Tous mes drabbles sont rangés par fandom dans d'autres publications, je vous invite donc à vous y rendre si vous souhaitez lire un fandom en particulier !


INQUIETUDE

Robin Hood _ 136 mots

Azeem regardait Will, allongé sur le sol de la forêt. Tous deux s'étaient réfugiés là-bas après que quelques nobles, toujours fidèles au shérif déchu, leur aient tendu un piège.

La bataille avait été inégale et ils avaient été séparés de Robin et Petit Jean. Alors que Will cherchait son frère du regard dans la bataille, il avait reçu un vilain coup d'épée dans le dos.

« Non ! » Avait hurlé Robin. « Azeem, amène-le à l'abri. »

Will avait voulu protester mais c'était au dessus de ses forces, il peinait déjà à ne pas s'évanouir de douleur.

La maure l'avait soutenu, tuant les hommes qui voulaient s'interposer. Ceux-ci s'étaient, cependant, rapidement désintéressés d'eux, leur cible était Robin.

Azeem regardait avec inquiétude son patient qu'il n'avait pu soigner que sommairement.

Il craignait pour la suite...


CHAUSSETTE

Avenger _ 145 mots

Pepper était assise dans sa chambre d'hôtel, seule, une verre d'alcool à la main. Ce n'était pas dans ses habitudes de boire, mais là, elle broyait du noir. Se soûler semblait être de circonstances.

« Tu veux en parler ? »

Elle releva la tête et eut un sourire triste. Happy qui n'était qu'un employé de Tony au départ était finalement devenu son ami et confident.

« Il m'a largué. » Dit-elle avec des sanglots dans la voix, « comme une vieille chaussette. »

Elle resta un moment silencieuse, des larmes roulant sur ses joues. Happy s'assit en face d'elle, lui retira son verre des mains pour le poser sur la table. Il attira ensuite Pepper dans ses bras.

« Il m'a dit qu'il ne m'aimait plus, qu'il était tombé amoureux de quelqu'un d'autre. »

Ses sanglots redoublèrent alors qu'elle se laissait aller dans l'étreinte.


RENTRER

Le Hobbit _ 112 mots

Thorin était dépité. Tout comme Bilbon d'ailleurs.

Ils étaient préparés pourtant !

Ils avaient tout fait dans l'ordre, toutes les étapes qui leur avaient été expliquées ! Mais il n'y avait rien à faire, ça ne voulait pas rentrer !

Thorin avait bien essayé de l'insérer de différentes manières mais il n'y avait rien à faire. Bilbon pensait que le nain s'y prenait mal mais Thorin ne voyait pas comment faire autrement. Il n'y avait pas quinze manières de la faire pénétrer l'ouverture.

Soudain Bilbon cria de joie, la lumière de la lune venait d'éclairer la serrure. Thorin put enfin y insérer la clé et ouvrir la porte dérobée de La Montagne.


REGRETS

Le Hobbit _ 100 mots

Dwalin regardait les trois tombes devant lui. Il avait tellement de regrets… si seulement il avait essayé de l'en dissuader, de le retenir ou de la garder à ses côtés, ils seraient peut-être encore en vie.

Depuis leur mort, il descendait tous les jours dans cette crypte pour leur parler… mais ce jour serait le dernier. Il avait décidé de réapprendre à vivre. Pour ça, il devait partir. Il retournait à Ered Lupin. Dis serait soulagée de l'avoir à ses côtés. Ils pourraient, ensemble, partager leurs souvenirs, leurs pleurs, leurs regrets et leur amour pour ces nains partis trop tôt.


RIDEAU

Le Hobbit _ 210 mots

Thranduil demanda à ses conseillers de faire une pause et de sortir de la salle quelques instants. Il attendit d'être seul pour quitter son trône et se diriger vers un des rideaux qui habillaient la pièce. Il lui avait semblé le voir bouger quelques instants avant et avait une petite idée de la raison de ce mouvement.

