Tous mes drabbles sont rangés par fandom dans d'autres publications, je vous invite donc à vous y rendre si vous souhaitez lire un fandom en particulier !
Aléatoire
Hercule _ 91 mots
La vie semblait jouer avec les mortels, comme si la mort n'avait pas de logique et les emportait de manière aléatoire, pour des prétextes divers et variés. Mais il n'en était rien ! Les Parques filaient pour un avenir, pour aider les humains à accomplir leur destinée. Alors s'il fallait raccommoder un fil ou bien le couper, elles n'hésitaient pas.
Mais là, quand elles virent l'amour d'Hercules pour Megara elles hésitèrent… Megara devait mourir, elles en étaient certaines, mais quand serait le moment le plus opportun ? La question méritait réflexion.
Planche à découper
Criminal minds _ 175 mots
Spencer déambulait dans la cuisine du suspect à la recherche d'indices. Morgan s'affairait dans une autre pièce accompagné de l'inspectrice de la police locale.
Son regard s'arrêta sur la planche à découper et le couteau ensanglantés qui étaient restés sur le plan de travail. Un doute, horrible, s'immisça en lui. Son équipe et lui l'avaient envisagé cette hypothèse, alors pour en avoir le cœur net il ouvrit tout d'abord la poubelle…
Rien de suspect.
Puis le frigo…
Quelques steaks, mais rien d'alarmant.
Et enfin, les tiroirs du congélateur, un à un…
« Tu as trouvé quelque chose ? » Lui demanda Morgan en entrant dans la pièce.
« Oui » Répondit le docteur horrifié, malgré ses années de métier, par sa découverte.
Morgan et l'inspectrice s'approchèrent.
« Oh mon Dieu ! » s'exclama la jeune femme en portant sa main à sa bouche et en partant en courant, certainement vers les toilettes.
« C'est une jambe droite ? »
« Sans le pied, dur à dire, mais oui, il me semble » répondit Spencer, lugubre.
Libre
Papillon _ 143 mots
Papillon sauta de la falaise, pas effrayé par la hauteur ni par les vagues. Il avait calculé son coup, s'il ne s'était pas trompé, le courant les emporterait son radeau et lui. Le choc avec la surface de l'océan faillit l'assommer. Son souffle coupé, il coula tout d'abord, emporté par son propre poids, son propre élan. Puis le manque d'oxygène commença à se faire ressentir, il reprit pleinement conscience de sa situation sous l'effet de la douleur dans ses poumons. Il donna de violents coups de pieds et remonta à la surface. Son radeau était à côté de lui. Il s'y accrocha et regarda le haut de la falaise.
Il hurla de joie ! Il était libre ! Il allait quitter la Guyane pour de bon et refaire sa vie ! Son ami Delga lui répondit. Tous deux heureux de sa liberté retrouvée.
Enveloppe
Avengers _ 197 mots
Tony regarda l'enveloppe avec suspicion. A l'ère de l'informatique et des e-mails, qui pouvait bien lui envoyer une enveloppe ?
L'écriture sur le dessus ne lui disait rien, et le timbre venait d'Italie… Il ne lui semblait pas avoir de connaissances là-bas.
Il l'ouvrit précautionneusement, s'attendant presque à la voir exploser mais non, rien.
Juste une carte de Verone.
« Mon amour,
comment ne pas penser à toi et à notre histoire dans cette ville qui a inspiré Shakespeare ?
Je sais que tu m'en veux, que tu dois être surpris de mes mots. Mais sache que je m'en veux aussi, je regrette qu'on en soit arrivés là. J'espère que tu me pardonneras et que tu feras un pas vers moi… J'ai tellement envie d'entendre ta voix, de te prendre à nouveau dans mes bras, de sentir ta peau contre la mienne. Je souffre de ton absence et de te savoir blessé de ma faute.
Lorsque tu recevras cette carte, je ne serai plus en Italie mais tu sais comment me joindre.
Pardon.
Je t'aime. »
Tony dut s'asseoir, les larmes coulèrent sur ses joues et les sanglots qu'il retenait depuis de longues semaines purent enfin sortir.
Horloge
Harry Potter _ 222 mots
Molly ne pouvait plus regarder l'horloge dans sa cuisine sans pleurer. Six mois étaient passés depuis la fin de la guerre pourtant mais elle ne pouvait pas. Elle avait perdu un de ses bébés à Poudlard et cette horloge le lui rappelait à chaque fois. Pourtant, elle ne parvenait pas à se décidé à retirer l'aiguille de Fred. Elle avait l'impression que si elle la retirait, ce serait comme nier son existence, faire comme s'il n'avait jamais vécu… Elle ne pouvait pas…
Alors, c'est Georges, lui aussi en larmes, qui retira l'aiguille de son jumeau, de son double. Il avait l'impression de s'arracher une partie de lui-même en le faisant, mais jamais ils ne pourraient avancer si cette satanée aiguille continuait de pointer le mot « perdu ».
Il la dévissa, avec précautions, avec amour, avec dévotion et la déposa dans un petit écrin qu'il avait préparé à cet effet. Avec toujours autant de ferveur et de larmes, il déposa l'écrin sous la photo de Fred, suspendu sous le cadre.
« Il sera toujours avec nous, dans nos cœurs. » Dit Arthur qui laissait couler quelques larmes silencieusement.
