Tous mes drabbles sont rangés par fandom dans d'autres publications, je vous invite donc à vous y rendre si vous souhaitez lire un fandom en particulier !
CITROUILLE
Robin Hood _ 176 mots
Will tomba sur le sol. Douloureusement. Mais il n'eut pas le temps de s'inquiéter pour ses blessures éventuelles, son ennemis venait vers lui. Cet homme, resté fidèle au shérif avait juré d'exterminer, avec quelques autres, ceux qui avaient détruit leurs plans. Will savait ne pas être le premier à qui ils s'en prenaient. Trois de leurs compagnons avaient déjà trouvé la mort.
L'ancien voleur recula malgré la douleur qui l'empêchait de se relever, jusqu'à heurter un tas de citrouilles amassées contre le mur du potager à côté duquel il avait été pris en embuscade.
Il ne pouvait plus fuir. Il ne pouvait plus se battre, il le sentait. Il n'avait plus d'armes à sa portée et le bas de son dos le faisait atrocement souffrir. Will ferma les yeux, attendant la mort.
Mais rien ne vint. A l'exception d'un bruit mat. Will ouvrit les yeux et son regard tomba sur la tête de l'homme roulant sur le sol. Il remonta son regard pour tomber dans celui de Robin, une épée ensanglantée à la main, le souffle erratique.
CHAUVE-SOURIS
Harry Potter _ 195 mots
Severus n'avait ignoré aucun des surnoms que ses élèves lui avaient attribué : le bâtard graisseux, la chauve-souris des cachots… parmis d'autres tout autant fleuris. Mais il n'y avait pas réagi, ça n'aurait servi à rien. Il ne cherchait pas à être aimé de ses élèves de toutes façons. Plus il était détesté, plus sa couverture était efficace.
Mais alors, pourquoi est-ce que Potter était là à ses côtés à essayer de le sauver d'une mort certaine ? Pourquoi ce jeune homme de qui il avait voulu se faire détester semblait affecté par son sort ?
Pour la première fois Severus se permit de le regarder réellement. Pendant toutes ces années, il avait toujours vu James en lui, son adversaire, celui qui avait pris le cœur de celle qu'il aimait. Il avait toujours refusé de le voir comme le fils de Lili, mais en ce jour il ne voulait plus le cacher. Il ne voulait plus le lui cacher : il aimait ce gamin depuis sa naissance. Il l'aimait comme un parrain qui aurait promis de veiller sur lui.
Alors il laissa couler ses larmes, celles-ci étaient remplies de souvenirs, de celui qu'il était réellement.
SANG
Hawaii 5-0 _ 163 mots
Tout bourdonnait autour de lui. Il avait mal partout. Il avait un goût métallique dans la bouche. Une odeur de fumée l'étouffait. Ses yeux collaient. La douleur tambourinait dans sa tête, dans son torse, dans ses membres.
Peu à peu Steve reprit ses esprits il commençait à se souvenir : l'enquête, leur suspect, l'explosion… Danny !
Tout d'un coup il ouvrit ses yeux, l'immeuble était écroulé, il n'en restait que des débris en feu. Sans tenir compte de ses douleurs Steve s'assit lentement et fit un rapide inventaire de ses blessures : il avait mal aux côtes, sûrement une ou deux de cassées. Sa jambe droite était en sang et il pouvait voir un bout de son os en sortir. Ses oreilles sifflaient. Sa tête tournait. Mais peu lui importait, il devait retrouver Danny, s'assurer qu'il était toujours en vie.
Steve se leva difficilement en s'appuyant sur ce qu'il pouvait. Une fois debout il chercha son partenaire au milieu de cette vision d'horreur.
BONBON
Avengers _ 191 mots
Tony regardait suspicieusement Loki qui venait de frapper à la porte de l'étage résidentiel des Avengers dans la Tour Stark.
« Un bonbon ou un sort ? » avait demandé le sorcier lorsque l'ingénieur lui avait ouvert et Tony ne s'en remettait pas.
