Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)
Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.
Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.
Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.
Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.
Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.
Merci à vous qui m'avez encouragé pour mon code et aussi pour mon anniversaire. 17 ans.
Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.
Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.
Merci pour vos reviews.
Sinon lorsque c'est écrit en italique c'est qu'il parle par télépathie.
Bonne lecture
L'ombre maléfique d'Harry Potter
Chapitre 27 : Baito (Nom donné aux petits jobs que font les Japonais)
Aujourd'hui je retourne chez les Dursley, je ne veux pas mais je suis obligé, Lorina et Florence partent pour la France et je ne peux pas rester seul dans leur maison donc retour à Privet Drive où, je le sens, ça va encore être de superbes vacances.
Draco, dépêche-toi de m'inviter sinon je m'en vais, je fugue !
Je suis dans le bus qui me ramène chez les Dursley, j'aurais pu rentrer par la voie des airs mais cela n'aurait pas été très discret. Surtout que j'ai des fringues dans mon sac, il aurait fallu que je fasse de la magie et je n'avais pas envie et franchement je ne suis pas pressé de rentrer.
Je regarde par la fenêtre, le soleil brille, les oiseaux chantent et il fait chaud, chose rare dans notre beau pays anglophone. Pff, j'aurais préféré qu'il pleuve au moins je serais sûr de ne pas me taper la pelouse à tondre.
On fait une pause sur un parking pour mettre de l'essence et on repart, monotonie quand tu nous tiens. Une vielle femme près de moi me regarde comme si j'étais un martien, nan mais.
Je sais que de porter un débardeur et un bermuda noir et mes cheveux nattés, ce n'est pas courant dans le coin surtout pour un mec mais quand même.
Le trajet est long, surtout que Kâ ne peut pas sortir et puis Admy s'ennuie. Pas joyeuse ma troupe.
On arrive enfin, je descends et flâne en revenant le long des rues. Demain je passerai au cimetière, là vaut mieux que je rentre parce que Vernon serait capable de me passer un savon parce que Lorina leur a dit cette heure-là et pas une autre.
J'arrive devant la porte et je toque avant d'entrer, tiens c'est ouvert mais il n'y a personne, ou alors ils sont dans le jardin, on va faire le tour et en effet ils sont là. Sur la terrasse en train de boire. Qui aurait cru qu'un jour ils se mettraient sur la terrasse pour boire ainsi à la vue des voisins ?
Comme quoi faut s'attendre à tout avec eux. Je leur fait signe que je suis rentré et je monte dans ma chambre, vais crever, c'est irrespirable ! J'ouvre la fenêtre, vais étouffer avec cette chaleur, vraiment c'est pas humain.
- Fait ssshaud !
- Hai Kâ passs de ma faute !
Il se roule en boule sur le lit et moi je range mes affaires, il est tard et demain faut que je pense à trouver un taff parce que ce n'est pas tout mais j'ai besoin d'argent. Et ce n'est pas avec mes maigres économies d'aide-bibliothécaire que je vais faire grand-chose. Faut que je trouve quelque chose de rentable et qui me rapporte sans toutefois être saoulant et puis j'ai pas envie de rester dans ce bourbier, vais sortir un peu plus comme ça je ne ferai plus les corvées. Et puis il faut que je trouve quelque chose pour mon ange. Vais pas arriver les mains vides en plus.
Je m'allonge près de Kâ et regarde le plafond, j'en ai marre d'exécuter les ordres sans jamais rien dire alors on va changer un peu.
Admy me regarde, je le sens, il doit avoir peur de mon sourire, un sourire qui annonce bien des choses. J'ai failli perdre la personne la plus chère à mes yeux, j'ai manqué de mourir, je veux vivre maintenant comme un enfant de mon âge, comme un adolescent, donc sortir de ce cocon et découvrir la ville.
Je m'endors avec cette idée en tête.
