Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)

Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.

Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.

Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.

Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.

Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.

Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.

Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.

Merci pour vos reviews.

L'ombre maléfique d'Harry Potter.


Chapitre 9 : Sirius débarque

Il ne reste plus que deux semaines avant les vacances, je veux pas ! Draco va devoir rentrer chez lui et moi je vais rester ici et bien sûr j'ai appris que Hermione et Ron aussi, la galère ! J'espère que Sirius restera aussi, quoique je me demande ce qu'il dira en apprenant que je suis à Serpentard. Mauvais Karma!

- Harry ?

- Hai watashi no koi! (Oui mon amour)

- Dépêche-toi, on va être en retard.

J'attrape mes affaires et descends avec Draco, on se dirige vers la Grande Salle en discutant.

- Lylia et Lyria rentrent ce soir.

- Nos deux amoureuses sont de retour à la maison, c'est cool depuis le temps qu'elles avaient disparu.

- C'est sûr.

On entre dans la Grande Salle et on s'installe pour manger à côté de nos amis.

- Tu manges toujours aussi peu. Dit Pansy.

- Hum.

- Quoique plus que lorsque tu es arrivé de chez les Gryffondors.

Je me tourne vers elle tout sourire.

- C'est parce que là-bas, je n'avais plus de raison de vivre.

Elle me sourit à son tour, je souhaite vivement qu'elle soit heureuse un jour.

Les cours passent lentement mais sont quand même un peu plus intéressants qu'avant. Draco me regarde me turlupiner, il le sait et tout ça à cause des vacances et je pense que lui aussi est un peu stressé même s'il tente de prendre sur lui en le cachant pour que ça n'influence pas en plus mon moral. Draco est plus fort moralement que moi surtout pour cacher les sentiments derrière une façade de glace.
McGonagall, cet après-midi, a été drôlement surprise lorsqu'on a réussi notre métamorphose du premier coup et surtout en même temps. Je me repasse la scène dans la salle commune devant la cheminée, Draco lit à mes côtés et les autres travaillent.

- Monsieur Potter et Monsieur Malfoy... C'est impressionnant... Vous avez fait des progrès stupéfiants depuis la rentrée, j'accorde 20 points à chacun.

On se regarde et on pouffe de rire devant nos verres à pieds gravés de nos initiales ainsi que portant le blason de notre maison. Je me tourne vers Hermione qui fulmine, elle n'est que la troisième. Dommage, le classement de cette année va changer, je vais lui prouver que je ne suis pas un bon à rien et que Draco vaut mieux que ce qu'ils pensent tous.

- Harry ?

- Hum.

- Les voilà.

Je me lève, Maxime et Charlie ont emmené nos deux fées, je leur saute dessus.

- YO !

- HARRY !

On s'embrasse, on se prend dans les bras, oui je sais, difficile avec une fée pas plus grande qu'une main mais on est content de se retrouver.

- Alors quoi de neuf ? Demande Lyria.

- Plein de choses !

- Harry, vous n'avez qu'à monter dans la chambre, nous on reste pour travailler.

- Merci Vincent.

On monte tous, Maxime et Charlie peuvent rester un peu pour parler. Je suis super content qu'elles soient de retour et je suis sûr qu'Admy aussi même si elles ne le voient pas mais je crois qu'elles sentent son existence. J'ouvre la porte et on rentre.

- Tu as toujours ta tablette funéraire.

- Vi elle m'est précieuse.

Charlie ferme la porte derrière nous, je sens un léger coulis d'air, la fenêtre est ouverte, Draco va la fermer en parlant.

- Ça doit être Vincent ou Gregory.

Bizarre, c'est rare qu'ils aèrent, en plus en hiver. Draco rabat la fenêtre et dès que le battant est clos, il se retrouve expulsé contre le mur et la fenêtre explose.

- DRACO !

Je me rue sur lui, il se relève difficilement en marmonnant un "ça va" à peine audible.

