Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)
Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.
Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.
Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.
Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.
Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.
Merci à vous qui m'avez encouragé pour mon code et aussi pour mon anniversaire. 17 ans.
Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.
Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.
Merci pour vos reviews.
Bonne lecture
L'ombre maléfique d'Harry Potter
Chapitre 22 : Fukkatsu (Renaissance)
Il fait si sombre, tout est si noir et si froid, pas de vie, rien. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, depuis combien de temps je me suis enfermé, je ne sais pas, je ne sais plus, mais je suis bien ici.
Des pas se font entendrent, je relève la tête et fais face à moi-même.
- Harry, tu comptes rester là encore longtemps ?
- Hai…
Je suis bien ici moi, je n'ai pas d'autre endroit où aller, rester enfermé à souffrir pour expier mes fautes. J'ai tué Draco, la personne chère à mon cœur.
- Cesse donc de t'apitoyer sur ton sort !
- Pff si la sirène s'en mêle, on n'est pas sorti de l'auberge !
- Parce qu'un démon c'est mieux ?
Il claque des doigts et une mince lumière rouge apparaît. La salle est séparée en trois parties : l'eau où je suis en sirène, l'air où se trouve le démon et la terre où je suis enchaîné par les poignets au plafond. Voici l'état de mon âme, la torture.
Le démon s'approche de moi et m'enlace dans le dos.
- Arrête de te faire du mal.
- C'est tout ce qui me reste, la torture, la souffrance.
Il y a un mouvement d'eau.
- Harry, nous sommes tous les trois en faute si Draco est….
Il s'arrête, je vois la peur et les blessures dans ses yeux, après tout nous ne sommes qu'un.
- Draco t'aime Harry et il vit là !
Les deux mains du démon se resserrent et se posent sur mon cœur, mes cheveux tombent en cascade le long de ma poitrine. Je sens une langue sur mes poignets.
- Ton sang s'échappe mais ce n'est que psychologique, le jour où je t'ai montré la mort de Draco, ce jour où tu m'as vu le tuer.
Je hoche la tête.
- C'était pour que tu deviennes fort, que tu vois la seule possibilité qu'il avait de mourir.
- Ce qui veux dire, c'est qu'il n'y avait que toi pour le tuer car vous êtes liés.
La sirène sort de l'eau faisant apparaître deux longues jambes rouges écailleuses. Elle m'enlace de manière à ce que je sois pris en sandwich.
- Harry, nous sommes aussi fautifs que toi.
- Ta douleur, nous la partageons mais dehors ils ont peur, peur de toi, peur pour toi.
- Mais j'ai si mal, si mal.
- Nous aussi Harry, nous aussi.
Mes poignets sont libérés, je suis bien dans leurs bras, c'est la première fois que nous sommes tous les trois réunis et il a fallu que ce soit à cause de la mort de Draco.
- J'aurais tellement voulu lui dire la vérité sur nous.
- Chut, calme toi.
- Repose-toi encore un peu ensuite nous t'emmènerons quelque part.
- Vraiment ?
- Oui un endroit rien que pour toi.
- Merci !
Je ferme les yeux et me laisse bercer comme un bébé, un bébé dont la vie lui fait peur.
o
- Harry réveille-toi !
J'ouvre les yeux, je suis dans les bras de moi démon. On marche doucement ou plutôt on vole. C'est étrange de se sentir transporter par quelqu'un de la sorte. Moi qui est l'habitude de voler de mes propres ailes.
- Où il est ?
- Il n'a pas pu venir par là, il ne peut pas rester longtemps en dehors de l'eau même ici.
- Il va nous rejoindre ?
- Bien sûr. Nous sommes inséparables.
- Tu sais je ne sais pas ce que je serais devenu si je ne vous avais pas.
- Il en est de même pour nous, nous sommes trois en un seul être.
- Hai.
On avance, tout n'est que ténèbres, il n'y a plus une seule étincelle de vie. C'est ce que je suis, moi, c'est tout, une ombre. On s'arrête dans une grande salle, elle est d'un blanc immaculé et ça fait mal aux yeux.