Officiellement Loki était toujours enfermé dans les cellules d'Asgard en tant qu'ennemi du royaume mais visiblement ce n'était pas le cas.
« Qu'est-ce que tu fais là ? » Avait fini par répondre Tony.
« Je ne suis pas vraiment là. J'ai trouvé une solution pour me projeter ici mais ce n'est que pour un temps, je ne pourrai pas rester longtemps hors de ma cellule. » Le dieu marqua un temps d'arrêt, bien qu'il cachait parfaitement ses émotions, il semblait avoir du mal à exprimer la raison de sa présence ici. « Il faut que je t'explique pourquoi j'ai attaqué New-York et personne ne veut m'écouter à Asgard. »
« Et tu as supposé que moi je t'écouterai ? »
« Est-ce que je me suis trompé ? »
Tony ne le contredit pas et le laissa même entrer, sa curiosité prenait le dessus sur la prudence.
SORCIÈRE
Harry Potter _ 120 mots
Deux ombres se faufilaient dans la nuit. Discrètement, chuchotant que lorsque c'était absolument nécessaire, passant de zone d'ombre en zone d'ombre, évitant la lumière. Sur le qui-vive elles frappèrent à une porte, attendant impatiemment que celle-ci ne s'ouvre.
Après des secondes qui leur semblèrent être des heures, la porte s'ouvrit sur Severus Rogue. Il leur lança un regard suspicieux mais invita les deux sorcières à entrer. Une blonde tendue, stressée, attendant clairement quelque chose de cette rencontre. L'autre, brune, la folie au fond des yeux semblait agacée d'être dans la maison du Maître de potions.
Leur désaccord était évident alors que les sentiments de Severus restaient inaccessibles. L'homme attendait qu'elles expliquent leur présence chez lui même s'il s'en doutait déjà…
MACABRE
Hawaii 5-0 _ 211 mots
Chin avançait dans les décombres de l'immeuble. Celui-ci avait explosé quelques instants auparavant. Le policier cherchait ses collègues et amis avec la peur de faire une découverte macabre. Jusqu'à présent, il ne voyait que des corps sans vie mais aucun n'appartenait à un de ses collègues.
L'hawaiien contenait ses hauts-le-coeur, le lieu sentait la mort, le brûlé, la poussière… Mais soudain il vit une silhouette blanche, tenant difficilement debout devant.
Chin s'élança en criant « Steve ! Steve ! » .
Il arriva rapidement aux côtés de son chef et ami. Celui-ci faisait peur à voir. Sous les couches de poussières il avait le teint blanc et ses vêtements étaient colorés de rouge… un rouge sang.
« Danny... » chuchota Steve d'une voix cassée.
« Je vais aller le chercher Steve, on doit te soigner. »
« Non, non. Danny » Mais Steve était trop faible, il avait perdu trop de sang et se maintenir debout malgré ses blessures, dont une fracture ouverte à la jambe, lui demandait trop d'énergie. Il s'écroula dans les bras de Chin.
« Steve ? Steve reste avec moi. » S'affola Chin en le réceptionnant, mais Steve avait perdu connaissance.
« Vite par ici, on a un survivant ! » Cria-t-il aux secours qui arrivaient sur les lieux.
COAGULER
Le Seigneur des Anneaux _ 173 mots
Aragorn regardait le sang séché sous ses doigts. Il ne savait même plus si c'était celui de ses ennemis ou de ses amis qui maculait sa tunique. A moins que ce ne soit le sien. Bien sûr son propre sang avait coagulé et ses blessures, heureusement superficielles avaient cicatrisé, mais ce n'était pas le cas de son cœur. Après avoir perdu Boromir, cru perdre Gandalf il venait de perdre Haldir, un ami de longue date.
Il s'en voulait. Haldir était venu les secourir et il n'avait rien pu faire pour le sauver. Il l'avait vu prendre ce coup mortel, il l'avait vu surpris sous le coup puis s'écrouler au sol. L'elfe s'était éteint dans ses bras.