Sa femme et son fils acquiescèrent, les mots étaient coincés dans leurs gorges. Alors Arthur les prit dans ses bras et tenta de leur donner un peu de soutien et surtout beaucoup d'amour.
Archer
Robin des bois _ 188 mots
Will regardait Robin avec jalousie. Comment cet homme avait-il pu tout avoir et lui rien ? Robin avait eu la préférence de leur père, une enfance au sec et au chaud, une éducation mais en plus il plaisait à Marianne, il rassemblait les foules, et avait même le soutien de ce qui se faisaient persécuter à cause de lui. Et pour couronner le tout, monsieur était certainement le meilleur archer du royaume et certainement un des meilleurs épéistes…
Mais lorsque Robin lui demanda ce qu'il lui avait fait, Will ne put s'empêcher d'espérer. Il oublia sa haine, sa jalousie, il laissa couler ses larmes, ouvrit son cœur et lui avoua leur lien fraternel.
Il s'attendait à être rejeté. Robin avait déjà tout, pourquoi voudrait-il d'un frère hors-la-loi qui lui vouait une haine incommensurable depuis leur rencontre ? Alors il ne comprit pas. Pourquoi les bras de Robin se refermaient-ils autour de lui ?
« J'ai un frère » l'entendit-il chuchoter. Et là il comprit, Robin l'acceptait.
Tout son corps se détendit dans l'étreinte, enfin, lui aussi il avait quelque chose que personne ne pourrait lui retirer.
Son frère.
Glander
L'île au trésor _ 170 mots
Jim nettoyait la cale du navire depuis ce qui lui semblait être une éternité. Il était épuisé et attendait avec impatience que Long John Silver vienne le relever de sa tâche. Mais le cuistot semblait l'avoir oublié. Il était certain qu'il ne lui laissait jamais le temps de glander mais là, Jim avait fini sa tâche. Le jeune homme décida d'aller chercher une pomme pour reprendre quelques forces. Il se glissa dans le tonneau les contenant et se figea alors qu'il allait en ressortir, son butin à la main. De nombreuses voix s'étaient élevées dans la cale du bateau. Il tendit l'oreille et il lui sembla que son cœur manquait un battement.
Etait-ce possible ?
L'homme qu'il considérait comme son mentor, pouvait-il vraiment être prêt à trahir leur capitaine ? À le sacrifier lui, Jim Hawkins, son apprenti ? Même s'il était vrai que Long John n'avait pas choisit de faire de lui son apprenti… mais Jim s'était attaché à l'homme, était-il possible que ce ne soit pas réciproque ?
Sale
Le Hobbit _ 86 mots
Bilbon reçut avec un plaisir non dissimulé les jets mouillés sur son visage. Peu importait qu'il soit entouré d'un ou de douze nains, tout ce qu'il voulait était savourer cet instant. Rien que l'idée le faisait fantasmer, et ce depuis des jours. Alors là, il n'allait pas s'en priver. Un sentiment de jouissance s'empara de lui lorsque les premières gouttes le touchèrent. Il ne s'était jamais sentit aussi bien.
Après avoir passé des jours à se sentir sale, cette douche sous la cascade était une délivrance.
Orage
Avengers _ 185 mots
Le coup de tonnerre frappa et Loki tressaillit. Depuis qu'il avait trouvé refuge sur Midgard, il réagissait de la même manière à chaque orage de la même manière. Ses poils se hérissaient, les muscles se tendaient et il cherchait la foudre du regard pour s'assurer qu'il ne s'agissait que d'un orage. Pendant tout le temps que celui-ci durait, le Dieu de la Malice craignait l'arrivée de Thor et la sanction qui tomberait en même temps.
Sauf que cet orage là était différent. Deux bras encerclèrent sa taille et une bouche se posa dans son cou.
« Je ne pense pas qu'il te forcera à retourner à Asgard tu sais ? »
« Le père de toutes choses veut me voir enfermé. »
« Enfermé dans mes bras, ça compte ? »
Le tonnerre ne permit pas à Loki de répondre à son amant, l'orage se rapprochait et sa tension augmentait.
« Il serait heureux de te revoir. »
« Mais il obéira à son roi. »
« Je l'en empêcherai. »
« J'aimerais te croire. »
« Alors fais-le mon amour, crois en nous. »
Aquarium
X-Men _ 180 mots
Logan alluma son cigare dans la voiture de Scott flambant neuve avec un sourire carnassier… Cyclope allait lui en vouloir à mort ! Et lui allait bien se marrer ! De toutes façons énerver l'homme de celle dont il était tombé amoureux faisait parti de ses passe-temps favoris.
Il n'aurait rien eu contre lui s'il n'avait pas été en couple avec Jean… mais comme c'était le cas, Logan lui trouvait tous les défauts du monde.
Il se retint de rire quand il vit la tête de Scott alors qu'il entrait dans le garage de « l'école pour enfants surdoués ». Il ouvrit la portière et sortit, paré d'un nuage de fumée.
« Tu prends ma voiture sans me demander et en plus tu la transformes en aquarium ? »
Le ton énervé du jeune homme ne toucha pas le moins du monde son aîné, qui décidé à pousser le bouchon, lui répondit d'un ton las.
« N'oublies pas de faire le plein, tu risquerais de tomber en rade sinon. »
Il entra dans l'ascenseur, satisfait de voir Scott complètement dépité.