- C'est ici que vous vouliez m'emmener ?
- Oui.
- C'est blanc !
- J'aimerais que tu restes ici un peu, tu ne pourras en sortir tant que ça ne sera pas fini, ni toi, ni moi, ni l'autre.
- Où est-ce ?
- C'est la salle que tu as créé avant de t'enfermer, la salle du souvenir.
La sirène vient d'apparaître et s'avance vers nous.
- Pour vivre avec Draco, mais tu l'as oubliée dans la douleur. Je l'ai trouvée, c'est ici qu'est notre place pour le moment.
- Regarde bien !
Je suis le doigt du démon, il montre un enfant seul, insulté et frappé par sa famille, il est couvert de boue et d'égratignures.
- Maman ! Maman j'ai mal !
- Ta mère est morte ! Ça ne sert à rien de l'appeler !
- Mais je veux ma maman !
- Cesse de pleurer sale gosse.
Tout devient flou, on change d'endroit, c'est le cimetière et ma rencontre avec Admy. Lui c'est mon premier ami, la première fois où j'ai fait couler le sang, ce liquide qui représente la vie. Puis mes entraînements avec lui et Mei, la souffrance d'apprendre, la joie d'être considéré comme autre chose qu'un objet, d'avoir des amis.
Mon arrivée à Poudlard avec Ron, la première fois où j'ai rencontré Draco, on était jeune et bête, le passage du Choixpeau et ses doutes.
Et les années passent, tout ce qui m'a marqué, le basilic dans la chambre des secrets, Hagrid à Azkaban, la mort de l'hippogriffe, les Détraqueurs, Sirius, la coupe de Quidditch, la coupe de feu, la mort de Cédric, la résurrection de Voldemort, mes vacances de souffrance puis l'amour, la trahison, l'amitié.
Tous ces sentiments qui se mélangent, mon premier baiser avec Draco, le second qui nous a fait faire le premier pas dans notre relation. L'attaque du mangemort puis celle des deux Gryffondors, ma vengeance, la seconde attaque, Sirius, les vacances de Noël, Sébastian, les révélations de Kevin, les couples secrets, nos promesses au coin du feu.
C'est ma vie qui défile devant mes yeux, qui passe sans s'arrêter pour aller jusqu'au final, je pleure, j'ai mal, je ne veux pas revivre sa mort, la promesse de Kevin et la mort de Draco avant celle du mangemort. Je me déverse dans les bras des deux autres qui sont eux aussi en larme.
- J'ai menti à Kevin, je n'ai pas tenu ma promesse, j'ai laissé mourir Draco. Je ne suis qu'un bon à rien.
Le démon lève les bras et une statue de cristal représentant Draco apparaît, je me lève et me place devant lui.
- Regarde bien Harry, que vois-tu ?
- Rien que de la glace et du froid.
- Non encore.
Je plonge mes yeux mordorés dans ceux sans vie de Draco, c'est si vide.
- Encore.
Un peu plus loin, il y a une étincelle mince mais là.
- La vie !
- Oui c'est ça !
- Que veux-tu dire ?
La sirène s'avance près de moi.
- En toi la partie humaine et celle démoniaque sont les plus actives, c'est vous deux qui vivez le plus. Moi je ne suis que tout petit, je suis plus exclu de vos sentiments. J'ai donc écouté l'extérieur et j'ai entendu qu'une force empêchait quiconque de dire que Draco était mort à ses parents, il ne vit plus, c'est une façon de parler. Je crois que Shinigami ne l'a pas pris.
Je la fixe des bras du démon qui s'est approché.
- Harry, Draco est toi et toi, tu es Draco. Si l'un vit, l'autre aussi tant que ton âme ne sera pas perdue, il sera en vie en toi. Il te faut le sauver mais pour cela tu dois te sauver toi-même.
- Comment ?