Aragorn aurait voulu le pleurer. Il aurait voulu lui offrir des funérailles à la hauteur de sa bravoure mais il ne le pouvait pas. Leur ennemi était toujours debout, toujours menaçant. Il devait être fort pour le combattre et le vaincre. Pour donner le temps à Frodon de tous les sauver. Il pleurerait les morts plus tard.
FAUX
Esprits criminels _ 126 mots
Derek, attaché à sa croix de torture avait retiré son esprit dans un monde imaginaire pour se protéger des douleurs qu'il endurait. Il avait imaginé rencontrer la grande faucheuse le jour où sa mort arriverait mais il n'y avait ni squelette ni faux dans ce lieu de recueillement mais son père. Son père décédé alors qu'il était enfant.
Son père qui l'aidait aujourd'hui à endurer le sadisme de ses tortionnaires, qui l'aidait à analyser la situation.
Une douleur atroce le fit tomber à genoux. Il avait l'impression que son thorax s'ouvrait sous une brûlure intense.
« Papa aide-moi » ne put-il s'empêcher de dire. Il avait l'impression qu'il allait mourir. Mais il fixait son attention sur son père, persuadé qu'il saurait tenir la Faucheuse à distance.
TABOURET
Robin Hood _ 189 mots
Will ferma les yeux. Le visage collé sur un tabouret, lié par des cordes, à genoux dans la boue, il avait peur. Il avait souhaité aider son frère à sauver leurs compagnons et Marianne en prenant part à l'action mais il avait merdé. Il s'était fait repérer par P'tit Loup et ses quelques jeux de mots ne l'avaient amené que là où il était : à la porte de la mort.
Will sentit la lame de la hache se poser dans son cou. Le bourreau prenait ses repères.
Le jeune voleur retint sa respiration lorsque l'acier se retira. Il le savait, il ne lui restait que quelques secondes à vivre. Il aurait voulu connaître mieux Robin, revenir en arrière et lui avouer plus tôt leur fraternité pour qu'ils puissent découvrir ce lien ensemble. Là ils n'en avaient pas eu le temps.
Il allait mourir sans avoir pu profiter de son frère, sans rien avoir connu à l'exception du froid, de la fuite, de la douleur. Il aurait aimé connaître l'amour, celui de ses parents, de son frère, d'une femme… mais c'était trop tard. La lame allait s'abattre sur lui.
ROUTE
Robin Hood _151 mots
Le jeune homme marchait le long de la route accidentée. Il sentait qu'il ne pouvait plus avancer. Ses dernières pensées furent pour son frère, qu'il aurait voulu pouvoir le serrer une dernière fois dans ses bras, avant qu'il ne s'écroule.
Robin était inquiet, il n'avait pas vu Will depuis deux jours. Son frère était parti à la rencontre d'un fermier dans un village voisin et aurait dû être de retour rapidement. Seulement il n'était pas rentré. Le jeune noble avait laissé passer la première nuit en se disant que l'affaire était peut-être plus compliquée qu'elle n'avait semblé l'être au premier abord et qu'il rentrerait le lendemain. Sauf que le lendemain, il avait eu à s'entretenir avec un émissaire du roi et cela l'avait occupé toute la journée. Quand, à la nuit tombée, il avait demandé si Will était rentré, il avait été envahi par l'inquiétude. Son frère n'était toujours pas là.
DÉCISION
Robin Hood _ 173 mots
Robin savait qu'une recherche de nuit ne servirait à rien. Il convoqua Azeem et Petit Jean et leur fit part de sa décision de partir à la recherche de Will dès l'aube le lendemain matin. Ses deux compagnons approuvèrent, ils seraient prêts pour l'accompagner.
Cette nuit-là, Robin dormit très mal. La présence de Marianne à ses côtés ne lui permit pas, pour une fois, de calmer ses pensées ni ses angoisses. Une heure avant l'aube, n'y tenant plus, il se leva et commença à se préparer. Il voulait pouvoir partir dès que le premier rayon du soleil apparaîtrait.