Lanterne
Harry Potter _ 200 mots
Drago tenait sa lanterne en se retenant de trembler. Il ne voulait surtout pas le montrer à Potter, mais il était mort de peur et impressionné en même temps par son ennemi. Comment Harry qui ne connaissait rien au monde sorcier pouvait ne pas être effrayé d'être dans la forêt interdite ?
Le blond lui n'avait que trop conscience des dangers présents dans cette forêt. Et il savait très bien ce qui pourrait lui arriver s'il lui arrivait d'être seul avec un de ces dangers. Il en avait déjà rencontré plusieurs chez lui, au manoir Malefoy, et seule la présence de son père avait empêché qu'il ne leur serve de passe-temps ou de goûter… Rien qu'à y repenser, il avait envie de vomir.
Soudain, il fut question de se séparer… quoi ? Non !
« Je veux Croque-dur ! »
« D'accord, mais c'est un trouillard »
Dépité, Drago regarda Harry et Hagrid s'éloigner… il s'en voulait tellement d'avoir dénoncé les Gryffondor ! S'il avait tenu sa langue, il ne serait pas dans cette situation, seul, dans un des lieux les plus dangereux de Poudlard…
A ce moment-là, il aurait donné n'importe quoi pour que Harry revienne à ses côtés.
Fardeau
Criminal Mind _137 mots
« Tu regardes à gauche puis à droite. Un seul lampadaire en vue. La nuit te dissimule aux regards. Malgré le poids sur tes épaules, tu traverses la rue éclairée à toute vitesse. Il ne faut vraiment pas que tu sois vu.
Ta maison est juste là, vingt mètres plus loin. Tu te dépêches, tu n'en peux plus d'attendre.
Enfin tu rentres, tu es à l'abri chez toi maintenant. Tu descends dans le sous-sol, dans la pièce que tu as préparé juste pour ça.
Tu y déposes ton fardeau, le gamin que tu viens de kidnapper, enfin tu vas pouvoir en profiter... »
Morgan sortit de la petite pièce où l'équipe avait trouvé les vêtements que portait Kyle lors de son enlèvement. Après avoir reconstitué le parcours de l'agresseur, restait encore une question, où pouvait bien être Kyle ?
Sabotage
Harry Potter _ 148 mots
Drago attendait au bar son rendez-vous depuis presque trente minutes.
« il ne viendra pas » fit une voix derrière lui.
Drago se retourna, masquant sa surprise derrière son masque d'impassibilité.
« Je peux savoir ce que tu fais-là la belette ? »
« Un sabotage. »
Drago leva un sourcil, ne comprenant pas vraiment ce que Ron voulait dire.
« Je refuse que mon meilleur ami fasse la pire erreur de sa vie en te donnant une énième chance. Il n'a jamais reçu ton message et n'y a jamais répondu : c'était moi.
Alors un conseil, oublie-le. Tu m'auras toujours sur ta route. »
Drago n'eut pas le temps de répondre que le plus jeune des fils Weasley était déjà reparti.
Il se ré-accouda au bar et but son verre d'une traite avant d'en commander un autre. Il allait lui en falloir plusieurs pour digérer ça.
Hier
Harry Potter _ 196 mots
George, assis dans son appartement, au dessus de sa boutique, était en pleurs. Un an auparavant son frère, son jumeau, son double, la moitié de lui-même était tué lors de la bataille de Poudlard. Un an…
Il se souvenait comme si c'était hier de leurs premières bêtises ensemble, de leurs premières inventions, de l'ouverture de leur boutique… A la fois si récente et si lointaine.
Il n'avait pas pu ouvrir la boutique ce jour-là, il n'avait pas pu sortir de chez lui, ni même sortir de son lit. A peine avait-il ouvert les yeux qu'il s'était souvenu de la date du jour. L'anniversaire de la mort de Fred.
Il savait que sa famille allait venir le voir, mais lui ne le souhaitait pas, il voulait être seul.
Sans essayer de stopper ses larmes, il finit par s'habiller, et transplana directement au cimetière.
Sans surprise, il vit Harry, au loin. Lui aussi avait perdu beaucoup durant la guerre. Mais il ne le salua pas. Il voulait être seul.
Il se rendit sur la tombe de Fred et s'écroula à genoux, ses sanglots redoublèrent. Il se recroquevilla sur la tombe et pleura tout son saoul, pendant des heures.
Grognement
Robin des Bois _ 195 mots
Will poussa un grognement douloureux. Après avoir catapulté Robin par dessus l'enceinte du château il avait reprit le combat de son côté. D'abord contre les hommes du shérif, puis contre quelques uns de ses compagnons de misère qui voulaient avoir des explications sur les propos qu'il avait tenu au shérif. Cependant ils avaient l'air d'appliquer la méthode « taper d'abord, parler ensuite. »
Le jeune homme était lucide, il n'était pas capable de lutter seul contre cinq. Alors, dès qu'il avait eu une ouverture, il avait prit la fuite, sautant dans une rivière pour s'échapper. Il avait accroché une grosse branche qui flottait par là et s'était laissé aller. Il ignorait quelle distance il avait parcouru ni en combien de temps.
