Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)

Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.

Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.

Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.

Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.

Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.

Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.

Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.

Merci pour vos reviews.

L'ombre Maléfique d'Harry Potter

Chapitre 11 : Lettres, cadeaux, journal.

Quand on est rentré, j'ai trouvé Dudley encore plus gros et Pétunia toujours aussi mère poule avec lui. Le soir au dîner, ils m'ont fait le topo des vacances : la tante Marge et Molaire viennent pour Noël mercredi et il y aura une fête avec des amis où je ne suis pas invité évidemment, ici même. Chouette début ! J'ai l'impression d'être retombé cinq ans plutôt quand je ne savais rien du monde des sorciers.

Dimanche matin, je me réveille, mes cheveux éparpillés autour de moi, le point positif c'est que je peux les laisser détacher sans sceau. Je descends à la cuisine préparer le petit-déjeuner. L'oncle Vernon est déjà devant son journal et Dudley mate la TV. Journée ordinaire bien que le petit-dèj' soit préparé par tante Pétunia, j'avais oublié le régime qui ne marche décidément pas.

- Je sors toute la journée.

- Tu achèteras du pain pour ce soir ainsi que la liste de courses sur le meuble.

- Bien.

Je remonte, m'habille et pars avant la question du "où vas-tu ?". Je marche dans la neige jusqu'au cimetière, une bonne heure mais j'ai besoin d'air. J'entre limite frigorifié, je repère s'il y a quelqu'un, iie, on peut y aller.

- YYYYYAAATTTTAAAA ! C'EST MOI !

Une armée de têtes transparentes émergent et je me retrouve vite envahi par ma famille qui m'embrasse et me salue. Admy est surpris de me voir mais heureux que j'aille mieux. Alizéa nous accueille dans son caveau. Il est immense, vieux, poussiéreux, mais c'est notre mini-maison et il y fait plus chaud.

On discute de tout, de rien, comme d'habitude. Eux me racontent les potins de la ville, les derniers arrivants dans la famille et moi les cours et mes futures vacances chez les Dursley. Ils me font promettre de revenir les voir durant la semaine, puis avec Admy on fait les courses et on rentre en discutant. Je lui explique la conversation de Dumbledore sur les barrières ne laissant entrer personne d'autre que ceux habitant Poudlard et donc lui ne craint rien.

On rentre, il est tard, je me fais passer un savon par Pétunia mais une fois dans ma chambre, j'ai la surprise de découvrir du courrier sur mon bureau et le grand duc de Draco. Je détache et lis la lettre, allongé sur mon lit.

« Amour,e et qu'ils ne te maltraitent pas. En tout cas, tu me manques énormément, je ne tiendrai jamais deux semaines sans toi. De plus, je vais me taper des bals de réveillons où il y aura une horde de Harpies qui va me courir après pour danser ! Arg ! Mon coeur, j'ai hâte d'être à la rentrée. »

J'espère que tout va bien avec ta famille moldu

I love you

D.M.

Je pose la lettre sur mon coeur et sors la photo de l'enveloppe posée sur la table de chevet, contenant les clichés faits à Pré-au-lard, rescapés de l'explosion. Je prends ceux moldus. Les autres, je les range avec l'album de mes parents. Je reste un long moment à regarder celui de Draco et je m'endors avec. Et d'un jour de diète, d'un.
o

Je me réveille doucement, Admy a rangé la photo avant que je ne l'abîme. Je m'installe au bureau et réponds à mon amour.

« Koi,s que l'une d'elless'est approchée de toi, je la tue.»

Iie ça ne va pas du tout, tu me manques atrocement. Cette famille est affreuse, Dudley est toujours au régime et je m'ennuie sans toi. Attention si j'apprend

Ai shiteru.

K.H.

Je l'attache au hibou de Draco et le laisse partir. Je descends pour le petit-dèj', il est tard et il n'y a plus personne. Je farfouille dans les placards où Pétunia range les gâteaux et bien sûr il est cadenassé. Pas grave, j'ai le truc, je trouve un fil de fer dans le garage et fais sauter la serrure, je prends ce que je veux et replace le tout comme si de rien n'était, ni vu ni connu. Je chope le mot sur le frigo avant de l'ouvrir et de prendre la bouteille de lait.

