babylone, il transpire contre un inconnu bien foutu. Il espère le mettre mais s'il refuse, il trouvera un autre protagoniste, peu lui importe. Tout ce qui lui importe c'est un beau profil, un bel amant qui deviendra un énième plan. Pas besoin de parler, pas de sentiments ni d'attache. Seul le sexe triomphera ce soir. Un cœur à queue, comme à chaque soirée qu'il passe là.
Tu vas me détruire - Daniel Lavoie (Notre-Dame de Paris, la comédie musicale)
Esprits criminels _ 151 mots
Spencer l'avait su dès que Tobias lui avait fait la première injection. Il en était devenu dépendant. Le Dilaudid était son obsession à présent, prenant peu à peu le pas sur sa vie, n'attendant que la prochaine dose, la prochaine illusion.
Il était devant la porte de ce cercle de parole et hésitait à entrer. Bien sûr, il maudissait Tobias d'en être là mais il ne voulait pas laisser cette drogue le détruire. Il voulait se battre. Et pour cela passer cette porte, admettre qu'il avait un problème et qu'il lui fallait de l'aide était le premier pas.
C'était justement parce qu'il n'avait pas voulu reconnaître qu'il avait un problème dès les premiers jours qui avaient suivi la prise d'otage qu'il en était là.
Spencer inspira un grand coup, il passa outre son ventre qui se tordait et l'appel de son obsession, et passa cette porte, le premier pas pour guérir.
Garou - Je suis le même
Le Hobbit _ 245 mots
Thorin s'approcha de Bilbon et posa sa main sur sa hanche. Bilbon frissonna et recula. Depuis leur arrivée dans la montagne, il voyait la folie dans les yeux de son amant. Il l'avait vu grandir tout au long du chemin, mais elle ne le quittait plus ces dernières heures.
L'Arkenstone dans sa poche semblait vibrer, ronronner contre lui. Elle semblait vouloir rejoindre Thorin, refuser le recul du hobbit.
« Pourquoi me fuis-tu ? » S'énerva le roi.
« Je ne te reconnais plus Thorin. Tu n'es plus le nain dont je suis tombé amoureux depuis quelques jours. » Répondit Bilbon d'une voix triste, en continuant de reculer
« C'est faux ! Je suis le même ! Je n'ai pas changé... »
« Ton esprit est corrompu par ta volonté de retrouver cette pierre, elle t'importe plus que moi aujourd'hui. »
Bilbon continuait de reculer vers l'escalier le plus proche, voulant fuir celui qu'il ne reconnaissait plus.
« Non, tu te trompes ! J'ai toujours le même amour, la même tendresse pour toi ! » Hurla Thorin.
Bilbon se mit à courir, effrayé par les yeux fous de Thorin. Le nain le suivait, il pouvait l'entendre. Au détour d'un couloir il passa son anneau et continua sa course folle jusqu'aux remparts. Il avait prit sa décision.
Il entendit le hurlement de rage de Thorin. La boule au ventre de le savoir ainsi, de savoir qu'il allait le trahir… pour son propre bien, il enjamba le mur.
Mylène Farmer - Sans Logique
Thor _ 146 mots
Loki observait son frère depuis la pénombre. La haine et l'amour se livraient bataille à l'intérieur de son cœur. Ce butor sans esprit qui pourtant était adulé de tous lorsque lui-même était rejeté pour avoir de l'esprit plutôt que des muscles. Il n'avait pas honte de ses capacités de combattant, de sa résistance à la douleur. Il se savait être un des plus grands magiciens de son époque à travers l'Univers alors pourquoi n'était-il pas assez bien aux yeux des autres ? Il haïssait son frère pour être toujours mieux que lui aux yeux de leurs parents, mais il ne pouvait s'empêcher de l'aimer. Peut-être parce qu'il savait que son frère l'aimait aussi, qu'il ne se considérait pas supérieur à lui, juste différent. Cette dualité à l'intérieur de lui le laissait dubitatif et ce malgré les heures qu'il avait passé à réfléchir à la question.