Le jour se couchait quand il arriva à accrocher des racines sur la rive gauche de la rivière et à se hisser hors de l'eau. Devant lui s'étendait un petit bois, il s'y rendit avec difficultés, grelottant de froid et de douleur. Il escalada un arbre aux branches solides et trouva un creux dans l'arbre où se reposer. Épuisé par sa fuite, la bataille, ses blessures et les jours précédents, il sombra très rapidement.
Lame
Robin des bois _ 295 mots
Robin serrait Marianne dans ses bras, sa lame au sol. Il avait fini de se battre. Le shérif, la sorcière, leurs ennemis étaient morts ou en déroute. Marianne allait bien. Azeem et lui étaient en vie. Il ne lui restait plus qu'à retrouver ses compagnons et surtout son frère afin que cette journée se termine au mieux.
Après avoir prit le temps de se retrouver, d'être soulagés, et rhabillée pour Marianne, le couple, accompagné d'Azeem partit à la recherche de leurs amis. Ils les trouvèrent tous sans peine à l'exception de Will.
Alors que Robin commençait à désespérer, Petit Jean vint à sa rencontre, en tenant fermement Petit Loup par le bras.
« Dis à Robin ce que tu as vu. »
« Des hommes s'en sont pris à Will, il a sauté dans la rivière là-bas pour leur échapper. »
Robin, Azeem et Petit Jean échangèrent un regard.
« Préviens Marianne que je pars à sa recherche s'il-te-plaît. » Dit Robin à Petit Loup avant de s'élancer en courant le long de la rivière, suivit de ses deux comparses.
Après presqu'une heure de course, Azeem repéra ce qui semblait être du sang sur la rive opposée.
Sans aucune hésitation, Robin descendit dans l'eau et traversa le courant. Il trouva rapidement d'autres traces de sang et les suivit jusqu'à un grand arbre.
« Will ? Will tu es là ? » Appela-t-il sans recevoir de réponse. Il se décida à aller vérifier dans l'arbre.
Il n'eut pas à monter très haut avant de trouver son frère, lové dans un creux de l'arbre, blanc comme la mort. Robin sentit son cœur se serrer à cette vue, mais il posa son oreille contre les lèvres du jeune homme et perçut un souffle, très faible.
Equilibre
Robin des bois _ 289 mots
L'équilibre entre la vie est la mort était parfois très précaire, ne tenant qu'à un fil.
Allongé sur l'herbe, au pied de l'arbre où Robin l'avait trouvé, Will était presque mort.
Azeem faisait de son mieux pour soigner les blessures du jeune homme mais il avait conscience qu'il ne pourrait le sortir d'affaire dans ces conditions là.
« Nous devons l'amener dans un endroit chaud, sinon il ne passera pas la nuit. »
« Il y a un village à une dizaine de minutes en remontant la rivière. » Les informa Petit Jean.
Robin glissa un de ses bras sous les jambes de son frère et l'autre dans son dos pour le porter.
Il alla plus plus rapidement possible. Il ne voulait pas penser à la possibilité de perdre son frère. Pas maintenant alors qu'il venait de le retrouver. Alors pour l'instant il faisait tout ce qu'il pouvait pour le sauver, s'interdisant de penser à la pire des éventualités.
Enfin, ils arrivèrent au village, Petit Jean les guida chez quelqu'un qu'il connaissait. Robin déposa son frère sur une couche et se fit mettre dehors par Azeem. L'attente, longue, insupportable, laissant le temps d'envisager toutes les pires éventualités, débuta. Robin passa la nuit contre la porte de la maison. Incapable de dormir. Incapable de ne pas penser à ce qui signifierait la perte de Will pour lui.
Le jour commençait à se lever quand Azeem sortit le rejoindre enfin. Les larmes aux yeux d'avoir imaginé tant de fois une mauvaise nouvelle, Robin attendit que son ami prenne la parole.
« Il va falloir le surveiller, mais il devrait s'en sortir. »
Robin s'effondra en larmes dans les bras de son ami. Le remerciant et remerciant Dieu pour la bonne nouvelle.
Préférence
Harry Potter_107 mots
Pourquoi devrait-il avoir une préférence ? Pourquoi la société sorcière devait-elle exiger ça de lui ? Quel mal y avait-il à ne pas choisir ? A aimer les hommes comme les femmes ?
Seulement, il savait que s'il s'affichait avec un homme, il serait harcelé par les journalistes et montré du doigt par ses détracteurs. Et ce serait sûrement pire s'il s'affichait un coup avec un homme, un coup avec une femme.
Harry posa sa tête sur son bureau de dépit. Lorsqu'il avait quitté Ginny, la communauté sorcière l'avait harcelé.
Maintenant, il sortait avec Blaise Zabini et n'osait pas se montrer de peur de la tempête médiatique.
Humain
Star Wars _ 175 mots
Obi-Wan étudiait des plans dans la cabine de pilotage du vaisseau quand le capitaine Panaka, accompagné de Padmé et d'un jeune garçon, entra.
« Qui-Gon a des problèmes ! »
Le cœur d'Obi-wan accéléra, mais il fit appel à son self-control pour rester stoïque et maître de ses émotions.
Il chercha un signe de son maître dans le désert et vit un nuage de sable anormal.
« Par là, décollez, volez à basse altitude. » Dit-il au pilote qui s'exécuta immédiatement.