Il tira le rideau et découvrit son petit elfing de quinze ans (équivalent de cinq ans humains), endormi à même le sol. Le roi eut un sourire attendri en le voyant. Il se pencha et le prit dans ses bras pour le ramener avec les autres elfings.

« Ada » Dit une petite voix endormie.

« Ma petite feuille, que faisais-tu là ? »

« Je jouais à cache-cache mais les gens sont entrés avant que les autres me trouvent et j'ai eu peur que vous soyez fâché de me trouver là. » Répondit l'enfant, embêté.

« Je ne suis pas fâché Legolas mais il faudra trouver une cachette hors de la salle du Conseil à l'avenir. » Répondit Thranduil avec douceur. « Retourne jouer maintenant. » Ajouta-t-il en le déposant au sol.

Legolas lui fit un câlin et un bisou baveu sur la joue avant de courir vers ses copains en riant.


CLOCHE

Twilight _ 138 mots

Jasper regardait avec agacement son frère roucouler dans les bras de Bella. Son don lui permettait de ressentir les émotions émanant des gens mais aucun amour ne lui parvenait de l'humaine, seulement de la satisfaction et de l'envie. La jeune femme n'était pas aussi cloche qu'elle en avait l'air, le blond en était sûr.

Jasper la soupçonnait de manipuler Edouard afin d'accéder à l'immortalité. Elle qui avait déjà horreur de vieillir à à peine dix-sept ans, était prête à tous les sacrifices…

« T'en fais pas, il finira par réaliser qu'elle n'est qu'une chanteuse, son âme-sœur finira par se révéler à lui. » Lui annonça Alice en prenant place à ses côtés.

Il la regarda, attendant qu'elle en dise plus mais elle se contenta de lui sourire avant d'ajouter « Allons chasser, ça te fera du bien. »


DECISIF

Avenger _ 163 mots

Tony regardait le téléphone sur son bureau. Pourquoi Steve avait-il fait ça ? Sa gorge se serra. Bien sûr, il comprenait qu'il ait voulu défendre Bucky, le protéger mais de là à ce qu'ils se battent tous les deux ? De là à ce que Steve manque de peu de lui fracasser le cœur ?

« Je serai toujours là. » disait le mot accompagnant le téléphone.

Le chagrin étouffa Tony qui se saisit du téléphone.

« Pourquoi ? Tu m'as laissé pour mort. Tu l'as choisi lui plutôt que moi. Pourquoi ce mot ? »

Tony hésita avant d'envoyer le SMS mais le besoin de réponse fut primordial et il appuya sur la touche.

L'ingénieur ne sut pas combien de temps il attendit une réponse qui allait être décisive pour son avenir : une minute ? Une heure ? Il avait l'impression que ça faisait une éternité lorsque son téléphone sonna enfin.

« Parce que je t'aime et je t'aimerai toujours. »


BULLE

Le Seigneur des Anneaux _ 131 mots

Des rires cristallins tirèrent Thranduil de sa lecture ennuyante. Certes, il devait relire ce traité mais les rires de son fils lui rappelaient qu'il n'avait partagé que peu d'instants avec lui ces derniers mois. Il se laissa guider par les rires jusqu'à la cascade où son fils se baignait. Il s'assit dans l'herbe pour observer Legolas, un sourire aux lèvres. Son fils de quinze ans (5 ans humain), nu comme un vers, essayait d'attraper les bulles créées par la chute d'eau et riait aux éclats en les voyant exploser.

Le roi était heureux, rien ne pouvait le tracasser alors qu'il regardait son fils ainsi.

Soudain, le petit elfing aperçut son père et cria de joie.

« Ada ! » Il sortit de l'eau et courut pour se jeter dans ses bras.


COMPLICITE

Harry Potter _ 108 mots

George regardait Ron et Harry s'affairer dans sa boutique. Leur complicité était belle mais lui faisait mal au cœur. Depuis la mort de Fred il n'était plus que la moitié de lui-même.

