Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)
Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.
Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.
Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.
Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.
Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.
Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.
Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.
Alors missi pour vos reviews ainsi que ceux qui me lisent mais qui n'envoient pas de review si toutefois j'intéresse autant de monde
L'ombre maléfique d'Harry Potter.
Chapitre 5 : Halloween : Fête des morts.
Lorsqu'on arrive dans la Grande Salle, c'est le choc, pire que d'habitude, avant on avait les citrouilles volantes et à présent les murs sont carrément oranges, il y a des guirlandes de potirons, des trucs qui clignotent partout et nous sommes que le matin.
- C'est écoeurant ! Lâche Pansy en faisant semblant de vomir.
- Beurk !
Gregory recrache le contenu de son gobelet.
- C'est du jus de potiron.
- Et regardez, de la confiture de citrouille, des morceaux de citrouilles, des filets de courges.
- Ils veulent notre mort à tous ! S'écrit Pansy
Le directeur entre un grand sourire aux lèvres. C'est comme dans mon rêve même si, de la journée, je n'ai vu que des brides surtout ce qui ne me concerne pas comme une Poufsouffle déclarant sa flamme à un Serdaigle, mais là je dois dire qu'en vrai c'est pire.
- Monsieur le Directeur, c'est quoi ce cirque ? Demande Draco autant de bonne humeur que moi.
- Monsieur Malfoy, vous avez bien dormi ?
- Non ! Alors si vous vouliez bien vous expliquer !
- Draco a raison ! Où sont passés les tartines, le bacon, les oeufs...
- Mademoiselle Parkinson, Monsieur Malfoy, vous n'aimez pas les légumes oranges ?!
- NON !
- Ceci est d'un très mauvais goût Monsieur le Directeur ! Dis-je en me levant à mon tour.
Il croise mon regard fatigué mais dur et glacial, digne d'un Serpentard. Je m'attire le regard des autres tables ainsi que celui des professeurs. Depuis quand le gentil petit Harry se rebelle-t-il contre le directeur ? Voilà en gros ce qu'on peut entendre.
- Monsieur Potter, étant à Halloween, vous aurez un petit-déjeuner digne de cette fête.
Les autres élèves font savoir leur désaccord mais le directeur ne fait rien. Dans tous les cas, il est hors de question que je boive cette mixture infâme. L'année dernière, j'ai bien réussi à téléporter un balai alors une bouteille de lait et quelques tartines ça devrait être possible. Draco a compris ce que je fais et on se retrouve tous les deux à effectuer ce sort, du coup la table se retrouve couverte de nourriture. N'oublions pas de remercier Charlie de nous avoir appris et perfectionné ce sort.
- Harry ! Draco ! Comment avez-vous fait ?
- C'est le sort que tu as utilisé contre le dragon ? Trop fort !
Je lance un regard au directeur, accompagné d'un magnifique sourire. Au moins un petit-déjeuner correct.
o
Les cours sont impossibles. En potion, on crée de l'engrais à citrouille; en métamorphose, je vous laisse deviner en quoi les rats doivent être transformés; en botanique, on cueille des citrouilles.
Enfin arrive le déjeuner, enfin non, je crois que c'est le pire, ça je ne l'avais pas vu cette nuit. Donc, soupe de potiron, steak accompagné de morceaux de citrouilles sautés avec une sauce orange donc de potiron ou citrouille et de la purée de ce fichu légume, dessert yaourt ou glace, le goût, pas trop le choix. Et bien sûr, aucune possibilité de changer le menu, Dumbledore a pris les devants.
Heureusement qu'on a étude ensuite. Je me laisse tomber sur un fauteuil dans la bibliothèque, Draco dépose une pile de livres devant moi avant de s'asseoir à son tour. Pansy et Cindy travaillent plus loin, Vincent, Grégory, Blaise et Kevin sont restés dans la salle commune et nous, on fait notre devoir, pour le cours de défense, sur les vampires et parallèlement les démons, quelle chance !
Draco travaille consciencieuse sur le sujet, heureusement qu'il doit être fait à deux, c'est plus rapide mais j'ai un tout petit problème, je ne supporte pas de dire du mal des démons et c'est ce qu'on trouve le plus souvent sur eux, après tout j'en suis bien un.
- Harry, cesse de tourner les pages sans les lire.
- Hum.
J'émerge complètement, euh oui, il a pas tord, ça ne sert pas à grand-chose, je ferme le livre et me couche dessus, au moins, là, il sert d'oreiller.
- Harry !
- Hum.
- Tu ne va pas bien et ne me dis pas le contraire.