Obi-Wan suivit le combat des yeux autant qu'il le pu. L'adversaire de son maître ne semblait pas humain et il semblait doué. Après un temps qui lui parut infini, Qui-Gon sauta enfin à bord du vaisseau et le pilote referma la passerelle.
Obi-Wan se relâcha, c'était très rare pour lui de ne pas être aux côtés de son maître lorsque celui-ci combattait. Il avait à chaque fois peur de le perdre.
Il se précipita alors, suivi du garçon, pour s'assurer que Qui-Gon allait bien. Il devait aller bien, il ne pouvait en être autrement.
Savon
Le Hobbit _ 134 mots
La compagnie venait d'arriver à Lacville et un spectacle surprenant se jouait dans l'auberge où le maître les avait logé. En effet Bilbon tenait Fili et Kili chacun par une oreille et les traînait vers leur chambre qu'ils partageaient avec Thorin et Dwalin. Ces deux là s'esclaffèrent en voyant le trio entrer.
« Ne riez pas trop vous n'y échapperez pas ! » Gronda le cambrioleur alors que les deux princes se plaignaient d'être ainsi mal-traités.
« A quoi ? » Demanda Thorin dont le ton de Bilbon avait coupé net le rire.
« A la douche avec savon ! Sérieusement personne n'a pu se laver depuis des semaines, on est passés par les toilettes de Bard pour arriver ici incognito et aucun d'entre vous n'a pensé à se laver ! » Maronna Bilbon.
Dynastie
Games of thrones _ 168 mots
Sansa s'assit sur le trône, fière et couronnée. Elle avait toujours dit qu'un jour elle serait reine et elle y était. Ses bannerets lui étaient loyaux, elle avait su leur prouver sa valeur, ses capacités de meneuse, son sens de la droiture et de la justice.
Elle avait souffert pour en arriver là mais même si elle en avait eu la possibilité, elle n'aurait rien changé. Elle était devenue celle qu'elle était grâce à ses peines, ses douleurs. Elle portait ses cicatrices, physiques et psychiques, avec fierté. Sa famille avait été décimée mais finalement, c'était eux les grands vainqueurs de ces longues guerres. Son frère régnait sur Port-Réal et sur les six royaumes. Oui, six. Sansa avait gagné l'autonomie du Nord. Une victoire qui avait fini de rassembler ses bannerets derrière elle.
Leur monde était donc divisé en deux royaumes, dirigés par la même famille même s'ils gouverneraient chacuns pour leurs intérêts. Ils allaient construire leur propre dynastie et les éduqueraient pour qu'il n'y ait plus de guerres.
Rideau
Edmond _ 148 mots
Edmond stressait dans les couloirs du théâtre, il refusait d'aller voir la scène. Il savait que la salle n'était pas pleine et ce malgré les deux proxénètes qui avaient demandé à toutes leurs filles de venir et l'offre d'Honoré d'un repas gratuit à tous ceux qui assisteraient au premier acte.
Le rideau se leva sur un public plutôt froid : pas un bruit, pas un applaudissement. Les premières répliques résonnèrent dans le théâtre. Au bout de quelques instants, les premières réactions se firent entendre. Puis ce fut des rires.
Encouragé par Léo, son meilleur ami et acteur, Edmond se décida enfin à se cacher en coulisses, d'où il pouvait voir les acteurs comme le public.
Quelle joie ressentit-il en voyant les spectateurs, le sourire aux lèvres, rire à gorge déployée. Le stress se transforma en quelque chose de positif, il y croyait, sa pièce pouvait être un succès.
Empoisonnement
Peter Pan _ 140 mots
Peter se réveilla seul et contrarié. Il était déçu que Wendy et ses frères soient partis avec tous les garçons perdus. Il ne pensait pas qu'ils le feraient, qu'ils le quitteraient.
Ses yeux tombèrent sur la potion que lui avait laissé Wendy et il sourit en pensant à elle. Pour lui faire plaisir, même si elle n'était pas là, il porta la boisson à ses lèvres. Mais Clochette s'interposa et but toute la potion à sa place. La colère envahit le garçon, elle n'avait pas le droit de lui voler sa potion !
Tout du moins, sa colère se changea rapidement en inquiétude. Clochette, sa plus vieille amie, titubait, sa lumière s'estompait. Il l'appela mais la petite fée s'écroula et s'éteignit.
Peter comprit que son amie avait été empoisonnée. Rage et désespoirs bataillèrent en lui. Il voulait que Clochette revienne...
Laboratoire
Harry Potter _ 177 mots
Severus était dans son laboratoire, concentré sur sa potion. Celle-ci était délicate et un instant d'inattention risquait de la faire exploser. Rien n'aurait pu lui faire perdre sa concentration… Rien ? Sauf peut-être une petite tête blonde qui se promenait à quatre pattes.
« Pa'in ? Paaaaaa'iiiiiinnnnnn ? »
L'appela son filleul en marchant vers le chaudron et donc aussi vers le feu en dessous.
Severus lâcha tout ce qu'il avait dans les mains et attrapa le petit garçon.
« Drago, qu'est-ce que tu fais là ? »
« Paaaaaaaa'iiiiiiiiiiinnn » Lui répondit le bébé avec un sourire ravi. Il passa ses bras autour du cou du potionniste pour lui faire un câlin.
Severus se sentit fondre, il adorait ce gamin.
