Titre : C'est mon subordonné !
Auteur : lunny
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent à Masashi Kishimoto.
Vu ce qu'il en fait, je n'aimerai pas être à leur place !
Résumé : Kabuto a osé quitter Orochimaru, que va faire notre serpent préféré pour le récupérer ? KabutoxOrochimaru
Genre : yaoi, lemon et OOC
Avertissement : Les anti-yaoistes sont priés de faire demi-tour, merci ! Bon ben je crois que ça sera tout…
Note : Je suis encore vivante, donc les revieweurs ne peuvent pas me tuer ! Quelle découverte ! Pardon pour cet immense retard ! Mais bon là je crois que vos allez être content. J'ai fait un petit plan et je peu vous dire qu'il reste : 7 chapitres ! Que je vais essayer de faire pendant mes vacances ! Donc avec beaucoup de chance, avant la fin des vacances, je publierai la fin ! C'est pas beau ça ? Mais en équivalence, ce sera la seule fic que je continuerai pendant mes vacances… Donc plus de one shot, plus de suite pour mes autres fics… Non ! Mais bon sinon ça peut devenir infernal. Donc c'est décidé, j'essaierais de me concentrer uniquement sur cette fic !
Bonne lecture!
Deux hommes sautaient de toit en toit. L'un aux cheveux blancs et à l'air énervé. Enervé sûrement par celui qui le suivait et qui affichait un grand sourire. Le premier nommé Kabuto, ronchonnait sautant souplement. Le blond tournait quelque fois sur lui même en plein saut faisant tourner sa queue basse autour de lui. L riait amusé. On aurait dit un enfant. Kabuto sauta au sol, devant une grande bâtisse, Ikari se posa souplement à ses côtés avec un grand sourire. Personne dans la rue, tant mieux car comment expliquer que deux jeunes hommes soient tombé du ciel ?
Ils se placèrent de façon à pouvoir observer la bâtisse en toute tranquillité. Le bâtiment était sur un étage. Il s'étendait sur pas mal de mètres. Le toit de bois reposait sur des murs en béton. Une grille aux motifs gracieux entouraient la maison tels un enclos. La maison était la seule de cette rue. Les autres se situaient en retrait. Autour de la maison, des étendues herbeuse. On voyait quelques personnes se promener, c'était une grande famille qu'ils allaient devoir éliminer. Ikari perdit son sourire, son regard se fit dur, il avisait les environs, cherchait le meilleur moyen d'accomplir sa mission. Kabuto a ses côtés ne bougeait pas non plus, il se contentait de respirer doucement. Il allait parler pour demander à Ikari, ou plutôt lui dire qu'il allait voir si il n'y avait pas moyen plus facile d'accéder à la bâtisse par derrière quand il entendit un sifflement près de ses oreilles. Quelque chose l'avait frôlé. Par réflexe, il se retourna prêt à attaquer, heureusement, Ikari lui attrapa le poignet avant que il ne sorte un kunaï. Il se retourna vers ce dernier, surpris. Alors, il aperçoit un ballon dans les mains de ce dernier. Il comprend alors et se sent gêné devant l'enfant qui court vers eux.
Ikari passe à côté de Kabuto sans rien dire. Il a retrouvé son sourire. Il s'avance vers le petit garçon qui les a rejoint. Il se met à sa hauteur et lui tend le ballon souriant. Le petit garçon rougit et prend le ballon en bredouillant un désolé et un merci. Il se prépare à repartir quand Ikari lui demande :
-Dis moi, quel est ton nom ?
L'enfant aux yeux bleus et aux cheveux lui répond doucement :
-Moi ? Je m'appelle Shakyo... Et vous ? Ajouta l'enfant curieux de savoir à qui il parlait.
Ikari se crispa un peu l'air surpris en entendant le prénom du garçon mis garda le sourire. Il continua cependant :
-Je m'appelle Ikari ! Shakyo… C'est un très joli nom… Je peux te demander quelque chose ?
L''enfant hocha la tête tenant doucement le ballon dans ses bras. Ikari c'était aussi un joli nom… ça voulais dire lumière non ? Ikari, ce nom ça lui allait bien, puis son sourire, il était beau… comme un soleil, pensa le garçon.
-Alors, dis moi si je me trompe, c'est bien la maison des Styx que je vois là ? demanda Ikari désignant le plus discrètement possible la dite maison. L'enfant se contenta de hocher la tête, l'air un peu niais il faut se l'avouer.