- Merde la porte est bloquée !

Je me tourne vers Charlie qui tente tous les sorts possibles pour l'ouvrir. Moi, je m'occupe de Draco, Lyria et Lylia aident Charlie, et Maxime se tient sur ses gardes.

- Harry 'tention !

Je reçois un truc dans le dos et rejoins le mur, arg, kuso ça fait mal. Draco pose une main sur ma tête, je saigne un peu. Je regarde celui qui m'a lancé le sort.

- TOI !

- Et oui je suis de retour, tes esprits m'ont poursuivi toute la nuit, j'ai bien cru mourir mais là comme tu le vois, la nuit ne te sera pas propice.

- Harry, de quoi parle-t-il ?

- De rien Koi !

- Alors ils ne sont pas au courant ?

- Urusei ! (La ferme en moins poli.)

- Tout doux ! Tout doux ! Tu as raison, nous ne sommes pas là pour bavasser devant un bon thé.

Il sourit machiavéliquement quand soudain, il se retrouve projeté plus loin.

- Merde j'avais oublié les deux aurors.

- Oui mais pas nous.

Maxime relance un sort de feu cette fois, sans parler, sans rien juste une flamme apparaît autour du mangemort et brûle le lit avec. Un sortilège de pluie et le feu s'éteint. La liaison magique entre nos deux amis est palpable.

- Je vois cette mission est finalement plus intéressante, je vais tuer deux aurors liés par amour et ensuite j'aspirerai votre flux magique.

- Tu parles trop !

Je lui balance un coup de pied rotatif à l'épaule, il percute la table de chevet et j'attrape au vol ma tablette. Ouf ! La maison d'Admy n'a rien, je crois qu'il est juste coincé dedans.

- Un de tes esprits serait-il là-dedans ?

- Tu touches à ça et je t'assure que tu rejoins l'autre monde dans la seconde qui suit.

Je la range dans ma poche et remonte mes lunettes qui glissent.

- HARRY !

Je suis tiré en arrière par Maxime et Charlie s'interpose entre nous, recevant le coup. Il tombe à genoux en crachant du sang, son amant hurle et va s'occuper de lui. Je ressens leur douleur, ça prend le coeur.

Une lumière aveuglante puis un choc, le trou noir. Je sombre dans le sommeil pour vivre la réalité par rêve. Je vois tout, Maxime se battant, Charlie faisant ce qu'il peut pour protéger Draco et son amour aussi tandis que mon petit copain ravale ses larmes pour les aider. Il semble avoir prévu ça et les attaques deux par deux et donc ni Maxime, ni Charlie ne peuvent mettre leurs attaques en commun puisqu'ils protègent des personnes différentes. Lyria est évanouie dans les bras de Lylia et Draco a une plaie au bras et ses vêtements sont déchirés mais il reste devant moi. J'ai quand même dû louper un passage pour qu'ils soient dans cet état.

Le mangemort jette un sort d'endoloris sur Maxime qui a dû en subir déjà pas mal tombe inconscient, Lylia tente une attaque mais très vite, elle se retrouve propulsée plus loin contre le tiroir du bureau, elle rejoint Maxime au sol. Charlie ne va pas tenir longtemps et moi je suis là, spectateur et je ne peux rien faire.

- Tu vas rejoindre ton amant et j'aurai tout le loisir de vous tuer auror.

- CREVE !

Il lui fonce dessus en enchaînant plusieurs sorts mais il est bien trop fatigué, le mage l'attrape à la gorge et sourit.

- Trop faible.

Draco en profite pour lui envoyer un sort, je ne sais pas ce que c'est, sûrement de la magie noire apprise par son père. Le mangemort lâche Charlie qui s'écroule au sol, sa respiration est si faible. Il s'approche de Draco dangereusement et mon dragon recule jusqu'à être bloqué contre le mur.