- Raaaaaaaaaaahhhhhh ! Tu m'énerves à tout ressentir aussi !
Je fais de grands gestes avant d'envoyer le livre plus loin et d'en prendre trois autres où je sais qu'il n'y a rien d'intéressant pour aller les reposer. Je me lève et je vais dans la bonne rangée, plutôt éloignée et très peu fréquentée. Je repose les livres, kuso ! Je suis trop petit, marre ! Un corps chaud se colle au mien et un bras plus long me prend les livres et les pose.
- Pas la peine de t'énerver, demande-moi.
Je m'adosse contre son torse et ses bras passent autour de ma taille.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
Sa voix est douce et murmurée à mon oreille, je revois mon rêve en accéléré et je me resserre contre lui.
- Je... je ne veux pas te perdre, Draco. Je t'aime trop pour ça.
- C'est bizarre n'est-ce pas ?
- Nani ?
- Le fait qu'en deux mois, on soit devenu si proche et que l'on soit en telle symbiose.
- Hum.
- Moi je trouve ça agréable de ressentir à quel point tu m'aimes et de pouvoir être là dès que tu as besoin d'aide.
- Draco... je...
- Chut…
Il me fait passer face à lui et m'embrasse, je le laisse faire avant de prendre les commandes du baiser. Un bruit me fait tout arrêter, pfffff ! Ce n'est qu'Admy.
- Kyô, il faut y aller. Sinon, c'est Pansy qui va venir.
Je souris et reviens à mon Amour
- On y va ?
- Oui. Me répond-t-il suavement.
On retourne à nos places avec quelques livres et à la fin de la deuxième heure, on a presque clos le sujet. Je me suis occupé des démons en préférant omettre quelques détails à Draco qui ne seront pas vitaux au devoir mais pour moi et mon secret oui.
Pour la dernière heure, on a histoire de la magie, je vais pouvoir récupérer ma nuit.
Au fur et à mesure que le cours avance, les ronflements se font entendre et je dois dire que je somnole même beaucoup, légèrement installé sur l'épaule de Draco, personne ne trouve cela bizarre puisque de nombreuses personnes ont opté la même pose . Je crois que l'histoire des citrouilles magiques barbe tout le monde. Non mais sans blague, qu'est-ce qu'on en a à faire de savoir qu'une sorcière qui exerçait la magie noire, a décidé de jeter un sort sur des citrouilles et qu'après elles ont attaqué un village et l'ont ravagé ? Ce fut la guerre des citrouilles, y a des dingues partout.
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Tout le monde passe par les dortoirs avant d'aller manger car cette nuit c'est Halloween et une bonne douche ne fera de mal à personne. Mes trois colocataires passent avant moi, je reste seul dans la chambre avec Admy qui semble un peu préoccupé.
- Tu le fais maintenant ?
- Hai, dès que la salle d'eau est libre.
- Bien.
Je ferme les yeux en attendant qu'ils sortent, me remémorant le rite, j'ai caché une bougie, de l'encens et des galets dans mes vêtements. Normalement il faudrait que je le fasse en plein air, mais bon, je fais comme je peux, du moment que ça marche.
Les garçons sortent, je prends la place et bloque toutes les issues par un sort, vivants et morts ne peuvent entrer. J'insonorise la salle, je dépose la bougie noire au centre du pentagramme que j'ai tracé avec les galets puis j'allume l'encens en murmurant un sort de purification.
Je descelle mes cheveux, retire ma robe de sorcier. Je prend ma douche rapidement, le temps que l'encens embaume toute la pièce. Je m'agenouille ensuite, et j'allume la bougie. La salle de bain est dans le noir et seule la flamme m'éclaire. Je fais apparaître mon épée et m'entaille la main.
Par mon sang
Par ma vie
Par cette nuit d'Halloween
Entendez mon appel
Je trace un pentagramme sur le dos de mes deux mains avec mon propre sang puis j'en laisse tomber une goutte au sol
En cette nuit de fête
En ce lieu magique
Que mon appel soit entendu
Que ce sang fasse office d'offrande
Je me lève, range l'épée et je joins mes deux mains, le majeur et l'index levés en signe de prière.