-Peux tu me dire alors si tous les Styx demeurent ici ?
L'enfant hésita à parler puis avoua :
-Oui, tous les Styx vivent ici, branche principale et secondaire incluent.
Ikari garda le visage fermé quelques instants semblant réfléchir, puis il fit un sourire rayonnant à l'enfant en disant :
-Merci tu m'aides beaucoup !
L'enfant hocha la tête en souriant à son tour puis se retournant pour rejoindre ses amis qui l'attendait il lança :
-Au revoir Mademoiselle !
Ikari agita la main en signe d'au revoir et se tourna vers Kabuto. Il se tenait contre le mur. Il demanda l'air de rien :
-Pourquoi ne pas lui avoir demandé comment entrer discrètement ?
-Pourquoi ne pas lui demander directement les clefs pendant qu'on y est ? répliqua ironiquement Ikari.
-T'énerves pas comme ça… Mademoiselle… répliqua vertement Kabuto avec un sourire amusé.
-La ferme, se contenta de répliquer Ikari.
Cette conversation l'agaçait, il n'était plus du tout enjoué à cet instant. Kabuto le regarda, Ikari affichait un regard pensif, le visage fermé. Kabuto demanda curieux :
-Ikari, c'est un prénom plutôt féminin… Puis en y pensant un peu, c'est vrai qu'on eut te prendre pour un fille…
-Rien de plus normal quand on t'a obligé à porter des vêtements de fille jusqu'à tes douze ans et n'ayant aucune connaissance masculine, dés lors…Tout ça à cause de mon putain de père et d'une mère complètement folle ! lâcha Ikari, il semblait furieux.
Kabuto resta figé, comment ça porter des vêtements de fille ? Qu'est ce qu'il racontait ? Ikari n'attendit pas que Kabuto se remette de ces révélations pour partir. Kabuto le suivit n'osant plus parler de peur de la réaction d' Ikari. Ikari plongé dans ses souvenirs pendant qu'il atteignait un énième toit.
Flash back
Ikari se regardait dans toutes les coutures dans la glace, ce pantalon lui allait bien, malgré qu'il soit trop grand pour lui. Il avait retroussé le bas bien qu'il traîne encore un peu parterre. Il s'appliqua à enfiler la chemise blanche, mettant difficilement chaque bouton le fait que ses manches soient trop grandes pour lui ne l'aidait pas. Il s'appliquait vraiment à la tâche. Il avait trouvé ces vêtements dans un vieux carton dans la cave. Des vêtements masculins, c'est la première fois qu'il en voyait. Peut-être qu'ils appartenaient à son père. Il se demanda si il lui ressemblait. Il jeta un coup d'œil à sa robe qu'il avait jeté au loin. Il ne portait que ce genre de vêtements. Tout le monde s'habillait ainsi.
Ce village, le village d'Oros constitué uniquement de femmes. On les entraînait sans relâche voulant qu'elles deviennent de puissantes ninjas. Elles effectuaient des missions, comme dans un village ninja normal. Les hommes ne pouvaient y mettre les pieds, rares sont de cela qui étaient rentrés vivant chez eux. Les femmes pouvaient bien sûr procréer, mais jamais l'homme qu'elles avaient choisit ne verrait le visage de leur enfant si celui ci naissait femelle. Les mères ne verraient jamais qu'une fois leur enfant si celui ci naissait mâle. Le père devant s'en charger seul. Les deux géniteurs étaient condamnés à ne plus se revoir après la naissance tels étaient les règles.
Bien sûr, il y avait quelque fois, des rencontres amoureuses, l'envie de fonder une famille, mais alors, la femme devait quitter le village pour ne plus jamais y revenir. C'était perçu comme une forme de trahison que de se laisser aller à l'amour. Mais nombreuses étaient celles qui partaient, personne ne les obligeait à rester de toutes façons. Une femme de ce village ne pouvait procréer qu'une fois. Toutes les filles nées ainsi se considéraient comme des sœurs. La grande famille d'Oros, quelle comédie, une famille sans père qu'est ce que c'était ?
