Et voici donc le chapitre 3! Pour une fois je le publie le vendredi et non le dimanche, comme ca vous pouvez le lire le week-end... Ah, je dois prévenir: âmes sensibles, abstenez-vous de lire ce chapitre! Comme vous l'aurez sans doute compris, vous allez avoir un apercu de mes talents d'écriture dans un certain domaine... Héhéhé...
Et bien sûr, merci à celles qui ont pris la peine de reviewer
Chapitre 4: Hormones à ébullition
Ses mains s'égaraient sur la chair pâle et si douce... Harry goûtait chaque recoin de ce corps merveilleux. Il posait ses lèvres dans le cou frêle, sur les fines épaules, léchait, embrassait cette peau parfumée. Les deux corps se pressaient avidemment, leurs formes s'épousant, leurs épidermes s'électrisant du contact de l'autre. Leurs bouches se rencontrèrent, se mordirent, leurs langues se mélêrent... Sans aucune pudeur, le Survivant glissait à présent ses mains sur le torse, les cuisses fuselées. Il écarta les jambes et commenca de douces caresses sur la peau si sensible de cet endroit. Pendant ce temps, ses lèvres descendaient pour mordiller les mamelons, les sentant se durcir de plaisir. Un doigt s'aventura dans la chaleur de l'antre si délicieuse, puis bientôt un deuxième, arrachant des gémissements, des suppliques... Il positionna alors sa virilité impatiente et pénétra d'un coup la chaleur de l'intimité. Un cri, de douleur ou de plaisir... Il commenca aussitôt des va-et-vient, qui devinrent bientôt des coups de boutoir, puissants, profonds. Il ne se lassait pas de faire monter encore et encore le désir, la jouissance... Ils s'embrassaient, leurs dents s'entrechoquaient sous la violence de leur accouplement. Harry râlait de plaisir sous les caresses des mains expertes. L'orgasme fut si intense qu'il ferma un instant les yeux. Lorsqu'il les rouvrit, son regard croisa deux pupilles argentées qui sous l'effet de...
Deux pupilles argentées?
Le choc fut si fort que Harry s'éveilla en sursaut.
(Auteur: Mouahaha, vous y avez cru, hein?)
Ben moi aussi j'y ai cru...
(Auteur: Hey, t'es pas censé entendre ce que je dis!)
Désolé.
Bon bref, toujours était-il que le Survivant se retrouvait au milieu de la nuit en sueur, frustré et... Mouillé.
Merlin, c'est pas vrai, j'ai encore fait dans mon lit!
Il se leva précautionneusement, prenant garde à ne pas éveiller ses camarades, et devant marcher les jambes bien collées au cas où il devrait cacher cette tache blanche et visqueuse dans son calecon. (Auteur: Ben oui, vous pensiez à autre chose peut-être? Lol)
Emportant aussi avec lui un drap sale, il se dirigea vers la salle de bains.
J'ai un sérieux besoin d'une douche... Bien froide, si possible.
Tout en se séchant, le jeune homme réfléchit.
Le soir précédent, il ressorti des toilettes que pour monter dans sa chambre... Faire des exercices manuels, pour calmer ses hormones en ébullition. Cette nouvelle Eloïse Midgen était décidément très particulière... Elle avait sciemment et sans s'en cacher en rien excité les deux rois de la fête.
Hey, j'me demande si elle a fait le même effet à Malfoy? Héhéhé, trop marrant d'imaginer la fouine se retrouver aussi gêné que moi...
A bien y réfléchir, les deux cavaliers de la reine ne semblaient pas être les seuls sensibles au charme de la jeune fille. Même des hommes murs l'avaient regardée d'un air affamée, ainsi Snape...
Non non, sortez de ma tête, les imaaaages!
Hem hem. Voilà donc la situation: Harry Potter, vaincu par ses dix-sept ans et les envies de mâle adolescent, n'avait plus qu'une envie: coincer Eloïse Midgen n'importe où, n'importe quand, et même n'importe comment, et ne la laisser repartir qu'après s'être complètement vidé les... Bref. Ainsi, cette nuit, il avait fait un rêve torride concernant la jeune fille. Mais soudain, celle-ci s'était transformé en une personne qu'il n'avait pas reconnue... Tout ce qu'il savait, c'était qu'elle avait des yeux gris. Mais qui cela pouvait-il bien être?
(Auteur: Oui oui, l'est pas très malin notre Harry... Et toi proteste pas, t'as pas le droit d'écouter, nhyahaha!)
Regardant sa montre, il vit que ses camarades ne tarderaient pas à s'éveiller. Il nettoya tous ses draps et s'assura qu'il ne restait plus aucune trace compromettante.
Pas envie que les elfes voient ca... Quoique, je me demande s'ils comprendraient? Sans doute, dois pas être le seul. Eurgh.
Puis il alla dans la salle commune, et s'endormit dans un fauteuil, rêvant aux romantiques yeux bleus et au sublime postérieur d'une certaine demoiselle.
Un bruit de conversations agitées le réveilla.
- « ...des jambes pareilles!
-Et ses seins, t'as vu ses seins?
-J'irais bien lui agrandir son petit décolleté, moi...
Je rêve où ils parlent de MA sex bomb privée? Désolé les gars, c'est pelotage gardé!
