Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)

Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.

Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.

Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.

Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.

Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.

Merci à vous qui m'avez encouragé pour mon code et aussi pour mon anniversaire. 17 ans.

Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.

Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.

Merci pour vos reviews.

Sinon lorsque c'est écrit en italique c'est qu'il parle par télépathie.

Bonne lecture

L'ombre maléfique d'Harry Potter

Chapitre 28 : Arrivée tant attendue

J'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre ! Je suis allongé dans le caveau d'Alizéa les bras en croix en regardant la voûte au-dessus de moi. Elle est magnifique et d'un blanc avec juste le lierre qui grimpe le long des murs jusqu'à l'ogive. Vraiment magnifique. On n'en a plus des comme ça de nos jours. Bon au lieu de regarder l'architecture, ce que je fais depuis bientôt une longue, très longue semaine, reprenons où nous en étions, c'est-à-dire à "j'en ai marre" !

Depuis le temps que je suis ici, j'aurais dû me calmer mais non, à chaque fois je me rappelle de ce jour et de ce que j'ai appris.

Lorsque je suis revenu de la boîte de nuit en sueur et légèrement éméché je suis tombé sur Vernon et Pétunia en colère et ben moi ça m'a pas plu plus que ça. Je me suis fait passer un savon comme quoi je ne devais pas fouiller leur chambre, que je n'avais pas à aller jouer les voyous dehors la nuit ou aller faire on ne sait quoi, et comble de tout, ils m'ont accusé de faire rentrer des mauvaises idées dans la tête de leur fils. Nan mais je rêve ! Moi ? J'ai explosé de rire devant leur tête et je me suis pris une de ces baffes, ça ne m'a vraiment pas plu. Je me suis foutu en colère en plus étant légèrement éméché je dis bien légèrement mais j'avais besoin de me décontracter et Mick a été super gentil. Bref je me suis enfilé trois cocktails rhum-banane et je peux vous dire que ça fait du bien par où ça passe. Et donc ben je les ai menacés ouvertement en pleine rue. Les voisins étaient tous sur le perron en train de se demander ce qui se passait. On est alors rentré dans la maison où je suis directement monté dans ma chambre, j'ai fait mes bagages et hop je suis redescendu. Ils ont essayé de me retenir mais je leur ai dit que j'allais chez des amis et qu'ils n'entendraient plus parler de moi, du moins durant les vacances.

J'ai traîné ma valise jusqu'au cimetière, trop en pétard pour envoyer le moindre sort. Admy ayant prévenu les autres, Alizéa m'a ouvert son caveau et j'ai fait du rangement afin de m'y installer. Autant vous dire que je vis ici depuis une longue semaine. Je sors la nuit et dors le jour, je suis assez discret pour que personne ne se rende compte que je vis ici et puis je m'arrange pour me doucher au club : y a une loge et Lydia me la laisse lorsque j'en ai besoin. Je mange dehors tous les soirs : pas grand-chose parce que même si je gagne de la tune, c'est pas Byzance, bref c'est ce qui s'appelle survivre. Bon pas que je n'en ai pas l'habitude mais je commence en avoir ras le bol. Je suis trop fatigué pour lire le journal de ma mère et j'appréhende trop ce que je vais découvrir donc je ne veux pas l'ouvrir tout de suite. En plus aujourd'hui Mick m'a appris que je ne devais plus mettre les pieds au club parce qu'il y avait des contrôles sur une période non déterminée. Au moins deux semaines qu'il a dit. Me voilà en plus au chômage.

Je vais finir par me pendre si y a pas une bonne nouvelle dans ce bas monde. Une seule, nan mais, une seule ce n'est pas trop demander. En plus je crève la dalle !

Un bruit de quelque chose qui s'écrase contre la paroi du caveau me fait me relever rapidement, je grimpe le petit escalier et pousse la grille de fer. Il y a un tas de plumes devant, je ramasse et, oh surprise que j'aime, c'est un hibou du manoir Malfoy. Je le fais rentrer rapidement avant que je ne me fasse repérer : ce serait con. Seb et Marc débarquent tout contents. Ils sont vraiment kawaï tous les deux. Ils s'installent devant moi.

J'ouvre l'enveloppe et lis la lettre reconnaissant la fine écriture légèrement penchée de Draco.