Par mon sang
Par ma vie
Par ce rite
En cette nuit d'Halloween
Que toutes créatures
Mes amis, mes compagnons
Soyez bénis et recevez
Cet appel
Par cette cérémonie
Je vous offre cette nuit
Par mon sang
Je vous offre ma bénédiction
En tant que shaman
Je vous accorde
Cette fête qui est la votre
Je m'agenouille de nouveau devant la bougie et la souffle. Je reste un instant dans le noir, savourant un des rares rites que je pratique qui soit considéré comme de la magie noire
Quand je sens que l'atmosphère s'est allégée, j'allume la lumière d'un claquement de doigt et je me place devant la glace. Mes yeux sont fendus tirant sur le rubis plus que l'émeraude, mes cheveux tombent en une cascade brune autour de moi, mes deux canines se sont allongées, ainsi que mes oreilles plus longues et pointues qui sortent de mes mèches ébènes.
- Voilà ce que tu es Harry, un être noir, sombre que la nuit appelle, que les ténèbres veulent pour elles seules mais jamais je ne les rejoindrai, ce mage pathétique et ces mangemorts, j'ai quelqu'un à protéger, plus que tout, plus que ma vie et rien ne m'en empêchera.
Je passe mes mains sous l'eau, les pentagrammes ne s'effaceront qu'à minuit, j'enfile des gants sans doigts, je me fringue convenablement et fais disparaître mon matériel avant de me faire reprendre une apparence normale.
- Harry magne-toi !
- J'arrive Draco !
Un dernier regard au miroir
- Ce soir, je te protégerai mon Amour
Je sors de la salle d'eau tranquillement faisant signe à Admy qu'il peut partir vadrouiller.
Cette nuit est à lui.
Draco me pique un baiser avant de me dépêcher pour retrouver les autres dans la salle commune.
Cette nuit est aussi la mienne
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On entre dans la Grande Salle en fête, encore plus décorée qu'au matin, le ciel rayonne d'éclairs, l'orage gronde, les éléments se déchaînent, la nuit commence.
On s'installe comme à notre habitude, je suis sûr de moi, je sais d'où le coup va partir, seul le dénouement je ne le connais pas.
Dumbledore entre le sourire aux lèvres suivi des professeurs, Maxime et Charlie semblent légèrement tendus, ils ont dû le sentir, le prédateur caché dans la pièce, pauvres petites proies que nous sommes.
Le directeur se lève.
- Bien, comment avez-vous trouvé cette charmante journée ?
- Nulle à chier ! Répond Draco
- Merci de nous faire part avec tant de force et d'émotion vos sentiments, Monsieur Malfoy.
- Mais tout l'honneur est pour moi Monsieur le Directeur. Continue ironiquement mon aimé.
- Autre chose ?
- Oui pitié, plus de ces légumes oranges !
Tout le monde éclate de rire à la remarque de Ron, moi je me fais tout petit pour pouvoir repérer le mouvement qui le trahira.
Qui est le chasseur ? Qui est le chassé ?
La soirée se déroule comme tous les ans, tout le monde s'amuse, il y a des montagnes de bonbons et autres sucreries, tout est à la fête.
J'échange quelques regards avec Maxime, je me suis trompé, Charlie doit bien sentir quelque chose mais le châtain me dit qu'il ne sait rien. Draco aussi est tendu mais je pense que c'est plutôt parce que moi je le suis.
- Harry ?
- Hum.
- Quelque chose ne va pas ?
- Oui mais ne t'en occupe pas, tu le sauras bien assez tôt.
Quelques minutes s'écoulent avant que Peeves entre en hurlant.
- Il y a un problème au troisième étage !
- Peeves encore une de vos mauvaises blagues ? Demande Rusard
- Non, je vous jure, il y a des ombres bizarres qui se baladent dans le château !
Je baisse ma défense, ça c'est ma cérémonie, rien de grave, quelques esprits libérés pour la nuit, pas bien méchant ces bébêtes-là, à raison de ne pas les chercher.
- Monsieur Weasley, allez voir avec Monsieur Lander. Lâche McGonagall.
Maxime se lève et se tourne vers Dumbledore.
- Monsieur, je ne crois pas que ce soit utile, Peeves a dû croiser un quelconque esprit libéré en cette nuit.
- Mais... mais… mais…
- Mais si le directeur le souhaite, dans ce cas, si ce ne sont pas de simples esprits, je préférerais que chacun rejoigne sa tour et s'il s'avérait que ce n'était qu'un canular.
Maxime envoie un regard à Peeves qui en dit long sur ces intentions. Un coup de tonnerre vient appuyer ses dires, l'atmosphère devient de plus en plus lourde.
- Mr Lander a raison que chaque maison rejoigne ses quartiers, accompagnée de leur directeur de maison.
Deuxième coup de tonnerre.
Mauvais signe.
- Que les deuxièmes années et premières années soient mises entre les autres, les dernières années, vous vous éparpillez dans le rang.