Le lendemain matin, levé matinal et je pars en direction du cimetière, on va aller voir nos chers amis et puis y a le petit Marc qui doit être là maintenant. Je pousse la grande grille et m'installe au centre comme d'hab.
- La li oh ! Y a quelqu'un ?!
Et là le même rituel s'effectue, les fantômes sortent et me font la fête. On parle de tout ce qui s'est passé. Des bals, de mes vacances et puis eux me racontent l'enterrement du petit Marc. Apparemment tout s'est bien passé. Et puis mon petit Seb est là pour jouer avec lui. Je crois qu'ils s'entendent vraiment bien.
Je reste toute la journée et ensuite je rentre.
Ce soir c'est décidé, je sors, vais faire le mur. Et oui, je ne suis pas si sage que ça, vous devriez le savoir depuis le temps. J'ouvre la fenêtre et descends, atterrissage en douceur, je déploie mes ailes et m'envole. La nuit s'offre à moi.
J'atterris près du centre-ville, la ville, l'été, elle est en fête, d'ailleurs pas que l'été. Je marche tranquillement dans les rues bondées de monde, je n'ai qu'une envie : m'éclater. J'aperçois dans une petite rue sombre un panneau lumineux avec l'enseigne d'une boîte de nuit. Pourquoi pas, on va allez voir ça !
Je fais la queue comme tout le monde puis entre, je paie mon entrée, ça va c'est pas exorbitant non plus. Je dépose mon manteau au vestiaire et la jeune fille reste surprise, elle me reluque en plus. J'avoue que je porte un pantalon noir moulant et un débardeur rouge sang avec mes cheveux et mes yeux étranges, je dois faire sensasse. Je m'avance dans la foule et m'accoude au bar.
- Je te serre quoi chéri ?
Je regarde le barman en souriant.
- Un cocktail pas trop alcoolisé.
- Pas de problème.
Il me pose un verre avec des couleurs orangées et je le bois, en restant là.
- T'es nouveau, t'es jamais venu ici !
- Hai, et je le regrette, dis ça te gêne de garder mon verre ?
- Pas du tout, va danser, et reviens après, je ne risque pas de me tromper.
- Arigatô !
Je m'élance sur la piste, me défouler, j'en ai envie, je ne savais pas que je pouvais autant apprécier de danser et surtout que ça pouvait être aussi libérateur. Je me sens bien ici. Je flirte à droite à gauche mais en restant fidèle à mon ange, bien sûr je l'aime trop pour ça.
Après une bonne heure voire plus je retourne au bar.
- Tu danses bien !
- Arigatô !
Je bois une bonne gorgée de mon verre et la lumière se tamise, sur une petite scène apparaît une jeune femme, elle est blonde avec de jolies boucles tombant sur ses épaules, sa peau est pâle, elle me fait un peu penser à Draco bien que ses yeux si je distingue bien sont verts. Elle porte un short et un soutien-gorge noir et commence à danser. Ce n'est pas un strip-tease, nan juste une danse sensuelle et aguichante.
- rend moins bien depuis que Dick est parti.
Je me tourne vers le barman.
- Dick ?
- Oui son partenaire, ce show se faisait à deux normalement et puis il est parti, tout plaqué d'un coup et donc ben Lydia se retrouve seule, on a bien lancé une annonce mais tout ceux qui ont postulé se sont fait rembarrer par notre danseuse, ils ne suivaient pas son rythme.
Je souris, il est sympa avec sa coupe courte sous les oreilles châtain avec ses piercings et ses yeux bleus. Il doit avoir un peu plus de la vingtaine tout comme la danseuse.
- Tu crois que je pourrais postuler ?
J'ai lâché ça comme ça. Il me regarde.
- Sincèrement je crois que tu tiendrais le rythme mais après ce n'est pas moi qui choisis et je pense que tu seras peut-être trop jeune.
- Je t'ai demandé de me servir de l'alcool tu l'as fait pourtant.
