Hello ! :)

Je vous confirme que nous allons rester à un rythme d'une semaine sur deux pour le moment. Autant j'avais plutôt bien avancé jusqu'à présent, autant il m'est difficile de tenir ce rythme d'écriture en ce moment. Tout d'abord, mon travail me prend beaucoup. Deuxièmement, je suis dans une mauvaise période psychologique... Les événements du Tome 4 et ce qui en découle me demandent une énergie importante, c'est assez éprouvant mentalement et émotionnellement pour moi. Je préfère donc ralentir et je prends un peu plus de temps sur d'autres projets Fanfiction...

Le Tome 4 sera probablement un des plus durs psychologiquement parlant, ce sera une période très compliquée. Il y a beaucoup de choses qui méritent d'être développées, les treize premiers chapitres font rarement moins de 20 pages (j'ai un chapitre qui en fait 34... Je vous le couperai en deux parties, pas d'inquiétude!). Bref, tout cela pour vous dire qu'il est très complexe et assez fatigant mentalement.

J'espère que vous continuerez d'être présent-e-s malgré le changement de rythme de publication mais surtout que l'histoire continuera de vous plaire. N'hésitez vraiment pas à partager votre avis ou vos commentaires, négatifs (construits bien sûr) comme positifs. Cela fait toujours plaisir.

Bref, revenons à nos hippogriffes. Ce chapitre est une sorte de petite transition avant la sixième année de Violet, Erine et les jumeaux. Olivier sera moins présent dans la fin de ce tome mais ne vous en faites pas, il n'est pas absent non plus. Je vous souhaite donc une très bonne lecture. :)


CHAPITRE 22 – Le moral des troupes

Depuis le début de leur sommeil, un sourire rêveur et satisfait était dessiné sur le visage des trois adolescents présents dans la tente des Dubois. Après les merveilleux moments qu'ils avaient vécus le soir, ils n'avaient jamais autant dormi à poings fermés.

«-OLIVIER ! VIOLET ! ERINE ! REVEILLEZ-VOUS MAINTENANT ! »

Ils furent brusquement sortis de leurs rêves par Ruth et Sebastian Dubois très agités. Le trio d'amis s'assit dans un sursaut, ils mirent du temps à émerger mais comprirent rapidement que la situation était urgente. Le visage des parents d'Olivier était marqué par la panique bien qu'ils tentaient de garder leur calme.

«-Mettez votre cape ! Il faut partir rapidement ! »

Dans les précipitations de Monsieur et Madame Dubois, les trois amis réalisèrent peu à peu l'ambiance autour de la tente. Des hurlements retentissaient et des pas pressants monopolisaient l'atmosphère. Aucun d'eux n'eut le temps de poser une question que Ruth s'adressa à eux et Sebastian :

«-Je dois trouver les membres du Ministère. Faites attention à vous. »

Elle embrassa rapidement son mari et son fils avant de s'éclipser de la tente. Sebastian se tourna alors vers les trois jeunes personnes et leur donna calmement les consignes à suivre :

«-Je ne suis pas censé travailler mais une baguette supplémentaire ne leur sera pas de refus. Écoutez-moi bien. Vous suivez la foule et vous vous mettez à l'abri dans la forêt, est-ce compris ? Tous les trois baguettes en main, les filles on ne vous en voudra pas si vous avez cherché à vous défendre. Faites attention. Maintenant, dépêchez-vous ! »

Sebastian les poussa hors de la tente et leur indiqua le chemin à suivre. Ils n'auraient eu aucun mal à le trouver d'eux-mêmes car une immense foule s'y dirigeait en criant. Certains enfants pleuraient, aucun des trois amis ne semblaient comprendre ce qu'il se passait.

Plus loin, ils remarquèrent un attroupement de sorciers qui semblaient plus calmes que les autres. Ils plissèrent les yeux afin de les identifier mais ces derniers étaient cagoulés et beaucoup trop loin pour que l'un d'eux soit capable de les analyser.

A maintes reprises, ils se firent bousculer par la foule mais heureusement, ils arrivèrent à rester ensemble. Ils furent soulagés quand ils atteignirent la forêt et ils reconnurent pas mal de visages familiers mais préférèrent rester ensemble. Ils se mirent un peu à l'écart et les trois amis formèrent un bloc pour se rassurer entre eux. Ils écoutèrent les quelques échos qui ne ressemblaient pas à des pleurs mais cela ne les rassura pas.

Beaucoup de sorciers racontaient qu'ils avaient vu les figures encagoulées s'en prendre aux propriétaires du camping, des Moldus. Le visage d'Erine se décomposa et elle eut l'impression d'être projetée un an en arrière quand les Né-Moldus étaient chassés à Poudlard. Violet passa une main dans son dos comprenant parfaitement les raisons de son inquiétude.

Les Né-Moldus étaient loin d'être considérés comme de vrais sorciers pour certains autres sorciers. Si ces personnes encagoulées s'en prenaient au Moldus, elles étaient aussi capables de s'en prendre aux sorciers de rang « non-pur ».