Troisième coup de tonnerre.
Pathétique, on n'aura pas le temps de sortir.
- Poufsouffle en premier.
La troupe sort.
- Serdaigle.
Le défilé continue.
Le directeur attend que le silence soit revenu pour faire sortir les deux tables restantes et bien sûr nous en dernier.
- Gryffondor.
Quatrième coup, cette fois, l'éclair s'écrase au milieu de la salle, là où aurait dû se trouver les Serdaigles.
Le cauchemar commence.
- Serpentard sous les tables.
Je me suis levé et je hurle les ordres que je me suis vu donner cette nuit puis je me penche vers Draco.
- Quoi qu'il se passe, ne sors pas. Promets !
Draco me dévisage perdu.
- PROMETS !
- Oui.
Je me relève
- Maxime !
Signe de tête au ciel
- Je m'en occupe !
Il dit deux mots à Charlie et à eux deux, ils montent une faible barrière sur les Gryffondors qui courent pour aller sous les tables. Je rejoins les professeurs.
- Harry, vas sous la table ! Ordonne le professeur McGonagall.
- Pour faire tuer mes camarades.
- Harry a raison, c'est trop dangereux.
- Professeur McGonagall !
Et voilà, il manquait Hermione-je-sais-tout et son chien-chien Ron.
- Mademoiselle Granger et Monsieur Weasley retournez sous la table.
- Non !
- Monsieur Potter ?
- Non qu'il ne bouge surtout pas, il est là.
- Oui et c'est un mangemort.
La mince silhouette se découpe dans l'ombre des murs, elle regarde à droite puis à gauche et enfin nous.
- Depuis quand le chasseur se montre-t-il devant le chassé ? Demandai-je ironiquement.
- Depuis que le chasseur est devenu le chassé Monsieur Potter.
Il sourit, seul le bas de son visage est visible, le reste est caché par son capuchon.
- Mangemort de haut niveau, Voldemort n'envoie pas n'importe qui.
- Monsieur Lander, je présume, votre réputation vous précède mais je n'aurais jamais cru vous trouvez ici, ni en compagnie de Monsieur Weasley. Il fallait si attendre que les nouveaux professeurs de défense soient des aurors.
Tu m'étonnes qu'ils soient aurors, ils ont tout pour l'être, la force et l'intelligence. Il tend la main et un mur transparent apparaît nous séparant des professeurs. Bon calculons, je ne dois pas faire comme dans le futur que j'ai vu sinon Draco sera blessé, le problème c'est Hermione et Ron.
- Bien le temps que Dumbledore trouve la bonne formule, nous allons nous occuper de vous petits aurors.
Une autre vitre apparaît. Réfléchir, réfléchir, la faille du mur, non ne pas chercher de ce côté-là, alors de quel côté ? Mon regard se pose sur le ciel, mais oui !
- Hermione !
- Oui ?
- Occupe-toi de Ron !
- Hein ?
Un autre mur s'interpose entre nous et chaque glace se teinte de manière à nous isoler. Je suis dans un cube, seul le haut n'est pas fermé.
- Tu es à ma merci, personne ne te sauvera.
Je reçois je ne sais quel sort de plein fouet et je m'écrase contre la vitre, je me relève et fais un geste de la main, la foudre s'abat à ses pieds.
- Comment ?
- Tu crois être le seul à connaître ce sort, tu te trompes.
- Intéressant, tu es coriace.
- On me le dit souvent. Niack ! Mais je vais le prendre comme un compliment.
Un autre éclair tombe en déchirant le bas de sa robe puis encore un le blessant au bras.
- Assez joué ! Doloris !
Il me percute et je tombe à genoux mes lunettes au sol, je pousse un cri de douleur, j'ai mal, je vois à peine tellement la douleur me vrille le ventre.
- Tu vas crever !
Il lève sa baguette un filet de lumière me parvient.
- HARRY !
Le cri me fait ouvrir les yeux d'un coup, une petite tête blonde se jette devant moi les bras en croix, prend le coup et tombe inanimé dans mes bras, un mince filet de sang s'écoulant de ses lèvres.
Le rêve
Non !
Le sang
Non !
La lumière
Non !
Draco
- NOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNN !
Je hurle tout mon désespoir, je devais le protéger, il ne peux pas être mort, ressaisis-toi, il est juste évanoui, oui c'est ça, il va ouvrir les yeux et je vais plonger dans deux océans gris. Pourquoi faut-il toujours que les rêves se réalisent ? Pourquoi ? Draco je t'en supplie, ouvre les yeux.