Ses compagnons furent prêts en même temps que lui. Ils partirent à cheval, dans la pénombre, sur le route que Will avait dû emprunter trois jours auparavant.
Plus ils avançaient et plus l'angoisse se saisissait de lui. Il craignait qu'il ne soit arrivé quelque chose à son petit frère. Il regrettait déjà de ne pas être parti plus tôt car il sentait que Will n'allait pas bien. Son cœur se serra à ce mauvais pressentiment.
BRÛLER
Robin Hood _ 194 mots
Des larmes brûlèrent les yeux de Robin lorsqu'après trois heures de recherches il remarqua une silhouette étendue sur le bord de la route. Il fit accélérer son cheval et sauta au sol dès qu'il fut à la hauteur du corps inanimé de son frère.
« Will ? Will, réveille-toi ! » Répéta-t-il comme un mantra alors qu'il tournait le jeune homme sur le dos.
Il hoqueta de surprise et de détresse en découvrant le visage du jeune homme. Will était plus pâle que la mort, ses lèvres étaient bleues, ses yeux clôts, sa tunique était teintée de rouge et son corps était gelé.
« Will reviens ! Je suis désolé, j'aurais dû partir avec toi, reviens je t'en supplie... »
Robin sentit deux mains le saisir par les épaules et l'écarter de son frère. Il voulut se débattre mais se retrouva maintenu par les bras d'ours de Petit Jean, obligé de rester tranquille alors que Azeem se penchait par dessus le corps inanimé. Des larmes coulaient des yeux de Robin qui regardait, impuissant, son ami poser son oreille sur la bouche de Will.
« Il est vivant, mais il a besoin de soins. »
REVENANTS
Avengers _ 128 mots
Steve regarda la navette spaciale atterir sur la tarmac de la base Avengers. Il se précipita vers elle. La porte s'ouvrit et le cœur de Captain America manqua un battement. Il avait l'impression de voir un revenant. Ca faisait tellement longtemps que Tony avait disparu qu'il avait été supposé mort.
L'ingénieur était émacié, clairement à bout de forces mais toujours vivant. Steve voulut le prendre dans ses bras mais Pepper arriva à ce moment-là. C'est le cœur serré de ne pas pouvoir faire de même qu'il la vit l'embrasser.
Cependant Steve se faisait une raison. Il préférait voir Tony heureux et vivant dans les bras de Pepper que mort. Alors c'est ce qu'il montra, son soulagement de le voir revenu parmi eux, de le voir vivant et debout.
DIABLE
Esprits criminels _ 151 mots
Aaron conduisait comme s'il avait le diable aux trousses. Ce n'était pas le cas mais il aurait préféré parce qu'en l'occurrence le diable, il était chez lui. Il menaçait la vie de son ex-femme et de son fils. Ils avaient beau être séparés, il l'aimait toujours et avait très peur qu'il lui arrive du mal… qu'il leur arrive du mal par sa faute.
C'était bien de sa faute si leurs vies étaient menacées. Parce qu'il avait rouvert l'affaire Foyet et que le tueur en série en avait fait une affaire personnelle. Aaron était une cible trop difficile à attraper, toujours entouré de ses collègues du FBI, entraîné à affronter les pires criminels… alors Aaron le savait, c'était pour ça qu'il les avait piégé… les personnes les plus importantes de sa vie.
Il devait accélérer, sinon le diable les emmènerait tous les deux avec lui… plus vite… il devait arriver… vite….
TORPEUR
Robin Hood _ 198 mots
Il avait l'impression de peser plus lourd qu'un âne mort. Ses bras lui semblaient être de pierre ainsi que ses jambes. Son esprit était plongé dans une sombre torpeur. Il était seul dans le noir. Ses paupières étaient collées, et ne parvenaient pas à s'entrouvrir. Il n'entendait rien à part un silence pesant. Etait-il en train de mourir ? Etait-ce cela la mort ? Il voulut crier à l'aide mais sa bouche était pâteuse et ses cordes vocales nouées.