Des bloups venant de sa potion l'alarmèrent. Juste à temps, il invoqua un bouclier pour les protéger tous les deux de l'explosion.
Drago se mit à rire et à applaudir « Enco'e ! »
Malgré son dépit et sa frustration quant à sa potion, Severus ne put se retenir de sourire devant l'enthousiasme de son filleul.
Savoir
Thor _ 163 mots
Frigga entra dans la bibliothèque à la recherche de son fils. Loki, pas Thor. Jamais elle n'irait chercher Thor au milieu de livres… Loki par contre…
La reine avait été voir si l'adolescent était dans sa chambre suite à son absence au repas mais ne l'y avait pas trouvé. Elle s'était donc dirigé vers cette pièce, une de celles où son fils passait le plus de temps.
Elle eut un sourire attendri en le trouvant endormi sur une des tables de ce lieu de savoirs. Cinq ou six livres étaient ouverts et une feuille couverte de notes lui servait d'oreiller. Elle s'approcha et vit qu'il étudiait des traités de magie.
Une pointe de tristesse l'envahit. Frigga savait que son fils souffrait de sa différence avec Thor et avec les autres asgardiens. Elle s'en voulait de lui cacher ce si lourd secret sur ses origines, mais Odin l'avait interdit. Alors elle le soutenait du mieux qu'elle le pouvait en lui donnant tout son amour.
Distraire
Harry Potter _ 160 mots
Fred et George avaient tout prévu ! Du haut de leurs six ans, ils voulaient faire une surprise à leurs grands frères revenus la veille de Poudlard. Mais leur mère leur avait interdit d'aller les réveiller. Ils avaient imaginé un plan. Fred alla prendre le jouet de Ron de ses mains et le donna à Ginny qui le mit immédiatement dans sa bouche. Ron se mit à crier et alla récupérer le jouet dans la bouche de sa petite sœur. Qui se mit elle aussi à hurler.
Fred alla rejoindre George dans leur cachette. Molly sortit à toute vitesse de la cuisine pour aller voir ce qui arrivait à ses petits derniers.
Leur plan avait marché, ils avaient réussi à distraire leur mère. Ils coururent jusqu'à l'escalier qu'ils montèrent à toute vitesse. Une fois au bon étage, ils ouvrirent la porte de la chambre de leurs aînés qui discutaient… et se jetèrent dans leurs bras pour leur faire un câlin.
Jouet
Harry Potter _ 188 mots
Drago avait les larmes aux yeux. A ce moment précis, peu lui importait les principes des Malefoy, il était blessé. Blaise avec qui il sortait depuis deux ans venait de le quitter.
« Pourquoi ? » avait-il demandé.
« Je m'ennuies avec toi, je me suis trouvé un nouveau jouet. »
Drago avait été horrifié de découvrir que Blaise l'avait considéré comme son jouet, qu'il n'avait jamais été sérieux alors que lui était clairement tombé amoureux. Le blond avait alors quitté le dortoir des Serpentards, quitté le château et s'était assis seul, à l'abri des regards, devant le lac. Là, il laissa couler ses larmes. Certes, il s'était avoué ses sentiments pour le beau métisse que récemment. Certes, il était amoureux d'une autre personne avant d'être avec Blaise mais il avait décidé d'arrêter d'espérer quoique ce soit lorsqu'il l'avait vu en couple.
« Drago ? »
Le blond sursauta et se retourna… sur celui à cause de qui il avait voulu sortir avec Blaise, celui qu'il avait voulu rendre jaloux… L'inquiétude qu'il vit dans ses yeux lui fit plaisir. Il n'avait peut-être pas tout perdu ce jour-là...
Peindre
Criminal minds (S08E13)_ 111 mots
Maintenant qu'il avait récupéré le nécessaire, il pouvait se mettre à peindre. La responsable de la galerie d'art lui avait dit qu'il fallait que ses tableaux soient plus personnels alors quand son collègue lui avait dit qu'ils étaient amis… il y avait vu la bonne opportunité. Il fallait qu'il prenne des gens plus proches de lui. Amis ? Ils étaient amis ? Si son collègue le disait ça devait sûrement être vrai.
Son regard se tourna rapidement vers le corps vidé de son sang sur la table à ses côtés. Mentalement, il le remercia d'être son ami.
Il mit son pinceau dans le pot de sang et commença sa prochaine œuvre.
Racine
Les gardiens de la galaxie _ 132 mots
« Je s'appelle Groot »
Rocket regarda son partenaire avec dépit, alors qu'il aidait Peter à piloter leur vaisseau.
« Comment ça tu as besoin d'un massage des racines ? »
« Je s'appelle Groot »
« Non mais tu rêves ! Hors de question, demande à Gamora ? »
« Me demander quoi ? » Demanda la concernée en rentrant dans la cabine de pilotage, accompagnée de Drax.
« Il veut un massage des racines. » Répondit Peter.
Gamora ne répondit pas mais son visage exprimait clairement le fond de sa pensée : jamais ! Est-ce qu'elle avait une tête à faire un massage ?
« Aller viens Groot, je vais le faire. »
« Je s'appelle Groot ! »
Gamora, Rocket et Peter regardèrent, surpris, Drax et Groot partir ensemble.