Volo - Chanson Française
Harry Potter _ 182 mots
Dans la maison aux coquillages, Bill et Fleur s'activaient sur une musique calme pour permettre à leurs pensionnaires de se remettre de leur emprisonnement chez les Malefoy. Plusieurs d'entre eux avaient été physiquement blessés, mais si tous ne portaient pas des marques de ce qu'ils avaient subi, tous étaient traumatisés. Aucun ne réagissait de la même manière. Luna commentait tout ce qu'il y avait autour d'elle d'une voix pensive, Hermione lisait, Ron se taisait, Harry enquêtait, Mr Ollivander ressassait ses souvenirs et le gobelin faisait des projets.
Bill et Fleur faisaient ce qu'ils pouvaient pour que tout le monde se sente au mieux. Ils furent surpris quand tout d'un coup Hermione releva la tête de son livre pour demander.
« C'est quoi la musique ? »
« C'est de la chanson française. » Répondit Fleur, ne comprenant pas l'intérêt soudain de la jeune fille pour le fond musical.
« Ça explique tout. » Dit simplement Luna. Elle échangea un regard avec Hermione qui approuva avant de retourner à sa lecture.
Le couple se regarda, étonné, mais ne chercha pas à comprendre.
SOAN-Pas peur du ciel
Le Hobbit _ 208 mots
Bard était prêt, perché dans le ciel, en haut de cette tourelle de bois, visant le dragon de son arc improvisé. La flèche posée sur l'épaule de son fils, la corde de l'arc accrochée à la structure qui les soutenait. Il n'avait pas peur du dragon, c'était le moment ou jamais de s'en débarrasser, mais il avait peur pour son fils qui était en première ligne. Peur pour ses filles qui fuyaient sur un radeau de fortune. Peur pour les habitants de cette ville qui allaient tous périr s'il ne parvenait pas à atteindre cette petite zone dénuée d'écailles. Si petite pour un dragon si gros.
Bard avait été prêt à se sacrifier dès qu'il avait prit la décision d'affronter le dragon. Mais, maintenant que son fils l'avait rejoint, il refusait de le voir tomber. S'il se battait, c'était pour l'avenir de ses enfants. Pas pour en voir un mourir sous ses yeux.
Le dragon se rapprochait. Bain tremblait. Le garçon faisait ce qu'il pouvait pour rester stoïque, mais il sentait le souffle de la bête derrière lui.
Bard fit le vide dans son esprit. Il devait oublier la peur, oublier les risques pour n'être concentré que sur son objectif. Il retint son souffle et lâcha la flèche.
WILLIAM SHELLER-Les enfants sauvages
Robin Hood _ 248 mots
L'adolescent courait à perdre haleine pour rejoindre les bois avec son butin. Comme tant d'autres enfants seuls, ayant perdu leurs parents, rejetés ou abandonnés, il était devenu sauvage. Son père les avait chassés, sa mère et lui, alors qu'il n'était qu'un nourrisson et sa mère avait été emportée par la maladie quelques années auparavant. Alors, depuis, il chapardait sur les étals, il tuait un lièvre de temps en temps ou subtilisait quelques denrées dans une cuisine ouverte. Certains villageois avaient pitié de lui et lui donnaient quelques morceaux de pain, mais la plupart du temps il s'endormait la faim au ventre.
Souvent, il allait jeter un œil à la vie de château, le laissant rêveur et amère. Rêveur car il aurait pu avoir cette vie, amère parce que son demi-frère, Robin de Locksley n'avait pas voulu partager et leur père avait cédé. Alors il regardait ce frère grandir, avoir tout ce qu'il désirait alors que lui tremblait de froid, perché dans un arbre, affamé.
Parfois, il parvenait à leur subtiliser quelques vêtements pour remplacer ceux qui devenaient trop petits, ou une étoffe pour se couvrir la nuit. Mais il se devait d'être prudent, le château était mieux gardé que les rues des petits villages. Il risquait gros s'il se faisait prendre.
L'adolescent courait à perdre haleine, l'enfant sauvage qu'il était se faisant traquer par les gardes du château pour avoir chapardé une chemise… Pour essayer de survivre, encore des années après s'être fait chassé de sa propre maison.
SAEZ- Jeune et con
Harry Potter _ 248 mots
Assis sur les marches de sa boutiques.
Une bière dans une main, un pétard dans l'autre.
Les larmes coulent sur son visage… comme à chaque fois qu'il est bourré depuis le jour où il a perdu le sens de sa vie.
