Auteur: Shihodo
Titre: Petit frère (Niisan)
Rating : M pour la dureté du texte, et pour une certaine liberté.
Disclaimer: Naruto ne m'appartient pas.
Pour : Yohko the demo
Note : Réédition de Petit frère, je ne supprimerais l'ancienne version que quand j'aurais fini d'envoyer la nouvelle. La fic va tout de même beaucoup changer, donc ne vous privez pas de reviewer. Voila donc le prologue plus long que la dernière fois. Je pense publier à raison de un chapitre par semaine. Le prochain chapitre de Méandres est pour la semaine prochaine au plus tard.
Je m'excuse pour toutes les fautes d'orthographes que vous pourrez trouver.
Prologue : Partir pour ne jamais revenir…
- Petit crétin arrogant! Tu es donc incapable de penser à autre chose que toi, TOI et toute ta sainte petite personne. PARS, si c'est ça que tu veux ! Mais sache que personne n'ira te recherche… Je le promets en tant que Hokage Cinquième. A partir de maintenant tu es banni. Quand un loup quitte la meute il est à jamais seul… Je te laisse 3 jours… En respect pour ta famille… Ton père lui était un homme juste… Le pauvre, avoir de tels enfants.
La porte claqua.
Naruto et Sakura était adossés au mur. Sakura ne pleurait pas, elle posa un regard dur sur Sasuke. Elle avait grandit, oublié son amourette d'enfance. Elle n'était plus cette fillette au grand front dont tout le monde se moquait. Elle était la disciple de l'Hokage, elle serait sûrement une grande kunoichi. Mais il entendit au fond de sa voix les larmes retenues quand elle lui a dit adieu, qu'ils avaient bien rigoler ensemble, mais qu'elle le tuerait après, pour avoir trahit son pays et ses amis et qu'elle ne pleurait pas. Elle était triste mais elle était avant tout une ninja ; pas de sentiments dans le devoir.
Naruto ne le regardait même pas, il cracha par terre et partit prendre Sakura dans ses bras.
Ils étaient si proches, l'âge les avaient changé, l'amitié et la tendresse les liaient alors que lui il semblait incapable de ressentir ces sentiments… Ils l'appréciaient mais c'était lassé de ces silences profonds, de ses envies de vengeances, de son côté parfait en tout. Alors qu'eux sortaient avec les autres chuunins, lui il restait à étudier les jutsus les plus complexes, cet air froid toujours collé au visage.
Il avait lui-même choisie l'exclusion, il en avait payé le prix fort. Il n'avait pas d'attache, pas vraiment d'amis, personne qui aurait voulu le retenir. Il n'existait plus qu'à travers son nom, qui lui commençait à sombrer dans l'oubli. La seule marque qu'il en restait était l'emblème de la police, où dans les documents officiels mais personne n'irait se plonger dans les tas de paperasses à la recherche du nom du dernier Uchiwa maintenant banni de Konoha.
Il n'était plus personne, juste un déserteur aux yeux du village et de ses habitants.
Personne ne pleurera, personne ne pensera à toi … Tu les as tous trop fait souffrir… Cette cruauté qui semble naturel chez toi, comme pour toute ta famille…
- N'est ce pas, niisan…
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