Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)
Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.
Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.
Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.
Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.
Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.
Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.
Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.
Voilà alors je tiens à m'excuser pour ceux qui ne le savent pas mais d'abord j'ai plus eu Internet, je l'ai retrouvé mercredi si je me souviens bien et en plus j'ai été malade donc ben le chapitre arrive très tard mais promis la deuxième partie arrivera plus vite je suis en vacances.
L'ombre Maléfique d'Harry Potter
Chapitre 13 : Mauvaise farce 1
J'émerge difficilement, la tête complètement dans le coltard, il est 8h30. Je me lève en manquant de me ramasser.
- K'so !
Je m'habille rapidement après une bonne douche froide pour me réveiller. Je fais ma valise en silence, préparant tout puis avec Admy, on se rend au cimetière.
Dehors, il fait frisquet. Je déplie mes ailes, il n'y a personne à 9h30 après un réveillon de premier janvier. Je me pose au milieu du cimetière et hurle un « bonne année » qui fait sursauter tous les fantômes, Mei me bondit dessus.
- Non mais ça va pas de faire autant de bruit !
- Rrrrrrrrrooooooo ! Mei-chan !
- Tes petits yeux de chaton me laissent de marbre.
- Vraiment ?
Je dépose un baiser sonore sur sa joue avant de partir saluer les autres. On récite le tintoin habituel en oubliant le bonne santé, non mais, s'est on déjà vu souhaiter une bonne santé à un mort, je vous jure. Après les embrassades et autres, je leur explique ce qui se passe et leur dis au revoir.
- Tu pars déjà Kyô ?
- Et oui mais je vous revois dans six mois.
- Z'est long zix mois !
Le jeune garçon de cinq ans me saute dans les bras.
- Je sais Sébastian, mais c'est comme ça !
- Ze veux un bizou alors !
Je souris et exécute sa demande sur son petit front, il est vraiment adorable ce bout de chou. Après avoir fait le tour pour la deuxième fois, je m'envole de nouveau pour chez les Dursley. Je passe par la porte, ils dorment encore, ben ils auraient mieux fait de ne pas faire la fête jusqu'à point d'heure. La pendule du salon sonne les onze heures. Kamisama, je suis resté longtemps dehors. On frappe, j'ouvre. Lorina est sur le pas de la porte.
- Salut alors tu es prêt ?
- Hai, je descends ma valise.
- Ils ne sont pas levés ?
- Iie.
- Tant pis.
Je me trimballe ma valise jusqu'à sa voiture, ce n'est pas le grand luxe mais pas grave. Je rentre ensuite, gribouille un mot comme quoi je suis parti avec Lorina et on démarre. On se stoppe un peu plus loin pour acheter des sandwichs et c'est parti.
La route se passe bien, on parle de tout et de rien enfin surtout de Poudlard.
- Comment te sens-tu là bas ?
- Mieux.
- Mieux ?
- Hai au début j'étais à Gryffondor et maintenant à Serpentard.
- Un petit serpent, c'est vrai que j'ai lu que tu étais Fourchelangue.
- Hai et ça ne te dérange pas plus ? On dit pourtant que tous les mauvais sorciers sont à Serpentard et le pire est de pouvoir parler au serpent.
- Moi, je me fiche de ce que l'on pense, mon meilleur ami était à Serpentard et il est devenu auror, comme quoi !
Je reste pensif, Lorina a toujours la réplique rassurant, un coup d'œil au rétro, Admy me sourit.
- Tu vois ?
- Vi Admy, je vois.
- Mais dis-moi, ça te dérange de t'arrêter dans une animalerie avant de rentrer, je dois acheter de la nourriture pour mon Hibou.
- Iie absolument pas.
- Merci.
Le reste du voyage, je l'ai passé à pioncer sagement. La voiture freine et je me réveille en baillant.
- Désolé, je ne voulais pas…
- Pas grave, on est où ?
- Devant le magasin pour mon hibou, j'en ai pour deux minutes, tu m'attends.
- Non je viens avec toi.
- Comme tu veux.
On sort et on rentre dans l'animalerie, Lorina me laisse vagabonder pendant qu'elle cherche sa nourriture. Je me laisse errer entre les chiens, les chats, les oiseaux, pauvres bêtes. Quand mon regard se pose sur une petite vitrine bien cachée. Je m'agenouille pour y découvrir un serpent roulé en boule, je lis la pancarte.