- C'est vrai, tu as quel âge ?
- A ton avis ?
- Hm je dirais un peu plus de 18.
- Raté j'en ai 15 ? Et bientôt 16N Alors onegai ! (S'il te plaît)
- Tu as des origines japonaises toi ?
- Vip comment tu as deviné ?
- Mon ex était jap !
- Ah ! Alors ?
- Ben en tant que patron, moi je veux bien, on est toujours au courant lorsqu'on a un contrôle d'identités surtout que c'est mon frère qui le fait, donc pas de problème mais ensuite faut que tu vois avec la danseuse.
- Je peux essayer tout de suite ?
Le barman n'a pas le temps de répondre que déjà je me rue sur scène et je grimpe sur l'estrade. La jeune femme me regarde bizarrement mais je lui fais comprendre que je postule pour le poste. Elle me fait un sourire sadique, je sens qu'elle va essayer de me faire rebrousser chemin. Mais ce n'est pas connaître le grand Harry Potter !
La danse commence, je me laisse porter sur la musique, qui aurait cru un jour que ça m'amuserait tant de jouer ainsi avec le feu ? Danser en rythme, être sensuel, se lâcher totalement. Faut absolument que j'emmène Draco dans cette boîte.
La musique s'arrête, tiens c'est déjà fini, je regarde la jeune fille, elle me sourit mais cette fois franchement, elle me fait signe de la suivre et j'exécute. On retourne au bar.
- Mick !
- Oui Lydia !
- C'est ok !
Le barman sort de son bar laissant la place à un autre et me conduit jusqu'à une salle insonorisée pour être plus tranquille. Il prend dans son bureau une feuille et me la tend.
- Voilà, tu signes, ici tout est basé sur la confiance. Je gère, Lydia danse et toi aussi. Les serveurs sont un peu comme toi, sauf qu'ils n'ont pas de soucis d'âge mais comme je te l'ai dit, mon frère est celui qui vérifie. Donc pas de problème. Tu dois être ici tous les soirs à 23H00 jusqu'à 3H00 environ. Ok ?
Je lis la feuille, j'aime bien ce mec, il est réglo et Lydia semble gentille. Admy qui m'a bien sûr suivi, comptez sur lui pour ne pas me lâcher, hoche la tête. Lui aussi il sent qu'ils sont comme il faut. Je prends un crayon et signe.
- Bien c'est parfait, donc moi c'est Mick et voici Lydia ma meilleure amie.
- Kyô !
- Et bien Kyô bienvenue au Cats Club !
o
Depuis, toutes les nuits, je me retrouve à danser dans cette boîte. La semaine passe, je m'y trouve vraiment bien, franchement je n'aurais pas pu rêver mieux, je suis libre. Lydia se trouve être adorable, elle me prend comme si j'étais son petit frère et me dorlote. Mick lui est comme un grand frère, il m'a pris sous son aile et je m'en suis fait deux amis.
Par contre le plus dur c'est la journée, je suis crevé, vraiment, je dors tout le temps et je me fais engueuler pour ça d'ailleurs. Je devais tondre la pelouse et je me suis endormi dessus. Déraciner les mauvaises herbes et je ne l'ai pas fait. Repeindre les volets, j'ai carrément fait le mur à la place. Vernon craque et passe son temps à crier. Il me gonfle.
Draco m'écrit tout le temps, c'est tout ce qui me fait encore tenir loin de lui, je n'en peux plus, mais réellement plus. Je suis fatigué et je veux le voir, sa présence, son odeur, ses bras... Tout !
Lydia a remarqué que j'étais pris, du moins je crois. Alizéa, au cimetière, passe son temps à me dire de franchement déménager et de venir m'installer avec eux au caveau, comme je dors le jour, on ne me verra pas et puis pour la bouffe ben, autant me la payer tout seul, c'est pas avec ce que je mange chez les Dursley que je vais vraiment survivre. Le régime est passé au niveau cinq à savoir la demi-tranche de pamplemousse s'est réduite à un quart. Par contre personne ne le voit s'empiffrer avec ses potes dans la rue. Je vous jure des parents comme ça, ce n'est pas croyable.