- Quel imbécile !
Il n'a pas l'air d'avoir reconnu Draco, je ne vais pas tergiverser-la-dessus.
- Ha... Harry...
- Draco… Chut ne parle pas…
- Désolé je n'… ai pas tenu... ma promesse... mais tu avais tellement mal...
- Chut dors maintenant.
Il ferme les yeux et se rendort, je passe une langue sur ma lèvre fendue, la colère est au plus haut.
- Tu as eu tord de t'en prendre à lui.
- Pas fais exprès, ce n'est tout de même pas de ma faute si tes amis s'interposent.
- Non c'est vrai mais tu as mal choisi ton jour.
Je retire mes gants, tout en gardant Draco contre moi.
- Ou plutôt... ta nuit.
Un bon nombre d'esprits m'entourent, eux qui ne sont pas visibles, le sont à présent, car cette nuit est la leur et c'est moi qui la leur ai offerte.
- Maintenant, c'est moi qui vais mener la danse !
Trois éclairs s'écrasent d'un coup, ce sera le rythme, le rythme de la danse qui me mènera à la victoire et lui à sa perte.
- Maintenant ! Que tout commence !
Les esprits attaquent sans relâche, je les guide ne lâchant pas mon Amour, jamais je ne le laisserai, je n'ai pas pu le protéger, c'est donc que je suis trop faible, dans ce cas je deviendrai fort pour lui.
Les esprits m'entourent, j'admire leur travail, le mage noir a perdu son sourire et n'est plus dans un très bon état.
- Potter... espèce de...
- De quoi ?
- MEURS !
- JAMAIS !
Les esprits attaquent simultanément avec la foudre mais avant que ça ne le touche, il s'évapore.
- On se reverra Harry Potter !
- Oui, et je te tuerai ! Tu m'entends, je te tuerai !
Les vitres disparaissent, les esprits aussi et mes marques, il est minuit.
- Arigatô…
Je me laisse tomber au sol, la tête de Draco sur mes genoux.
- Quant à toi, je t'avais dit de rester sous la table, Serpentard no Baka ! Tu m'as fait peur !
- Harry ! Mon dieu Draco !
- Il va bien Charlie, une bonne nuit de sommeil, quelques bandages et une bonne pommade et le tout sera réglé.
- Il faut l'emmener chez Madame Pomfresh ! Insiste McGonagall
- Non le mangemort est encore dans le château même s'il n'attaquera pas cette nuit, je préfère que Draco soit au dortoir, il sera mieux protégé qu'à l'infirmerie, ne ?
- Harry a raison, Minerva. Les tours abritant les maisons sont bien mieux sécurisées. Maxime, Charlie, Severus, vous les raccompagnez. Et Minerva, occupez-vous, avec Hagrid et Rusard, des Gryffondors. Vous me rejoindrez ensuite ici pour une fouille complète du château.
Charlie prend Draco sur son dos et Maxime me hisse sur le sien, je me laisse aller, nos amis nous rejoignent mais ne demandent rien, je les remercie du regard. Quant à Hermione et Ron et bien, ils ont rejoint leur maison.
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Une fois à domicile, nos deux aurors et l'ex-mangemort rajoutent un tas de barrières, Vincent et Gregory sont déjà endormis et ronflent quand ils finissent.
- Voilà, tout est ok, dormez bien.
Severus quitte le dortoir, Maxime et Charlie se tournent vers moi.
- Tu trouveras tout ce dont tu as besoin pour te soigner et t'occuper de ton petit blessé dans la salle de bain.
- Et ne te fais pas de souci, ces deux-là ne sont pas près de se réveiller.
Les deux adultes me laissent à leur tour sur cette phrase, je souris en comprenant le sens. J'ai trop la flemme de me changer. Je lance un sort de nettoyage et de soin sur Draco et moi, nous voilà propre et pansé pour la nuit, plus de sang.
Je m'allonge aux côtés de mon blessé, instinctivement il m'enlace, je passe mes deux bras autour de son cou.
- Koi, oyasumi.
Il sourit, il a dû m'entendre, il me murmure d'une voix sortie d'un songe comme pour faire écho à ma phrase.
- Bonne nuit Amour.
Je m'endors dans ses bras, exténué mais heureux que tout soit fini et surtout que mon Draco soit en vie.
A suivre…
J'espère que ce chapitre vous aura plus.
BONNE ANNEE et tout ce qui va avec !
Kisu
Ps : Le rite est inventé par mes bons soins, vous ne le retrouverez donc nulle part ailleurs !