Ils furent soudainement attirés par une lumière verte dans le ciel, tous trois levèrent la tête d'un même mouvement. Une explosion de cris résonna dans tous les bois et ils comprirent rapidement pourquoi. Une gigantesque tête de mort jaillissait dans le ciel noir. Elle était composée de petites lumières semblables à des étoiles d'émeraude, avec un serpent qui sortait de la bouche, comme une langue.

«-La Marque des Ténèbres. », murmurèrent Olivier et Violet d'une sensible voix inquiète.

Ils avaient été angoissés par l'atmosphère qui régnait jusqu'à maintenant mais ils commencèrent à ressentir une peur profonde. Chacun savait ce que signifiait la Marque des Ténèbres et tous les trois avaient raison de la craindre. D'un même mouvement, ils se serrèrent entre eux espérant être inatteignables.

Quelques minutes plus tard, une silhouette arriva à leur hauteur et ils eurent des soupirs de soulagement quand ils reconnurent Sebastian Dubois. Il s'assura que les trois amis allaient bien puis il prit son fils par les épaules.

«-Venez, on retourne à la tente. Ta mère nous attend. »

Ils commencèrent à avancer jusqu'à sortir du bois. La majorité des sorciers semblaient toujours aussi paniqués même si l'ambiance était plus calme. Violet tenta de garder sa question jusqu'à la tente mais la curiosité et l'inquiétude prirent le dessus :

«-Qu'est-ce que c'était ?

-Des Mangemorts. », répondit Sebastian.

La Marque des Ténèbres n'était donc pas une erreur et ils n'avaient pas eu tort de s'inquiéter. Les Mangemorts étaient autrefois les partisans de Voldemort, le Seigneur des Ténèbres. Cette Marque ne présageait donc rien de bon. Sebastian ajouta :

«-Ils ont tous été terrorisés une fois la marque posée.

-Cela veut dire que Vous-Savez-Qui est de retour ?, demanda Erine troublée par les événements.

-Non pas du tout., la rassura Monsieur Dubois. Il faut savoir que les Mangemorts aiment s'amuser. Ce sont des petits plaisirs de terroriser la population, plus spécifiquement les Moldus bien sûr. Mais là, c'était une bonne occasion pour se faire remarquer, vois-tu ? »

Tous hochèrent la tête mais ils restaient dubitatifs surtout par rapport à la Marque des Ténèbres. Violet regardait le sol en traînant les pieds. Un nœud se forma dans sa gorge quand elle pensa à ses parents qui avaient été victimes de Voldemort. Ses pensées vacillèrent et elle se remémora sa conversation avec Dumbledore à la fin de sa troisième année. Et si Voldemort avait trouvé un moyen de revenir ? Si Sebastian se trompait, qu'allait-il arriver à Harry ? A elle ?

«-Mais s'ils annonçaient son retour, s'ils savaient qu'il était sur le point de revenir ? », demanda-t-elle d'une voix cassée.

Olivier sentit la fêlure dans sa voix, il comprit qu'elle commençait à paniquer bien qu'elle essayait de ne pas le montrer. Il se détacha du bras de son père pour trouver la main de Violet.

«-Les Mangemorts n'auraient pas autant paniqué à la vue de la marque, Violet., s'expliqua Sebastian., Ils ont peur du retour de leur Maître, tu sais. Ne t'inquiète pas, ce ne sont que de très mauvaises plaisanteries de leur part. »

Tout le reste du chemin, plus personne ne posa de questions. Arrivés à la tente, ils s'installèrent dans le petit salon où Ruth leur avait préparé un chocolat chaud. Elle inspecta son fils pour être sûre qu'il allait bien et le fit s'asseoir ensuite. Silencieusement, ils écoutèrent les parents d'Olivier discuter des événements. Madame Dubois les envoya dormir dès la dernière goutte de leur chocolat terminé.

Après les événements, aucun des trois amis n'avait foi à dormir. Ils avaient eu l'excitation d'une Finale de Coupe du Monde et maintenant, ils avaient l'inquiétude. Ils choisirent de mettre leur matelas par terre et ainsi les coller. Violet se mit tout contre Erine en lui donnant la main et Olivier contre sa petite-amie. Car chacune ressentait le besoin d'être rassurée : Violet pour le danger que cela pouvait représenter pour Harry et Erine qui se doutait qu'elle serait une des premières cibles si le retour de Voldemort s'avérait.


Le lendemain matin, ils repartirent à Dauphy's Sea. Contrairement à la veille, Monsieur et Madame Dubois décidèrent de transplaner pour rentrer. Cela évitait à tous l'heure de marche nécessaire pour retrouver la maison. Tous étaient bien fatigués après une nuit comme celle-ci. Violet transplana avec Ruth et Erine avec Olivier.

A peine était-elle rentrée que Madame Dubois jeta des sortilèges pour que le petit-déjeuner se fasse seul. Puis, elle embrassa son mari et son fils avant de prendre dans ses bras les deux filles.