«On rentre à 16h. »

Bien, je me pose devant la TV et regarde les émissions stupides, Admy me rejoint et on se marre ensemble tellement c'est nul.

Le soir au dîner, Vernon prévient que Marge arrivera à 18h demain, tout le monde devra être prêt.

Admy me réveille, un coup d'oeil à ma montre, il est huit heures. Je m'habille et descends discrètement, je laisse un mot, pique quelques sous à un endroit où personne n'ira voir combien il y a, c'est-à-dire le porte-monnaie de Pétunia. Elle ne sait jamais ce qu'il y a dedans et hors de question que je paye le bus. Mes économies seront pour les cadeaux, j'ai bossé pour la bibliothécaire et j'ai gagné des sous moldus alors ce n'est pas pour les dépenser dans des conneries.

J'arrive en ville, c'est la pagaille mais quelle idée j'ai eu de faire mes courses le jour du réveillon. Admy m'aide donc, il repère les boutiques successibles de m'intéresser. Je fais des achats stupides pour Charlie, Maxime, Sirius, Hagrid et sans oublier Lyria et Lylia aussi mais dans le rayon poupée. Je mange une bonne pizza et c'est reparti. J'ai rien pour Draco, je ne sais pas quoi lui offrir. J'erre dans les rues lorsque je tombe sur une boutique gothique. J'entre, l'intérieur est extra, jonché de colliers à piques, de bracelets cloutés et autres piercings. Je reste en arrêt devant une bague, c'est un dragon qui s'enroule autour du doigt.

- Vous voulez l'essayer Mademoiselle ?

- Oui s'il vous plait. Je ne réplique pas au « mademoiselle ».

Il me la sort et je la passe à l'annulaire.

- Elle est un peut trop grande pour vous.

- Non c'est parfait, la personne à laquelle je veux l'offrir a les doigts légèrement plus épais.

- Dans ce cas.

Je paye et sors, cette bague est super du moins j'espère que ça lui plaira. Je rentre, histoire d'être à l'heure et d'éviter de me faire tuer. A la maison, c'est le réveillon, Pétunia est aux fourneaux et ne remarque même pas que je suis là, heureusement sinon elle m'aurait demandé où j'ai trouvé autant d'argent.

Je dépose le tout dans ma chambre, enfile des vêtements que Pétunia a posés sur le lit, une chemise blanche et un pantalon noir, je tresse mes cheveux et descends aider. Je mets la table pendant que Dudley guette leur arriver.

- Maman c'est eux !

- Calme-toi poussin.

Il leur ouvre la porte.

- Mais, c'est mon Dudlinou à moi, viens-là mon neveu adoré !

Elle me lance sa valise dessus. Et voilà, c'est tout le temps pareil. Elle salue tout le monde sauf moi, je les plante même avant que Vernon entre pour monter la valise dans la chambre d'ami.
Je redescends dans la cuisine, ils sont autour d'une tasse de thé et le clébard est là. Dire que j'avais réussi à y échapper l'été dernier en restant enfermé dans ma chambre ou au cimetière. Je m'assois, Molaire grogne, je n'y fais pas attention mais s'il le fait encore une fois, je lui fais perdre l'envie jusqu'à la fin de son séjour ici.

- Tiens, tu es là toi ?

- Oui.

- Ce gamin est toujours aussi désespérant.

- Il ne change pas pourtant, on fait ce que l'on peut.

- Ne dites pas ça Pétunia, ce n'est pas de votre faute.

- Merci Marge.

Ce chien m'énerve à grogner, bien la discussion a dérivé de mon sujet. Le chien s'approche de moi et montre les dents. Je lui lance un regard mi-démon, mi-humain, du style "tu grognes encore et tu te retrouves avec une casserole au bout de la queue et lâché dans la neige bien froide". Molaire retourne à sa place et se couche sans un mot. Au moins j'aurai la paix de ce côté-là, les animaux ont toujours peur des plus forts.

