Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)

Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier. 

Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.

Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.

Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.

Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.

Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.

Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.

Alors missi pour vos reviews ainsi que ceux qui me lisent mais qui n'envoient pas de review.

L'ombre maléfique d'Harry Potter.

Chapitre 6 : Bague et Quidditch.

Une douce chaleur me réveille doucement. La première chose que je remarque, c'est que je ne suis pas dans une position logique pour dormir. J'ouvre les yeux. En effet ma tête repose sur les jambes de Draco et ses doigts jouent avec mes mèches brunes. Il doit être adossé au mur. Je soupire de bien être.

- Harry.

- Tu es réveillé depuis longtemps.

- Assez pour dire que j'aime te regarder dormir.

Je rosis légèrement, sa main caresse ma joue avant d'y déposer un baiser. Je me relève pour lui faire face.

- Draco, ne fais plus jamais ça.

- Quoi ? M'interposer ? Oh que si je le ferai et le referai parce que je t'aime et tu sais ce que valent les paroles d'un Malfoy.

Son assurance est déroutante, il émane de lui une aura de force, de sensualité, de prédateur. Harry, ressaisis-toi !

- Tu aurais pu te faire tuer !

- Et alors, je serais mort dans tes bras en te sauvant, qu'aurais-je pu demander de mieux ?

- Et moi tu y as pensé ?

Il pose son doigt sous mon oeil et essuie la larme qui s'apprêtait à couler.

- Non sur le coup ça m'a paru évident, je te sentais en danger, tu avais mal, je n'ai pas réfléchi, j'ai agi.

- Si tu étais mort, qu'aurais-je fais ? HEIN, dis-le moi !

- Je ne sais pas, je ne sais pas.

Il m'embrasse tendrement et m'attire dans ses bras. Je pleure sans bruit.

- N'y pense plus, cela ne s'est pas produit alors on le saura pas.

- Je ne veux pas que tu meures Draco !

- Et c'est de même pour moi, ce qui nous lie est peut-être magique mais mes sentiments pour toi sont sincères. Au fur et à mesure nous nous connaîtrons mieux et nous n'aurons plus de secret l'un pour l'autre.

- Je t'aime Draco, je t'aime tant, je n'ai jamais rien ressenti de tel pour personne même pour Cho. Finalement, je crois que pour elle, c'était plus fraternel et toi, je ne sais pas comment le dire, c'est si...

- Chut ne le dis pas si tu ne le peux pas, il y a des choses qui n'ont pas besoin de mot.

Je me calfeutre un peu plus contre lui, laissant la douce magie nous envahir et ainsi nous apaiser. Après un long silence où personne n'a parlé, je me résouds à le casser.

- Bon, il va falloir bouger, je ne pense pas que les profs aient interrompu les cours pour ça.

- Vas-y le premier.

- Merci.

Je me lève, dépose un baiser sur ses lèvres et entre dans la salle de bain avec des vêtements propres. Je laisse l'eau nettoyer les souvenirs de la bataille d'hier, la nuit que j'ai passé avec Draco m'a soulagé, ça doit être pour ça que Maxime me l'a proposé en endormant les deux autres, ils devaient le savoir. Je me panse rapidement et avant d'enfiler ma chemise, je tombe sur Admy, la tête baissée.

- Admy ?

Il apparaît et me regarde étrangement.

- Qu'y a-t-il ?

- Kyô ces... ces pansements, je suis désolé, je n'étais pas là...

Je me jette dans ses bras et on se ramasse au sol.

- Tais-toi, ce n'est rien, cette nuit était la tienne, tu n'avais pas à être avec moi.

- Mais...

- J'ai dit stop maintenant, dis-moi plutôt, tu t'es bien amusé ?

Il vire au rouge, tant qu'il soit possible pour un fantôme, c'est-à-dire gris foncé. Hm, hm, je crois que oui ! Penser à le taquiner de temps en temps. Je finis de m'habiller et laisse la place à Draco qui a profité de ce temps libre pour réveiller les deux autres.
Je regarde Vincent et Gregory préparer leurs affaires avant de prendre la place de mon petit blond.