Haine
Robin des bois _ 119 mots
La haine, c'était tout ce qu'il souhaitait ressentir pour ce nobliaux depuis qu'il avait débarqué à Sherwood. Mais lorsque personne ne le regardait, Will ne pouvait pas s'empêcher de ressentir de l'espoir, de l'admiration, de l'amour. Il avait honte de cet amour, honte d'espérer que Robin puisse le lui retourner. Comment cet homme qu'il les dirigeait avec douceur, qui était adulé et admiré de tous, lui y compris, pourrait l'accepter lui, le gamin des rues ? Comment pourrait-il voir son petit frère autrement que comme un bâtard dérangeant ?
Persuadé que jamais Robin ne pourrait l'accepter, Will préférait l'attaquer, le haïr. Il savait accepter son regard réprobateur, voir haineux mais il ne supporterait pas un rejet… un de plus.
Concert
Queer as folk _ 145 mots
La fête de la musique battait son plein, proposant de nombreux concerts aux fêtards. Brian et Justin étaient au milieu de la boîte de nuit où ils avaient l'habitude de se retrouver. Un groupe gay très populaire se déchaînait sur scène dans des tenues de cuir et une foule de beaux mecs se pressaient sur la piste de danse. Mais Brian et Justin ne prêtaient pas attention à ce qu'il se passait autour d'eux. Ils avaient retiré leurs t-shirts et dansaient collés-serrés. Leurs corps transpirants glissaient l'un sur l'autre au rythme de la musique. Leurs langues menaient leur propre ballet à un rythme passionné. Le couple respirait la sensualité et la sexualité. Ils aimaient cette tension entre eux. Ils savaient déjà comment la soirée allait se dérouler. Ils allaient continuer de danser et de boire puis, à l'aube, rentreraient chez Brian pour faire l'amour fougueusement.
Architecte
Harry Potter _ 151 mots
L'architecte regarda la maison des Weasley. Celle-ci devait encore être réparée suite à la guerre et Molly avait décidé de prendre l'avis d'un professionnel pour une fois. Mais la maison biscornue, agrandie à mesure des besoins, laissait l'architecte dubitatif.
Comment la maison pouvait-elle tenir debout ?
Surtout avec ce trou immense qui aérait deux chambres au deuxième étage.
Mais il devait trouver une proposition. Beaucoup des membres de cette famille avait été reconnus comme héros de guerre, s'il arrivait à leur faire une proposition intéressante…
« Eh bien, on pourrait remettre un mur sur le côté de la maison... »
« Vous croyez que j'ai besoin de vous pour penser à ça ? Vous êtes sûr d'être architecte ? Si vous n'avez pas d'idée dites-le et partez ! »
L'architecte hésita une seconde, mais non, aucune idée ne lui vint. Il préféra fuir la dragonne qui était en face de lui.
Fléau
Robin des bois _ 135 mots
Will évita le fléau de peu en reculant. Il avait été désarmé peu de temps auparavant. A chaque coup du garde du shérif, il devait reculer. Son dos toucha une surface dure : le rempart du château. Le garde eut un sourire sadique, lui aussi avait compris que sa proie ne pouvait plus s'échapper.
Le fléau siffla et Will ferma les yeux, mais rien. L'arme était passée à quelques millimètres de lui. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il comprit pourquoi le garde n'avait pas réussi à bien viser : il avait une flèche qui traversait son crâne de part et d'autre.
Son regard chercha son frère. Il était un peu plus loin. Robin lui demanda d'un signe de tête s'il allait bien. Will acquiesça avec un sourire. Il était soulagé : son frère veillait sur lui.
Persil
Le Seigneur des Anneaux _ 161 mots
Sam s'occupait avec plaisir de son potager. Son dos avait maintenant du mal à se pencher, ses genoux avaient du mal à se plier mais son potager était son plaisir.
Ses enfants étaient grands maintenant, ils avaient eux-même des enfants.
Sam avait arrêté de jardiner pour les autres quelques années auparavant mais il n'avait pas pu arrêter pour lui-même. Tomates, coriandre, persil, menthe, tabac, courgettes…
Ses vadrouillages en Terre du Milieu étaient loin. Il avait eu du mal à se remettre du départ de Frodon mais sa femme et ses enfants lui avaient apporté du bonheur tous les jours. Chaque jour, il avait été de plus en plus heureux.
Aujourd'hui, il savait qu'il vivait ses dernières années avec sa femme. L'un d'eux partirait dans les années à venir. Mais ce ne serait qu'une belle continuation à sa vie. Il avait eu la vie dont il rêvait. Il était fier de sa vie, fier de ses enfants et de ses petits enfants.
Epreuve
Game of thrones _ 164 mots
Elle était passée par trop d'épreuves pour faire demi-tour maintenant. A choisir, Sansa préférait se faire tuer tout de suite par Myranda plutôt que de retomber dans les griffes de Ramsay. La fille du chenille se délectait de pouvoir enfin se venger de celle qui lui avait volé son amant. Malgré la peur qu'elle pouvait ressentir, Sansa resta stoïque.
Au moment où elle pensait recevoir la flèche qui la délivrerait de son cauchemar, Théon se réveilla. Lui aussi en avait traversé des épreuves, il avait fait de nombreuses erreurs et il avait finit par croire qu'il avait mérité les tortures que Ramsay lui avait fait subir. Il avait finalement accepté de devenir Schlingue. Mais le courage de Sansa, sa prestance, les souvenirs d'eux enfants permirent à Théon de revenir et de réagir.
