PEIGNE
Robin Hood _154 mots
Le souffle manqua à Robin quand Marianne se présenta devant lui. Malgré la simplicité de sa tenue et de sa coiffure _ elle n'avait qu'un peigne dans les cheveux _ elle était resplendissante.
Robin était hypnotisé par celle qu'il aimait, celle qui allait devenir sa femme.
« Respire » rigola Will en lui donnant une tape dans le dos.
Robin lança un regard courroucé à son frère.
« Tu devrais me remercier plutôt, tu allais te mettre à baver ! Pas très classe le jour de ton mariage. »
Robin rigola à la remarque, ce qui lui fit le plus grand bien. La manière choisit par Will pour le détendre était surprenante, mais efficace… à l'image du jeune homme en faite.
Will l'accompagna jusqu'à l'hôtel, lui pressa l'épaule en signe de soutien et s'éloigna.
Robin était heureux. Il épousait la femme qu'il aimait avec les encouragements de ses amis et surtout de son frère.
EPEE
Robin Hood _ 144 mots
Le fer sur sa gorge l'immobilisa. La fine lame du poignard s'enfonça légèrement dans la peau fine de son cou découvert, faisant couler un filet de sang. Il lâcha son épée à la demande de son ennemi et vit son frère s'immobiliser, indécis. Il frissonna s'ils se rendaient tous les deux, ils étaient faits. Son frère ne pouvait pas se laisser faire prisonnier, il serait condamné à mort… et une fois qu'ils l'auraient… son propre sort serait scellé. Il avait conscience de n'être qu'une monnaie d'échange pour leurs ennemis… un argument pour amener son frère à se rendre…
Il sentit la pression sur son cou s'accentuer puis… plus rien ! Il se retourna et l'homme qui le menaçait était étendu au sol, une flèche dans la tête. Il leva les yeux et vit que leurs amis étaient arrivés… Leurs ennemis ne les auraient pas aujourd'hui.
CONSOLER
Hobbit _ 229 mots
Fili était assis devant le tombeau de son époux. Il le savait depuis le début de leur relation que ce jour arriverait, même avant qu'il ne tombe amoureux il le savait : les hobbits vivaient beaucoup moins longtemps que les nains. Il avait essayé de profiter du temps qu'ils pouvaient partager ensemble au maximum mais l'inévitable était arrivé trop tôt. Le prince avait vu Bilbon vieillir, s'affaiblir au fil des ans puis tout s'était accéléré, lacérant le cœur de Fili un petit peu plus chaque jour. Il ne l'avait pas montré, voulant continuer de profiter du temps qu'il avait avec Bilbon mais l'état de se dernier se détériorait de plus en plus vite. Au début, Fili constatait qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre mais ces mois étaient rapidement devenus quelques semaines, puis quelques jours, quelques heures… quelques minutes… quelques secondes… puis plus rien.
Le cœur de Fili s'était figé lorsque celui de son amour s'était arrêté.
Fili était assis devant la dernière demeure de Bilbon, celle où, pour l'instant, il n'était pas le bienvenu. Ses larmes ne tarissaient pas, pas même quand les bras de son frère s'enroulèrent autour de ses épaules. Kili ne cherchait pas à le consoler ; c'était impossible ; seulement à lui apporter son soutien pour lui permettre de se relever, à compter les jours qu'il devrait supporter sans l'amour de sa vie.
COUVERTURE
Harry Potter _ 115 mots
Drago tremblait sous ses couvertures. Il tremblait de froid, d'horreur, de dégoût, de douleur… Il avait cru qu'il saurait être fort pour ses parents, qu'il arriverait à racheter les erreurs de son père devant leur maître mais il ne pouvait pas. Il ne croyait pas aux idéologies de ce psychopathe. Mais il ne pouvait plus faire machine arrière.
Il entendait encore et encore les cris de souffrance des prisonniers du Seigneur que les mangemorts torturaient chez lui, l'obligeant à regarder, à apprendre… Drago ne voulait pas apprendre ça. Il ne voulait pas souffrir des personnes.
Jusqu'à présent il n'avait eu qu'à regarder mais il savait que bientôt il devrait faire ses preuves : torturer, tuer...
ORIGINE
Charmed _ 113 mots
Chris se figea en voyant son frère devant lui. Pas le petit garçon qui jouait avec leur tante Paige mais l'adulte, celui qui venait de son époque. L'origine de sa venue dans le passé, celui qui préférait le tuer plutôt que de voir l'avenir être modifié. Chris frissonna. Il aimait son frère et le voir le regarder avec autant de dédain et de haine au fond des yeux le blessa. Il aurait dû y être habitué mais non, il espérait toujours retrouver le frère aimant qu'il avait un jour été… l'avait-il seulement réellement été? Ou était-ce juste de la manipulation ?
La première attaque de Wyatt lui fit mal autant physiquement qu'émotionnellement.