'Mon Amour,

J'ai le plaisir de t'annoncer que mes parents veulent bien que tu viennes à la maison du 28 juillet jusqu'au 10 août, en gros deux semaines ! Je sais que tu ne diras pas non, alors comme le 28 c'est demain et ben je suis un peu mal. En retard pour un Malfoy c'est le comble ! Mais bon donc comme je ne pourrai pas venir te chercher, il faut que tu ailles à Londres dans les toilettes des hommes de la gare de King's Cross, il y aura un portoloin, ça ressemblera à une bouteille de verre avec une inscription rouge. Voilà, tu viens à l'heure que tu veux mais pas trop tôt ni trop tard !

Je t'aime.

DM'

Je lis et relis la lettre, ce n'est pas possible, pour une fois que mes suppliques sont entendues. Seb et Marc voient mon visage s'illuminer et sourient.

- Tu vas t'en aller ?

- Oui, pour deux semaines, mais je reviens après.

- Tu nous raconteras comment c'est là-bas ?

-Hai, pas de problème !

Ils me sautent dans les bras, en attendant je m'en vais demain, je vais voir Draco demain au manoir Malfoy. Je stoppe net. Je veux bien que mon apparence ne ressemble pas au Harry Potter que tout le monde connaît mais bon. Je fais apparaître une glace, ma cicatrice : c'est bon, elle ne se voit pas, ma frange est trop longue, mes yeux sont pas émeraude et puis il me suffit de laisser sortir un peu plus mes gènes de démon pour avoir un reflet rouge en plus mais ça ne fait pas très naturel. Ensuite je ne vais pas arriver comme ça sans rien, voyons voir. D'un autre côté, je ne vois pas quoi amener, des fleurs, ça ferait con, ce sont des aristocrates, je crois que je ne vais rien emmener, on sait jamais comment ils vont le prendre, ce n'est peut-être que moldu le truc d'offrir quelque chose lorsqu'on va chez les gens. Roo j'aurais dû me renseigner avant. Bon ensuite mes affaires, alors tout dans la valise, du moins le nécessaire, les affaires d'école on les laisse ici avec un sort d'invisibilité, personne n'ira chercher ça là. Ensuite, faut que je me débrouille pour me laver, donc je pars ce soir chez Lorina et Florence, tant pis, je ne voulais pas squatter durant leur absence mais avec un petit sort de mon cru tout devrait aller. J'appelle Admy trop content de partir mais je me demande : je l'emmène ou pas, il a peut-être envie de rester avec Alizéa et puis moi j'ai un peu envie de vacances. Il me fait face et je lui souris.

- Admy tu restes ici, vais me débrouiller tout seul. Je pars chez Draco. Je reviens dans deux semaines. Oki ?

- Hai Kyô, pas de problème. Ne fais pas de bêtise.

Je lui souris et sors, il fait nuit maintenant, vais pouvoir voler sans trop de problèmes, hors de question de prendre le bus moldu de nuit, dangereux, le magicobus aussi, vais pas m'amuser à entrer dedans, ils sont complètement tarés, il me reste plus que ma voie à moi. Hop petites ailes, sac dans la poche, rapetissé, et c'est parti. Ça fait du bien de voler, vraiment, l'air frais sur le visage. Je passe par le boîte de nuit, et donne une lettre au videur, il la remettra à Mick, ensuite on repart discrètement, j'ai trop hâte de voir mon amour. Les étoiles, la lune, le ciel est sans nuage, pas très pratique pour moi : risquerais de me faire coincer, mais je vole assez haut. Enfin j'aperçois la boutique de Lorina. On se pose discrètement sur le toit et je cherche la porte. La voilà enfin. Je crochète la serrure et on rentre. Lorina a vraiment peur de se faire cambrioler, y a des sorts partout. Allez on défait tout et voilà. Kâ descend de mon cou et s'installe sur le canapé, moi je m'étale sur le lit et puis c'est fatiguant de voler, qu'est-ce que vous croyez ?

Au petit matin, levé difficile mais content, je vais voir mon chéri et je veux trop voir sa tête lorsqu'il comprendra que ce sont vraiment mes cheveux. Rooo ça va être drôle. Une petite douche, tout propre, Kâ dans ma veste et après avoir mangé un paquet de gâteaux secs, ben oui y a plus que ça dans les placards, je descends pour sortir. Vais tout de même pas ressortir par le toit, quoique ce serait plus discret. Et me voilà dans les rues de Londres. Je traverse sans me faire écraser, entre dans la gare, y a plein de monde et je me dirige vers les toilettes. Prions pour qu'il n'y ait personne. Roo mais en ce moment le ciel est avec moi ! Je trouve la bouteille, ça doit être ça, elle est protégée aussi par un petit sort pour que seul un sorcier puisse la toucher. Les Malfoy sont vraiment prudents. Je respire un grand coup, c'est maintenant que tout commence pour de bon. Et me voilà parti !