Ikari, lui se fichait quelques peu de ces règles. Elles ne le concernaient pas, il était un garçon… un garçon que tous croyaient fille… Il était la honte de sa mère, il le savait. Seule la doyenne du village était au courant de leur condition, d'ailleurs c'était elle qui avait trouvé une solution. Mais peut-être expliquer le problème serait meilleur ?
Ikari était né d'amour, chose très rare. Sa mère avait rencontré lors dune de ses missions. Elle l'avait revu plusieurs fois, hors du village assurément, puis finalement ça se passa, inutile de préciser, vous aurez compris. Mais le lendemain, sa mère s'était réveillée seule dans le lit. L'homme était parti, il avait juste profité d'elle. Elle avait espéré au début, qu'il revienne, mais jamais il ne réapparut. Elle essaya d'oublier cet incident ne souhaitant pas être la honte du village. Qu'aurait on dit si on venait à savoir qu'elle avait abusé par un homme ? Elle aurait été une honte pour le village, sujet de railleries de ses « sœurs ».
Alors, elle ne dit rien et attendit. Mais une évidence la frappa quelques mois plus tard. Elle était tombée enceinte. Elle pleura beaucoup, elle pria aussi, elle pria suppliant le ciel que ce soit une fille. Si ça venait à être un garçon, que deviendrait elle ? On la chasserait du village personne ne pouvant s'occuper de lui. Elle n voulait pas, elle n'avait nul part où aller. Alors toutes les nuits, elle pria, encore et encore, elle pleura aussi, regrettant ses actes et maudissant les hommes.
Mais ses prières ne furent pas entendues. Quand la doyenne lui annonça qu'elle avait accouché d'un garçon, elle pleura maudissant cet enfant. Elle avoua ses erreurs à la doyenne et sa honte, elle ne pouvait tuer cet enfant, elle ne pouvait pas mais elle le voulait tellement. La doyenne aussi vieille que sage réfléchit longtemps dans la pièce remplies de pleurs. Pleurs d'une mère et de son enfant, l'une pour sa fierté, l'autre pour la douleur qu'il ressentait, la douleur de naître. Des pleurs aussi égoïstes les uns que les autres. Enfin la doyenne pris une décision. L'enfant qui venait de naître ne sera jamais considéré comme un garçon, il sera une fille, il fera parti de la grande famille d'Oros. Et sa véritable identité sera gardée dans le plus grand secret. Alors, Ikari ne serait qu'une fille comme les autres…
Alors pendant les années écoulées, il avait vécu tel une fille. Sa mère semblait l'aimer, semblait l'aimer jusqu'à qu'elle soit mise face à l'évidence que ce fut un garçon. Et alors, quand elle se trouvait devant cette évidence, elle n'hésitait nullement à le frapper. Il hurlait au début, puis il avait finalement décidé de souffrir en silence. C'était de sa faute que sa mère porte une tâche aussi sale, il était un garçon. Mais même devant ces coups, devant son regard de dégoût, il n'avait jamais souhaité être une fille. Il aimait être un garçon, mais ça personne ne le savait…
Il finit de boutonner sa chemise. Il se regarda dans la glace, il sourit doucement, il aimait son reflet, ce n'était pas quand il portait des vêtements féminins, c'était agréable. Il fit un tour sur lui même en riant, malgré que les vêtements soient trop grands, il les aimait. Mais il se figea soudainement. Au pas de la porte, sa mère le regardait, le regard haineux.
Tout se passa très vite, Ikari ne pu rien y faire. Sa mère sortit une lame de son sac et sauta sur Ikari, elle hurlait :
-Shakyo ! Shakyo ! Pourquoi tu m'as abandonné ! Je te hais ! Je te hais, tu as profité de moi ! Tu es immonde ! A cause de toi, j'ai engendré une saleté de fils ! Un homme, j'ai engendré un homme ! Un homme comme toi ! Il suivra sûrement ta voie sale ordure ! Il est tout aussi pourri que toi !