Les jeunes passent devant lui, le regardant tristement.
Ils savent tous qui il est et pourquoi il est aussi triste.
Ils aimeraient pouvoir l'aider.
Lui les regarde et se souvient de l'époque où eux aussi étaient jeunes et cons.
Maintenant, il est toujours jeune, con mais pas de la même manière et surtout, il n'y a plus que lui.
Les gens les trouvaient cons dans leurs bêtises, dans leurs blagues, ils le trouvent con dans son mode de vie.
L'horloge sonne.
Douze coups.
Le jour qu'il redoutait vient d'arriver.
Il finit sa bière et se saisit d'une bouteille de Whisky pur feu.
Quitte à prendre un an seul, autant choisir la meilleure des bouteilles pour l'accompagner.
La bouteille est à moitié vide.
Il pleure toujours plus, insulte la vie.
Une main se pose sur son épaule.
« Dégage »
Mais l'autre ne veut pas dégager.
Il s'accroupit devant lui.
« Tu as besoin d'aide »
Il ne sait pas pourquoi, mais il s'effondre dans les bras du jeune homme blond devant lui.
Oui, il a besoin d'aide. Il a refusé l'aide de toutes les personnes qui le lui ont proposé.
« Rentrons Georges et raconte-moi »
Il sent ses barrières tomber. Peut-être que lui pourra l'aider.
MICHEL RIVARD-Un trou dans les nuages
Avengers _ 175 mots
Iron Man regardait le trou qui déformait les nuages au-dessus de New York. Un trou, non. Un portail. Un portail laissant entrer une armée venue détruire leur monde. L'ordre d'envoyer un missile sur la ville avait été donné. Mais il ne pouvait pas accepter cela.
Tony regardait le trou dans les nuages, il savait ce qu'il avait à faire mais il était terrorisé. Lui que tout le monde pensait égoïste était terrorisé par l'idée de milliers de morts par la décision de son gouvernement. Il n'hésita pas et se saisit du missile. Si l'armée pouvait entrer sur Terre par là, lui pourrait en sortir par le même chemin.
L'homme venait de traverser le trou dans les nuages et devant lui flottait la destruction sous la forme d'une armée spatiale. Autour de lui, l'espace, le néant, le vide, la mort. Jarvis ne répondait plus, son armure gelait. Il allait mourir, mais il ne regrettait pas.
Un corps tomba du trou à travers les nuages et fut attrapé par ses amis. Etait-il toujours en vie ?
INDOCHINE-Juste toi et moi
Harry Potter _ 246 mots
Je te regarde. Tu es beau. Ton corps nu me rappelle l'amour que nous nous sommes témoignés cette nuit. Tu te lèves et te rhabilles.
Pourquoi mon amour faut-il que tu partes déjà ? Le jour n'est pas encore levé.
Tu ne me réponds pas, je ne suis même pas certain d'avoir posé la question à voix haute. De toute façon, je connais la réponse.
Personne ne doit savoir, juste toi et moi.
Tu reviens vers moi et m'embrasses.
Je gémis dans le baiser qui m'envoie tout droit au septième ciel.
Je t'aime
Tu me souris. Me fais une caresse aérienne sur ma joue et t'éloignes.
Tu sors de la salle sur demande et le silence me fait mal.
Lui que je trouvais si agréable depuis nos retrouvailles hier soir, me poignarde ce matin.
Parce que tu es parti. Parce qu'il va à nouveau falloir faire semblant.
Toi, le sauveur du monde sorcier.
Moi, le fils de mangemorts. Pire, le fils du bras droit du Seigneur des Ténèbres.
Nous n'avions pas le droit de tomber amoureux.
Seule cette salle est témoin de notre amour.
Pour nos amis, pour le monde, nous sommes ennemis.
Chacun de tes mots acerbes lorsque nous nous croisons en public est un poignard dans mon cœur.
Chacun de tes baisers, un onguent qui soigne mes blessures.
Le silence de la salle m'étouffe. Je me rhabille et en sort.
Je laisse mon amour pour toi au chaud dans notre lit.
Il nous attend.