- Petite couleuvre, espèce rare qui ne grandit pas et qui ne mesure que cinquante centimètres.
- Elle a l'air triste. Souffle Admy.
Le serpent sentant sûrement qu'on l'observe, lève la tête.
- Encorssss desss tourissstesss !
Je sursaute. C'est vrai, je comprends les serpents. Je me concentre sur la couleuvre.
- Ssse ne sssuisss passs un tourissste !
La bestiole semble intéressée.
- Tu me comprendsss ?!
- Hai ! Sssa ne doit passs être drôle d'être tousss ssseul.
- En efffet !
- Tu esss là depuisss quand ?
- Oeufff.
- Je voisss.
Admy me donne un coup de coude.
- Pourquoi ne l'achètes-tu pas ?
- Trop cher !
- Et bien sers-toi de la magie.
- Admy je ne suis pas un voleur !
- Dans ce cas, demande-lui son avis, s'il est consentant.
Je hoche la tête.
- Quesss qui ssse passse ?
- Mon compagnon…
Je le fais apparaître.
- … propossse que ssse t'adopte, le problème, sss'essst que je n'ai passs l'argent.
- Ssse voisss le problèmessss.
- Alorsss ssse te demande, veux-tu venir avec nousss ?
Le serpent hoche à son tour la tête.
- Un humain qui parle ausss ssserpentsss ne ssse rencontre passs tousss les joursss.
- Iie.
- J'asssssepte.
Je ferme les yeux et les rouvre subitement faisant disparaître la vitre. Admy fait signe au serpent de sortir, il n'a pas beaucoup de temps. La bestiole exécute et se faufile dans ma manche se lovant au chaud. La glace réapparaît et je pars à la recherche de Lorina. Je la trouve en grande discussion avec le vendeur.
- De la nourriture pour oiseaux, des graines quoi !
- Oui mais quelle marque ?
- Je m'en fiche, qu'importe !
Le vendeur par à la recherche des graines.
- Harry te revoilà, alors ?
- Je t'en parlerai dans la voiture.
- Oki !
- Voilà votre sac.
- Enfin !
Lorina paye et on remonte en voiture avec un nouveau passager dont elle ne connaît même pas l'existence. Quelques mètres plus loin, la couleuvre sort de ma manche pour glisser sur mes genoux, Lorina sursaute mais se reprend rapidement.
- C'est quoi ?
- Une couleuvre.
- Tu ne l'avais pas en partant ?
- Nan elle a voulu me suivre dans la boutique.
Lorina soupire et reporte son attention sur la route.
- La demoissselle ne voit passs le fantôme ?
- Iie.
Je laisse mon regard dériver dans les rues de la ville triste et morne. On débouche devant la gare et la voiture se stoppe devant une boutique à l'allure ancienne « Gothiqua » sympa.
- Nous y voilà, nous habitons l'appartement du dessus, c'était à mon grand-père. Nous n'avons aménagé que ça, les deux étages du dessus ne servent qu'à accueillir des amis en couple.
- Oki.
On descend, elle prend ma valise et on rentre dans le magasin, comme il est tard, la fermeture est en cours. On déboule avec nos paquets en plein milieu. Lorina repère sa copine qui range les vêtements dans le fond et lui saute au cou.
- Salut !
- Lorina ! Alors, ça s'est bien passé ?
- Mouai, j'ai ramené un pensionnaire. Le fils de mes amis morts dont je te parlais, et ben il créchait chez Pétunia Dursley. Comme il retourne à Poudlard dimanche, j'ai proposé de l'héberger.
Elle a tout débitée d'un coup, la vache, elle a un sacré franc-parler aussi.
- Tu parles toujours autant mais tu pourrais me le présenter.
- Vi, viens !
Je me retrouve face à une jeune femme qui ressemble comme deux gouttes d'eau au portrait.
- Si Lorina ne m'avait pas dit que tu étais un mec, je t'aurais pris pour une fille.
- J'ai l'habitude.
- Alors Florence Ganier, Harry Potter, les présentations étant faites et si on allait manger.
- Ventre sur patte !
- Flo ma puce, j'ai pas changé en deux jours.
- Je vois ça !
Florence me chuchote.