- Tu es le petit de Lucius Malfoy.

Il ne répond pas.

- Tu m'as déjà ennuyé la dernière fois.

- Et j'espère encore.

- Tu es bien le fils de ton père.

Il le prend à la gorge et le balance contre les barreaux du lit, Draco tombe, un mince filet de sang coulant de ses lèvres. Non, il va se faire tuer.

- Tu tiens tant que ça à protéger ce garçon.

Je le vois s'approcher de moi, sa baguette levée.

- Ne le touche pas !

Draco s'est relevé.

- Que dis-tu ?

- Ne le touche pas ! Il hurle, il me fait peur.

Son amour augmente et se transforme en haine contre le mangemort, se rappeler que c'est un Malfoy et que je suis sa propriété. Il se jette sur l'homme en noir en faisant ce qu'il peut mais il est blessé et il se retrouve près de moi. C'est bizarre, les places sont inversées dans la Grande Salle, c'est moi qui le tenait dans mes bras et non lui. Le disciple de Voldemort sourit.

- La chasse aura été bonne. Qui aurait cru que Harry Potter et Draco Malfoy seraient voué à un amour sans faille ?

- Tu ne le toucheras pas tant que je serai en vie !

Le mangemort se retrouve propulsé contre la porte de la salle de bain. Des voix viennent de dehors.

- Va falloir que je me dépêche.

Il renforce le sort de la porte et s'avance vers nous, Draco ressert sa prise sur moi et se place de manière à faire rempart de son corps. Mauvais Karma ! Il reçoit un endoloris, je le sens résister, je ressens chaque peur, chaque douleur, j'ai mal.

- Vous m'énervez tous les deux, ça ne m'amuse plus.

Je le vois, non pas ce sort ! Je me réveille d'un coup, ma main sur ma baguette.

- EXPELLIARMUS !

Sa baguette s'envole plus loin, je sors des bras de Draco.

- Reste derrière moi, tu tiens debout par miracle, Koi.

Il me sourit difficilement, j'enchaîne une prise de Kung-fu contre le mangemort qui se retrouve de nouveau au mur. Qui a dit que le corps à corps ne marchait pas ?

- Je te hais ! Crachai-je.

- Endoloris !

Je me retrouve à terre, kuso, sa baguette était près de lui, kuso, merde! Il me prend à la gorge, à croire que c'est une manie chez lui, mes lunettes tombent au sol.

- Tu va mourir.

- Kesshite... (Jamais)

- Personne ne te sauvera cette fois.

Je ne peux rien ajouter.
Sa poigne me lâche et je percute le sol et lui se reçoit la rambarde de la fenêtre dans le dos. Je respire.

- Harry, ça va ?

Draco est assis près de moi à peine conscient, il est fou, on est à moitié mort, on va mourir ensemble de fatigue si ça continue.

- Arg !

Je crache du sang, je viens de recevoir un putain de sort plus puissant que les autres et la porte du placard. J'entends Draco hurler plus fort que moi encore, le mangemort le torture. Faites taire ce bruit, je ne peux pas, ça fait trop mal, mon coeur, il va me lâcher. Je lève la tête vers Draco en même temps que le tueur le fait avec sa baguette.

- Avada…

- NON !

Je hurle de toute mes forces, la tension monte dans la salle, je pleure, j'ai mal, je ne veux pas perdre Draco, pas comme Cédric. Servir à quelque chose d'autre qu'un symbole, je veux protéger la personne qui m'est le plus cher, plus que ma vie.
Tuer avant d'être tué.

L'homme s'est arrêté et me regarde bizarrement, Draco à ses pieds évanoui.

- Tu ne le tueras pas, tu ne le tueras pas, TU NE LE TUERAS PAS !

Je crie, le sol tremble, je sens trop d'émotion, trop de choses tourner autour de moi, des images de Draco et moi : il sourit, il m'embrasse, il pleure, tous nos instants si féériques, trop, beaucoup trop, impossible à gérer. Dans un hurlement, tout explose.