RENAN LUCE- Appelles quand tu te réveilles
Hawaii 5-0 _ 278 mots
Dany se réveilla en douceur. Pas de réveil ou de sonnerie de téléphone portable. Pas de bruit en provenance de la douche ou de la cuisine. Pas de ronflements, ni de bruits de respiration. Il était seul dans la grande maison de Steve.
Son esprit émergeait doucement. Il était bien dans ce grand lit mais aurait préféré avoir son amant à ses côtés. Pour une fois qu'ils ne travaillaient pas, ils auraient pu en profiter. Mais son soldat avait ses habitudes. Impossible pour lui de commencer une journée sans ses entraînements quotidiens sur le bord de mer. Alors Dany n'était pas surpris d'être seul ce matin. Il ouvrit les yeux et s'assit. Sur la table de chevet, un thermos et une note l'attendaient.
« Appelle quand tu te réveilles »
Il ouvrit le thermos, sentit l'odeur énergisante du café, en prit une gorgée et attrapa son téléphone.
« Hey Dano ! Enfin réveillé ? »
« 'lut. »
« Est-ce que tu peux être prêt, devant la maison dans dix minutes ? Je passe te chercher. »
« 'cord. »
« A tout de suite. »
La voix de Steve était souriante au téléphone alors que Dany était encore tout somnolent. Elle donna de l'entrain au policier qui fila sous la douche.
Il entendit la voiture arriver alors qu'il terminait de s'habiller et sourit.
Son sourire s'élargit lorsqu'il monta dans la voiture, le thermos toujours en main. Son homme était beau et souriant.
« On va où ? »
« Surprise ! »
Dany était heureux. Son homme n'avait pas été là à son réveil mais c'était pour la meilleure des raisons : pour lui faire une surprise !
MANAU-L'avenir est un long passé
Harry Potter _187 mots
Fred le sent. Il va mourir. Son avenir est passé. Georges est à côté de lui. Lui ne sait pas. Et pour une fois, Fred ne veut pas partager ses sentiments avec son jumeau. Leur frère Percy n'est pas loin. Les autres membres de leur famille sont éparpillés dans le château de Poudlard.
La dernière bataille est commencée. Chacun se bat. Mais Fred continue de rire. Il fait des blagues à ses frères se tenant à ses côtés. Il provoque le sinistre auquel ils assistent. Joyeux lurons, ils préfèrent rire que pleurer.
Mais Fred sait que le temps joue contre lui. Il préfère partir le sourire aux lèvres que la terreur dans les yeux. Percy sort une vanne pourrie. Mais tellement nulle que Fred en rit.
Soudain, il le sait, la faucheuse est devant lui, se servant d'Augustus Rookwood comme d'une marionnette. Fred se bat pourtant, toujours en riant aux bêtises de son aîné. Il essaie de conjurer le sort, d'éviter l'inévitable.
Mais l'explosion retentit.
Fred rit toujours de la blague de son frère.
La faucheuse lui tend la main.
Il la prend, le sourire aux lèvres.
CALOGERO & GRAND CORPS MALADE-L'ombre et la lumière
Avengers _ 211 mots
Loki regardait l'astre se coucher sur l'océan. Il aimait ce moment où ombre et lumière ne faisaient plus qu'un. Ce moment entre deux, le jour n'était pas tout à fait fini, la nuit pas tout à fait commencée.
Lui aussi était un entre deux. Elevé comme un asgardien sans en être vraiment un. Géant de glace dissimulé à la vision de tous. Ni l'un ni l'autre, ou les deux en même temps.
Cette planète, la Terre, qu'il avait voulu conquérir sous l'emprise du Tesserac avait finalement été son refuge des années après. Il n'y était plus tout à fait vu comme un méchant mais pas comme un gentil non plus. Il se savait surveillé par le SHIELD. En même temps, il leur avait donné la meilleure des solutions pour l'espionner avec son accord. Il était tombé amoureux.
Deux bras l'encerclèrent, le faisant frissonner. Une bouche se posa dans son cou pour un baiser papillon puis remonta à son oreille.
« Le vin est servi, le pique-nique n'attend plus que nous »
« Tu sais ce que j'aime avec ce mot « pique-nique », Tony ? » Demanda le dieu en se retournant vers son amant.
« Non, dis-moi. » Répondit le concerné avec un sourire amusé.