- Je ne te raconte pas ce qu'elle peut gober en une soirée.
Lorina m'attrape le bras.
- N'écoute pas tout ce qu'elle dit. Viens on monte.
D'un mouvement de baguette magique, elle clôt les stores et fait planer mes bagages pour plus de faciliter. On arrive dans un petit quatre pièces, salon avec cuisine à l'américaine, chambre, salle de bain et toilette.
- Voilà notre chez nous !
Je repère la cage avec le hibou, quelques objets magiques mais surtout le désordre. On s'y perdrait. La couleuvre s'enroule autour de mon cou, Florence sursaute lorsque sa langue siffle.
- Le bordel !
Je pouffe de rire.
- T'assss pass tord.
Florence me regarde.
- Tu parles aux serpents ?
- Oui, il est fourchelangue !
- Ouah ! Ça doit être cool de parler d'autres langues. Moi, je ne parle que l'anglais et le français, c'est tout.
- C'est déjà bien !
- Harry n'essaye pas de me remonter le moral, Lorina parle l'anglais, le français, l'espagnol et l'italien. Je suis désespérée…
- Faut pas !
- Mais j'ai un avantage sur elle !
- Lequel ?
- Je sais cuisiner !
Elle fait le signe de la victoire. Elles me font rire toutes les deux, de vraies gamines de vingt et un ans.
Je m'installe pendant que Florence prépare des pizzas, l'odeur envahit la salle. Je discute avec ma couleuvre. J'apprends son nom, il s'appelle Kâ, il m'a dit qu'un enfant en le voyant avait parlé d'un serpent dans le livre de la jungle, un dessin animé, et il l'avait chopé.
Puis on prend le dîner en bavardant de choses et d'autres. Elles m'adoptent comme si j'étais leur enfant, jouant avec mes cheveux, inventant des coiffures toutes plus loufoques les unes que les autres. On s'amuse bien. Kâ lui est en boule sur un coussin qui traîne et Admy dans sa tablette à méditer sûrement.
Quand vient l'heure de se coucher, chacun passe par la salle de bain, j'en ressors avec les immondices de Dudley et m'installe sur le canapé. Florence et Lorina sortent ensemble de leur chambre et me regardent bizarrement.
- Nani ? Quoi ?
- Tu ne comptes pas dormir là, sur ce vieux truc !
- Ben…
Je me sens stupide d'un coup, où veulent-elles en venir ? Où veulent-elles que je dorme autrement ? Florence me prend la main et m'emmène dans la chambre.
- On a un lit assez grand pour trois. Ce soir tu nous as offert un rêve !
- On a toujours voulu un petit garçon mais l'adoption est lente et il y a trop de feuilles et tout le blabla !
- Donc quand tu viens ici, tu es notre enfant. Donc tu couches avec nous.
Je souris, elles sont tellement gentilles. Je me glisse dans les draps et elles se mettent de chaque côté. Je suis bien, j'ai l'impression d'avoir deux mamans. Elles m'embrassent sur mes joues avant de plonger la pièce dans le noir, je m'endors dans leur bras.
Lorsque je me réveille, une douce odeur plane dans la salle et je suis tout seul, enfin façon de parler, Kâ est en boule sur moi. Il dort. Et bien, je fais comment maintenant, je vais tout de même pas rester au lit jusqu'à ce que monsieur le serpent daigne se lever ? Je le prends délicatement et le pose sur l'oreiller puis je sors du lit. La cuisine est vide, elles doivent travailler, on est vendredi. Je laisse mon regard errer dans ce foutoir puis tomber sur le comptoir, il y a le petit-dèj 'préparé. Des crêpes, du nutella, du chocolat chaud et un mot. Je le déplie et le lis.
« Nous sommes à la boutique, si ce qui se trouve sur la table ne te convient pas, prends dans le frigo. »
Flo
Je souris en jetant le papier dans la poubelle et en ouvrant le frigo. Je reste surpris, ce n'est pas la joie. Je ne sais pas comment elles peuvent trouver quelque chose là-dedans. C'est tellement, tellement, je ne sais pas comment décrire ce que je vois : les œufs sont avec le jambon, qui est avec des canettes de bière, les yaourts avec les olives et la sauce tomate, les restes de viande avec le lait. Mais c'est n'importe quoi ! J'attrape la bouteille de lait et une beaucoup plus petite, celle de la taille des petite bouteille 'pour renforcer les défenses naturelles' dixit la pub sauf que c'est du lait au fruit. Miam, on va goûter ça !