«-Je vais au Bureau. Avec toutes ces affaires, le Ministère va avoir beaucoup de choses à régler. On se voit ce soir., dit-elle avant de disparaître dans l'âtre de la cheminée.

-Je peux prendre Quid pour rassurer mon père ?, demanda Violet.

-Bien sûr ma Violet. », accepta Olivier en l'embrassant sur le front.

En effet, il était prévu qu'Erine et Violet passent une nouvelle nuit chez les Dubois avant de rentrer à leur maison respective. Cependant, Violet ne souhaitait pas que son père et Sirius s'inquiètent plus longtemps pour elle. Elle ne doutait pas que la nuit agitée serait vite relayée dans les journaux. Elle écrit un rapide mot et fit sortir la chouette d'Olivier. Quand elle descendit, le père et le fils ainsi qu'Erine étaient déjà en train de petit-déjeuner.


La veille du départ du Poudlard Express, Olivier passa la journée chez les Lupin. Il ne pouvait pas être présent sur le Quai 9 ¾ pour le départ de ses amis mais il souhaitait tout de même profiter de sa dernière journée de disponible avec Violet. En effet, il souhaitait limiter au maximum le nombre de jours passés sans elle.

Il y a cinq ans, ils se rencontraient dans le train qui les menait à Poudlard. Depuis, ils ne s'étaient quasiment jamais quittés. Ils se voyaient tous les jours à l'école de magie et n'étaient séparés que pendant les vacances. Des vacances qu'ils avaient souvent passé ensemble ces dernières années. Bref, sur ces cinq ans leur plus longue séparation avait été de deux mois. Cette année, cela serait probablement plus long et les moments de retrouvailles peu suffisants.

Mais surtout, demain, cela ferait un an qu'ils étaient ensemble. Vraiment ensemble. Violet comme lui n'étaient donc pas tout à fait prêts à subir cet éloignement. Olivier commençait à regretter tout ce temps perdu à hésiter, tout ce temps à se poser mille et une questions. Mais est-ce que les choses se seraient passées aussi bien s'ils avaient été ensemble plus tôt, il en doutait fortement. Et après tout, qu'est-ce que deux ans loin de l'autre sur toute la vie qu'ils auraient plus tard ?

Allongé dans le lit de Violet, Olivier n'avait jamais été aussi pensif. Ils s'y étaient installés quelques heures plus tôt. Ils étaient l'un contre l'autre, épaule contre épaule mais surtout main dans la main. Violet serrait sa main d'une telle force, qu'il commençait à penser qu'elle n'allait pas le laisser partir. Peut-être allait-elle le séquestrer.

Après avoir beaucoup discuté, les moments de silence s'étaient fait plus nombreux. Plus approchait l'heure fatidique, plus les mots leur manquaient. Cela faisait donc une bonne dizaine de minutes qu'Olivier regardait les photos au-dessus du lit de Violet et que ses pensées se bousculaient. Il avait hâte de commencer dans le Club de Flaquemare mais il savait qu'il lui manquerait une chose. Il n'avait toujours pensé qu'au Quidditch jusqu'à Violet. Cette année, il n'aurait qu'une de ses priorités sur deux. Il tourna la tête vers elle quand elle posa une nouvelle fois la question qui les tracassait tous les deux.

«-Tu es sûr que tu ne peux pas venir ?

-Je te l'ai déjà expliqué., répondit-il pas agacé pour autant., Normalement, tous les joueurs ont congé surtout que la finale entre les Pies et les Chauves-Souris a lieu dans deux semaines. Mais rien ne fait que je dois être obligé d'être sur le quai. Comme je suis une nouvelle recrue, ils veulent me faire visiter le centre d'entraînement et commencer à m'expliquer l'organisation des entraînements.

-Ils pensent que rien ne t'oblige à être sur le quai., le corrigea-t-elle., Mais tu ne leur as pas dit que tu irais voir la future meilleure poursuiveuse de la Ligue.

-Et de l'équipe d'Angleterre., ajouta-t-il pour la faire sourire ce qui fonctionna sans grande surprise., Ne t'en fais pas, j'aurai bien d'autres occasions de leur dire. »

Quand elle haussa les épaules, Olivier comprit qu'elle n'avait plus d'arguments. Violet était têtue mais s'arrêtait toujours pour éviter les débats inutiles. Il l'embrassa sur le haut de la tête et elle se tourna pour pouvoir poser sa tête sur sa clavicule. Il devrait bientôt partir et elle le sentait.

«-Dans moins de deux ans, ce sera beaucoup plus simple., dit Olivier espérant la réconforter.

-C'est encore loin. »

Et elle n'avait pas tort. Deux ans, c'était vraiment beaucoup. Il passa ses bras autour d'elle, il ne pouvait rien faire de plus. Tous les deux devaient l'accepter, il n'y avait aucune échappatoire.