- Tu m'aides ?

Je souris et lui fait son bandage autour des côtes. Le choc qu'il a reçu a dû lui en fêler une, il se remettra vite, il sera guéri pour le match contre Serdaigle dans deux semaines. En finissant d'accrocher la bande, je dépose mes lèvres sur sa nuque pour un doux baiser et le laisse enfiler sa chemise ensuite.

Dès que tout le monde est prêt, on rejoint la Grande Salle où tout a été soigneusement remis en place. On s'assoit dans le silence. Avec ce qui c'est passé hier soir, tu m'étonnes que personne ne parle. Je croise le regard d'Hermione et Ron, je n'ai pas encore eu de discussion avec eux mais je pense que cela ne va pas tarder. Je soupire.

- Ca va Harry ?

- Hum.

- Ce n'est pas une réponse, à part Draco, nous on ne décode pas tes espèces de bruits.

- Gomen Pansy, je disais que oui ça allait, je songeais c'est tout.

- Ou la, si tu te mets à songer, je ne te dérange plus.

Pansy fait de grands gestes de désespoir, on éclate de rire juste quand les professeurs entrent dans leur regard on peut lire en gros « Depuis quand les Serpentards détendent-ils l'atmosphère ? ». Mais on s'en fiche, nous allons changer les moeurs. Snape nous sourit, Charlie et Maxime ont l'air fatigué, ils ont dû fouiller le château une bonne partie de la nuit. Dumbledore réclame l'attention.

- Je crois que toutes les maisons sont au courant qu'un mangemort s'était introduit dans l'école hier soir. Nous avons fouillé le château durant toute la nuit et renforcé les barrières magiques, cette personne ne doit plus se trouver en ces murs en ce moment.

Gros soupir de soulagement.

- Cependant, et oui il y a un cependant, je ne veux trouver personne seul dans le parc ou même accompagné. Seulement pour les cours de soins il vous sera permis mais vous vous y rendrez avec Monsieur Lander ou Monsieur Weasley. Si l'un des deux n'est pas là, vous restez dans le hall. Personne non plus la nuit hors des dortoirs jusqu'à nouvel ordre, ceci n'est dit pour les préfets.

- Les entraînements de Quidditch ? Demanda Angelina.

- Ah ! Oui bon problème Miss Johnson, le match Serdaigle/Serpentard ne sera pas reporté et donc vous préviendrez vos deux professeurs de défense pour que l'un vous accompagne lors de vos entraînements. Seules les deux équipes préparant le match seront autorisées à sortir.

Je regarde Maxime et Charlie, je crois qu'ils doivent remercier intérieurement Dumbledore.

- Ces règles sont valables pour tous, il n'y aura pas d'exception. Je tiens aussi à ce que ça ne sorte pas de ces lieux, aucun hibou sur l'attaque manquée, sur les changements de maison et surtout sur la présence de deux aurors dans l'établissement.

Un regard discret à Ron et Ginny, ils ne sont toujours pas habitués à ce que leur frangin soit auror. Je donne un léger coup de coude à Draco et lui montre les deux Gryffondors, il sourit. Dumbledore s'assoit et tout le monde mange.

Premier cours de la journée, métamorphose.

- Vous allez me transformez votre coussin en bague.

- En bague ?

- Oui Monsieur Malfoy, une bague dorée avec votre prénom gravé dessus. Ouvrez votre livre page 116 et exercez vous.

Hermione est la première à réussir, moi, je dois aider Draco qui n'est pas très doué dans cette matière. Je lui explique et on lance le sort en même temps. Le coussin se change en un joli anneau doré, je le prends et regarde la gravure, je manque de m'étouffer de rire et Draco à côté n'est guère mieux.

- Puis-je savoir ce qui vous fait rire Messieurs ? Allez j'attends.

- Rien professeur je vous assure.

- Pourquoi ririons-nous ?

- Cessez vos enfantillages tous les deux, montrez-moi vos bagues.