- Fais comme le démon, cesse de fuir, réagis, moque-toi de ce qu'on pensera de toi.
J'avance d'un pas.
- Si jamais on dit du mal de toi, que tu es un assassin ?
- Je serai fort et j'approuverai.
- Si jamais on dit que tu es un monstre ?
- J'assumerai car pour moi je n'en serai pas un.
- Nous !
Je regarde le démon.
- Nous assumerons, nous ferons face et nous ramènerons Draco à la vie.
- Je ne fuirai plus.
- Nous ne fuirons plus
La sirène me tend la main, je la prends puis celle du démon.
- Nous ne sommes qu'un !
- Pour toujours.
- A jamais.
Je ferme les yeux, Draco n'est pas mort, maintenant je le sens, je sens cette étincelle de vie, là au fond de moi et nous la ramènerons en lui.
Je me sens revenir dans mon corps, reprendre le sens de la réalité, de la vie. Mes yeux retrouvent leur éclat et je perçois la salle, c'est celle qui se trouve à côté de l'infirmerie. Draco n'est pas dans cette salle. Je dois le retrouver. Je sors du lit, ça fait étrange de sentir le sol, mes blessures sont toutes presque guéries, ça doit faire longtemps que je suis ainsi.
J'ouvre la porte, il n'y a personne, je ne me sens presque pas fatigué, c'est bizarre, c'est comme si je venais de me lever après une bonne nuit de sommeil. Je passe devant la glace, mes cheveux ont poussé et descendent en pointe sous les oreilles mais aucun scellé ne s'est brisé, je suis resté en veille, en pause. Je m'apprêtais à passer la porte, je ne vais pas sortir ainsi, le pyjama ne me gêne pas mais la couleur des yeux si.
- Baka !
Mes lunettes étaient sur la table, mais quel abruti je fais.
- Accio lunettes
Je les enfile avec le traditionnel sort pour mes yeux et je sors pour de bon cette fois. Le couloir est vide, j'avance prudemment, je n'ai aucun repère temporel et Draco, je ne sais pas où il est ? Je ferme les yeux, il n'y a qu'en suivant mon instinct que je le retrouverai. Où ils l'ont mis ? Kamisama ! Un mort ça ne se met pas n'importe où !
Je parcours le château, je le sens mais ne le trouve pas, ce n'est pas vrai, Draco où es-tu ? Koi !
Rien, rien, rien, il ne s'est tout de même pas volatilisé, je passe devant le dortoir des Gryffondors, j'ai déjà fait celui des Serpentards et des serdaigles. Il ne me reste plus que la tour des poufsouffles, celle d'astronomie et le parc ainsi que la bibliothèque. Peut-être qu'en partant de là, je suivrais sa piste. Je retourne sur mes pas et m'élance, j'ai l'impression que mes pieds ne sentent même plus le dallage froid. J'arrive devant la porte, je pose ma main dessus et laisse mon esprit y passer, elle n'est pas vide, K'so ! Réfléchis Harry, réfléchis, si Draco n'est pas mort, c'est donc qu'il dort et s'il dort, il rêve et un liseur de rêves peut donc trouver. Oui voilà la solution !
- Harry ?
Je sursaute et me tourne vers la personne qui vient de parler, c'est Hermione et Ron est avec elle. Ils me regardent de la tête au pied. C'est vrai que ça doit surprendre de me croiser dans le couloir ainsi vêtu après ce qui c'est passé.
- C'est bien toi ?
- Nan, je suis un résidu photoplasmique et ce que tu vois n'est qu'un dédoublement partiel de mon moi intérieur.
Alors là, ils ont une tête d'abruti.
- Iie mais je plaisante, bon vous m'excusez mais je suis pressé !
- Tu cherches Malfoy ?
- Hai !
- Dumbledore l'a enfermé dans une salle bien gardée par la magie, parce qu'il dégageait quelque chose de trop fort et ça faisait sauter certains sorts de protection.