« la deuxième partie. »
STEPHANE EICHER-Tu ne me dois rien
Robin Hood _ 242 mots
Will venait de s'évanouir dans les bras de Robin. Le jeune homme était à bout. Il ne s'était pas reposé depuis des jours entiers. Depuis que les hommes du shérif avaient débarqué dans leur camp pour y mettre le feu. Il s'était battu pour sa vie mais avait été capturé. Il avait été torturé, des jours entiers. Et avait trouvé une solution pour s'en sortir : proposer au shérif de lui livrer Robin. A son arrivée au campement, il avait été passé à tabac par Petit Jean, avant que Robin ne remarque les marques sur son corps. Et là il avait craqué, émotionnellement. Il avait expliqué sa haine à Robin, il lui avait expliqué son amour pour lui, son grand frère. Puis s'était laissé aller à pleurer dans ses bras, soulagé d'être accepté. Epuisé physiquement et mentalement, il avait perdu connaissance sans cesser de pleurer.
Robin veillait sur lui à présent. Azeem avait nettoyé et pansé les plaies. Will allait s'en sortir, il avait juste besoin de repos. Les yeux du jeune homme papillonnèrent.
« Eh, petit frère, tu te sens mieux ? »
« Qu'est-ce que tu fais là Robin ? Tu ne me dois rien. »
Perdu, peu habitué à ce qu'on lui porte de l'attention, Will préférait attaquer. Mais Robin ne s'en formalisa pas.
« Maintenant que je sais que tu es mon petit frère, je compte bien veiller sur toi, justement parce que je ne te dois rien. »
ACWL & NICOLA SIRKIS-Quand viendra l'heure
Le Hobbit _ 253 mots
Bofur serrait son amant dans ses bras. Il n'était pas prêt. Il ne voulait pas le voir partir. Le quitter. Mais l'heure n'était pas encore venue. Quand viendra-t-elle ? Il l'ignorait. Il savait juste que Bilbon ne resterait pas dans Erebor. Le hobbit dépérissait chaque jour un peu plus dans cette montagne. Les morts lui pesaient mais surtout la vie sous terre. Il restait pour Bofur, celui-ci ne le savait que trop bien. Mais il savait qu'ils ne pourraient pas être heureux tous les deux si Bilbon ne l'était pas. Valait-il mieux être malheureux chacun de son côté ?
« Bofur, à quoi tu penses ? »
Le nain sortit de ses pensées dans un sursaut. Il n'avait pas imaginé se perdre dans ses réflexions. Il se doutait que tout se lisait sur son visage. Bilbon le regardait tristement. L'heure était-elle venue ?
« Je réalise que tu n'es pas heureux. Et que tu ne le seras sûrement jamais ici. »
La mine triste du hobbit confirma ses craintes.
« Tu vas repartir en Comté. » Ce n'était pas une question, mais un constat.
Bilbon hésita.
« Pas sans toi. »
Finit-il par souffler.
Ce fut au tour de Bofur d'hésiter. Il n'avait jamais envisagé cette hypothèse. Tout quitter pour suivre Bilbon. Lui avait bien tout quitté pour rester avec lui. Alors oui, il tenait bien plus à son amour qu'à la montagne.
« Partons ensemble alors. »
Bilbon lui sourit et l'embrassa.
L'heure d'être heureux tous les deux, ailleurs, était-elle venue ?
1789 LES AMANTS DE LA BASTILLE-Je veux le monde
Harry Potter _ 191 mots
« Ze veux zet z'exige d'avoir le monde à mes pieds ! »
« Mais oui, c'est ça et moi j'aimerais dormir ! »
Harry, complètement bourré ne l'entendait pas comme ça !
« Non, mon céri, ze te veux, maintenant, nu devant moi. »
Drago souffla. Il aimait Harry. Ils étaient en couple depuis cinq. Mais tous les ans, pour l'anniversaire de Ron, il se bourrait la gueule avec tous leurs amis Gryffondor. Drago refusait d'y aller. Il avait été copieusement insulté par un Dean Thomas ivre mort la première année et ne souhaitait pas réitérer l'expérience. Sauf que du coup, Harry rentrait complètement fait, et le réveillait au milieu de la nuit.
Il allait tuer Weasley.
Le Survivant souleva les draps.