Un miracle et vite, Kamisama sauvez-nous !

- Excusez-moi.

- Professeur Snape ?

- Le directeur voudrait voir Messieurs Potter et Malfoy.

Merci mon Dieu !

- Mais et mon cours ?

- Je vois qu'ils ont parfaitement réussi, alors.

On se lève glissant chacun la bague dans sa poche. On sort. La dernière chose que je vois c'est Neville courant après son anneau qui volette à l'aide de deux petites ailes de plumes.
Snape en tant que notre responsable nous emmène jusqu'à la statue menant au bureau de Dumbledore. En chemin, il entame la discussion.

- Vous pouvez me dire pourquoi le Professeur McGonagall vous réprimandait ?

- Parce qu'on riait. Répond mon .

- Et pourquoi Monsieur Malfoy ?

- Parce que notre... métamorphose a légèrement raté.

- Et c'est tout ?

- Oui.

J'admire le talent de Draco pour parler à Snape. On arrive.

- Nutella.

Je ravale un fou rire. Qui aurait cru que le directeur de Poudlard connaissait le Nutella, pâte à tartiner moldue ? On monte jusqu'à son bureau où il nous accueille.

- Les enfants, vous voilà enfin. Je vous en prie, venez vous asseoir.

Draco, après avoir fait le tour de la salle, prend place à mes côtés dans un grand fauteuil. Dumbledore en face de nous à son bureau, change d'expression, il devient plus sérieux.

- Vous devez deviner de quoi je veux vous parler car certains points restent flous. Tout d'abord, Harry, je t'ai trouvé bien sûr de toi, tu semblais tout savoir ou presque.

Je garde mon calme, je me vois mal lui dire « Oh vous savez, c'est normal, je suis Yumemi, j'avais vu que Draco manquerait de se faire tuer » non je pense pas.

- J'ai croisé le regard de Maxime durant le dîner, je me sentais épié, il m'a fait signe quand l'attaque a commencée et j'ai pris les choses en main.

Il ne semble pas très convaincu et moi non plus d'ailleurs, mais il s'en contentera comme toujours.

- Bien ensuite, deux choses me gênent. Comment étant dans un cube fermé qu'aucune magie n'a réussi à briser, tu as pu entrer, Draco, car tu étais sous la table avec tes camarades et donc en dehors ?

Je n'y avais pas songé, c'est vrai. Mais bon, la réponse n'est que trop évidente, c'est la magie qui nous lie et sa volonté de m'aider, c'est pour ça que je ne pourrai jamais le protéger car l'amour est imprévisible.

- Je ne sais pas, j'ai vu une sorte de faille, juste assez grande pour un ado, j'y suis entré et là, Harry était par terre, j'ai pas réfléchi, un ami était en danger. Peut-être que les Gryffondors sont loyaux mais les Serpentards ne sont pas des couards et ne laissent pas un ami dans le besoin.

Oh le gros mensonge du début mais la fin était magnifique, digne de mon petit dragon.

- Et la dernière chose, comment t'es-tu débarrassé du mangemort Harry ?

Secret défense Papy.

- Je dois dire que j'ai été un peu aidé, la prochaine fois il choisira mieux sa nuit, croyez-moi et Maxime et Charlie seront mieux parés. Comme moi.

Je lance un regard à Draco qui en dit long sur sa tentative de sauvetage. Snape se lève et demande à mon petit copain de le suivre et de nous laisser. La porte claque et je me retrouve seul avec Dumbledore, son visage s'adoucit.

- Alors Harry, tu te sens mieux à Serpentard ?

- Oui l'ambiance est chaleureuse et j'ai des amis.

- J'ai vu ça, Draco Malfoy, Pansy Parkinson, Vincent Crabbe, Gregory Goyle, Blaise Zabini et souvent Cindy et Kevin Silla nos deux jumeaux. Et je n'oublie pas Charlie Weasley et Maxime Lander.

Il fait une courte pause et reprend.