Hermione je t'aime finalement, elle vient de me dire ce que je voulais savoir. Une salle gardée, voilà pourquoi je ne pouvais pas sentir sa présence. Dumbledore je te hais, je suis resté enfermé par ta faute, je n'ai pas pu recevoir l'appel de Draco.
- Le con ! Magie, magie, rêve pas égale à magie.
Je me mets à courir et trouve une salle vide, je m'assois au sol et m'adosse au mur.
- Harry ?
- Chut !
Trouver le rêve de Draco, je ferme les yeux, pour une fois que ça va me servir. Je passe de rêve en rêve. C'est marrant de voir ça, les élèves qui dorment en cours font de drôles de rêves mais je n'ai pas le temps, le rêve de Draco.
Je me retrouve dans un endroit sombre, très sombre, petit à petit des détails apparaissent, un corps sur un autel, des bougies à flammes noires, des esprits. J'avance, c'est un sort de maintien en vie.
- J'ai cru que tu ne viendrais jamais !
- Si mais je t'ai fais attendre, gomen.
- C'est de la faute du vieux fou, il a bloqué la magie de cette pièce.
Je regarde la mince silhouette svelte de Shinigami. Il est vraiment beau.
- Bien, j'ai fait ça pour toi, je ne peux pas prendre cette âme alors que tu en es le gardien, il en est ainsi. Les Himura ont un pacte avec moi. Une âme choisie ne peut s'éteindre sans l'accord de son gardien.
- Arigatô.
- Dépêche-toi, ça fait un mois que tu t'es enfermé et que je délaisse mon travail pour toi, t'imagines le bordel dans mon royaume bien que Sao doit avoir bien bossé.
Je souris, ils me font rire tous les deux. Je sais que Shinigami a confiance en Sao et qu'il lui confierait son royaume les yeux fermés. Il ne râle que pour la forme.
- 2ème étage, la tapisserie de l'ange. Le code est : Les ailes de l'ange sont aussi pures que l'âme de celui qui les porte.
- C'est beau.
- C'est un ange.
- Hai mon ange.
- Allez magne-toi !
Je me réveille, Hermione et Ron sont à mes côtés.
- 2ème étage
- Quoi Harry ?
- 2ème étage.
Je me lève, un frisson me parcourt.
- Un mois ?! Kamisama c'est long !
- Harry ?
- Hai !
- Quelqu'un sait que tu es réveillé ?
- Iie.
- Mais…
- Plus tard d'abord le 2ème étage.
Je m'élance dans le couloir suivi par les deux autres. Je me fiche pas mal que quelqu'un sache que je suis réveillé, ce n'est pas le plus important pour le moment. Je grimpe les escaliers quatre à quatre, je cherche ensuite la toile.
- Harry que cherches-tu ?
- Un ange.
- Comme celui-ci ?
Je m'arrête et rejoins Ron devant une grande tapisserie bleu nuit, un ange est dessus tenant dans ses bras une boule de lumière.
- Oui comme ça !
- Il faut un mot de passe.
- Hai : Les ailes de l'ange sont aussi pures que l'âme de celui qui les porte.
La tapisserie s'écarte, j'entre dans la pièce, tout est noir, ARG, on étouffe ici, trop de magie. Je repère une fenêtre, tire les rideaux et l'ouvre. De l'air et de la lumière. Draco est là étendu dans un lit, aussi pâle que la mort et pourtant je perçois ses battements.
- Lorsque tu t'es enfermé en toi, Dumbledore n'a su que faire. Ça lui faisait trois morts sur les bras, il a voulu prévenir les parents de Draco mais rien ne sortait de sa plume et puis il s'est mis à dégager de la magie à l'état pur. Charlie et Maxime ont réagi au quart de tour et on voulut qu'on le garde ici et le temps a passé, la magie s'intensifiait, Dumbledore l'a scellée.
- Quel Baka !
Je m'assois près de Draco et caresse son visage.
- Comment voulait-il que j'entende son appel s'il le scellait.
