Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)
Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.
Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.
Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.
Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.
Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.
Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.
Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.
Voilà le nouveau chapitre en espérant qu'il répondra à vos attentes de lecteurs/lectrices. (Je sais même pas si y des masses de mecs qui me lisent mais des filles j'en suis sûre)
L'ombre maléfique d'Harry Potter.
Chapitre 7 : La guerre est ouverte.
Je sors furieux de l'infirmerie, c'est l'heure du dîner. Il faut que je vois Maxime ou Snape, n'importe qui mais un conseil qu'il trouve le coupable avant moi sinon je le fusille, je le tue, je l'égorge, je le ferai tellement souffrir qu'il me suppliera de l'achever. Je le ferai et son sang abreuvera mes amis vampires du coin. Ma vengeance sera terrible, petit Gryffondor, je serai votre pire cauchemar.
- ADMY !
Je hurle mentalement, où il est encore passé ce fantôme ?
- Admy, ramène tes fesses ici !
- Oui c'est bon.
Il apparaît devant moi essoufflé par la course qu'il s'est tapé. Oui un fantôme peut-être essoufflé, ça en demande de l'énergie.
- Ecoute-moi bien, je t'envoie en mission.
- J'écoute.
- Draco a eu un accident lors du match, il va bien mais son balai aurait été saboté par un Gryffondor. Je veux que tu me fasses une liste des nouveaux joueurs. Fouille, fouille et trouve-moi le responsable !
- Hai, aucun problème, je le trouverai, Maître.
Il disparaît, j'aime quand il prend cet air sérieux et légèrement machiavélique. Je me rends à la Grande Salle, j'entre, le silence se fait immédiatement, je me dirige à la table des professeurs et fais face à Maxime.
- Il va mieux ?
- Oui, il a repris connaissance quelque temps, juste pour me dire qu'hier soir, il est retourné au vestiaire sans permission et qu'il a été bousculé par un Gryffondor.
- Bien, ne t'inquiète pas, on le retrouvera.
- Oui.
Je fixe Maxime et lui glisse à l'oreille.
- Conseil, trouve-le avant moi.
Je le vois trembler au son de ma voix, j'aime quand les gens ont un sentiment de crainte envers moi.
- Harry !
- Tss tss.
Je fais demi-tour, jette un regard noir à la table où j'ai passé des bons moments, avec qui je me suis amusé et avec qui dorénavant je suis en guerre.
On ne touche pas impunément à ce qui m'appartient.
Je me laisse tomber sur une chaise, Draco me manque déjà. Pansy, Vincent, Gregory et Blaise me fixent, je sais à quoi ils pensent.
- Harry.
- Hum.
- Arrête de te faire du mal en te disant qu'avant tu étais là-bas et que tu étais en guerre contre nous, jamais tu n'aurais été jusque là.
- Tu lui a sauvé la vie, c'est déjà bien.
- Oui mais hélas, ça ne marche pas comme ça, Blaise.
- Draco est ton meilleur ami, c'est pour ça. Dit Pansy.
- Oui je tiens à lui, je tiens à vous, je ne veux pas que maintenant que j'ai un équilibre et des amis, je les perde aussi vite. Un Gryffondor s'en est pris à un Serpentard, la guerre est ouverte.
Le soir même, tous les Serpentards étant au courant du coup bas d'un des Gryffondors et même si ce n'était que l'un des leurs, tous payeront. Et le chef de cette armée, c'est moi. Pansy, Blaise, Vincent, Gregory, Cindy et Kevin m'assistent, ce sont eux qui s'occupent du silence, des questions, moi j'explique le but de la manoeuvre qui est de les forcer à chercher le traître et à le dénoncer mais surtout de les faire perdre pied, de leur faire connaître l'enfer.
Je n'ai pas beaucoup dormi, faut dire que l'absence de Draco est insupportable. Je prends une douche vite fait et me refais mes bandages rapidement avant de retrouver Admy sur mon lit pendant que les autres prennent ma place.
- Alors ?
- Rien, enfin pour l'instant sinon les nouveaux joueurs sont : Ron qui est devenu gardien, Seamus et Hermione sont poursuiveurs, Angelina a gardé sa place et est devenue capitaine. Il y a deux nouveaux batteurs, un sixième année et un quatrième année, Louis Backet et Steven Galion. Et Dean est attrapeur.
- Merci, continue de traîner, on va faire bouger les foules. Dès que tu as des nouvelles, reviens.
- Bien maître.
Il disparaît.