En début de soirée, Olivier soupira. Il était temps qu'il parte car il avait encore une escale à faire. Il craignait ce moment pour lui mais aussi pour Violet. Il joua un peu avec ses cheveux puis il parvint à lui annoncer :

«-Je dois partir ma Violet, il commence à se faire tard et je dois passer chez Erine. J'ai quelque chose à lui donner. »

Violet se releva et il en profita pour s'asseoir prêt à se lever. Il sourit quand il constata le regard curieux qu'elle lui portait. Ce n'était pas pour le laisser partir qu'elle s'était relevée, elle souhaitait juste en savoir plus.

«-Je peux savoir ce que c'est ?, demanda-t-elle.

-Elle te le dira bien assez vite. », répondit-il.

Il sourit quand elle adopta ce petit air de Serdaigle qui exprimait « J'ai vraiment besoin de savoir » mais il ne lui dirait pas. Près de la porte de chambre, il se tourna vers elle et la prit dans ses bras. Elle se blottit contre lui et enroula ses bras autour de sa taille. Tout ce qu'il espérait était qu'elle ne pleure pas mais Violet était sensible, il y avait donc peu de chance pour que cela n'arrive pas. Il huma l'odeur de cerise qui se dégageait de ses cheveux puis il l'incita à lever sa tête.

«-Tu vas me manquer ma Violet.

-Tu vas me manquer aussi. », répondit-elle en essayant d'échapper à son regard.

Le cœur d'Olivier se serra quand il vit les quelques larmes qui s'échappaient des yeux de Violet. Il détestait la voir ainsi et il aurait du mal à la quitter si ces petites perles d'eau ne se contenaient pas. Il effaça de ses pouces toutes celles qui se frayaient un chemin en essayant de la rassurer :

«-Eh... Ca va aller. Je viendrai à Pré-au-Lard au maximum et on se verra aux vacances de Noël.

-Mais..., essaya-t-elle d'intervenir.

-Chut, écoute-moi., ne la laissa-t-il pas terminer., Toi, Violet Lupin, tu vas t'entraîner à fond au Quidditch car je te rappelle que tu as une place à te faire dans deux ans. Tu vas réviser encore plus que d'habitude pour récolter les meilleures notes de l'école. Tu vas profiter de chaque instant avec nos amis, ils ne vont pas te laisser t'ennuyer j'en suis certain. Et... J'ai entendu dire que Poudlard sera TRES intéressant cette année. Mais non, je ne peux rien dire. »

-C'est la deuxième fois ! Tu ne peux pas laisser une Serdaigle sans réponse, Dubois !, dit-elle d'un ton sévère mais son petit sourire ne le rendait pas convaincant.

-Oh si, je le peux Lupin ! »

Il lui ébouriffa les cheveux pour la taquiner. De toute façon, il ne pouvait rien dire et il n'avait pas fini. Alors, il ne lui laissa pas le temps d'insister et continua :

«-Et moi... Je vais aussi m'entraîner et donner mon maximum pour obtenir la place de titulaire dès qu'elle se libérera. Je vais faire ce que je fais le mieux : être le meilleur gardien.

-Ce n'est pas ce que tu fais le mieux., répondit-elle d'un petit sourire qui laissait paraître un sous-entendu.

-C'est toi qui l'as dit en avril, je te rappelle., plaisanta-t-il., Mais, c'est ce que je ferai de mieux cette année vu que je ne pourrai pas faire le reste. »

Elle parut satisfaite de sa réponse et il s'en félicita presque, un mot de travers aurait pu déclencher un ouragan. Violet se hissa sur la pointe des pieds et il baissa sa tête. Elle posa son front contre le sien. Elle plongea ses yeux marron clair parsemés d'étoiles dans les siens marron foncé.

Il avait remarqué qu'elle avait cette habitude de toujours s'approcher le plus possible pour détailler ses yeux quand elle voulait le rassurer, pour lui dire quelque chose d'important, pour parler de ses sentiments ou bien quand elle attendait une réponse honnête. Pendant longtemps il avait cru que, comme lui, ses yeux avaient un effet hypnotisant sur elle. Bien que c'était en partie vrai, c'est elle qui lui avait dit, cela allait plus loin. Elle avait ajouté «Les yeux ne mentent jamais Olivier. Le regard reflétera toujours toute ton âme. » Il avait trouvé cela très joli mais surtout très vrai.

Alors il ne fut pas surpris quand elle lui demanda en fixant ses yeux :

«-Tu ne m'oublieras pas ?

-Jamais, mon cœur., répondit-il et il était sûr que ses yeux prouvaient qu'il le pensait., Je ne vais pas t'oublier. Je t'aime.

-Je t'aime aussi, Oli. »

Puis, ils rejoignirent le salon où Olivier serra la main de Remus et Sirius. Il était ravi de s'entendre aussi bien avec le père de Violet et le meilleur ami de celui-ci. Tout était beaucoup plus simple ainsi.

«-N'hésite pas à venir quand tu veux Olivier., lui dit Remus., Tu es le bienvenu.

-Merci Remus, j'y penserai., répondit-il avec plaisir.

-QUOI ?, s'étonna Violet., Mais c'est injuste si vous le voyez et pas moi.