- Je suis content que tu ailles bien, ça se voit même si tu ne manges toujours pas assez. Tu sembles moins fatigué et ta venue a changé les Serpentards.

- Non ils ont toujours été ainsi, l'extérieur est sacré, il leur faut donner une image, c'est tout. Et l'image, on la casse ensemble.

- Tu n'as rien d'autre à me dire ?

- Non.

- Bien de toute manière, nos deux aurors veillent sur toi, en ami.

- En frère.

Je sors et retrouve Draco avec qui je descends et vais au prochain cours qui est celui de défense.

- Rogue m'a dit qu'on ne verrait pas Lylia et Lyria tout de suite, elles ont aidé aux fouilles grâce à leur magie et se reposent chez Hagrid.

- Elles sont adorables !

- Oui et toi ?

- Il me parlait juste de mon intégration.

Je sors la bague, Draco fait de même, on sourit avant de se les échanger.

- Ce sera mieux pour les donner au professeur.

- Oui, je me demande la tête qu'elle aurait fait.

- Si elle avait découvert que ta bague portait mon nom et la mienne le tien. Ca aurait été drôle.

- C'est sur mais bon à l'avenir faudrait éviter ce genre de truc.

- On essayera.

Je souris et embrasse mon aimé, les cours ont déjà commencé, on ne risque rien à part se faire disputer pour notre retard. On se met tout de même à courir en direction de la salle de classe, les tableaux nous regardent, amusés. On arrive à bout de souffle, on frappe et entre. C'est Maxime qui fait le cours.

- Asseyez vous, Mademoiselle Parkinson m'a prévenu.

On acquiesce et on s'assoit pour écouter le reste du cours, sans oublier de donner notre devoir.

o

La fin de la semaine ainsi que la suivante nous laisse peu de temps pour traîner. Les entraînements de Quidditch sont assez soutenus depuis que j'entraîne Draco à se dépasser, à donner tout ce qu'il a en lui. Et ça marche, bien qu'il veut que je prenne sa place dans l'équipe. On a eu un léger accrochage sur le sujet. Je lui ai expliqué que tant que je pouvais voler ça me suffisait et du coup, on a convenu que le match contre Gryffondor, c'est moi qui le jouerai. Comme ça, tout le monde est content.

Maxime et Charlie sont fatigués, ça se sent plus que ça ne se voit et je m'inquiète. Ils passent leurs journées à nous escorter et la nuit à faire des rondes. Le peu de temps où je parle avec eux durant les entraînements c'est pour les voir somnoler et se reposer sur moi. J'espère que Dumbledore va faire cesser cette règle de sécurité débile, il n'y a plus de danger du moins pour l'instant.

Enfin le jour J. Draco et l'équipe sont parfaitement en confiance et moi je le suis aussi, ils ne peuvent pas perdre. Après le petit-déjeuner, on se dirige vers le terrain. On les accompagne dans les vestiaires. Charlie, Maxime et Snape s'y trouvent.

- Salut les garçons ! Disent nos deux amants en coeur.

- Ohayô vous deux, bonjour Professeur ! Dis-je.

- Bonjour Monsieur Potter.

Il sourit, c'est fou ce que lui aussi a changé.

- On est juste passé pour vous encourager, alors victoire !

Maxime est à fond dedans, faut dire, il était capitaine de son équipe et Charlie attrapeur je crois.
L'équipe s'apprête à sortir, j'attrape Draco qui est le dernier, Pansy m'attend dehors avec les autres.

- Fais attention, promis.

- Promis.

On s'embrasse rapidement et chacun retourne à sa place ni vu ni connu.

- Allons Harry, tu lui as appris pleins de techniques, ça va aller, Blaise, Vincent et Gregory sont à ses côtés.

- Si tu le dis.

On rejoint les tribunes, j'ai un très mauvais pressentiment. C'est normal ça ? Pourtant je n'ai pas fait de rêve cette nuit. Le match commence, en effet l'équipe de Serdaigle ne fait vraiment pas le poids et remarquez tous, les Serpentards jouent sans triche.
Niack ! Je vais prouver que les Serpentards valent les Gryffondors.