On arrive au petit-déjeuner en bande, les vacheries, les vannes, les coups bas vont fuser, ça va être terrible. On s'installe et attendons nos cibles, elles arrivent, la chasse est ouverte.
o
Nous sommes dimanche, je vais passer voir Draco et ensuite je ferai mes devoirs à la bibliothèque avec les autres.
- Vous venez voir Draco ?
- Aujourd'hui oui, les autres jours, tu iras seul, ce sera mieux pour sa santé.
- Allez c'est parti !
On se lève tous les cinq et sortons, on arrive à la porte au même moment que Ron, Hermione, Deam, Seamus, bref la troupe quoi.
Vincent me donne un léger coup de coude pour me signifier qu'ils sont là mais je les ai vus.
- Tiens tiens ! Quelle charmante petite troupe que voici. Commence Pansy.
- Parkinson, ferme là ! Répond Hermione.
- J'ai peur, pas vrai les mecs !
- Attention Pansy, elle va te jeter un sort. S'exclame Blaise.
- Toi le clébard, vas aboyer plus loin !
- Weasley… OH j'ai peur, Harry aide-moi !
- Allons Blaise qui aurait peur de lui ! Continue Vincent.
- Fermez là ! Allez plutôt vous occuper de votre estropié !
Il aurait mieux fait de se taire, en moins de deux secondes, il se retrouve écrasé contre le mur, ma main autour de sa gorge.
- Weasley encore un mot et je peux t'assurer que ta chérie te ramassera à la petite cuillère. Est-ce clair ?
Il tente de parler mais pas un son ne sort.
- J'n'entends pas.
- Harry !
- Alors réponds.
- Harry lâche-le...
- Dépêche-toi !
- … oui...
Je desserre ma prise et il se rétame au sol en haletant, Maxime me regarde, limite effrayé.
- Fais pas cette tête, ce mec ne mérite pas que je le tue, il en vaut même pas la peine. Ils sont tous trop pathétiques de toute façon. Allez venez, Draco nous attend. Bye bye mes chéris.
On laisse les Gryffondors devant la porte. Maxime aussi d'ailleurs, il fera comme s'il n'avait rien vu. On arrive à l'infirmerie, Draco est réveillé. On discute un peu avec lui, Gregory lui explique notre guerre et ce qui me fait rire c'est la réponse de mon Amour.
- Comme j'aimerais être avec vous.
Digne d'un Serpentard.
- Dray, tu aurais vu comment Harry a défoncé la gueule de Weasley ce matin.
- Hein !
- Oui, Weasley a dit du mal de toi et il a été le premier à réagir. Dit Pansy.
- Si le professeur Lander n'était pas arrivé, je crois qu'il y aurait eu une mini bataille.
Draco me sourit.
- Bon on va y aller, repose-toi bien Dray !
- Dors bien, on s'occupe de tout.
Je me penche à son oreille.
- Je repasse dans l'aprèm.
Et plus fort.
- Allez surtout tu prends tes médicaments.
Il me sourit.
- Oui maman ! Je suis entouré de mères poules.
- Cotte, cotte ! Fais-je en sortant.
Tout le monde éclate de rire. On passe la matinée à bosser dans la salle commune finalement, ensuite on va manger. En arrivant dans la salle, je crois que les méchancetés ont fusé ce matin parce que les Gryffondors semblent bouleversés par cette agressivité. A la fin du repas je sors.
- Je vous rejoins à la bibli !
- Ok à toute !
Je retrouve Draco et je passe un merveilleux moment où on s'embrasse. Je le ménage un peu, il est fatigué et je ne peux pas rester longtemps, j'ai déjà de la chance qu'il soit réveillé.
Voilà en gros ce qui s'est passé jusqu'à aujourd'hui, jeudi.
Lundi matin, 1ère heure de cours potion. Vincent a glissé malencontreusement une feuille de Glycine dans le chaudron de Londubat, du coup ça a viré au rose au lieu de vert. Et moi comme je suis très maladroit, j'ai fait tomber de la Salpêtre dans la potion d'Hermione sans que personne à part mon voisin Blaise ne s'en aperçoive. Et bien je vous dis pas le résultat, normalement le breuvage devait permettre à une plante de grandir et bien là, ça l'a carrément assassinée.
Pour les cours de soin aux créatures magiques on a été gentil enfin c'est une façon de parler, Pansy a jeté un sort de morsure sur la bestiole de Dean et Seamus, ils ont dû courir durant une heure après pour la calmer. Gros, très gros fou rire.
Durant les cours de défense, on ne fait rien. Dès que j'ai une heure d'étude, je passe voir Draco, il semble aller mieux mais il est toujours aussi fatigué. Mme Pomfresh me répète que ses migraines ne seront pas définitives mais qu'il faut du temps.