- Charlie a dit la même chose, qu'il ne fallait pas vous éloigner, Maxime l'a approuvé mais le directeur n'a rien voulu savoir.
- Tu entends mon amour, ça fait un mois que tu me cherches, un mois que tu es scellé, un mois que t'es là, un mois que je meurs dans ma prison sans toi.
- Harry ?
- Chut ! Ne dites rien !
- Watashi no koi, je sais que tu m'entends, je suis venu te chercher pour te ramener auprès de moi.
Je pose ma main sur son cœur et la sienne sur le mien.
- Tu te rappelles ce que je t'ai dit, tu m'as volé mon âme mais je t'ai aussi volé la tienne. Nos deux bagues en sont la preuve et c'est par elles que je te le demande, reviens.
Ma bague brille ainsi que la sienne, c'est un lien sacré, offert l'un à l'autre que nous n'enlèverons jamais, la preuve de notre amour.
Je prends sa main dans la mienne et fais apparaître l'épée dans l'autre pour la transformer en dague. C'est cette arme qui t'a tué, c'est cette arme qui te sauvera.
Je m'ouvre le poignet sans lâcher la main de mon amour, je pose la dague sur lit et d'un doigt recueille le sang qui coule déjà, j'en mets sur ses lèvres puis dessine un pentagramme sur son front froid.
Je me place à genoux au-dessus de lui et l'embrasse, ces lèvres sont rougies par le sang, mon sang.
- Je t'ordonne de te réveiller maintenant, l'offrande a été donnée, vous pouvez partir.
J'embrasse de nouveau Draco mais cette fois il réagit, doucement sa langue cherche la mienne puis jouent ensemble. Une voix résonne dans ma tête.
- Tu ne seras jamais à l'heure !
- J'aime me faire désirer.
- T'as l'air de trouver ça normal que je puisse te parler ainsi.
- C'était le dernier point d'une liste.
- Des explications s'imposent Monsieur Harry Kyo Himura Potter !
- Euh…
- Ne te défile pas !
Je lâche ses lèvres et recule, je tombe du lit, sa tête blonde m'apparaît.
- Mr Potter vous ne vous défilerez pas cette fois-ci, il en est hors de question !
- Y a du monde Koi !
Il se tourne vers Hermione et Ron et revient à moi.
- M'en fous, cette fois tu ne fuiras pas !
Trop tard, je prends mes jambes à mon cou et me tire, bientôt suivi de Draco en colère et de deux Gryffondors hilares et encore un peu surpris.
- Harry, reviens ici !
Une course-poursuite s'engage dans les couloirs, les tableaux nous regardent passer en riant, faut dire qu'on est tout sauf discret.
- Harry ! Malfoy ! Arrêtez !
- Harry ici tout de suite !
Je rentre dans quelqu'un au détour d'un couloir, aie, je reçois Draco dans le dos, un deuxième ça doit être Ron et le dernier choc, Hermione. On tombe tous sur le cul.
- Aie !
- Oups !
Je relève la tête et tombe sur McGonagal qui semble furieuse de s'être fait rentrer dedans.
- Il est interdit de courir dans les couloirs Mr…
Elle remonte ses lunettes et nous détaille.
- Mr Potter, Mr Malfoy, Mr Weasley et Miss Granger mais...
Un attroupement se forme autour de nous, je crois qu'ils attendaient les cris et les points en moins mais pas nous. Ça commence à jaser dans tous les coins, je donne dix minutes pour que tout Poudlard sache qu'on est réveillé et en parfaite santé.
- Vous deux venez avec moi, non, vous quatre !
A suivre…
Et voilà le chapitre est fini. J'espère que vous êtes rassurés, ils sont vivants et en parfaite santé. Et dire que ça faisait six mois que ces trois chapitres étaient tapés… Faudrait que j'apprenne à faire les choses dans l'ordre. J'espère en tout cas que ce petit chapitre vous aura plu.
Kisu