Le réveillon est un réveillon, on mange dinde farcie avec des champignons et des marrons ainsi que la traditionnelle bûche de Noël et pudding. Dudley en est déjà à sa troisième part – petit répit régime – tandis que Marge est à sa quatrième voire cinquième coupe de champagne et commence légèrement à sentir le contrecoup de l'alcool.

- Dis-moi, tu es toujours dans ton école ?

- Le centre d'éducation des jeunes délinquants récidivistes de St Brutus, hai.

- Et ils te permettent de garder ton physique de fille ?

- Hai.

- J'ai repéré que tu avais des pansements, c'est donc que les châtiments corporels marchent, bien, tu es vraiment un mauvais garçon comparé à mon Dudley chéri.

Je m'en fiche, si elle pouvait savoir à quel point je m'en tape de ce qu'elle peut bien raconter.
Minuit sonne et les cadeaux sont offerts. Kamisama, ce que Dudley peut recevoir comme trucs inutiles. Un PC, il en a déjà deux, une playsation, une TV, c'est la troisième. Je m'arrête là sinon ça va devenir relou. Moi, j'ai le droit à une mini-boîte de Marge et une autre des Dursley. J'ouvre et Oh magnifique ! Un lot d'élastiques pour mes cheveux et une boîte d'allumettes du restaurant où ils ont mangé la dernière fois.

- Arigatô.

Je monte dans ma chambre sans plus d'ardeur, je suis fatigué. Admy me souhaite un joyeux Noël, ça me réchauffe le coeur, on s'endort même ensemble, au moins j'ai l'impression d'être moins seul.

Dès que l'aube arrive, je suis réveillé par quatre chouettes devant ma fenêtre. Je me dépêche de les faire entrer. Hedwige est partie hier porter le cadeau à Draco. J'intime le silence, si jamais Marge voit ça, je suis cuit.
Je prends les paquets, il y a deux hiboux de Poudlard, Hagrid et Sirius, ensuite un pour les deux amants et le dernier, c'est celui de Draco.

Il est huit heures maintenant j'ai envoyé tous les cadeaux avec des réponses sans même avoir ouvert ceux reçus. J'ai le temps à présent pour le faire. Hagrid, ce sont des chocolats, Sirius, un livre sur le Japon sorcier, Maxime et Charlie des chocolats et un porte-monnaie avec un emplacement pour les photos, il y a aussi une longue lettre que je lirai plus tard. J'ai hâte de savoir ce qu'il y a dans le paquet de Draco, j'ouvre sa lettre.

« Amour,e et ça m'a plu. »

Joyeux Noël, j'aurais souhaité te donner mon cadeau en face mais les circonstances ne le peuvent pas. Je t'aime et espère que ça te plaira. J'ai cherché la signification moldu

Je pense à toi très fort.

D.M.

Je tremble, j'ouvre la petite boîte et dedans il y a une bague en argent. Je n'y crois pas, on a eu la même idée. Admy me regarde en souriant. Je mets la bague et l'admire, c'est un serpent qui s'enroule autour du doigt. Sans les ailes, on aurait pu croire que c'était exactement la même que celle que je lui ai offert. C'est magnifique et juste à ma taille, je pense très fort à mon amour et une douce chaleur m'envahit et deux toutes petites pierres bleu-glacier apparaissent pour les yeux et au centre de la croix une verte mordorée. Etrange mais bon ce mot n'existe plus dans mon vocabulaire.

Je m'habille rapidement et sors en courant sans me gêner. Je ne salue même pas ceux qui sont à table. Je cours, Admy à mes côtés, dès que je trouve un endroit sans personne, je déploie mes ailes et vole assez haut jusqu'au cimetière vide, je me pose au milieu.

- JOYEUX NOEL !

Tout le monde sort et m'acclame, je leur avais promis de revenir malgré la neige et le froid, je l'ai fait. Ce qui est dommage c'est que je ne peux pas rester longtemps.