- AIE ! K'so ça fait un mal de chien !

Et voilà comme d'hab j'ai atterri très joliment sur les fesses, Kâ éjecté aussi un peu plus loin. Je me relève et le ramasse.

- C'essst toujoursss comme ça ?

- Hai !

Il se calfeutre sous mon tee-shirt. Ben quoi ? Vous ne croyez tout de même pas que j'allais arriver en habits de sorcier ? Niack, effet jusqu'au bout. Je porte un pantalon noir stretch et une chemise de la même couleur pour cacher mes tatouages, et mes cheveux sont attachés en une queue de cheval basse. J'avance un peu pour repérer où je suis. C'est un immense jardin magnifique. Du haut de la colline où je suis on ne peut dire que ça : Waooouuu ! Il y a des milliers de couleurs, des fleurs à perte de vue et au bout un manoir, lugubre certes, mais vision de rêve. Il est grand, ça me fait penser aux maisons hantées des films sauf que celui-ci est en bon état. Je m'avance doucement, regardant les fleurs autour de moi. Il y a un petit sentier bordé d'arbres, c'est vraiment apaisant. J'arrive devant une grande grille avec un grand M, me voilà dans la demeure des Malfoy.

La grille s'ouvre et un homme en sort, je le connais, j'en suis sûr, je l'ai déjà vu quelque part, mais où ? Je le salue poliment, il me répond mais me dévore de la tête aux pieds. Je n'aime pas ça. Je me dépêche d'entrer et je suis le chemin pavé en regardant toujours autour de moi. Draco, j'adore ton jardin. J'avance encore, et croise une autre personne, Lucius Malfoy devait avoir une réunion ce matin, ce n'est pas possible. J'arrive enfin à la porte, elle est en bois de chêne je dirais, la lettre M est dessus aussi, dorée, les portants sont magnifiques, ça me fait penser à ce film moldu, comment il s'appelle déjà, Hantise, voilà, c'est tout à fait ça. Il y a des sculptures de dragons sur les côtés, c'est impressionnant. Je fais apparaître mon sac, et je fais quoi maintenant, je frappe, ou je tire l'espèce de ficelle sur le côté ? Je suis encore en train de me demander ce que je fais lorsque la porte s'ouvre brusquement sur Lucius lui-même et sa femme. Je rougis d'un coup et fais un bon en arrière. Moi qui ne voulais pas leur tomber dessus dès le début : c'est raté. Le père de Draco me regarde de la tête aux pieds et Narcissa aussi.

- Bonjour ! Dis-je poliment.

- Hum tu dois être Kyô ?

- Hai !

Lucius me toise encore de toute sa hauteur, me ferait presque peur alors que normalement je n'ai pas peur de lui, mais devant chez lui, sur ses terres, il est impressionnant, encore plus que d'habitude.

- Tu ressembles vraiment à ta sœur !

Je me tourne vers Narcissa en souriant.

- Nous sommes jumeaux !

Elle me rend mon sourire, je ne l'avais jamais vue sourire aussi chaleureusement, elle est vraiment belle.

- Nous allions partir, mais Draco est dans sa chambre, entre donc, et bonne après-midi.

- Arigatô, bonne journée à vous aussi.

J'entre et la porte se referme, je tiens mon sac à la main : ben oui, je ne voulais pas qu'ils se posent des questions. Je regarde l'entrée, c'est un grand couloir sombre avec des chandeliers sur le côté et des lustres à bougies. C'est glauque. J'avance doucement regardant les murs couverts de portraits, j'arrive près d'un escalier, d'un côté il y a une grande salle, je dirais que c'est le salon ou la salle à manger car elle est éclairée par des fenêtres, ça se voit du couloir. N'empêche que moi maintenant je fais quoi ? Je ne sais pas où elle est la chambre de mon chéri. Je vois un elfe de maison passer près de moi, je le stoppe.

- Gomen, où est la chambre de Draco ?

- La chambre du maître est au premier, je vais vous y conduire, vous devez être Monsieur Kyô Himura.

- Hai !

Je suis l'elfe et on monte les escaliers, ils sont vernis et la rambarde est finement sculptée de serpents et de dragons. C'est vraiment superbe. Mais ça fait froid dans le dos comme atmosphère. L'elfe me laisse devant la porte.

- Dois-je vous annoncer ?

- Iie, c'est bon, je vais le faire tout seul, Arigatô.