Soudain il sentit une source de chaleur. Arrivait-il en Enfer ? Non, il ne voulait pas aller en Enfer. Il commença à s'agiter, il voulait fuir.
Il ressentit une pression sur sa main et entendit un bruit qu'il n'identifia pas. Son agitation amplifia, il ne voulait pas se laisser prendre.
« Will ! »
Le jeune homme ouvrit les yeux, paniqué. Il était perdu. Il tourna son regard affolé de tous côtés, essayant de s'enfuir en même temps même si son corps refusait de coopérer.
Une main se posa sur sa joue, l'amenant à fixer son regard sur une personne qu'il n'avait pas encore vu.
« Je suis là petit frère, tu es sorti d'affaire, je suis là. »
EVENTAIL
Avengers _ 89 mots
Magnifique, jeune, grande, fine, musclée, rousse avec des yeux bleus, dans une robe rouge outrageusement sexy, Natasha sirotait un cocktail d'une main en s'éventant de l'autre. Elle était prête. Elle avait sa cible en visuel, un mafieux chinois dont le SHIELD voulait les contacts.
L'homme était sur la défensive. Natasha ne put le prendre par surprise lorsqu'il passa derrière elle. Un combat s'engagea entre eux. Au bout de quelques minutes, elle en eut marre et assena un violent coup d'éventail sur la trachée, le mettant KO sur le coup.
ACCIDENT
Harry Potter _ 121 mots
George et Fred, âgés de sept ans avaient la tête basse, le regard désolé, alors que leur mère les disputait.
« Mais… »
« maman… »
« c'était… »
« un accident. » Tentèrent de se défendre les jumeaux d'une voix larmoyante.
Mrs Weasley regarda ses garçons choquée, il y eut une minute de silence durant laquelle les jumeaux songèrent à prendre la fuite. Ils le savaient, la tempête allait s'abattre sur eux.
« Un accident ? Un accident ? Un accident c'est renverser involontairement sa cuillère de soupe, ça c'est un accident ! Mais prendre les objets moldus ramenés par votre père et vous en servir pour suspendre votre petit-frère au plafond, ça ce N'EST PAS UN ACCIDENT ! »
TELEVISION
Harry Potter _ 179 mots
Le petit garçon s'arrêta de mettre la table après avoir posé les assiettes. Le générique du dessin animé préféré de son cousin venait de débuter à la télévision du salon. L'enfant de six ans pouvait voir l'écran et les personnages de là où il était. Bien sûr, il savait qu'il devait finir sa tâche… avant d'en recevoir une autre très certainement. Mais il n'avait jamais pu vraiment regarder la télévision, seul son cousin avait le droit de le faire. Alors, pour une fois que ni son oncle, ni sa tante n'était derrière lui pour le rappeler à l'ordre, il en profitait.
« Espèce de petit feignant ! » Résonna la voix de son oncle derrière lui alors qu'un coup de journal s'abattait douloureusement sur sa tête. « Dépêche-toi de te remettre au travail si tu ne veux pas que j'utilise autre chose que le journal pour te faire comprendre qui commande ici.»
L'enfant retint ses larmes _ il n'avait pas le droit de pleurer _ et alla chercher les couverts dans le tiroir où ils étaient rangés.
ENIGME
Now you see me 2 _ 126 mots
Meritt, Daniel, Jack et Lula observaient le salon autour d'eux, reconnaissant de nombreux objets, maquettes ou plans qu'ils venaient de croiser dans les dernières semaines. Ils reconnaissaient certains des employés de la maison comme étant des acteurs des événements qu'ils venaient de vivre. Les quatre cavaliers commençaient à se demander quand est-ce que cette énigme monumentale allait prendre fin. A chaque fois qu'ils pensaient en sortir et comprendre ce qu'ils venaient de vivre, ils découvraient qu'ils s'étaient trompés sur toute la ligne.
Ils décidèrent d'aller demander directement à Taddeus des explications mais celui-ci tira sa révérence avec panache, ne laissant dans son sillage que des questions supplémentaires et une porte dissimulée.