On est lundi, il ne reste plus que deux semaines avant mon anniversaire, deux semaines. C'est long ! Je regarde la photo de Draco, va falloir que j'y aille, Mick n'attendra pas longtemps. Il n'aime pas le retard. Je sors de la chambre et c'est parti. Encore une soirée de détente, j'aime vraiment ça. Je salue Lydia et Mick et je rentre. Je repasse par la fenêtre et m'écrase sur le lit. Au matin un toquement digne d'un pachyderme défonçant une porte me fait émerger. Complètement dans les vaps j'ouvre.
- Nani ?
- Tu dois être prêt pour dans une heure, ta tante vient à la maison !
- K'so !
Je referme la porte à la tronche de Vernon, heureusement qu'aucun d'eux ne sait ce que ça veut dire. Une heure plus tard, je suis habillé, je me regarde dans la glace, parfait ! Cet ensemble noir, short et débardeur est craquant. Mes cheveux reposent en une queue de cheval basse et battent mes hanches. On voit parfaitement mon tatouage sur l'omoplate. Et puis je me suis fait percer les oreilles, deux trous de plus. Mick avait un de ses potes qui passait lui faire un énième trou à l'arcade et il m'en a fait un à la langue aussi. J'adore trop. Après qu'en dira Draco ? J'espère qu'il aimera.
Donc je suis fin prêt, je descends dès que la sonnette retentit et j'ouvre la porte, elle rentre sans même me regarder ni même Vernon. Ensuite c'est le rituel, bisous, "oh mon Dudlinou chéri, comme tu as grandi depuis Noël". Et puis enfin le moment que j'attendais. Elle me regarde. Et là c'est le drame. Je manque d'exploser de rire.
- Que… Que… Mais…
Pétunia et Vernon sont comme elle et Dudley manque de mourir étouffé dans les bras de sa tante. Je les vois passer au rouge et je me dis qu'il est temps de sortir le grand jeu.
- Je vais monter les valises, pas la peine de me le demander !
- Mais où as-tu eu ça ? Demande Marge.
- Ah mes vêtements ? Ou les piercings ?
- Tout ! Hurle Vernon.
- Et bien pas grâce à vous. Mais vous savez ma tante, à St Brutus on rencontre des personnes qui ont de très bons goûts. Je suis même très heureux de m'y trouver.
- Harry ?
- Nani ?
- Tu vois Pétunia je te l'avais dit, ce garçon tient de ses parents, la mauvaise graine ne peut qu'engendrer de la mauvaise graine. C'est comme ça qu'on a des mauvaises herbes. Ce gamin est…
- Je t'interdis de critiquer mes parents !
- Reste poli ! Marge excuse-le, il n'est pas dans son assiette depuis une semaine.
- Ne t'excuse pas pour lui Pétunia, toi tu ne ressembles pas à ta sœur, tu es bien mieux éduquée.
J'en peux plus, je tourne les talons et monte dans ma chambre avant que ça ne finisse mal. Je suis sûr qu'elle aimera rebondir comme un ballon comme la dernière fois. Je m'étale sur mon lit et attends le dîner. A 22H00, ils sont encore à table, tant pis, je vais quand même pas être en retard pour eux. Je sors de table, débarrasse et m'apprête à monter.
- Harry où vas-tu ?
- Me coucher !
Je ne leur laisse pas le temps de répliquer, j'arrive sur le palier lorsque je vois la porte de la chambre des deux adultes ouverte. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai une folle envie d'y aller. Je fais quoi, j'y vais ? Je n'y vais pas ? J'y vais ! La curiosité est vraiment un vilain défaut chez moi. Admy reste à la porte et monte la garde.