Je tombe à genoux au milieu d'un cratère, c'est le cas de le dire, tout a été balayé sur le passage de ma magie. J'ai mal, les autres ont été protégés par une bulle qui s'évapore dès que tout redevient calme. A la place du mangemort il ne reste plus qu'une cape et des lambeaux. J'ai eu si peur.

- Draco ! Draco !

J'essaye de m'approcher de lui mais je n'y arrive pas, le reste de la porte derrière moi tombe libérant le passage aux professeurs. J'entends que leurs voix, ma vue est brouillée par le sang et les larmes. Draco a mal, c'est insupportable.

- Mon Dieu, cette rafle magique a détruit tout le dortoir.

- Monsieur Potter, vous allez bien ?

Je crache du sang au sol, Snape ne sait pas quoi faire, je suis en boule au sol, j'ai mal, si mal, Draco brûle, ma tête va exploser. Faites taire ce bruit, cette douleur. Admy aide-moi ! Draco aide moi ! Je me relève, quelque chose me vrille le coeur et je tombe dans les bras du maître des potions, inconscient.

o

NOOOONNNN ne le tuez pas !

Draco est là évanoui au sol, le mangemort devant lui, il ne me voit pas, il ne m'entend pas.

Ne ne le tuez pas, pas mon Draco !

Le silhouette change petit à petit pour une autre plus mince, plus souple, de longs cheveux, des grandes ailes. Sa main se pose sur la gorge du blond.

Non !

J'étouffe un gémissement plaintif, c'est moi qui vais le tuer, c'est de ma faute s'il va mourir. Je n'ai rien pu faire, je ne pourrai jamais rien faire pour le protéger.

Les doigts se referment et serrent, mon Amour ne réagit pas, ses yeux sont vides, si vides. La silhouette se tourne vers moi.

- C'est toi qui le tueras, Harry. Toi et seulement toi car son âme t'appartient.

- Non, je ne pourrais jamais, kesshite, kesshite ! (jamais)

- Regarde !

Ma silhouette démoniaque fait sortir l'épée et la plante dans le coeur de Draco, le sang coule, si rouge, c'est la vie qui s'en va.

- Non !

- Si !

- Non ! NON ! NOON !

Je me réveille en sursaut dans un lit à l'infirmerie, il fait jour et beau. Je prends ma tête dans mes mains et respire, respire.

- Laissez-moi ! Laissez-moi, je ne veux plus vivre ça, ce cauchemar, j'ai mal.

- Monsieur Potter ?

Je sens deux mains me recoucher calmement, en me prononçant des paroles apaisantes, Madame Pomfresh s'occupe de moi.

- Calmez-vous, vous êtes en sécurité ici.

- Et Draco ? Criai-je presque.

- Il va bien, il dort juste à côté de vous.

Je penche la tête vers le lit. En effet, il dort paisiblement.

- Il a pris une potion de sommeil.

- Combien de temps ?

Elle comprend ma question et répond.

- Trois jours de coma. Mr Malfoy commençait à perdre la tête, alors je l'ai fait dormir.

- Maxime, Charlie...

- Moins vite, vous êtes blessé et vous sortez d'un coma. Ils vont bien, Dumbledore s'occupe des deux fées avec Hagrid ensuite pour Monsieur Lander et Monsieur Weasley, le professeur Snape a trouvé préférable de les installer dans leurs appartements pour éviter les ragots des élèves vu leurs état respectifs.

Elle fait une légère pause.

- En plus, le silence de leur chambre sera mieux.

Elle me tend un verre d'eau et des cachets.

- Prenez ça, c'est pour votre tête, il vaut mieux que vous évitiez de dormir pour le moment. Manger sera plus logique. En plus Monsieur Malfoy ne va pas tarder.