- Je reviendrai vendredi ou samedi.

Je m'envole de nouveau et me pose derrière la maison, y a personne dans ce quartier, il est midi, j'entre.

- Te voilà enfin ! Viens mettre la table !

- J'arrive !

Je suis tellement heureux que Marge pourra dire ce qu'elle veut, ça ne me blessera pas. Durant tout le déjeuner, je suis dans la lune mais total.

- Passe-moi le sel !

J'obéis instinctivement.

- Passe-moi le poivre !

Même geste, Dudley me regarde comme un demeuré.

- Harry débarrasse !

Je me lève et exécute, j'ai hâte de lire la lettre de Charlie et Maxime maintenant. Je me dépêche d'avaler le dessert et monte dans ma chambre. Je m'allonge sur mon lit et entame la lettre.

« Salut Harry !s à te raconter mais d'abord Joyeux Noël. Draco a dû recevoir la même lettre que toi, vous vouliez savoir ce qu'il s'est passé pour nous et ben voilà. Bonne visualisation.

Alors tes vacances, ça va ? Nous, on a plein de chose

Je sens mon corps quitter le lit et comme pour le journal de Jedusor, je me retrouve dans la maison des Weasley, dans la cuisine même.
Maxime et Charlie sont devant la porte, Mme Weasley fait entrer tout le monde, ça doit être le jour où on est revenu du train.

- Posez vos affaires là, je vais vous faire à manger, Arthur et Percy ne vont pas tarder.

Maxime et Charlie obéissent, Ron et Ginny se mettent à table. Quelques minutes plus tard, les deux hommes entrent, même pas un bonjour pour Maxime. Ils commencent à manger en silence.

- J'ai eu des nouvelles de Fred et George. Commence Arthur.s et attrapes fonctionne bien.

- Et ?

- Leur entreprise de farce

- Ces deux-là. Soupire Madame Weasley.s pas dit que tu étais professeur à Poudlard et encore moins avec Monsieur Lander., je n'en ai pas trouvé l'utilité.s avec plus de facilité.

- Et toi Charlie, tu ne nous avai

- Non, c'est exact

- Tu as laissé tombé les dragons ?

- Oui, le professorat à Poudlard est bien plus intéressant.

- Et vous Monsieur Lander ? Il y a du dégoût dans sa voix.

- Je préfère aussi ce métier, les élèves sont très sympathiques.

- Et donc vous êtes l'aide de Charlie ?

- Oui, les élèves ayant cumulé du retard dans cette matière, il est préférable d'être deux pour pouvoir couvrir plus d'élève

Pour l'instant, ça va, à part l'ambiance qui est déplorable.

- Madame Weasley, votre repas est délicieux.

- Merci.

Charlie pose ses coudes sur la table et fixe sa mère d'un regard décidé.

- Où comptes-tu faire dormir Maxime ?

- Dans le canapé, il est confortable.

- Et si je refuse ?

- Ginny, Ron, laissez-nous. Percy, toi aussi.

Ils quittent la salle.

- Je te défends de me parler ainsi Charlie !

- Je n'ai plus quinze ans non plus !

Ils se fixent intensément.

- Pourquoi as-tu demandé à nous voir ?e sur votre relation !e, vas-y !

- Pour te donner mon point de vu

- Je t'en pri

Elle pose les mains sur la table et fixe Maxime d'un air méprisant.

- D'abord, c'est un garçon, ensuite un ex-Serpentard, son père était mangemort. Je croyais avoir réglé le problème en vous ayant séparés de force mais apparemment ça n'a pas marché.

- Non comme tu le vois !

- Je ne veux pas d'un PD comme fils, déjà que tu as fini à Serpentard.

- Très bien, tu me demandes donc de choisir entre ma famille et Maxime ?

- Oui !

Maxime regarde la scène de loin, il n'a pas aimé qu'on lui parle de son père.

- Dans ce cas, je n'hésite pas une seconde, je choisis Maxime !n'a pas fini de parler !r insulter mon fiancé !

- Comment ?