Draco bouge, je crois qu'il a vu le vif d'or, il s'élance à sa poursuite et l'autre attrapeur le suit. Mauvais Karma, pourquoi je pressens quelque chose. Kuso son balai a un léger problème. Il fonce droit sur la tour d'une des tribunes, Draco a peur, il percute. Pansy hurle, Draco a mal, il tombe, non, trop vite, trop vite.

- Balai !

En même pas dix secondes, je me retrouve avec mon éclair de feu dans les mains et je m'élance. Aucun des joueurs n'a vu Draco tomber, je traverse la piste, trop proche du sol, trop proche du sol. Kamisama Draco ! J'arrive juste à temps, j'attrape sa main mais la vitesse à laquelle il tombe me fait descendre à mon tour, impact dans moins d'une minute.

- Harry, lâche-moi !

- Tais-toi !

- Lâche-moi !

- Tais-toi !

Je percute le sol moins rapidement que Draco l'aurait fait, j'ai le dos en feu, il se relève et s'écroule sur moi évanoui. Il a des égratignures sur le visage et l'épaule en sang. L'équipe atterrit à mes côtés et les professeurs arrivent le plus vite possible. Je le tiens toujours dans mes bras lorsque l'attrapeur de Serdaigle se pose près de moi et m'accoste.

- Il va bien ?

- Oui, il est juste inconscient.

Le garçon prend la main de Draco et l'ouvre, pas possible, il l'a attrapé, il a eu le vif d'or.
Dumbledore fait l'annonce que les Serpentards ont gagné 250 à 120 avant de me demander de le suivre à l'infirmerie. Maxime a récupéré le balai et Charlie s'occupe de faire rentrer tout le monde.
On se retrouve à l'infirmerie, Mme Pomfresh s'occupe de Draco pendant que Pansy, Vincent, Gregory, Blaise et moi attendons le verdict. Maxime entre furieux suivi de Snape  guère mieux.

- Monsieur le Directeur !

- Calmez-vous tous les deux.

- Vous êtes dans une infirmerie ! S'écrit Mme Pomfresh.

Je m'approche de Draco qui dort paisiblement, pansé de partout. Pansy remet une de mes mèches brunes en place avant de me sourire.

- Tu devrais te faire soigner toi aussi.

- Monsieur Potter, vous êtes blessé vous aussi ? Montrez-moi !

- Non ça ira, je le ferai tout seul.

- Ah non ! S'il y a une infirmerie c'est pas pour les dragons !

- Mais ce n'est rien de grave !

- C'est cela, c'est cela, c'est à moi d'en juger, enlevez votre tee-shirt.

- Non ! Non ! Et non ! Je me suis juste foulé la cheville et déboîté l'épaule, ce n'est rien !

- Assis !

Je me retrouve propulsé sur un lit, qu'elle ne joue pas avec moi où je jure que directeur ou pas je lui fais bouffer les bandages. Il est hors de question que je me dépoile devant qui que ce soit.

- Madame je pense que notre présence le gêne. Dit Blaise.

- Comment ça ?

- Ben oui, déjà qu'au dortoir il ne se déshabille jamais devant nous et je ne parle pas de passer dans la salle de bain quand il s'y trouve, mission impossible.

Pomfresh me regarde ainsi que le reste de la salle.

- Quoi ? Je suis pudique moi, et puis Kuso !

- Pompon tu le soigneras après.

- S'il a pas fuit avant.

Niack ! Niack ! Non comme ça je pourrai rester avec Draco.

- Maxime, Severus que se passe-t-il ?

Le châtain brandit le balai et montre dessus les griffures et autres dégâts.

- Cela n'a rien de magique, ce n'est ni un monstre, ni un mangemort qui a fait ça !

- Qu'est-ce qui vous le fait dire ?

- Ceci !

Snape tend un morceau de tunique rouge appartenant à un Gryffondor.