Je bois un peu de lait, m'habille rapidement et descends à la boutique. Je tombe sur une marée humaine. Le monde, ce n'est pas croyable ! Je me fraye un passage jusqu'à la caisse, Flo s'y affaire, je passe de son côté pour la saluer.
- B'jour toi ! Elle dépose un baiser sur mon front
- Ohayô !
- Voilà Madame bonne journée ! Oui Monsieur ! Oh Monsieur Gondlan !
- Mademoiselle Ganier, c'est votre fille ?
Flo sourit au vieux monsieur.
- Non mais nous l'aimons tout comme !
- Bien, bien.
Flo fait payer, il y a un trou dans la file et elle en profite pour se pencher vers moi qui suis en train de siroter mon truc.
- Tu bois ça toi ?
- Hai, c'est super bon !
- Ben dans ce cas, tu peux tous les prendre, nous on trouve ça écœurant.
- Je peux aider ?
- Puisque tu le proposes. Tu vas tenir la caisse, moi je vais aider Lorina, oki ?
- Oki !
Elle m'embrasse de nouveau sur le front, je prends sa place, au moins je ne vais pas m'ennuyer.
Qu'est-ce que je disais? J'encaisse, je salue, je souris, je tape la causette. Pour eux, je suis une fille et ça vaut mieux parce que je reconnais certains sorciers croisés sur le chemin de Traverse. Quand on voit la facilité qu'ils ont à se dissimuler dans la foule. Alors qu'à la coupe de Quidditch c'était horrible, là c'est surprenant.
A midi, on fait une pause, Lorina vient m'embrasser, on ne s'est pas vu depuis hier soir. Un hibou débarque par la porte de l'arrière-boutique restée entrouverte. C'est Hedwige avec un message de Draco sûrement. Je le récupère et commence à lire le devant de l'enveloppe. C'est la belle écriture de mon amour, je décache et me lance.
« Mon amour,t les recherches sur mon prénom que tu m'avais demandées et j'ai trouvé quelque chose sur un aïeul. C'est d'ailleurs magnifique, leur histoire est si touchante et tragique. Ma mère, voyant que je cherchais quelque chose dans le livret de famille, est venue voir et elle m'a appris qu'elle aussi avait été touchée par cette histoire. D'où mon prénom qu'elle avait pris malgré la réticence de mon père pour que je porte le nom de cet aïeul.à pour l'info, sinon j'ai hâte de te revoir, tu me manques trop et je suis comme un lion en cage, je déteste cette expression mais c'est la vérité. Je serai à King Cross le plus tôt possible sous la grande Horloge. »
C'est bientôt la rentrée, j'ai fai
Voil
Je t'embrasse, ton aimé.
DM
Alors comme ça il a trouvé des choses sur Draco Malfoy. Je suis tellement dans la lune que je ne fais pas attention à ce qui se passe autour de moi. En plus je vais revoir Draco, je vais revoir celui que j'aime après deux semaines.
- Je t'embrasse, ton aimé. Signé DM.
J'émerge et me tourne vers les deux filles, je regarde mes mains, RRROOUUUAAAHHH ! Elles m'ont piqué ma lettre.
- Rendez-moi ça !
- Comme c'est 'ti pas mignon Flo, une lettre pleine de tendresse.
- Oh oui Lorina, c'est tout mimi !
Je récupère ma lettre.
- Pas touche !
- C'est qu'il mordrait le tigrou à sa mémère.
- Un chaton, qui boit du lait aux fruits.
- Et alors ?
- Rien majesté, allez on va déjeuner, on reprend dans une heure.
Le repas est délicieux, Flo est vraiment douée pour la cuisine. Elle nous a préparé une omelette succulente, vraiment. Même Kâ et Hedwige en ont mangé. Pour l'aprèm, Kâ se faufile sous mon tee-shirt et je reprends mon stock de lait aux fruits et je m'installe à la caisse.
A suivre…
Voilà c'est tout pour le moment.
J'ai été obligé de couper ce chapitre en deux parties sinon il était trop long.
Voilà donc la suite dans la semaine sûrement.
Kisu