Mercredi se passe aussi bien que le lundi et le mardi, les cours sont devenus de vraies séances de torture pour les Gryffondors. Que ce soit chez les premières années ou les septièmes années, l'enfer reste le même.
Admy m'a dit que de leur côté, ça bougeait un peu, ils se demandent pourquoi on est si désagréable. Il a aussi une petite idée de qui serait le coupable mais il ne me le dira que lorsqu'il en sera sûr.
Voilà comment se sont passés ces trois jours, j'en suis assez fier. Bon je me remets à mes recherches sur le lien magique qui nous lie avec Draco mais il semble ne rien avoir dans les livres. Je referme le cinquième bouquin avant de me coucher dessus.
- « Magie, lien unique » de...
- Foutez le camp avant que je ne m'énerve.
- Harry on n'aimerait te...
Je relève la tête et le fixe.
- Weasley, tu tiens tant que ça à te manger le mur.
- Arrête avec tes menaces Harry, on voudrait te parler.
- Me parler, vous voudriez me parler, mais moi, pas.
Je prends la pile de livre et vais la ranger, ils me suivent tous les deux bientôt rejoints par Neville, Dean et Seamus. Je soupire.
- Je n'aurai la paix que si je vous écoute, ne ?
- Tout à fait.
Je retourne à la table et m'assois. Je regarde avec amusement les autres se placer en face de moi, cinq pour un pauvre Serpentard. Sont pas venus nombreux dites-moi.
- Oh ! C'est vrai, je voulais vous félicitez, attrapeur, poursuiveur et gardien je crois, Bravo !
- Comment le sais-tu ?
- Tss tss Granger, j'ai mes sources mais ce n'est pas de cela que vous vouliez me parler, ne ?
- En effet.
- Je vous écoute mais dépêchez-vous, j'ai d'autres choses à faire.
- Comme celui de chercher mille et une façon d'enfoncer un Gryffondor.
Je me tourne vers Dean et souris.
- Tout à fait, je ne suis pas pacifiste dans cette guerre.
- Comment cela ?
- C'est moi qui l'ai lancée, j'en suis même le chef.
Ils ont l'air surpris.
- Mais dites-moi, vous n'êtes pas venus que pour ça ?
- Non.
- Dans ce cas commençons par ce point-là, allez je vous écoute.
Hermione commence, je ne sais pas pourquoi mais j'étais sûr que ce serait elle qui débuterait.
- Pourquoi es-tu à Serpentard ? Comment as-tu pu finir là et devenir ami avec Malfoy et compagnie ?
- Disons que je croyais avoir des amis mais il se trouve que l'un a des idées qui me déplaisent et l'autre devenait saoulante. Que croyez-vous? Qu'après ce qui c'est passé lors de la coupe de feu, tout allait se volatiliser d'un coup ? Que je suis apte à oublier du jour au lendemain, les morts ? Non, j'ai affronté ça durant toutes les vacances, durant deux mois, j'ai fais des cauchemars, je n'ai pas mangé, pas dormi, pas une nuit sans que je vomisse mon dîner si bien que j'ai arrêté de me nourrir tout simplement. Et ne faites pas cette tête, ça n'en vaut pas la peine.
C'est vrai, ils vont me faire pleurer, ils semblent horrifiés parce que je leur apprends.
- Je n'ai pas reçu une seule lettre de votre part disant "Harry ça va ? Tu tiens le coup ?" ou "Harry si tu veux tu peux venir passer les vacances à la maison". RIEN, RIEN, pas une lettre sauf pour mon anniversaire ou pour me dire que vous étiez maqués ensemble. Seul Fred et George m'ont écrit pour me dire qu'ils ne poursuivraient pas leur scolarité à Poudlard mais par correspondance pour tenir leur magasin de farces et attrapes et qu'ils pensaient à moi. Mais vous ! Osez me dire que vous n'avez cessé de penser à moi et que vous n'avez pas passé une bonne partie de l'été ensemble. Osez-le, et je ne vous croirai pas.
Je reprends mon souffle, je suis lancé alors autant tout déballer.
- Dans le train ça a été "Salut ! Bon désolé mais nous on se pelote alors si t'as des problèmes cherche quelqu'un d'autre" et c'est en effet ce que j'ai fait, j'ai cherché des amis, des vrais amis. Charlie est super sympa et on s'entend bien, Maxime est un amour, il prend soin de moi. Je dépérissais sous vos yeux et vous ne le voyez même pas. Ton frère m'a appris qu'il existait un moyen de changer de maison, j'ai été voir Dumbledore et voilà le travail. Je suis à Serpentard, mes amis s'appellent Pansy, Blaise, Vincent, Gregory, Kevin et Cindy, mon meilleur ami, celui qui a pris votre place, Draco Malfoy et mes frères, puisque tu le rejettes, Charlie et Maxime. Pas besoin de mieux. Eux, ils font attention à moi et on peut rajouter nos deux petites fées.