-Je n'ai pas l'intention de venir boire le thé tous les jours., plaisanta Olivier.

-Eh bien Beth !, remarqua Sirius., Tu devrais être heureuse qu'Olivier vienne nous voir, cela marque l'affection qu'on se porte !

-Pour que tu le pervertisses ? Non, je ne suis pas vraiment heureuse. », gronda Violet.

Le rire habituel de Sirius résonna dans tout l'appartement alors que Remus demandait à sa fille de ne pas exagérer. Oui, elle était contente qu'Olivier s'entende avec son père et Sirius tout comme elle était contente de s'entendre avec Ruth et Sebastian. Mais se dire qu'ils étaient ensemble et elle à Poudlard la froissait beaucoup. De plus, elle n'était pas là pour surveiller Sirius, qui sait ce qu'il pourrait donner comme idée à Olivier ?

Devant la porte, Olivier posa ses mains sur la mâchoire de Violet et l'embrassa comme si c'était la dernière fois. Après tout cela l'était un peu, non ? Ils ne firent pas attention aux moqueries de Sirius, ni aux raclements de gorge de Remus. Seul comptait ce dernier instant. Olivier lui déposa un dernier baiser sur la tempe puis sortit pour pouvoir transplaner.

Violet se tourna vers son père en grognant et en traînant les pieds. Elle posa sa tête contre lui et se laissa caresser les cheveux.

«-Arrête de bouder., lui dit-il., Ca va aller, tu le sais bien. »


Une seconde après être sorti de l'appartement des Lupin, Olivier se retrouva dans un coin discret près de la maison des Green. Il ne pouvait pas transplaner directement devant chez eux, un Moldu aurait pu le surprendre et il aurait eu de graves ennuis. Il aurait pu transplaner dans le jardin des Green mais il trouvait que cela était intrusif puisqu'ils n'étaient pas au courant de sa venue et les parents d'Erine n'étaient pas très amis avec la magie. Il préféra donc marcher quelques minutes.

Devant leur maison, il appuya délicatement sur la sonnette comme leur avait montré Erine et attendit qu'on vienne lui ouvrir. Ce fut le père d'Erine qui lui ouvrit et il paraissait très surpris.

«-Bonsoir Olivier ! Erine ne nous a pas prévenus que tu devais passer.

-Bonsoir Henri. C'est normal, elle n'est pas au courant., expliqua-t-il., Je peux la voir ?

-Bien sûr, elle est dans sa chambre à finaliser ses bagages. Tu peux y aller. »

Olivier le remercia d'un sourire. Il salua de la main la mère d'Erine puis monta les escaliers pour rejoindre la chambre de son amie. Il toqua deux fois à la porte ouverte et elle se tourna vers lui avec étonnement.

«-OLI !, cria-t-elle., Mais que fais-tu ici ? Tu n'es pas avec Violet ?

-J'en viens mais je souhaitais te voir. »

Elle l'observa du même air que Violet quelques minutes plus tôt puis elle l'invita à entrer. Elle lui désigna la chaise de son bureau. Tandis qu'il la rapprochait, Erine s'assit sur son lit et s'inquiéta pour sa meilleure amie :

«-Comment va-t-elle ?

-Ca n'a pas été facile., avoua-t-il aussi touché que Violet., Pour moi comme pour elle. Mais je compte sur vous pour lui occuper les esprits. »

Erine haussa la tête avec vivacité pour confirmer qu'il pouvait leur confiance. Cela, il n'en avait jamais douté. S'il y avait bien une mission pour laquelle Erine Green, Fred et George Weasley étaient faits, c'était celle de remonter le moral des troupes. Il vit son regard onyx de plus en plus curieux et il ne perdit pas plus de temps :

«-Je ne suis pas sûr de pouvoir me libérer pour toutes les sorties de Pré-au-Lard donc je voudrais m'excuser d'avance si je ne suis pas là avant ou après tes dix-sept ans., introduit-il.

-Voyons, Oli !, s'exclama-t-elle., Tu n'as pas à t'excuser. On trouvera bien un moment pour se rattraper ! »

En effet, il savait qu'ils auraient bien un autre moment. Mais s'il ne pouvait pas être là le jour du cadeau commun, il pouvait au moins lui offrir un présent un peu plus personnel. Il passa sa main dans la poche de sa cape et en sortit un petit bracelet. Il savait qu'elle aimait les bracelets, Violet lui avait dit et Erine ne le cachait pas. Le bracelet était tout simple, il était juste orné de cinq petites billes argentées. Sur chacune était écrit la première lettre de chacun des membres du quintet.

«-Oh ! C'est super gentil Oli !, le remercia-t-elle en lui sautant en cou et il lui rendit l'étreinte., T'es le meilleur des meilleurs amis ! »

Elle arrêta brusquement sa phrase comme choquée et Olivier ne put s'empêcher de rire. Il savait très bien ce qu'elle allait ajouter.

«-Ne dis pas aux jumeaux que j'ai dit ça !