J'avance d'un pas peu assuré mais vraiment pas. Leur chambre est impeccable c'est pas possible. Et pourtant il y a quelque chose qui me gêne dans tout ça mais vraiment. Je continue. Pourquoi j'ai l'impression de savoir où je vais ? Je m'approche de la commode, Pétunia l'a depuis longtemps et j'ai déjà entendu maintes fois crier pour que Dudley ne fouille pas dedans. Mais bon on va le faire. J'ouvre le premier tiroir, c'est du bric-à-brac, rien de bien passionnant. Je passe au suivant, de même. Elle range tout impeccablement mais les tiroirs, quel bordel et encore je reste poli. Enfin voici le dernier, je farfouille et bizarre ça sonne creux. Je donne un coup dans le fond et il tombe. Etrange, je prends la petite boîte qu'il y a dedans et je l'ouvre, une petite clé repose dedans, elle est en argent miniature. Elle ouvre quoi ? Je referme le tiroir et me lève. Mon regard se pose directement sur une boîte près du lit. C'est une boîte en argent, elle me semble vraiment bizarre et le pire c'est qu'elle est trop en évidence. Je suis persuadé de ne pas l'avoir vue en entrant.
Je m'approche, elle tremble, elle brille, je fais quoi ? Je me baisse et la ramasse, elle est toute chaude. Je me laisse tomber au sol et je glisse la petite clé dedans et ça marche. La boîte s'ouvre sur un petit cahier rouge. Je le sors et lis la couverture.
Journal de Lily Evans.
Pourquoi Pétunia a-t-elle le journal de ma mère dans sa chambre et encore plus dans une boîte ? Je l'ouvre et commence à lire. Moi qui croyais que jamais je ne pourrais avoir dans les mains quelque chose de mes parents autre que ce que m'a donné Dumbledore.
C'est ici que j'ai décidé d'écrire ce que je viens d'apprendre sur moi.
Je commence à trembler, je ne sais pas ce que je vais apprendre. J'ai peur d'un coup.
Je viens de faire une découverte qui m'a brisée, c'est Pétunia qui vient de me le dire, je l'ai reçu de plein fouet. Elle était en colère contre moi et maintenant je sais pourquoi elle ne m'a jamais aimée. Je ne suis pas sa sœur, je ne l'ai jamais été. Mes parents ne sont pas les siens ! Je ne suis qu'une cousine éloignée dont sa mère adorait la mienne…..
Je laisse tomber le journal, je respire difficilement, je ne sais pas ce que j'ai mais je ne suis pas bien.
-Harry ?
Je relève la tête et tombe sur Pétunia. Elle me fixe, moi je sens la colère monter en moi. Pendant tout ce temps j'ai vécu chez eux ! Ils m'ont traité comme de la merde ! Alors que ce n'était pas ma famille, enfin pas vraiment.
- Qu'est-ce que tu fais là toi ?! Hurle Vernon.
- Là n'est pas la question, pourquoi m'avez-vous menti ?!
Pétunia s'avance et voit le journal. Elle recule sur le coup et me fixe.
- Et alors ?
- Vous n'auriez pas dû ! Pourquoi ne pas me l'avoir dit ?!
- A cause de ce vieux cinglé à barbe !
- Dumbledore ?
- Peu importe son nom, nous t'avons élevé tout de même !
Je me tends, j'entends l'horloge de la maison sonner les 23h00 je vais être en retard, je ramasse le livre et je sors de la chambre en les bousculant.
- Où vas-tu ?
- Ailleurs !
Je range le livre dans ma poche et je descends les escaliers, je sors de la maison et me dirige vers la ville. Personne pour me courir après, personne, cette maison n'est plus la mienne : c'est décidé, en rentrant je déménage.
A suivre...
Et encore un petit journal qui va bouleverser la vie de notre pauvre petit Harry. En espérant que ce chapitre pas très utile vous aura plu.
Kisu