Je souris et elle me laisse seul. Je regarde Draco dormir, ça me rassure de le voir en vie même s'il est blessé, il vit et je sens son petit coeur battre au fond de moi, c'est le principal.

Trois jours de cauchemars, trois jours enfermé dans ma tête à ressasser les morts. Pfou ! Je fais un examen rapide de ma personne, je peux à peine bouger tellement j'ai mal, mon torse est couvert de bandages, mon front et ma jambe droite aussi, mon épaule est déboîtée et je suis recouvert d'une multitude de pansements.

J'entend un froissement de draps, je me lève et me ramasse, aie aie aie, heureusement que les lits ne sont pas très hauts.

- Harry ?

- Je suis là, par terre.

Une tête blonde apparaît dans mon champ de vision, je vois des larmes couler le long de ses joues bandées et en moins de deux, je me retrouve avec mon Draco dans les bras. Peu importe la douleur, sa chaleur me rassure, me réchauffe, je l'aime. Nos bouches se cherchent, se trouvent et s'embrassent, ce baiser fait fuir toutes nos peurs de ne jamais se revoir.

- Les garçons !

On lève la tête vers l'infirmière en colère.

- Désolé.

- Gomenasai. (Pardon)

- Au lit !

On remonte dans nos lits et mangeons sous le regard de Madame Pomfresh qui s'assure bien que pas une miette ne soit laissée.

- Dumbledore a été prévenu de votre réveil Mr Potter, il ne devrait pas tarder.

- Merci

Elle nous laisse. Draco est soulagé que je sois réveillé, ça se sent.

- Je me demande comment vont les autres ?

- On demandera à Dumbledore, Koi, ne t'inquiète pas.

- Oui mais je n'ai pas de nouvelle depuis que je me suis réveillé. Dumbledore a interdit les visites tant que tu dormais pour ne pas faire peur aux gens et surtout pour que j'ai la paix. Et puis tu n'ouvrais pas les yeux, j'avais peur, je sentais que tu souffrais mais je ne pouvais rien faire. J'ai essayé d'entrer dans ton esprit mais tout était trop rouge, trop noir, trop, je me suis expulsé avant de vomir. Tu avais mal et j'étais impuissant, l'infirmière a été obligée de me donner des calmants et de me faire dormir. Elle m'a juste dit qu'elle ne dirait rien du pourquoi réel de mes agissements au directeur et puis voilà.

Je souris et fais passer mon amour par sentiment, il rougit et soupire.

- Tu vois, je suis là.

- Oui.

La porte s'ouvre et un gros chien noir entre en courant.

- OUAF ! OUAF !

Je souris et ouvre les bras, il saute dedans en évitant de me faire mal.

- Il vient d'arriver à la minute, comme je descendais vous voir.

- Merci beaucoup, merci.

Je caresse sa fourrure pendant que je reçois ma dose de coups de langues.

Dumbledore ferme la porte et Sirius se transforme.

- Harry, tu vas bien ? Dumbledore m'a juste dit que tu étais à l'infirmerie à cause de l'attaque d'un mangemort.

- Comme tu le vois, je vais bien enfin depuis deux heures même pas.

Draco a dû comprendre le sens de ma phrase parce qu'une douce chaleur m'envahit.

- 'Mione et Ron vont bien, ils étaient avec toi ou pas ?

La tension monte d'un coup.

- Je vais vous laissez, je repasserai demain pour vous donnez des nouvelles de Maxime et Charlie. Quant à Lylia et Lyria, elles se remettent.

- Merci.

- Repose-toi bien. Draco, il en est de même pour toi.

- Pour mes parents ?

- Rien ne leur sera communiqué et je pense que comme le reste rien ne sortira de ces murs pour la sécurité de tous.

- Merci.

Dumbledore sort et referme la porte. Sirius semble surpris, je crois qu'il n'avait pas vu Draco en entrant.

- Dray, ça va ?