- Ceci était dans le casier de Monsieur Malfoy dont lui seul devait avoir la clé. Malheureusement pour celui qui a fait ça, Monsieur Malfoy m'avait parlé d'un clou qui sortait et qu'à chaque fois il déchirait le bas de sa robe. J'allais le faire réparer et ça se trouvait dessus, je ne suis pas fou.

C'est sûr que ce casier était vraiment en mauvais état. Combien de fois je me suis retrouvé à lui recoudre sa robe ? Ben oui, Monsieur Draco Malfoy ne sait pas coudre, on n'apprend pas ça au manoir.

- Non Severus mais je ne comprends pas pourquoi un Gryffondor aurait fait une telle chose.

- C'est sûr il n'y a qu'un Serpentard capable de tel acte, c'est cela ?

Dumbledore me regarde, Severus tremble, Maxime n'arrive pas à ravaler sa colère, Monsieur le Directeur vous avez intérêt à trouver une bonne réplique.

- Dans tous les cas, une enquête sera menée, je ne veux pas de telle chose dans cet établissement, Monsieur Malfoy aurait pu mourir. Nous chercherons le coupable et qu'importe la maison, il sera renvoyé.

- Bien !

- Maintenant, sortez d'ici, j'ai des malades.

Quelques minutes plus tard, la salle est vide, je retire mes vêtements, Madame Pomfresh me fait mes pansements.

- Vous savez Monsieur Potter, un jour vous serrez obligé de montrer votre corps.

- Ce jour-là, j'aurai la confiance de l'autre, je n'aurai pas peur de son regard.

- Vous avez rencontré l'amour, ça s'entend dans votre voix.

Je rougis tandis qu'elle finit.

- Ne vous inquiétez pas, je suis tenue par le secret, même Dumbledore n'en saura rien.

- Merci

Je laisse un court silence avant de reprendre.

- Jusqu'à quand restera-t-il ici ?

- Une semaine. Monsieur Malfoy a reçu le choc en pleine face, heureusement que vous étiez là. Son visage aurait pu être atteint plus gravement si vous n'aviez pas ralenti sa chute. Vous pourrez venir le voir mais pas trop nombreux. Je le laisserai sortir après, je ne peux pas le garder longtemps à cause de vos examens. Mais ensuite je vous ferai confiance car il risquera d'être sujet à de grosses migraines. Je vous dirai ça en temps et en heure. En attendant reposez vous un peu vous aussi.

- Oui, merci.

Une fois qu'elle est partie de la salle, je sors du lit et m'approche de Draco. J'aime le voir dormir, il est si insouciant, si kawaï. Je me baisse et l'embrasse tendrement.

- Draco, Ai shiteru.

Je retourne à mon lit et me couche, je m'endors difficilement.

J'ouvre les yeux, je me tourne vers Draco et plonge dans deux océans de glace.

- Salut toi.

- 'lo!

- Tu n'as rien ?

- Non mais toi oui.

- Je l'ai eu ?

- Oui.

- Tu viendras me voir ?

- Tous les jours, toutes les nuits, rien que pour toi.

- Merci.

- Tout l'honneur est pour moi Koi.

Il me sourit, je me lève et pose mes doigts sur un de ses pansements. Je trouverai le connard qui t'a fait ça, je le trouverai et je lui ferai payer.

- Harry ?

- Hm.

- C'est bien un Gryffondor.

- Nani ?

- Celui qui m'a fait ça, hier après l'entraînement je suis retourné au vestiaire. Oui je sais, j'étais seul mais j'ai été poussé par quelqu'un en sortant, ce qui est bizarre c'est qu'il ne m'a pas paru familier dans l'équipe de l'année dernière.

- T'inquiète, on le retrouvera.

- Je... crois... que je vais… dormir un peu.

Il baille, je l'embrasse avant qu'il ne sombre, je caresse son  front en murmurant.

- Dors mon Amour, mon ange, dors.

A suivre…

Et voilà un chapitre de plus et une intrigue de plus.

Kisu !