« Ooooooooooooooooooooooo. J'ai trouvé le gros lot »
Drago leva les yeux aux ciel. Dans une tentative désespérée de pouvoir se rendormir, il attrapa Harry et le coucha dans ses bras.
« Ze te veux Dray ! Ze te veux en moi »
Harry faisait des mouvements de fesses qui convainquirent le blond et sa virilité de se réveiller.
Finalement, il ne tuerait peut être pas le rouquin.
JEAN-JACQUES GOLDMAN - On ira
Avengers _ 218 mots
Tony était allongé dans les bras de son amant, il se souleva légèrement sur ses coudes pour le regarder.
« Reste »
Le visage de Loki se ferma.
« Ils m'arrêteront à nouveau si je reste. Asgard pourrait demander ma tête. »
Tony reposa sa tête et souffla. Il en avait marre de voir celui qu'il aimait qu'une nuit tous les deux ou trois mois. Il savait bien que dans les autres mondes le temps ne passait pas à la même vitesse. Loki faisait son possible pour être avec lui sans prendre trop de risques. Voilà ce qui arrivait lorsqu'on aimait un criminel recherché par plusieurs mondes.
« Je viens avec toi alors. »
Loki regarda Tony, surpris. Mais le visage du milliardaire était décidé.
« Et ta vie ici ? »
« Elle est fade sans toi. »
Loki prit le temps de réfléchir. Tony savait que son amant évaluait les conséquences d'une telle décision. Il savait que Loki avait bien compris que s'ils voulaient continuer à s'aimer, ils devaient être ensemble.
« OK, on ira ensemble. »
Les yeux de l'ingénieur se mirent à briller. Il se rua sur les lèvres du dieu qui lui répondit avec ferveur. La valise de l'ingénieur allait attendre quelques heures. Avant, ils allaient se prouver, encore une fois, leur amour.
DANIEL BALAVOINE - Mon fils Ma bataille
Harry Potter _ 308 mots
Lucius n'en croyait pas ses oreilles. Sa femme se servait de leur fils pour le faire condamner à sa place. Assis dans le fauteuil des accusés, il devait écouter les témoignages de tous ceux qui voulaient le voir recevoir le baiser du détraqueur.
Narcissa affirmait que si elle et Drago étaient devenus mangemorts, c'était parce qu'il les avait obligés. Lucius était blessé de ces mots. Il s'était battu, tellement, pour que le Seigneur des Ténèbres ne touche pas à son fils. Mais, il l'avait intronisé pendant qu'il était derrière les barreaux. Narcissa ne s'était pas opposée à sa décision.
Lucius était au supplice de ne pouvoir répondre à ces calomnies. Les accusations glissaient sur lui la plupart du temps. Mais celles-ci le blessaient. Il avait tout donné pour essayer de protéger son fils.
Lorsque Narcissa eut fini de témoigner, ce fut à Drago de parler. Lucius retint son souffle.
« Mon père a servi le Seigneur des Ténèbres, c'est vrai. Mais il l'a fait parce que ma mère croyait dans son idéologie. Oui j'ai reçu la marque. Mais pas parce que mon père l'a voulu, parce que ma mère ne l'a pas empêché. Mes parents se sont battus pour moi toute ma vie, avec des approches différentes. Ma mère a demandé à mon parrain de me protéger, pendant que mon père s'opposait à son Seigneur. Ça lui a beaucoup coûté. Et c'est, sans hésiter, qu'ils m'ont tous les deux sauvé en décidant de quitter la bataille de Poudlard. Ils sont deux adultes qui devraient divorcer, qui ne s'entendent plus, mais en aucun cas ils souhaitaient me voir porter la marque. »
Lucius respira, peut-être que le témoignage de son fils lui éviterait le baiser. Et surtout, son cœur battait pour son fils. Celui qu'il protégeait depuis sa naissance et qui, à son tour, se battait pour lui.
SUPERBUS - ça mousse
Avengers _ 254 mots
Steve fermait systématiquement les yeux sous la douche. Tony le savait et comptait bien en profiter ce jour-là. Ils se déshabilla sans faire de bruits et rejoignit le héros de l'Amérique sous l'eau. Il l'embrassa à pleine bouche avant que le capitaine ne le voie.