-Je vais voir. J'aimerais bien pouvoir m'en vanter. », plaisanta-t-il.

Dans leurs deux rires, elle lui donna une tape sur l'épaule. Puis elle se rassit, brutalement typiquement Green, sur son lit. Il l'observa et pensa à tout ce qu'Erine avait fait pour lui. Erine était formidable et il espérait qu'elle le sache.

«-C'est toi la meilleure. Je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait depuis cinq ans mais surtout ces deux dernières années. Pour moi, pour Violet et moi. Tu sais... Je n'ai jamais vraiment pensé à avoir des amis proches, je me contentais d'être seul et cela me convenait. Et vous êtes tous arrivés avec vos personnalités et … Vous êtes quelques chose !, souffla-t-il dans un rire.

-C'est à ça que servent des amis,., dit-elle de cet air sage qui lui rappela la statue de Rowena Serdaigle., Ils arrivent sans qu'on ne s'y attende et prennent une importance inattendue.

-Je sais, je sais. Mais j'espère vraiment qu'on restera cette famille un moment., se confia-t-il.

-Il n'y a pas de raison pour que cela se passe autrement. Crois-moi, j'ai bien l'intention de vous embêter un bout de temps ! »

Olivier fut impressionnée par l'assurance dans sa voix, elle avait l'air si confiante. Après tout ensemble, ils étaient invincibles mais il craignait tout de même de les perdre. Son côté solitaire l'obligeait à voir qu'on était aussi bien seul pourtant il n'était pas sûr que cela soit suffisant. Au contraire, Erine avait toujours été cette personne à les unir. Tous les cinq tenaient à cette précieuse amitié mais il était sûr qu'Erine était celle qui s'y accrochait le plus.

Accrochez-vous et gardez ce que vous avez entre vous, vous n'imaginez pas à quel point tout cela est précieux dans une vie. Cela avait été les mots de Remus Lupin. Erine ne les avait jamais entendus, pour autant c'était celle qui les illustrait le plus. Depuis toujours. Avant même que les mots n'aient été prononcés.

«-Ca va faire bizarre sans toi, Oli., murmura-t-elle.

-Ca va me faire bizarre de ne plus vous voir non plus. »

Même s'il avait voulu rajouter un mot, il n'aurait pas pu car un centaure entra dans la chambre et sauta pour s'asseoir près d'Erine. Sans grande surprise, son amie souffla et la nouvelle venue cria :

«-SALUT OLIVIER !

-Salut bébé aigle., lui rendit-il avec un sourire., Je voulais justement te demander un service. Comment ajouter une photo ?

-C'est simple !, s'exclama-t-elle avec évidence alors qu'il tendait son poignet., Tu veux quelle photo ? »

Il observa toutes les photos présentes dans la chambre d'Erine, il était certain qu'elle l'avait accrochée. Pas manqué après quelques regards, il désigna la photo de leur quintet le jour de la remises des diplômes. La photo était tout simplement parfaite. Holly la saisit et lui expliqua sérieusement les démarches.

«-Tu vois, c'est pas sorcier !, dit-elle avant de remarquer que son expression Moldue n'était pas adaptée dans ce cas-ci., Enfin si... Bref, il faudrait que tu essaies sans mes explications car je ne serai pas toujours là. Tiens ! Cette photo de moi avec Violet et Erine.

-Il ne veut peut-être pas de ta tête autour de son poignet !, ronchonna Erine avec plaisanterie.

-Bien sûr que si, il la veut ! Je suis quand même son binôme aux jeux. Dois-je te rappeler qu'on vous a bien LA-MI-NES !, décomposa bien le mot Holly.

-C'est vrai. », rit Olivier.

Rapidement, il obtempéra son essai d'après les conseils de Holly. Il ne souhaitait pas qu'une guerre se déclenche chez les Green. Sa ruse fonctionna car les deux sœurs se turent et l'observèrent avec attention. Il fut assez fier de réussir du premier coup.

«-Et bah voilà ! Parfait, Olivier !, le félicita Holly.

-Merci. Bon, je vais y aller mes parents vont m'attendre., il se leva et prit sa meilleure amie dans les bras., Passez une belle année à Poudlard. On se revoit bientôt. »


Contrairement à l'année précédente, Violet arriva à une heure raisonnable sur le Quai 9 ¾. A son grand regret, son père ne l'avait pas accompagnée. Maintenant que leur lien était connu de tous, elle avait espéré qu'il vienne mais il n'avait pas souhaité être désigné du doigt par ses anciens élèves. Cela, elle le comprenait. Qui sait comment certains parents auraient réagi ?

Tout le long du quai, elle parcourut du regard les différentes familles dans l'espoir de trouver ses amis. Inconsciemment, elle chercha un garçon de taille massive aux cheveux bruns mais ferma aussitôt les yeux aussitôt. Cette année, elle ne le trouverait pas.

Sans résultat à ses recherches, Violet monta à bord du Poudlard Express. Elle arpenta le couloir en jetant un rapide coup d'œil à chaque compartiment avant de se résoudre à s'installer dans un qui était vide.