- Comment peux-tu être ami avec Charlie et Maxime et les considérer comme tes frères ?
- Weasley, épargne-moi ça tu veux bien, un jour quand tu seras grand et moins con, je t'expliquerai.
Il me regarde comme un abruti. Vraiment j'aurais dû trafiquer un appareil photo jetable moldu pour les grandes occases comme celle-ci.
- Autres questions ?
- Pourquoi t'en prends-tu à notre maison ?
- Je ne m'en prends pas à votre maison. Les Serpentards s'en prennent aux Gryffondors, il n'y a rien de personnel dans cette guerre enfin si un peu mais bon.
- Alors pourquoi ?
- Granger, tu ne comprends toujours pas – je soupire – Depuis quand ça a commencé ?
- Dimanche enfin non, samedi après le match de Quidditch au dîner.
- Bien que c'est-il passé ce jour-là ?
Elle réfléchit et répond.
- Malfoy s'est pris une tribune avant de faire une chute libre.
- Qui lui aurait valu la vie si je n'étais pas intervenu.
Ron se lève en faisant de grands gestes.
- Et alors, ce n'est tout de même pas de notre faute s'il a eu un accident.
Je me lève à mon tour, le regard mauvais.
- Tu insinues que Draco serait assez con pour foncer délibérément dans les tribunes et manquer de se tuer.
- Qui sait ?
- Oh Weasley ferme ta gueule avant que je ne te l'écrase sur le dallage.
Hermione sort sa baguette.
- Granger que j'ai peur, lance toujours mais je n'ai pas peur de quelqu'un qui ne sait pas doser la Salpêtre.
- C'était toi !
- Oui qui d'autre ? Neville, très belle couleur, rose fushia je crois.
- Tu as bien changé Harry.
- Non, j'arrête juste de me cacher derrière le gentil Harry de Gryffondor. Je ne suis plus un Gryffondor et je suis heureux de ne plus l'être, vous êtes tombés si bas.
- Comment ça ?
- Je vais vous le dire, jamais je n'aurais cru capable un lion d'avoir peur d'un serpent et de s'en débarrasser.
Hermione me regarde, cogite puis ouvre et referme la bouche, une expression d'horreur sur le visage.
- Comment peux-tu insinuer une telle chose, c'était un accident.
- Non, non, Granger, du sabotage. C'est Maxime et Snape qui l'ont découvert.
- Comment peux-tu dire que c'est nous !
- Beaucoup de preuves, beaucoup de preuves : un morceau d'étoffe rouge, un rôdeur la veille dans les vestiaires.
Les autres nous écoutent sans comprendre.
- Un conseil Granger, trouve-le et donne-le aux professeurs avant que l'un des Serpentards le découvre et surtout avant moi. Jusqu'à ce moment-là, guerre est ouverte.
Je les plante là avant de rejoindre Admy qui me fait signe à la porte de la bibliothèque. Je souris, les choses sont claires, la balle est dans leur camp et le dénouement est proche.
Je vais voir Draco, j'entre. Il est assis, je crois qu'il m'attendait.
- Yo watashi no tenshi !
- Salut mon Coeur.
Je dépose un baiser sur ses lèvres.
- Alors tu vas mieux ?
- Oui nettement, Mme Pomfresh m'a dit que je pouvais sortir plus tôt, c'est-à-dire dès que tu passais.
- Mais c'est génial, Koi !
Je l'enlace, l'embrasse dans le cou avant de prendre son visage dans mes mains fixant son bandage au front.
- Pas d'inquiétude, quelques migraines mais rien de grave, le pire, c'est que si je reste ici sans toi, je vais péter un câble.
Il dépose un rapide baiser sur mes lèvres.
- Alors comme on a notre exam à la fin de l'année, elle préfère que je retourne en classe.
Je le lâche et recule un peu, c'est vrai qu'il semble mieux. Madame Pomfresh entre.
- Monsieur Potter vous êtes là, parfait !
Je lui fais face.
- Comme Monsieur Malfoy va sortir, j'ai des consignes. D'abord il est encore un peu faible et des migraines peuvent survenir, dans ce cas faites en sorte qu'il soit au calme si c'est hors cours, sinon si elles sont très fortes vous me le ramenez. Je vous nomme responsable, les professeurs seront au courant.