Steve gémit dans le baiser mouillé, les yeux toujours fermés. Il n'avait pas besoin de les ouvrir pour reconnaître Tony, son amant depuis deux ans. L'amour de sa vie. Celui qui le comblait tous les jours.
Steve fermait les yeux sous les caresses de l'ingénieur. Celui-ci s'appliquait à le rincer de toute trace de mousse sur son corps, laissant traîner ses mains partout pour vérifier qu'il avait bien fait son travail.
Steve gémit en sentant la bouche de Tony se poser sur son sexe. Il ne voulait pas ouvrir les yeux, se concentrant ainsi uniquement sur les sensations divines que lui procurait son amant.
Steve fermait systématiquement les yeux lors de l'orgasme et celui-ci ne fit pas exception à la règle. Il se laissa aller dans la bouche de son amant avec un cri de bonheur, la tête posée sur le mur de la douche.
Steve, tremblait encore de plaisir mais ouvrit les yeux lorsque Tony se releva. Son regard tomba sur les lèvres délicieuses de l'ingénieur. Un petit sourire naquit sur sa propre bouche. Il leva la main pour caresser celle de Tony et y retirer un peu de liquide blanc.
« Fais attention, ça mousse. »
Steve ferma les yeux quand, pour toute réponse, Tony l'embrassa.
GERALD DE PALMAS - Je me souviens de tout
Harry Potter _ 198 mots
Georges se réveilla ce matin-là les larmes aux yeux.
Pour la première fois de sa vie, il ne voulait pas fêter son anniversaire. Il n'était pas prêt.
« Je suis là mon amour. »
Il se demandait encore comment il avait fait pour tomber amoureux et pour recommencer à croire à la vie alors qu'il lui manquait la moitié de lui-même.
« Je me souviens de tout. J'ai l'impression que nous étions innocents, inconscients, comme si nous n'étions pas sur Terre et un instant, comme un éclair et c'était l'enfer. Ma vie s'est écroulée ce jour-là. Chaque jour je voudrais qu'il soit là. Chaque jour il y a quelque chose que je voudrais partager avec lui… je ne veux pas fêter mon anniversaire sans lui... »
Georges fondit en larmes.
Ce jour qui avait été une source de joies pour les jumeaux (et de stress pour leurs parents) pendant des années, était devenu le rappel de l'horreur de la guerre. Le jour où ils ne pouvaient faire semblant d'oublier qu'il manquait quelqu'un à leurs côtés.
Deux bras forts s'enroulèrent autour de Georges. Il n'y aurait pas de bougies, ni de cadeaux ce jour-là, mais des fleurs sur une tombe.
NIGHTCORE - Monstre de foire
Les animaux fantastiques _ 223 mots
Nagini ne comprenait pas ce que cet homme, Skender, lui voulait. Elle avait été capturée une semaine auparavant. Enfin… capturée… elle se doutait que ses parents avaient dû lui indiquer sa cachette contre une jolie somme.
La jeune femme était une malédictus. Elle se transformait en serpent géant. Elle pouvait contrôler certaines de ses transformations mais pas toutes. Quand, enfant, elle avait commencé à se transformer, elle avait tout de suite comprit qu'elle devait le cacher à tout le monde. Mais ses parents avaient fini par le découvrir. Depuis, ils la craignaient et la regardaient avec les yeux emplis de dégoût. Alors oui, elle croyait sans problème qu'ils aient pu la vendre.
Skender avait enfermé la jeune femme dans une cage qu'il avait installé sous un chapiteau. « Monstres de foire » était écrit à l'entrée de l'immense tente. Etait-ce ce qu'elle était ? Un monstre ?
Horrifiée, elle écoutait le discours de Zkender, la présentant avant son entrée sur scène. Elle découvrait de quoi elle souffrait, qu'un jour, elle ne pourrait plus se retransformer en humaine, qu'elle finirait sa vie sous la forme de serpent.
Choquée par ces révélations et la mort dans l'âme, elle ne pensa même pas à protester lorsqu'elle fut poussée sur scène pour se transformer.
Le visage horrifié du public lui confirma ce qu'elle était : un monstre.
Voilà pour aujourd'hui !
J'espère que ces drabbles vous ont plu ! N'hésitez pas à me laisser une review et à me dire quels sont vos drabbles préférés !
A bientôt