Elle s'assit en collant ses jambes à sa poitrine, les entourant de ses bras et rentra la moitié de son visage dans son pull. Enfin son pull... Celui aux couleurs du Club de Flaquemare qu'Olivier lui avait laissé la veille. Le vêtement avait toujours son odeur à lui et elle n'en était que satisfaite. Un an plus tôt, il lui avait avoué ses sentiments. Elle ne s'y était pas attendue mais n'avait jamais été aussi heureuse. Cette année, tout était différent.

Une étrange sensation enflait dans son corps. Elle se sentait tout simplement bizarre. Actuellement sans ses amis, elle se sentait seule comme elle ne s'y était jamais sentie. Elle aurait tant aimé qu'Olivier puisse venir lui dire au revoir sur le quai mais en même temps, elle était soulagée que ce ne soit pas le cas. Maintenant qu'elle y était, elle prenait conscience que cela aurait été beaucoup trop difficile de le voir rester sur le quai et eux partir, sans lui. Non, c'était mieux ainsi.

Quand deux têtes rousses firent leur apparition, elle sentit un sourire se dessiner sur son visage. Fred et George sauraient lui changer les idées. A peine un pied posé dans le compartiment, Fred l'observa de la tête aux pieds. Il était vrai qu'avec sa queue de cheval et ses nombreuses mèches rebelles alors qu'elle avait l'habitude d'avoir les cheveux détachés, son pull de Flaquemare et son jean troué, elle pouvait paraître négligée. Mais quand même, il devait avoir l'habitude. Cependant, cela n'avait rien à voir.

«-Un pull officiel ?, s'étonna-t-il., Et pourquoi on n'en a pas, nous ? C'est quand même grâce à nous s'il en est là !

-Mais c'est qu'il est jaloux, Freddie !, se moqua Violet.

-Pas jaloux mais réaliste ! »

Après avoir rangé ses bagages, George poussa son frère et s'assit à côté de Violet. Elle remarqua que Fred se débattait avec deux malles et elle lut les inscriptions « E.Z.G. » sur l'une d'elle. Avant qu'elle ne puisse poser la question, George y répondit :

«-On a croisé Erine et Holly dans le couloir. Elles sont arrivées juste à temps et Erine avait peur d'être en retard pour la réunion des Préfets. Elle nous a demandé de prendre ses bagages.

-Je vois. D'ailleurs, tant qu'elle n'est pas là ! », se rappela Violet.

Elle se mit debout sur le siège pour avoir accès à sa malle et l'ouvrit pour récupérer une boîte de taille moyenne. George l'aida à se rasseoir sans tomber et elle leur tendit sa trouvaille.

«-C'est son cadeau d'anniversaire., dit-elle., Est-ce que vous pouvez le prendre dans votre dortoir ? J'ai peur qu'elle tombe dessus par 'inadvertance' si je le garde.

-Bien sûr ! », acceptèrent Fred et George.

Le premier jumeau fut ravi de ne pas avoir terminé de ranger sa malle car il put aussitôt mettre la paquet en lieu sûr. Tous installés, ils se remémorèrent leur expérience de la Coupe du Monde de Quidditch mais surtout des événements qui avaient suivi.


Une heure plus tard, Erine arriva en compagnie de Lee, plus agité que jamais, et Cedric Diggory. Cedric était un Poufsouffle de leur année, Préfet mais aussi capitaine de l'équipe de Quidditch. Jusqu'à l'année dernière, ils ne s'étaient échangé que quelques banalités. Mais depuis la finale Gryffondor contre Serpentard, ils appréciaient discuter ensemble.

Ensemble, ils discutèrent des nouveaux Préfets et des nouveaux Préfets-en-Chef. Il s'attardèrent quelques minutes sur leurs résultats aux BUSE avant que Cedric ne parte rejoindre ses camarades de Poufsouffle. Le capitaine des Poufsouffle sorti, Violet se tourna vers sa meilleure amie. Elle ne resterait pas sans réponse plus longtemps.

«-Oli m'a dit qu'il devait te donner quelque chose. Tu l'as sur toi ? »

Sa meilleure amie s'empressa de lui tendre son poignet pour lui faire découvrir le bracelet qu'Olivier lui avait offert la veille. Il était juste à côté du cadeau de Noël de Violet. Cette dernière sourit et trouva que c'était un très beau présent. Seuls les jumeaux paraissaient offensés.

«-Donc on est les seuls à qui il n'a pas fait de cadeaux., constata Fred.

-Apparemment, être une fille offre de nombreux privilèges., ajouta George.

-Il a dit que c'était pour mon anniversaire vu qu'on ne pourrait peut-être pas se voir avant Noël. », expliqua Erine.

La réponse ne parut pas convenir aux jumeaux, ils avaient plutôt intérêt à avoir un cadeau aussi. Après tout, l'excuse pour Erine valait très bien pour eux aussi. Quant à Violet, elle retrouva ses jambes contre sa poitrine. Ne pas se voir avant Noël lui semblait inimaginable. Près de quatre mois sans se voir, c'était beaucoup beaucoup trop. Elle posa sa tête sur ses genoux en soufflant et contempla le paysage qui défilait.