Il leur avait laissé une lettre. Il savait que s'il ne partait pas maintenant, il ne le ferait peut-être jamais. Il prit son sac à dos dans lequel il avait mis toutes les affaires dont il avait besoin ainsi que celles dont il ne voulait pas se séparer, et partit.

Il quitta la rue sorcière et avança sans se retourner. Pour se reconstruire il devait tout quitter, tout ce qu'il avait été un jour été.


BEBE

Harry Potter _ 129 mots

Pétunia entendait des pleurs et se demandait d'où ils pouvaient venir. Ce n'était pas son duddlynouchet puisqu'il était en train d'engloutir son biberon. Elle se laissa guider par les cris jusqu'à sa porte d'entrée derrière laquelle elle découvrit un bébé en train de pleurer.

Il avait des mèches de cheveux noires, une forme d'éclair sur le front et une enveloppe sur le ventre. Elle prit le berceau dans lequel était l'enfant et l'emmena dans sa cuisine. Elle lui fit chauffer un biberon et lut la lettre pendant que le petit buvait, la fixant de ses grands yeux verts.

La tendresse que Pétunia avait ressenti pour le petit en le découvrant se transforma en dégoût au fur et à mesure de sa lecture. Elle venait de recueillir un parasite !


SERVIETTE

Avengers _ 146 mots

Tony entra dans sa chambre après avoir passé deux jours entiers dans son atelier. Il était fatigué et rêvait de prendre une douche avant de s'effondrer sur son lit. Il se déshabilla sur le chemin entre la porte de sa chambre et celle de la salle de bain qu'il ouvrit, nu comme un vers.

Il ne s'attendait certainement pas à trouver de l'autre côté de la porte Captain America, tout aussi nu que lui en train de se sécher les cheveux avec une minuscule serviette.

Steve descendit sa serviette devant son anatomie que Tony fixait et rougit.

« Tony ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ? »

« C'est ma chambre. » Répondit le milliardaire, fixant toujours le corps dénudé devant lui.

« Monsieur, si je puis me permettre, votre chambre est un étage plus haut. » L'informa Jarvis au grand damne de Tony.


EQUATION

Avengers _ 137 mots

Steve entra dans le labo en bas de la tour Stark et y trouva celui qu'il cherchait : Tony. Son amant était en grand débat avec Bruce, Jane et Loki à propos d'il ne savait quoi. Les scientifiques… et Loki étaient entourés de tableaux numériques remplis d'équations incompréhensibles pour Steve. Il s'installa dans un coin et les surveilla… hmm… les observa.

Steve n'était pas jaloux… seulement prudent. Il savait que Tony et Loki avaient eu une aventure avant que l'ingénieur ne se mette en couple avec Steve. Du coup il avait du mal à aller se coucher sans Tony depuis que l'asgardien avait élu domicile dans la Tour et qu'il pouvait passer ses nuits avec Tony.

Steve ne voulait pas les interrompre, il comptait juste attendre que Tony remarque sa présence pour le ramener dans leur lit.


PELUCHE

Le Hobbit _ 122 mots

Fili se réveilla en entendant des pleurs à côté de lui. Le petit nain de dix-huit ans (six ans humain), son doudou à la main, descendit de son lit pour s'approcher du berceau à l'autre bout de la pièce. Son petit frère Kili, de quatre ans et demi (un an et demi humain) semblait terrifié.

Fili n'hésita pas. Il monta dans le lit et s'allongea contre la bébé qu'il entoura de ses bras, calant sa peluche sur le torse de Kili.

« Faut pas avoir peur Kili, je suis là, je te protégerai, c'est promis. »

Peu à peu les pleurs se calmèrent et les deux frères se rendormirent ainsi dans les bras l'un de l'autre, une promesse au fond du cœur de l'aîné qu'il comptait bien tenir.