- Je n'ai pas besoin d'une famille qui n'accepte pas les moeurs de son propre fils. J'aime Maxime, vous devriez le savoir depuis le temps. Il est tout ce que je suis et tout ce que je serai donc il en est ainsi. De plus, je tenais à vous dire que c'est mon fiancé depuis bientôt cinq ans. Maintenant, on y va, j'avais prévenu Dumbledore qu'on ne resterait pas longtemps, mais de là à ce que ce soit aussi rapide.

- Vous ne partez pas, on

- Oh que si c'est fini ! Je ne vais pas vous laisse

- Ce fils de mangemort !

Maxime frappe la table.

- Je n'ai rien à voir avec mon père !

- Tel père, tel fils !

- LA FERME ! Hurle Charlie.

- Nous partons ! Finit-il ensuite.

Ils prennent leurs affaires et sortent.

- Charlie, reviens ici tout de suite !

Une tête rousse passe par la porte.

- Juste pour l'info, ne cherchez pas à nous faire revenir en demandant à Dumbledore, il respectera mon choix de ne plus rien avoir à faire avec vous.

Je reviens sur mon lit. Et ben, Charlie s'est défoulé, ils sont donc retournés à Poudlard. Je suis content pour eux, ils vont avoir la paix. Je ne savais pas pour le père de Maxime, je pense qu'il est devenu auror pour ça ! Et ils sont fiancés, ils auraient pu nous le dire. Je repars dans ma lecture.

« Voilà tu sais tout, nous sommes à présent à Poudlard et tout va bien, désolés de vous abandonner dans le train. Passe de bonnes fêtes, si tu veux nous écrire aucun problème !. »

C.W et M.L

Je replie la lettre et la range avec les autres. Je regarde mon plafond de mon lit, et dire que j'aurais pu passer les fêtes là-bas, avec ceux que j'aime, ils me manquent tous, Draco me manque affreusement. Je me roule en boule et m'endors.

J'émerge doucement, il est onze heures ben, j'ai bien dormi, c'est le cas de le dire. De quatre heures de l'aprèm à onze heures du mat, faut le faire.
La sonnette retentit une fois, personne, deux fois personne, trois fois bon je me lève. Je descends vite fait pieds nus, pas coiffé, ma tresse ressemble à tout sauf à une tête et tresse, j'ouvre la porte au cinquième coups.

- Hai, deux secondes !

Un truc châtain clair tirant sur le blond entre, je referme la porte et détaille l'arrivante se mettre à l'aise. Des cheveux aux épaules, pas très mince mais alors pas du tout. Elle a des yeux bleus et c'est tout ce que je trouve à dire, si elle porte des immondes fringues rose bonbon mais à part ça.

- Bonjour, où est Dudley ?

- Sorti sûrement.

Je passe devant elle et vais dans la cuisine, je prends la bouteille de lait et les tartines qu'il reste sur la table. Finalement je ne les prends pas, ça doit être celles de Molaire. Je bois tranquillement, la fille s'assoit aussi.

- Tu es ? Je ne t'ai jamais vu chez Dudley ?

- Je suis son cousin, j'habite ici durant les grandes vacances normalement, le reste du temps je suis en pensionnat.

- Un pensionnat pour fille ?

Elle est conne ou quoi ?

- Je suis son cousin donc un garçon.

- Ah ! Désolée mais avec tes cheveux !

- C'est bon, et toi ?

- Moi, je suis Léna Watson, la petite amie de Dudley.

Alors là j'en tombe. Sa petite amie, ce truc à une petite amie. Je me reprends.

- Moi, c'est Harry Potter, tu n'as qu'à les attendre devant la TV.

Je ramasse mon petit-dèj' et m'apprête à monter.

- Harry, tu as quel âge ?

- 15 ans pourquoi ?

- Tu as une petite amie ?

- Nani ?

- C'est ta bague à cet endroit, c'est troublant.

Je souris.

- Hai en effet !

- Tu ne veux pas m'en parler.

Je m'assois dans un fauteuil après avoir été prendre une brosse, je ne sais pas pourquoi mais elle m'inspire confiance.