«-Allez Vio !, l'interpella Erine., Tu as tes trois meilleurs amis avec toi, ça va être cool.

-Et un supplément !, ajouta Lee de manière joviale., Si ce n'est pas de la chance, je ne sais pas ce que c'est.

-Je sais., admit Violet., Je suis contente d'être avec vous. Ca fait juste... Bizarre. »

Erine ne put qu'approuver cette constatation. La veille, elle l'avait même avoué au principal concerné. Fred et George se regardèrent l'air partagé face à cette situation. Ils hochaient la tête à tour de rôle comme s'ils pesaient les pour et les contre de l'absence d'Olivier par télépathie.

«-C'est vrai qu'Olivier est un super ami., partagea leurs pensées Fred., Mais bon pour certaines choses, il ne va pas nous manquer.

-Bonjour la tranquillité !, s'exclama George., Plus d'entraînements de Quidditch intensifs !

-Plus de réveils matinaux !, poursuivit Fred.

-Le bonheur ! », finirent-ils en chœur.

Effectivement, les deux frères avaient l'air d'être sur un petit nuage. Non concernés par cette libération, les deux Serdaigle et Lee Jordan ne purent s'empêcher de pouffer de rire. Pendant trois ans, il était vrai que l'équipe de Gryffondor avait fait les frais de l'obsession de leur capitaine pour le Quidditch.

«-D'ailleurs, qui est le nouveau capitaine ?, s'intéressa Violet après tout en tant que capitaine des Serdaigle cela la concernait

-Personne., répondit Fred., Aucun de nous deux et ni les filles, ni Harry ne l'ont reçu.

-Étrange. », murmura Violet.

Les deux Préfets ne semblaient pas avoir de réponse non plus, apparemment aucune information n'avait été transmise à ce sujet. Cela rendait la situation encore plus mystérieuse qu'elle ne l'était.

«-Mais Bill et Charlie nous ont parlé d'un événement spécial à Poudlard cette année., pensa tout haut George.

-Ils ont dit qu'ils auraient aimé être encore à Poudlard, cela a peut-être à voir., continua Fred.

-C'est vrai qu'Olivier m'a dit que ce serait très intéressant cette année., se rappela Violet.

-Comment se fait-il que tous ceux qui ne sont plus à l'école soient au courant mais pas nous ? », demanda Lee.

Personne n'avait de réponse. Mais chacun essaya d'imaginer quel événement pouvait être assez exceptionnel pour apporter autant d'engouement auprès d'anciens élèves. Ce fut Violet qui partagea la seule hypothèse qui lui venait et l'idée lui procura une rare excitation.

«-Ils ont peut-être eu l'idée d'une Coupe du Monde de Quidditch entre les écoles, ce serait tellement génial ! »

Cette possibilité plut à tout le monde, une effervescence de joie naquit dans tout le compartiment. Chacun donna la composition de son équipe idéale pour apporter une potentielle Coupe à Poudlard. Ils étaient bien d'accord pour dire qu'aucun événement ne pouvait être à la hauteur d'une Coupe du Monde de Quidditch scolaire.

Violet se laissa retomber contre le dossier de son siège avec beaucoup de contentement. Pour l'absence d'Olivier, elle n'avait qu'à penser à Noël. Ils passeraient les vacances à deux et cela serait parfait. Pour combler le manque cette année, elle aurait le nez dans ses études et dans les entraînements de Quidditch. Mais encore mieux, cette Coupe du Monde la consolerait à la perfection. En effet, cette idée était géniale.


Le bracelet d'Erine offert par Violet n'est autre que son cadeau de Noël dans le Tome 1 au chapitre "Joyeux Noël". Pour celleux n'ayant pas lu le Tome 1, il s'agit d'une ficelle bleu foncé dont les deux bouts sont reliés par un balai argenté.

Ce chapitre vous a-t-il plu ? Ce dernier petit moment Olivier et Violet vous a plu ? Pensez-vous que tout va bien se passer entre notre couple star de Poudlard ? Etonné-e du petit cadeau d'Olivier pour Erine ? Surpris-e du super binôme Holly/Olivier ? Maintenant, qui dit à Violet qu'elle va vite déchanter ?

Dans le prochain chapitre "Un événement particulier" : Le Club de Flaquemare. Un classeur. Une réaction typiquement Dubois. Une accumulation d'imprévus. Le Professeur Maugrey. Une lettre.

Instant Pub : Je vous conseille pour celleux ayant Wattpad la Fanfiction d'Une_bettyse "En vol avec Ginny" et sa suite "En vol avec les Potter". Il s'agit de deux sagas de sept tomes (En vol avec les Potter en est au quatrième). L'histoire respecte le canon et elle est carrément incroyable !

Bref, prenez soin de vous et je vous dis à bientôt.

Blue. :)