« Approchez-vous, plus vous croirez en voir et plus vous vous ferez avoir. »
EPERVIER
Robin Hood _ 244 mots
Will était assis sur une branche d'un des arbres du domaine de son frère… non, il n'arrivait pas se faire à l'idée que c'était aussi son domaine. Il observait de loin un oiseau tournoyer dans le ciel à la recherche d'une proie.
L'oiseau était beau, majestueux et libre. Will s'interrogeait sur sa place. Auparavant, il était hors-la-loi, seul mais libre de ses mouvements _ la plupart du temps. Maintenant qu'il vivait avec Robin, il avait un toit au dessus de sa tête, un feu pour lui tenir chaud, un frère à ses côtés mais était-il vraiment libre ? Il croulait sous les tâches qu'il devait apprendre à maîtriser pour ses fonctions de Lord… Aurait-il pu avoir la liberté de s'en échapper ? Certes c'était ce qu'il faisait à ce moment même, mais il était censé être dans la grande salle à lire des papiers ennuyants.
« Je savais que je te trouverais là. » Retentit la voix de Robin derrière lui.
« Je sais, je ne devrais pas être là » Dit Will sans quitter des yeux l'oiseau.
Robin suivit son regard et sourit.
« C'est un épervier, un oiseau de chasse. Ce qui est magnifique avec les oiseaux c'est qu'ils alternent les vols utiles et les vols de plaisance… prends ton temps.» Dit Robin.
Ces mots réchauffèrent le cœur de Will qui comprit le message sous-jacent. Lui aussi avait le droit de faire des pauses dans ses obligations. Il sourit, remerciant mentalement son frère.
PEIGNOIR
Lucifer _ 127 mots
Cloé entra dans le pentahouse de Lucifer avec la ferme intention de lui demander des comptes sur son comportement durant l'interrogatoire de leur suspect. Elle ne s'attendait absolument pas à le trouver allongé dans son canapé vêtu uniquement d'un peignoir de soie noire brodé de fils d'or, un cocktail non entamé était posé sur sa table basse à ses côtés et un blues était diffusé par les hauts-parleurs.
Lucifer avait les yeux fermés et semblait détendu. Cloé se fit la réflexion qu'elle n'avait pas souvent l'occasion de le voir aussi serein, sans afficher de faux-semblants.
Cette décontraction chez son partenaire, la calma immédiatement, lui faisant penser qu'elle n'avait aucune urgence à avoir cette conversation immédiatement.
Sans faire de bruits, elle fit demi-tour et laissa Lucifer en paix.
RANÇON
Hawaii 5-0 _ 227 mots
Le téléphone de Danny sonna alors qu'ils mangeaient un morceau avec Steve. Le blond sortit l'appareil de sa poche et vit qu'il s'agissait d'une photo envoyée par un expéditeur anonyme. Dubitatif, il déverrouilla son téléphone et téléchargea la photo.
Dès qu'elle s'afficha, le sang du policier se glaça. Sous ses yeux, une des plus grandes peurs de sa vie depuis qu'il était papa se réalisait.
« Danny ? Danny, qu'est ce qu'il se passe ? » Demanda Steve devant l'air paniqué de son ami.
Mais Danny ne put lui répondre, trop paniqué. Il composa le téléphone de son ex-femme le plus rapidement qu'il put et se leva pour faire les cent pas alors que les tonalités retentissaient.
« Allo ? »
« Est-ce que Grace est avec toi ? »
« Non, elle est à l'école, pourquoi ? »
« Pas encore sûr, je te rappelle. »
Il raccrocha et composa le numéro de l'école, toujours sans répondre à Steve.
« Bonjour, Danny Williams à l'appareil. Pouvez-vous me confirmer que Grace est en classe ? »
« Bonjour monsieur, nous allions justement vous appeler pour vous dire que Grace n'est pas revenue à l'école après la pause déjeuner. »
Le sang de Danny se glaça. Il laissa tomber son téléphone et se tourna vers Steve.
« Grace a été enlevée. La rançon qu'il demande, c'est ta vie. »