Il disparaît dans un pop, surpris que je le remercie. Je fais quoi ? Je rentre sans frapper ou alors je frappe. Grave dilemme le retour. Je ne sais pas quoi faire ! Je n'ai jamais été autant stressé de ma vie. Bon allez, je frappe, on ne sait jamais. Pas de réponse, je pousse la porte, elle est ouverte. J'entre et je lâche mon sac. La chambre est vraiment magnifique. Eclairée par une grande baie vitrée, au centre contre le mur de gauche il y a un lit à baldaquin bleu, les rideaux sont fermés d'ailleurs. Ensuite il y a un bureau sous la fenêtre et une immense armoire sur le côté droit, près d'une petite porte qui doit mener à la salle de bain. Il n'y a pas grand-chose dans sa chambre et c'est plutôt bien rangé contrairement à la mienne. Je suis bordélique au possible. Kâ descend et siffle, il n'a pas tord. Le carrelage est frais sous mes pieds, j'ai enlevé mes chaussures en rentrant dans sa chambre : après avoir traversé le champ et les sentiers, mes chaussures étaient vraiment crades, et je ne voulais pas salir cet endroit. Les murs sont blancs et le sol de marbre. Je m'approche du lit, waoouu et ben Draco tu vis dans le luxe. J'entrouvre les rideaux, et vision de rêve. Kawaï ! Kawaï ! Kawaï ! Draco dort comme un enfant. Je m'assois près de lui et remets une de ses mèches en place. J'avais vraiment hâte de te revoir mon ange. Je me penche sur le côté et embrasse ses lèvres trop tentantes. Il bouge et ses yeux s'ouvrent, il est dans les vaps.

- Ha… rry?

- Hai watashi no tenshi !

Il ouvre cette fois vraiment les yeux, totalement même et semble prendre pied avec la réalité. Je souris encore plus : j'ai réussi mon coup. YYYAAATTTAAA ! Je suis le meilleur. Il se redresse et me regarde dans mon intégralité.

- Ohayô Koi !

- Excuse-moi, je dormais.

- J'ai vu ça. Mais ne t'excuse pas pour ça : je te trouve kawaï lorsque tu dors.

Il rosit, il est trop choupi. Je me lève pour le laisser faire de même, il semble remarquer quelque chose, je me poste devant lui.

- Nani koibito ?

Il ne dit rien et se contente d'approcher, j'ai fait quoi moi encore ? Il passe sa main derrière ma tête et attrape ma queue de cheval. Roo c'est ça ?

- Ils sont vrais ?

Il passe et repasse ses doigts le long de mes cheveux, j'aime vraiment quand il fait ça.

- Hai watashi no tenshi, vrai de vrai.

- Ca te va bien.

- Arigatô.

Il continue de jouer avec mes cheveux, je ronronne de plaisir, si bien qu'on se retrouve vite à s'embrasser, heureusement qu'il n'y a personne. Ses lèvres me manquaient, son odeur me manquait, il me manquait tout court. Il me lâche avec un sourire.

- Je suis vraiment heureux de te revoir mon Coeur.

- Il en est de même pour moi.

- Je m'habille et on va manger un morceau, tu me raconteras comment s'est passé ton voyage.

- Avec plaisir !

Je souris, me voilà enfin chez mon amour.

o

- Ta maison est vraiment très belle.

- Merci, c'est le manoir familial, il est transmis de génération en génération.

Je souris, cela va faire quatre heures que je suis arrivé et je suis super bien. Franchement je me sens tout de suite mieux quand je suis près de mon ange. On a goûté en parlant, puis il m'a fait visiter et je ne peux que dire que c'est waoooouuuu vraiment ! Clair y a pas à dire, c'est un vrai manoir : c'est sombre, lugubre, si on me disait qu'il était hanté à coup sûr je le croirais de suite. Mon côté sombre, démon, adore cet endroit et moi-même je pourrais y passer ma vie. Sérieux mon endroit préféré c'est la bibliothèque, c'est… je ne sais pas comment le dire mais il y a quelque chose dans cette pièce qui réagit avec mon corps. On y est depuis dix minutes environ, Draco parle de l'endroit, m'explique les origines mais je ne l'écoute pas trop. Trop plongé dans l'atmosphère de la salle. Le carrelage est pavé de marbre noir, les murs couverts de livres anciens et neufs, magie et autre. Au plafond il y a une fresque représentant le ciel sombre, une sorte de chaos, un peu l'apocalypse je dirais. La salle en elle-même est sombre, pas vraiment de fenêtres pour une bibliothèque : c'est étrange, ne ? Il y a un piano dans le coin, une harpe dans l'autre, je ne sais pas pourquoi mais si je disais que cet endroit n'a pas servi que de salle de musique et de bibliothèque je n'aurais pas foncièrement tort. Draco se tourne vers moi.