D'un geste brusque il attrapa Myranda et la fit passer par dessus la balustrade. La jeune femme alla s'écraser sur le sol dallé de la cour de Winterfell, quelques mètres plus bas.
Détresse
Game of thrones _ 146 mots (S05E10)
Sansa était sous le choc. Sous le choc que Théon se soit réveillé, que Myranda soit morte mais aussi, d'entendre Ramsay rentrer. Sa détresse et sa terreur la figèrent. Mais Théon réagit, il lui attrapa la main et tous les deux coururent jusqu'au rempart. Ils montèrent sur les créneaux.
Sous eux, plus de dix mètres en contrebas, une neige épaisse. Leurs chances de survie étaient minces. S'ils sautaient, ils risquaient de se tuer ou de se blesser, et s'ils se blessaient, leur fuite serait compliquée.
Ils se regardèrent, se comprenant d'un regard. Tout plutôt que de retomber dans ses griffes. Ramsay les avait mutilé, les avait blessé, physiquement et moralement, s'ils restaient à Winterfell… ce serait pire. Surtout maintenant qu'ils avaient tué Myranda.
Leurs mains se trouvèrent. Leur décision était prise. Ils préféraient mourir à rester là. Alors, sereins, la main dans la main, ils sautèrent.
Aigu
Game of Thrones S06E01 _ 141 mots
La morsure du froid était aiguë, douloureuse. Sansa savait que Théon et elle risquaient de mourir en traversant le fleuve gelé. L'hiver était rude dans le Nord, preuve en était de la neige tout autour d'eux. Mais les chiens de Ramsay étaient après eux. Théon le lui avait dit, il valait mieux mourir de froid que sous les crocs des limiers.
La perspective de retomber aux mains de Ramsay avait à nouveau décidé Sansa à aller à une mort certaine. Mais tous deux avaient survécu à leur traversée du fleuve. Ils étaient alors dans la neige, avec leurs vêtements trempés, tremblants de froid. Sansa n'avait plus de forces, elle n'en pouvait plus, elle était épuisée par cette course poursuite, par les mauvais traitements qu'elle subissait depuis quelques temps, par ce froid mordant.
Mais elle ne devait pas s'arrêter, s'arrêter c'était mourir.
Siamois
Star Wras _ 153 mots
Obi-Wan entra dans le bar. Il repéra rapidement son maître grâce à la force au milieu de la foule. Qui Gon Jinn était attablé avec une boisson, attendant leur cible : un sith qui se faisait passer pour un contrebandier.
Soudain le jeune homme sentit quelque chose changer dans la force. Un homme… siamois s'assit face à Qui Gon. Obi-Wan eut du mal à se retenir de rire en sentant son maître décontenancé par les deux deux têtes qui lui faisaient face.
Le maître s'éclipsa rapidement avec l'homme. Obi-Wan les suivit à une distance raisonnable jusqu'à la réserve du bar. Il y trouva son maître en mauvaise position. Un combat au sabre avait débuté et le siamois prenait l'ascendant.
Obi-Wan ne se fit pas prier, d'une attaque précise il tua son adversaire d'un coup de sabre.
« On va dire que c'est la faute des deux têtes ? » Demanda le plus jeune.
Construire
Avengers _ 102 mots
Tony bidouillait dans son laboratoire. Il s'était mis à construire des accessoires plus performants pour tous les membres de l'équipe Avengers. Il ne le leur avait jamais dit et ne le dirait sûrement jamais mais grâce à eux, il avait l'impression d'avoir une famille. Une famille étrange, presque mal assortie mais finalement qui fonctionnait bien grâce à leurs différences complémentaires.
Depuis que les Avengers s'étaient installés dans sa tour, celle-ci semblait moins grande, moins vide, chaleureuse. Enfin, il se sentait intégré pour ce qu'il était. Alors c'était pour cela, il voulait les remercier, leur faire comprendre qu'il les aimait, à sa manière.
Père
Harry Potter _ 217 mots
Harry allait se marier. Drago serait accompagné par sa mère jusqu'à l'hôtel mais lui, par qui serait-il accompagné ? Son futur époux avait insisté pour que lui aussi soit accompagné. Ils ne souhaitaient pas que leurs invités aient l'impression que l'un d'entre eux « joue » la femme. Ils étaient deux hommes, s'aimaient et étaient heureux sans que l'un d'entre eux n'ait à jouer un rôle.
Harry prit une profonde inspiration et frappa à la porte du Terrier.
« Harry ! Mon chéri ! » L'accueillit Molly en l'étouffant d'un câlin.
« Bonjour Molly, pourrais-je voir Arthur ? »
« Bien sûr mon chéri, il est dans le grenier ! »
Harry monta les étages avant que Molly n'ait le temps de lui poser des tonnes de questions. Il trouva Arthur, les larmes aux yeux en regardant une photo de Fred.
« Arthur, excusez-moi, je peux vous déranger ? »
« Bien sûr Harry ! Je suis très heureux de te voir. »
Lui répondit l'homme en séchant ses larmes.
« Il y a quelque chose que je voudrais vous demander, pour mon mariage. Vous et votre famille est la famille que je n'avais pas… et … je vous considère un peu comme un père… du coup, est-ce que vous accepteriez de m'accompagner à l'hôtel ? »