Il se frotta les yeux et promena un regard furieux autour de lui. Les autres se calmèrent aussitôt, toujours prêts à s'abriter à l'idée d'une des colères légendaires du Survivant. Surtout un Survivant aux hormones bouillantes et... Enfin.
-Dites-moi, vous parliez d'Eloïse là? Hum? Je vois qu'elle vous fait de l'effet, je présume que vous allez tous essayer de la séduire... Bon bon, la concurrence doit être loyale, bien sûr... N'allez pas vous imaginer que je m'y intéresse hein, je dis ca pour vous...
-Mais oui, t'inquiètes Harry! Pas de coups bas entre nous!
-C'est vrai que quand on y pense, elle est moins laide qu'avant... Hey! Mais... Ron! C'est bien toi qui parlait de sa poitrine? Va pas chercher ailleurs quand t'as la femme idéale sous le nez, crétin!
-Heing?
Air très intelligent de mon meilleur ami... Je plaisante.
-Tu comprendras un jour, du moins j'espère. Allez les amis, on va manger... Et laissez de l'air à cette pauvre jeune fille, faut pas lui faire peur non plus!
Le premier qui l'approche, je le trucide au couteau à beurre!
Petit déjeuner de Noël, encore meilleur que d'habitude. Mais personne ne semblait avoir grand appétit ce matin-là, les garcons comme les filles... Pour cause, les premiers de matage intensif, les deuxièmes de décision générale de régime. Sauf Hermione, qui elle était occupée à sermonner ses camarades de Gryffondor.
Elle pourrait aussi bien se mettre à faire des claquettes avec un tutu mauve pour seul vêtement, je crois qu'ils ne s'en apercevraient même pas... Dommage, ca m'arrangerait, histoire de pouvoir m'approcher d'Eloïse.
Celle-ci, en le voyant, lui avait adressé un sourire charmeur. Cependant, elle s'était assise plus loin, au milieu d'un groupe de filles qui avaient aussitôt commencé une discussion animée avec elle, avec force sourires hypocrites et faux enjouements.
Frustré, Harry tenta de se changer les idées. Le souvenir de son rêve lui vint à l'esprit, il pouvait tenter d'observer tout le monde à la recherche de ces fameux yeux gris. Son regard tomba alors sur Luna Lovegood, dont les yeux argentés semblaient encore plus globuleux qu'à l'ordinaire tandis qu'elle contemplait Eloïse d'un air surpris...
Aaaarghhh... Par pitié Merlin, Godric et même Salazar... Pas elle! Je ne veux pas fantasmer sur eeeelle!
A son grand soulagement, il constata que Hannah Abbot aussi avait des yeux de cette couleur. Même si cette fille n'avait pas le sex-appeal d'Eloïse, elle était plutôt mignonne...
Et puis, tout mais pas Luna!
En y repensant, il se dit que cette mystérieuse personne de son fantasme était sans doute celle-la même qui hantait ses nuits depuis quelques mois. (Auteur: Nooon, vraiment?) Il avait déjà fait quelques rêves très chauds, mais à chaque fois au réveil, impossible de se souvenir de la personne...
Mais cela n'avait pas d'importance, maintenant qu'il avait un nouvel objectif, sous la forme d'une fille aux courbes absolument renversantes.
Sentant la désagréable sensation d'être observé, il se retourna vers la table des Serpentards. Personne, à première vue du moins.
Salle commune des Gryffondor, soir.
Harry, assis au plus profond d'un fauteuil, enrageait silencieusement en regardant Eloïse plus loin. Au cours de la journée, elle avait déjà recu vingt-sept bouquets de fleurs et assez de chocolats pour tenir un siège de trois semaines. La jeune fille était rapidement devenue la coqueluche de Poudlard, surtout des garcons à dire la vérité... Mais beaucoup de filles tentaient de s'attirer les bonnes grâces de la reine, à la fois parce que s'en faire une ennemie signifiait se mettre à dos tous les mâles de l'école, mais aussi en espérant pouvoir consoler quelque soupirant éconduit de la belle demoiselle.
Quant au Survivant lui-même, il n'avait pas pu glisser un mot de la journée à l'élue de son entrejambe, car elle était bien trop sollicitée.
Pouvez pas bouger vos derrières de là, au lieu de vous incruster dans mes fantasmes!
Soudain, la jeune fille se leva, et fendit la foule de ses admirateurs pour se glisser auprès d'Harry. Avant même qu'il n'ait réalisé, elle s'était assise sur ses genoux et avait passé les bras autour de son cou. Une grande vague de chaleur envahit le jeune homme, qui sentit qu'il devait être d'une rougeur avoisinant la tomate trop mûre. Eloïse fit alors courir ses doigts sur la peau sensible du cou, tout en se serrant étroitement contre le Survivant.
Merliiinn, mais pourquoi les pantalons sont-ils toujours aussi étroits? Hein?
Nombre des amies et prétendants de la reine s'éloignèrent alors, dégoûtés... De la préférence exprimée par la brune.Celle-ci plongea alors son regard quelques instants dans celui d'Harry, puis alors qu'il enlacait la taille fine de sa compagne, elle eut un léger rire et s'écarta doucement. Sans répondre au regard interrogatif du garcon, elle se releva et s'éloigna de sa démarche gracieuse vers les escaliers des dortoirs des filles, qu'elle monta sans un regard en arrière.
Bon d'accord, j'ai compris... Main droite, toi et moi, ca va durer encore un moment je crois.