- Comptez sur moi, je l'aurai à l'oeil.
- Je n'en doute point Mr Potter.
Je rougis et Draco aussi, elle nous sourit et donne ses vêtements Draco qui s'habille, prend les cachets que l'infirmière lui donne, je vérifierai à chaque repas que monsieur les avale bien. Nous remercions et partons.
Dans le couloir, je lui parle de ma discussion avec les Gryffondors, Draco m'écoute attentivement, j'aime bien lui parler.
En passant on rencontre quelques lions et mon petit dragon s'amuse. Je lui laisse tout l'honneur, il a dû s'ennuyer au lit alors il peut se défouler. Et puis, plus il s'amuse plus je sens notre lien grandir, dès que je vois un Gryffondor je sais presqu'immédiatement ce que va faire Draco.
On arrive à la Grande Salle pour le dîner en même temps que mes ex-amis, quel timing.
- Et merde Malfoy est de retour. Murmure Ron à Hermione.
- Si tu veux me dire quelque chose Weasley, fais-le plus fort ou alors fais plus attention à la discrétion, je ne suis pas sourd.
- Laisse tomber, il n'a jamais été très discret.
- C'est vrai un Weasley ne passe jamais inaperçu, roux et bête, pas dur. Oh Harry, rappelle-moi de présenter mes excuses à Charlie.
Je pouffe de rire, vraiment en forme aujourd'hui.
- Malfoy, ton séjour à l'infirmerie ne t'a pas arrangé.
- Moi qui croyais qu'avec le coup qu'il avait reçu, il serait moins con.
- 'tention Weasley, je suis sûr que le mur t'aime bien. Sifflais je.
- Draco tu vas mieux ?
Maxime et Charlie interviennent juste au bon moment.
- Harry j'aimerais que tu évites d'abîmer Ron. Je crois que Hermione aurait des pulsions magiques contre toi.
Je regarde la jeune fille, elle a sorti sa baguette prête à l'emploi.
- Allons Charlie, cette fille est pathétique comme son copain d'ailleurs. Ils ne valent même pas la peine que je sois sérieux avec eux, je ne fais que m'amuser.
Je passe rapidement derrière le couple et pose mes bras sur chaque épaule en souriant.
- Pas vrai 'mione, Ron ?
- Comment tu as fait ?
Hermione semble surprise par ma rapidité, je crois que Ron n'a toujours pas capté. Draco sourit, lui il a perçu mon déplacement.
- Nani ?
- … ça !
Je me penche à son oreille et lui souffle.
- Je me suis entraîné pendant les vacances. Je n'avais rien d'autre à faire que de fuir mes rêves alors j'ai appris à attaquer pour mieux protéger ceux qui croient en moi comme je n'ai pas pu le faire avec Cédric. Tuer avant d'être tué.
Je les lâche et attrape la main de Draco.
- Bon, Pansy va être heureuse de te revoir ainsi que les autres.
- Je suis sûr qu'elle a bâclé tous ses devoirs et qu'il va falloir que je lui explique tout.
- Draco, si tu as des soucis en défense, je t'expliquerai même si Harry est le mieux placer pour te parler de ce sujet.
- Merci Charlie.
On les laisse et nous entrons. La salle fait silence le temps que l'on atteigne notre table et là c'est l'euphorie totale. Draco donne une légère pression à ma main avant de la lâcher et de se jeter dans les bras de nos amis. Je regarde la scène avant de me tourner vers Admy.
- Tu voulais me montrer quoi tout à l'heure ?
- Regarde les Gryffondors.
J'obéis, je suis son doigt et tombe sur deux sixièmes années, une fille et un garçon, ils ont le regard mauvais pour Draco.
- Je les ai observés et je les trouve bizarre. J'y retourne ce soir mais je suis quasiment sûr que ce sont eux.
- C'est Louis Backet ?
- Hai et Catherine Gregg.
- Bien continue.
La soirée se passe bien, on s'amuse et tout le monde comprend lorsque je dis que Draco doit se reposer.
On se couche et dès que les ronflements se font entendre, Draco me rejoint et on s'endort ensemble pour une nuit, je l'espère, sans souci.
A suivre...
Et voilà un chapitre de plus. J'espère qu'il vous aura plu.
Traduction.
Hai : oui
Iie : non
Gomen : Pardon
Oyasumi : Bonne nuit
Ohayô : Salut (le matin)
Koi : amour
Tenshi : Ange
Watashi no : mon
Nani : Quoi.
Ai shiteru : je t'aime
Kisu