- Tu n'en parles pas à Dudley !

- Promis !

- Elle est blonde presque de couleur blanche, sa peau est diaphane et douce, ses yeux sont bleus tirant sur le gris, son nez est droit, ses lèvres bien dessinées et un physique plutôt attirant. J'aime son caractère autoritaire et elle dégage un je ne sais quoi d'arrogance, de méchanceté mais aussi beaucoup de douceur et d'amour. Tout dépend de qui tu es pour elle.

Elle m'écoute attentivement, dire que j'ai fait passer Draco pour une fille, quelle idée je vous jure.

La porte s'ouvre un quart d'heure après, elle m'a tout raconté sur son amour à elle, ce qu'elle aime chez Dudley et bien ce n'est pas triste. Elle adore son intelligence, sa force, sa présence dans le bahut, elle l'a aimé dès qu'elle l'a vu et que ça fait deux mois qu'ils sont ensemble.

Dudley, Pétunia et Marge entrent dans le salon. Léna se lève et se jette au cou de mon cousin.

- Dudlinou d'amour, tu avais oublié que je venais, c'est méchant.

Elle le smacke, je crois qu'ils ne vont pas très vite. Pétunia les laisse pour porter les courses à la cuisine. Marge les regarde avec amour. Moi, ça me dégoûte, je monte m'habiller et je sors. Je passe la journée à la bibliothèque à lire une ou deux BD et j'aide histoire de me refaire un peu d'argent.

Léna dîne à la maison, elle a déjà fait ami-ami avec Marge, au moins je ne suis plus le sujet de conversation.

o

Les jours passent lentement, je suis passé voir ma famille au cimetière. Mei et Alizéa m'ont félicité pour les fiançailles et elles veulent absolument rencontrer Draco.

Marge est repartie vendredi avec Molaire, enfin.

Heureusement que la bibliothèque est ouverte le samedi, je me pose devant une table et feuillette des livres à la recherche de chose et d'autre sur la magie vue par les moldus.
Au bout d'une heure, je me lève et entre dans une rangée que je n'avais pas encore visitée. Il n'y a que des anciens livres, je passe regardant chacun des bouquins exposés. Une couverture noire à bordure rouge m'attire. Je prends l'objet. Il est petit et ressemble à un journal intime. Je retourne à ma place avec. Je lis les lettres, c'est du japonais en caractères de sang.

- Tomashi no kokoro (le coeur de l'âme)

Bizarre, j'ouvre et sursaute, c'est une blague.

- Journal intime de Kyô Himura, Edo.

Je continue ma lecture.

Lecteur, si tu arrives à lire ces lignes, c'est que tu n'es pas ce que l'on peut appeler de normal. Si tu peux lire plus loin, c'est que tu es mon descendant. Tout ce livre est magique, tout ce que tu liras est vrai, c'est mon histoire, l'histoire d'un amour sans faille, d'un amour interdit et du lien qui nous unissait. Si ces mots te parlent et que tu vis la même chose, lis mes lignes, elles t'apporteront réponses et compréhension.

Kyô

Je ferme le livre, c'est fou, je tiens le livre de Kyô Himura, de mon ancêtre dans mes mains et c'est un livre magique, c'est du délire.
Je me lève et vais au guichet.

- Pardon ?

- Harry que veux-tu ?

- Savoir si vous auriez un livre s'intitulant «Tomashi no kokoro » de Kyô Himura.

- Ca me dit quelque chose mais je vais vérifier.

Elle tapote sur son pc et me regarde.

- Tiens c'est étrange, j'ai bien le nom mais il fait parti des livres que nous avons perdus, désolée mon garçon.

- Pas grave, merci.

Je sors, le livre dans la poche. Il faut que je rentre et vite, j'espère que ce livre m'apportera vraiment des réponses.

A suivre...

Et voilà le chapitre tant attendu est le suivant, il vous dévoilera la plus grande partie des mystères, même si bon pas tout quand même, mais chapitre à explication.

Kisu