- HARRY !

Je sursaute, iie mais ça ne va pas ? Crier comme ça dans ma pauvre tête. En plus ça le fait sourire, ben pas moi.

- Sorry mon Coeur mais c'était le seul moyen pour que tu m'écoutes.

Je lui tire la langue et m'approche de la harpe, c'est un bel instrument doré avec des gravures dessus, toujours le petit dragon. C'est vraiment beau. Je laisse mes doigts glisser sur les cordes : le son est doux. Draco me regarde toujours, je sens son regard sur moi et son amour en moi. Ça faisait vraiment longtemps que j'attendais ce moment, le moment de le revoir, et dans cette pièce tout me fait réagir. J'ai l'impression que ma magie grandit. Draco s'approche de moi et m'enlace, enfouissant sa tête dans mon cou.

- Tu m'as vraiment manqué.

- Toi aussi Koi.

Il se détache de moi et se laisse tomber dans le canapé pendant que je fais le tour de la salle, j'y resterais vraiment bien.

- Faites attention, cette salle est dangereuse.

Je sursaute et me tourne vers Lucius qui est à la porte. Je le regarde : il s'est changé, il est beaucoup plus cool, tout en gardant de sa prestance de Malfoy. Aristocrate et pas pour rien. Pourquoi a-t-il dit ça ? Je me demande bien. Il s'avance vers moi et ne me lâche pas du regard, si je ne savais pas qu'il était mangemort, j'aurais presque de la sympathie pour lui. Iie, vraiment.

- Cette salle est très dangereuse, un de nos ancêtres aurait enfermé un démon en ces lieux pour sauver sa famille.

Un démon ? C'est pour ça alors que je me sens bien dans cette salle, le pouvoir du démon en émane et comme je ne le suis pas totalement le sort ne m'affecte pas. Je souris à Lucius : autant ne pas me le mettre à dos.

- Il devait vraiment en vouloir à votre famille pour être ainsi enfermé.

- Oui, plus que vous ne le pensez.

Je ne sais pas pourquoi mais je suis mal à l'aise d'un coup, roo j'aime pas son regard et puis cet endroit me rend tout chose. Draco est tout de suite près de moi, des fois je peux remercier ce foutu don qu'on a de pouvoir sentir quand l'autre va mal. Même si y a des fois où je ne préférerais pas, y en a d'autres où c'est pratique.

- Vous vouliez père ?

- Le repas est prêt.

Draco sourit puis me prend par le bras pour sortir, Lucius ne me quitte pas du regard et je sens bien qu'il est légèrement troublé aussi. Draco me tire jusqu'à la salle à manger, me suis trompé tout à l'heure, c'était le salon. La salle à manger n'est pas très claire, il y a une grande table où on n'aimerait pas manger tout seul. Le tout est éclairé par des bougies, c'est presque irréel. Narcissa est déjà installée.

- Alors Draco voici donc le fameux Kyô ?

- Oui mère. Kyô Himura.

Je fais un hochement de tête, même si on s'est déjà vu, les présentations officielles sont mieux apparemment.

- Narcissa Malfoy. Je répète ce que j'ai dit lors de notre première rencontre : vous ressemblez beaucoup à votre sœur.

- Le fait d'être jumeaux y est pour beaucoup Madame Malfoy.

- Appelle-moi Narcissa, Draco t'aime beaucoup alors je ne vois pas pourquoi il devrait y avoir autant de règles de bienséances entre nous.

- Merci.

Je la gratifie d'un grand sourire, j'aime bien cette femme, elle est vraiment gentille et elle aime beaucoup son fils, ça se sent. Je m'installe devant Draco, Lucius entre dans la salle et s'assoit devant sa femme. Ça me fait bizarre d'être ainsi à table. Ça fait trop familial pour moi qui n'en ai jamais eu, mais bon, même si l'atmosphère est un peu tendue ça l'est moins que je ne l'aurais pensé. Le dîner apparaît et on mange tout en discutant deci-delà. Je pense que ces deux semaines vont finalement se passer mieux que je ne l'imaginais.

A suivre…

Et voilà notre petit Ryry chez les Malfoy. J'ai enfin réussi à casser le mythe Malfoy en un chapitre. J'espère que vous apprécierez cette facette de Narcissa et Lucius.

Kisu