- Oui, Harry, c'est mieux ainsi, non ?

Je souris et reviens à Sirius qui me regarde bizarrement, c'est trop drôle, je claque des doigts devant ses yeux.

- Ou Ou ! Y a quelqu'un ? T'es avec nous ? Reviens sur Terre !

- Euh oui, c'est Malfoy ?

- Draco, s'il te plait.

- Hein ?

- Appelle-le Draco, Malfoy ce sont Granger et Weasley qui le nomment ainsi.

- Granger ? Weasley ?

J'en peux plus, sa tête est trop drôle, je ris et Draco me suit, Sirius ne sait pas quoi faire. La porte s'ouvre pour laisser apparaître Snape.

- Vous voilà réveillez Monsieur Potter !

- Hai Professeur et en pleine forme.

- Je vois ça ! Monsieur Lander et Monsieur Weasley eux aussi vont bien, il faut d'ailleurs éviter de les déranger en ce moment.

- Ils récupèrent vite, pire que des lapins.

- Dray-chan !

- Quoi c'est vrai !

Refou-rire devant sa mine boudeuse, j'ai envie de l'embrasser tellement il me fait craquer, il me lance un regard qui me stoppe sur le coup. Je peux y lire beaucoup de chose comme de l'amour, du désir et aussi autre chose de plus sensuel, je pique un far monstre en comprenant le sous-entendu.

- Et Dumbledore ?

- Il a fait demi-tour lorsque je l'ai croisé, Monsieur Malfoy.

Il repère Sirius et fait la grimace.

- Bon je venais juste prendre des nouvelles, Mademoiselle Parkinson me harcèle à chaque cours et vous serez heureux de savoir qu'on n'a pu sauver quelques une de vos affaires.

- Et le dortoir ? demande mon Amour.

- Détruit par vos bon soins et irréparable pour le moment, Messieurs Crabbe et Goyle ont migré ailleurs. Maintenant je vous laisse. Au revoir.

Sirius regarde le professeur partir puis revient à nous.

- Là, tu m'expliques parce que je suis hors sujet. Depuis quand il est aussi aimable ?

- Le professeur Snape est très gentil avec tout ce qui touche sa maison.

- Malf... Draco pardon.

Il va s'y faire, dans tous les cas il n'a pas trop le choix.

- Je veux bien te croire mais là ce que je viens de voir, c'est comme si tu me disais que Harry est un Serpentard !

- Euh... Justement Sirius, je voulais te parler d'une chose, j'ai changé de maison, je suis avec Draco maintenant.

Il cligne une fois, deux fois, trois fois des yeux avant de prendre une chaise et de s'asseoir.

- Désolé mais là, faut que je m'assois.

- Vas-y !

Draco passe sur mon lit pour pouvoir discuter avec nous, j'ai cru qu'il ne le ferait jamais, Sirius nous regarde et parle.

- Harry ?

- Vi !

- Tu peux me la refaire ?

- Et bien, il a eu une répartition et je suis à Serpentard.

- J'avais bien entendu, je ne suis pas fou, je rêve alors... AIE !

Je viens de le pincer au moins ça l'a arrêté.

- Baka de parrain ! (abruti)

Je me retourne vers Draco.

- Tu vois Koi, je te l'avais dit !

- Koi ? (amour)

- Humm, tu sais ce que ça veut dire toi ?

- Oui c'est comme ça que ton père appelait Lily.

Je rougis et Draco ressemble à une écrevisse, kamisama la gaffe. (mon dieu)

- SALUT !

Charlie et Maxime entrent d'un coup.

- On est dans une infirmerie Charlie ! Le gronde son amant.

Maxime me fait un signe de désespoir tandis qu'on éclate de rire, il fallait bien eux pour détendre l'atmosphère.

A suivre…

Une fin bien pourrite, pour un prochain chapitre contenant la réaction de Sirius.

Kisu !