Ikari vit le visage décomposé de haine de sa mère à quelques centimètres du sien. Il n'arrivait pas hurler. Shakyo ? C'était le nom de son père peut-être… Mais on lui avait toujours raconté que celui ci était purement et simplement mort. Pourquoi disait-elle tant d'horreur sur lui alors ? Puis sa mère le prenait pour son père ? Mais même si il lui ressemblait, il était bien trop jeune pour qu'elle le confonde. Il s'arrêta de penser quand il croisa la lueur de folie dans les yeux de sa mère. Une démence indescriptible, à travers ses yeux, il pouvait voir toute la haine qu'elle portait à cet homme. Ceci le déstabilisa, il baissa sa garde choquée, il sentit alors la lame traverser son épaule droite, il sentit la lame bouger de son cou à l'extrémité de son épaule. Il ne pouvait pas se défendre, il ne pouvait que hurler de douleur. Il sentit le sang chaud sur sa peau, il sentit les larmes sur le long de ses joues. Et il entendait sa mère le maudire, lui et l'homme qui était son père. Puis tout cessa.
Il ne sentit plus le poids de sa mère sur lui. Il vit la doyenne la retenir, elle lui hurla :
-Pars ! Ne reviens qu'avec une tenue décente ! Tu es bien la honte de ce village alors n'aggrave pas le choses !
Ikari s'enfuit alors du salon, il prit rapidement la robe traînant toujours par terre et entra rapidement dans sa chambre. Il tomba à genoux et pleura. Puis doucement reniflant, il enleva les vêtements, il en était sûr maintenant, à son père. Il trembla quand il plia la chemise, déchiré sur le niveau de l'épaule droite et tâché de sang. Il rangea le pantalon et la chemise soigneusement, là où sa mère ne les trouverait pas. Puis il essaya de soigner, il y réussit maladroitement avec quelques bandages. Puis les yeux rouges et reniflant, il enfila la robe. Il se regarda dans la glace de sa chambre. Il ressemblait vraiment à une fille. Mais il était un garçon… n'est ce pas ? Il descendit les escaliers, tremblant. Il arriva dans le salon. Sa mère à terre, le couteau posé non loin, sanglotait. La doyenne essayait tant bien que mal de la consoler. Ikari s'avança doucement, se rappelant de la figure déformée de sa mère par la rage. Sa mère releva la tête, le visage ravagé par les larmes. Elle se jeta une nouvelle fois sur lui.
Ikari eut un mouvement de recul mais sa mère l'enlaçait doucement. Il l'entendit murmurer :
-Ah, ma petite Ikari, j'ai eu si peur…
Ikari rendit tristement son étreinte à sa mère, le visage si triste.
Le soir quand sa mère fut endormie, il se dirigea doucement vers sa bibliothèque. Il sortit tristement les vêtements de son père et les enfila par dessus la nuisette qu'il se devait de porter. Tout doucement, sans un bruit, il les mit. Puis se repliant sur le sol, il commença à pleurer tel le petit garçon qu'il était…
Fin du flash back
Ikari entra dans sa chambre par la fenêtre qu'il avait laissée ouverte. Il se tourna vers Kabuto et lui dit simplement :
-Pour ce soir la mission…
à suivre…
L'auteur (air solennel) :
-Après réflexion, j'ai décidé que j'utiliserai tous les noms proposés ! Donc, déjà un Shakyo ! Je sais il a l'air méchant mais vu comment se comporte la mère de Ikari, je me serai barré aussi… Puis, il est mignon, mini Shakyo celui avec la balle, non ?
Nouveau perso (celui du chapitre précédant) :
-Et moi, je m'appelle comment ?
L'auteur (tout content) :
-Yami ! Vu que ça veut dire ténèbres et que Ikari veut dire lumière, association d'idée !
Yami (c'est moins court à taper(se tourne vers Ikari en train de pleurer)) :
-Mais, je vais te consoler moi !
Ikari (voyant le sourire pervers de Yami) :
-Et c'est moi qu'on traite de pervers !
Kabuto (désespéré) :
- Comme si un, ce n'était déjà pas assez !
Orochimaru (grand sourire lubrique) :
-Dis Kabuto ! Tu veux des cours particuliers pour apprendre à lancer des kunaïs ? Je t'apprendrai les meilleurs positions…
Kabuto (affolé) :
-Ah vous aussi Oorchimaru-sama !
Ikari (grand sourire) :
-Ouais, mais nous au moins on fait pas de rêve porno ! (pas encore rire fou de l'auteur)
Kabuto (rougissant) :
-Hein ? Mais non !
L'auteur (air très sérieux) :
-De toutes façons vous êtes tous les quatre des pervers…
Ikari (regard de la mort qui tue) :
-Ouais, ben toi t'es un sadique, c'est quoi cette vie de merde !
L'auteur (mode mini) :
-Reviews comme même ?