FOUDRE
Avengers _ 93 mots
Loki frissonna malgré l'envoûtement en entendant le roulement du tonnerre. Il n'avait pas peur de l'orage mais de ce qu'il annonçait. Dire qu'ils n'étaient pas en bons termes avec Thor était un euphémisme. Son frère voulait le mettre sous les barreaux pour un crime qu'il n'avait qu'à contre-cœur. Il savait que son frère ne verrait pas qu'il n'avait pas le choix.
La foudre zébra le ciel. Loki tressaillit. Thor était là. Il n'avait pas besoin de le voir pour le savoir… Ronan, les Avengers, Asgard, par qui valait-il le mieux être puni ?
POULAIN
Seigneur des Anneaux _ 93 mots
Legolas patrouillait lorsqu'il tomba, à l'orée d'une clairière, sur une jument agonisant et son poulain terrorisé. Le prince fit signe à ses hommes de s'arrêter et avança prudemment vers les deux animaux. Le poulain semblait vouloir fuir mais d'avoir trop peur de quitter sa mère dans le même temps. Avançant lentement, Legolas finit par arriver à sa hauteur. Doucement, il tendit la main pour flatter l'encolure du petit apeuré en lui chuchotant quelques mots rassurants. A peine eut-il posé ses doigts sur le poulain que celui-ci vint mettre sa tête sur son épaule.
BRAS
Harry Potter _102 mots
Harry reprit son souffle, les yeux fermés. Enfin il pouvait se reposer. Le mage était mort et son amour était vivant. Il se laissa aller dans ses bras, les entraînant tous deux au sol. Il était si fatigué mais heureux, serein, son amour était vivant, la guerre était finie, il pouvait s'arrêter. Il sentit les bras le secouer, sa voix l'appeler mais il n'avait plus la force d'ouvrir les yeux. Les cris se firent de plus en plus lointains, les bras de plus en plus confortables, ce qui l'entourait de plus en plus noir. Harry sourit, enfin, il allait pouvoir se reposer.
AVENIR
Harry Potter _ 172 mots
Harry avait réussit. Il avait tué Voldemort. Blaise courrait vers le lieu de leur duel, ignorant les mangemorts en fuite comme ses amis survivants. Soudain, il le vit. Harry lui fit un sourire éclatant quand leurs regards se croisèrent et avança vers lui en titubant. Blaise l'attira dans ses bras, heureux de l'avoir retrouvé.
Mais son soulagement se transforma rapidement en angoisse. Harry ferma les yeux et son souffle se fit de plus en plus faible.
« Harry ! Ouvre les yeux ! Réponds-moi ! Harry ! Harry ! » Cria Blaise d'une voix de plus en plus forte, désespéré à l'idée de perdre son amour. Mais Harry n'ouvrit pas les yeux. Son souffle s'éteignait.
« Venez m'aider ! Au secours ! Il va mourir ! Aidez-moi ! » Hurla Blaise en prenant le jeune homme dans ses bras. Pleurant et criant à l'aide, il tituba jusqu'à ce que Mme Pomfresh le rejoigne.
« C'est trop tard. » Dit-elle.
Blaise s'écroula au sol, anéanti. Il ne voulait pas d'un avenir sans Harry.
BIBERON
Harry Potter _ 123 mots
Molly était assise dans son canapé les larmes aux yeux. Dans ses bras gigotait Fred junior, bébé d'un mois à peine qui attendait impatiemment que George apporte le biberon. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle était grand-mère et encore moins la première fois qu'elle allait donner un biberon mais ce jour-là avait quelque chose de particulier. Elle avait l'impression de retrouver son Fred au même âge… il lui ressemblait tellement.
Machinalement elle tourna la tête vers son horloge, son cœur se serra comme à chaque fois. L'aiguille de Fred avait été retirée et encadrée par George, elle était maintenant en dessous de l'horloge alors qu'une aiguille pour bébé Fred avait été ajoutée comme pour tous les nouveaux membres de la famille.
LIT
Star Wars _ 130 mots
Obi-Wan avait mal. Les yeux fermés, il reprenait douloureusement conscience. Ses côtes lui lançaient des éclairs de douleur à chaque fois qu'il essayait d'inspirer. Sa tête lui faisait tellement mal qu'il avait l'impression que même ses cheveux souffraient et sa gorge le brûlait. Malgré toutes ces sensations qui lui donnaient envie de replonger dans l'inconscience il parvint à repérer deux choses beaucoup plus agréables : la douceur des draps du lit sur lequel il était allongé et la main de son maître dans la sienne.
« Tu es en sécurité Obi-Wan. Prends ton temps pour guérir, tu n'es plus en danger » lui chuchota Qui-Gon Jinn en lui envoyant des vagues de calme via leur lien dans la Force.
Comme s'il n'attendait que ce signal, Obi-Wan retomba dans l'inconscience réparatrice.
